Dimanche 18 décembre 2016 7 18 /12 /Déc /2016 01:30

Avertissement.

Dans ces "récits pornographiques", je décris des relations homosexuelles avec des inconnus et avec des éjaculations sans protection, dans la bouche et dans le cul.

Je crois bon de préciser que ce que je décris n'est pas du vécu. Ce ne sont que des fantasmes.

Il est bien évident que je ne saurais conseiller ou inciter mes lecteurs à pratiquer de telles relations sexuelles non protégées avec des inconnus ou avec des partenaires douteux. 

 

Selon les O.N.G. et le Ministère de la santé, 36.000 personnes ignorent être porteuses du S.I.D.A en France, et on y dénombre 6.500 nouvelles contaminations chaque année.

 

"Là-bas", il y a un amoncellement de mobilier: chaises, dessertes, guéridons, tables, entassés n'importe comment. Qu'est-ce qu'il veut qu'on aille faire "là-bas" ? Tout en déchirant d'un coup de dents l'étui de la capote, il me fait signe de le précéder. Je me décolle de la table et j'avance, le type sur mes talons. Mes fesses, lubrifiées par le gel que Jacky m'a fourré, glissent l'une contre l'autre. Très agréable. J'entends Jacky et "petite bite", dans l'escalier, qui redescendent dans le café. Des éclats de voix arrivent du rez-de-chaussée. Ça s'engueule, en bas, ou ça rigole ?

 

Ah, OK ! En approchant du coin que le type m'a désigné, je m'aperçois qu'au milieu du capharnaüm, il y a un comme espace un peu plus … organisé. Ah oui, c'est même carrément … un lit ? Non. Sous une sorte de grande nappe rouge, je vois des poufs en cuir … trois, les uns à côté des autres … et, à vue de nez, il doit bien y avoir cinq ou six rangs de trois. Ça forme comme … un sommier. Le tout est coincé entre des tables renversées, plateaux à la verticale, de façon à maintenir bien serrés les uns contre les autres la quinzaine de poufs. Les tables elles-mêmes sont bloquées par d'autres meubles posés sur et contre leurs pieds. Ce … ce lit de poufs, ça doit être leur baisodrôme. Ça me rappelle la façon dont les mecs de mon gang bang chez Jean-Claude avaient installé la "scène", avec des rouleaux de paille maintenus par des sangles.

 

Je me jette dessus à plat ventre. Ouais, pas mal ! C'est assez ferme et les poufs n'ont pas bougé.

 

- Dis donc, t'es pressé !

 

Le joueur de dés m'a rejoint. Je tourne sur le côté pour le regarder. Jambes écartées pour retenir son pantalon qui glisse sur ses cuisses, il est en train de dérouler sa capote sur sa bite:

- J'vais te baiser par derrière.

- En levrette ?

- Non. Reste allongé sur le ventre, comme t'étais.

 

Il a fini de d'habiller sa bite. Elle est vraiment pas mal. Pas aussi belle et grosse que celle de Jacky, mais pas mal. Il bande, mais pas aussi fort que Jacky et sa queue pend entre ses jambes. Il ôte ses tennis et son pantalon, puis sa veste:

- Allez, tourne-toi.

 

Je m'allonge sur le ventre, j'écarte les cuisses et je me cambre. Rien que de me mettre en position comme ça pour me donner à un mec, ça me plaît. Le nez sur l'espèce de nappe qui recouvre les poufs, je passe mes mains derrière moi, je m'empoigne les fesses et je m'ouvre à lui, à sa pénétration. Vas-y, prends-moi ! Je l'entends rire derrière moi. Hhhhmmm, l'odeur du cuir des poufs traverse la toile de la nappe, j'adore. Entre mes pieds, je sens le matelas improvisé s'affaisser quand le type monte dessus. Ah, putain, m'offrir comme ça à un inconnu, me donner à lui sans réticence, lui ouvrir le plus intime de mon intimité, l'inviter à introduire son sexe en moi, c'est une volupté indicible ! Me donner à un inconnu, je trouve ça encore plus excitant que de me donner à un type que je connais. Je me sens encore plus salope ! Ses genoux contre mes genoux, il pose ses mains de part et d'autre de mon torse. Dans un instant, ce type, dont je ne connais même pas le nom, va me pénétrer et me posséder, comme si j'étais sa femelle. J'ai hâte de le sentir m'écraser sous son poids. J'ai beau m'être déjà fait baiser par plusieurs dizaines de mecs, m'apprêter à recevoir un nouveau sexe, un nouveau mâle en moi, c'est toujours la même émotion. Curieusement, une idée saugrenue me traverse l'esprit: la jeune vierge qui se donne pour la première fois à son amoureux doit ressentir la même chose que moi en ce moment. Certes, je ne suis plus vierge, mais chaque fois qu'un nouvel organe masculin s'introduit dans mon fourreau, c'est comme si je perdais ma virginité. A chaque fois. Et j'adore ça !

 

Voilà, il a posé sa queue à plat dans ma raie et il la fait glisser de haut en bas et de bas en haut. Il étale le lubrifiant que les coups de bites précédents ont fait ressortir de ma fleur. Les poils de ses couilles me chatouillent l'entrecuisses. Par moments, je sens aussi ceux de son ventre me frôler les fesses. Un mec poilu. Finalement, ça ne me déplaît pas, les mecs poilus. C'est un symbole de masculinité, à défaut d'être un symbole de virilité. Quand sa verge effleure ma rondelle, je la sens frémir toute seule, impatiente de se faire pénétrer. Il s'affale sur moi. Putain, il pèse son poids, le gaillard. Il doit faire dans quatre vingt cinq ou quatre vingt dix kilos ! J'adore. Le mâle sur la femelle. Prends-moi la nuque entre tes dents, pénètre-moi, insémine-moi et fais-moi une portée ! Il ne s'est pas complètement laissé aller. A demi appuyé sur les coudes, il ne repose pas le haut de son torse sur mon dos. Mais je sens son souffle dans mon cou. Il sent bon. Parfum ou après-rasage ? Il glisse une main entre son ventre et mes fesses. Je le sens saisir sa bite et la guider. Ah yessssss , il entre ! Les mains toujours cramponnées à mes fesses, je ne peux retenir un gémissement. J'écarte un peu plus les cuisses, je me cambre un peu plus. Ah putain, ça y est, il est en moi ! 

 

Ah putain ! Ah, putain ! Ça me rend dingue ! Il presse son ventre contre mes fesses. Je sens son pubis plaqué contre mon coccyx. Oui, vas-y, entre ! Va tout au bout ! Enfonce ton sexe au fond de mes entrailles ! Ah putain, son gland enfoui au chaud dans mes chairs ! Pourquoi je l'ai laissé mettre cette capote ? Je voudrais qu'on soit chair dans chair, intimement mêlés. Je lâche mes fesses. Le bras gauche replié sous ma tête, je pose ma joue sur mon avant-bras. Je passe ma main droite derrière ma tête et je cherche la sienne. Surpris, il hésite, puis il pose son menton à l'angle de mon cou et de mon épaule. Je lui caresse la nuque. Il commence à aller et venir lentement. Seul son bassin bouge. La bouche tout près de mon oreille, il souffle:

- C'est vrai qu'on dirait une chatte.

- Qui, moi ?

- Non, ton cul.

 

Il rit, marque un temps, puis:

- Remarque, toi aussi, on dirait une chatte en chaleurs.

 

Il recule un peu sa tête, pose ses lèvres dans mon cou. Je sens ses lèvres, chaudes, sa langue tiède et humide. Hhhmmmm ! 

- Je voudrais que tu me baises sans capote.

 

C'est sorti tout seul. L'envie de me faire inonder le ventre de semence est plus forte que la prudence. Et puis, après tout, je ne connaissais pas davantage tous ceux qui me sont passés dessus à cru jusqu'ici. Trente types, l'autre jour ! Il a suspendu son mouvement. 

- Tu voudrais quoi ?

 

Il semble sidéré.

- Je voudrais que tu me baises sans capote. Que tu éjacules dans mon cul.

 

Il hésite, réfléchit. Puis:

- Mais … t'as pas peur ?

- Non.

- Et … et moi, je prends un risque si je te baise sans capote ?

- Non.

 

Il réfléchit encore une seconde, puis je le sens sortir sa queue de moi, se soulever, glisser de nouveau une main entre son ventre et mes fesses, fourrager du côté de mon périnée et me pénétrer de nouveau. Il s'affale encore sur moi et agite sa capote sous mon nez:

- Voilà.

- Merci.

 

Ça le fait rire que je le remercie. Maintenant, nous sommes chair dans chair. Plus intimement noués que cela, ce n'est pas possible. Il n'y avait pourtant pas grand chose entre nous, à peine quelques microns de latex, mais notre coït n'a plus rien à voir. Maintenant, c'est vraiment un mâle qui me baise, alors qu'il y a un instant, c'était … à peine différent d'un godemiché. Il a reposé sa bouche dans l'angle de mon cou et de mon épaule et il suce, tète et aspire ma peau. Je glisse mes deux bras replié sous mon torse, tête penchée en avant et je me cambre autant que je peux. Oui, comme une chatte en chaleurs qui offre son vagin à son mâle. Allez, matou, fais-moi des petits ! Sa bouche toujours collée à moi, il respire bruyamment par le nez. Il respire même de plus en plus fort, emporté par la jouissance qui monte. Essoufflé, il finit par décoller sa bouche de mon cou, et il se met à haleter. Il approche sa bouche à mon oreille et, entre deux halètements:

- T'es sûr, hein ?

- Oui ! Baise-moi ! Baise-moi !

- Rhâaaaaaaaaââââââaaaaaaaaa !

 

Il jouit. Je sens les soubresauts de sa queue dans mon anus. Il décharge sa semence dans mon ventre ! Une longue plainte s'échappe de ma gorge. Ah la laaaaaaa, il me féconde ! Il me féconde en continuant d'aller et venir en moi. Et puis, il arrête ses va et vient et se laisse complètement tomber sur moi, aspirant et soufflant de grandes goulées d'air sur ma nuque. Il rit. Je sens son ventre se secouer sur mes reins:

- Ah ah ah ah ah aaaah ! Puuuu…taiiiiin ! Quel pied !

- Ah, ça y est, t'as pris ton pied, Tiago ?

 

Une voix, derrière nous. La voix de Jeanneau. Concentré sur ce coït, je ne l'ai pas entendu arrive. Mon baiseur – Tiago, si j'ai bien compris – mon baiseur se soulève et se retourne:

- Ah ouais ! La vache !

- C'était bien, on dirait.

- Ouais. Je … pourtant, je croyais pas … avec un … avec un mec. 

 

Il sort de moi et se relève. Avant de descendre du lit improvisé, il me donne une petite claque sur une fesse, et:

- Merci, hein. T'es mon premier … travelo, et je suis pas déçu.

 

Je ne bouge pas. Tiago reprend:

- Ah ouais, Jeanneau, faut que je te dise … je l'ai baisé sans capote.

- Ah bon ?

- Ouais. C'est lui qui a voulu. Alors il faudra qu'il se lave, peut-être, avant que tu …

- Ah ouais ? Tu t'es pas retiré, tu lui as tiré dans le cul ?

- Voilà.

- Bon. J'ai ce qu'il faut. Bouge pas, toi. J'arrive.

 

Ça devait s'adresser à moi, il a ponctué son "bouge pas, toi", d'un coup de pied dans la rangée de poufs. Je me tourne sur le côté. Jeanneau s'éloigne vers l'autre bout de la pièce. Tiago est en train de se rhabiller. Il me sourit et s'inquiète:

- Ça va ?

- Ça va, merci. 

- Tu te fais souvent baiser comme ça … sans capote ?

- Oui.

 

Il remet ses tennis quand Jeanneau revient, un gros rouleau de papier absorbant à la main. Il le lance sur le "lit":

- Tiens, essuie-toi avec ça. Ça suffira. De toute façon, je vais mettre une capote.

 

Il exhibe un étui. Je déchire une bonne longueur de papier et je m'accroupis au bord du "lit". Pendant que Jeanneau ôte ses chaussures, je pousse un peu et, dans un bruit de bulles, j'expulse ce que Tiago m'a injecté. Pas mal ! Je m'essuie et je m'assois. Jeanneau déboutonne sa braguette et descend pantalon et caleçon:

- Va falloir m'aider. J'ai un peu de mal à bander, maintenant.

 

Il s'avance devant moi, entre mes pieds. Sa queue est très ordinaire, au milieu d'une touffe de poils grisonnants. Je lui caresse le ventre, puis je prends son sexe dans la main. Aucune réaction. Je caresse sa verge, son gland, je palpe ses couilles. Il remarque:

- Ça y est, tu te seras fait tout le monde …

- Comment ça ?

- On t'auras tous baisé, je veux dire.

- Euh, non. Il y a encore le mec en survêtement. Il y est pas passé, lui.

- Je sais. Mais il y passera pas. Je l'ai viré.

- Ah bon ? 

- Ouais. C'est une tête de con. Il a eu une embrouille avec ton pote. Il voulait le suriner.

- Ah ouais ? Lequel ?

- Le petit, là. Celui qui vous a amenés en bagnole.

- Nadir ?

- Ouais, Nadir. Il a fallu que je sorte ma batte, autrement, ton Nadir, il se faisait planter. Il s'est barré aussi, d'ailleurs. 

- Ah bon ? 

- Ouais. Vous allez devoir rentrer à pied. A moins qu'un de mes potes vous remmène ... si ils se sont pas barrés aussi, ceux-là. Bon, allez …

 

" Bon, allez ". Autrement, dit "suce". Alors, je le prends dans la bouche. Il ne sent pas la rose, le Jeanneau. Il semble imprégné des odeurs de son troquet. Il sent aussi la clope froide, genre Gauloise ou Gitane … et la sueur … et un peu la crasse, aussi. Bof, je m'en fous, j'ai sa bite, toute molle, dans la bouche. Ses balloches dans une main, je tourne ma langue autour de son gland. Des balloches assez grosses, et qui pendent sacrément ! Peu à peu, en passant le bout de ma langue entre son gland et son prépuce, je le décalotte. Il ne bande toujours pas. Moi, ça ne me dérange pas, j'aime assez sucer des bites molles. Mais il n'y a rien à faire, ça ne vient pas. J'ai beau essayer de le téter, de le branler entre ma langue et mon palais, de le serrer entre mes lèvres, de l'enfoncer aussi loin que je peux dans ma bouche, rien n'y fait ! Et je sens que ça l'énerve, il s'agite:

- Rhâ, putain, ça fait chier !

 

Je le sors de ma bouche:

- Je suis désolé, hein …

- Tu y es pour rien, c'est moi. J'ai envie, mais ça vient pas. Même avec les bonnes femmes, je peux plus.

- Faut que t'essaies le Viagra.

- Ouais. Faudrait.

 

Je le reprends dans la bouche. Il se laisse faire un moment, puis il repousse ma tête:

- Laisse tomber. C'est pas la peine, ça viendra pas.

 

Il recule et remonte caleçon et pantalon:

- Ça me fait chier … j'avais envie. Les autres m'ont dit que tu vaux le coup. Mais quand la mécanique veut pas …

- Je sais pas quoi te dire … Si, fais-toi prescrire du Viagra et appelle-moi.

- T'es gentille, ma poule. Je ferais peut-être ça. Bon, allez, on redescend.

 

Au moment où je me lève, Jacky émerge en haut de l'escalier, remontant du rez-de-chaussée. Il me fait signe:

- Attends, bouge pas ! J'ai deux mots à te dire.

 

Il s'approche. Qu'est-ce qu'il me veut ? En le croisant, Jeanneau lui dit:

- T'éteindras en redescendant, Jacky ?

- OK, Jeanneau. 

 

Il me prend par un coude et m'entraîne vers la table où il m'a baisé. Sur le guéridon d'à côté, il y a les trois capotes usagées, plus ou moins pleines de sperme. La trace, la preuve des coups de bites que j'ai pris. Jacky me tourne face à lui. 

- C'est ton mac, celui qui voulait nous filmer ?

- Mon mec ?

- Non, ton mac … ton maquereau.

- Denis ? Mon mac ?

- Ouais, ton homme, ton maquereau, ton souteneur, quoi … tu sais pas ce que c'est qu'un mac ?

- Si, je sais ce que c'est, mais Denis, c'est pas mon mac.

- C'est pourtant lui qui t'a amené ici pour qu'on te baise, non ?

- Oui, mais c'est pas mon mac.

- Tu fais ce qu'il te dit, tu lui obéis …

- Je lui obéis … non … je dirais pas ça. Là, j'ai fait ce qu'il voulait … parce que … ça me plaît.

- Hé, dis, arrête tes conneries ! Il t'amène ici pour que tu te fasses baiser par des mecs que tu connais pas, et non seulement il te demande pas ton avis, mais il te prévient même pas ! Et tu le fais quand même ! Tu te fais baiser !

- Ben … oui. 

- Ben ça, c'est obéir.

- Si tu veux. Mais je l'ai fait surtout parce que j'aime ça.

- Ouais, je te dis pas le contraire. On a vu que t'aime ça. Mais … tu te fais pas payer ?

- Ben non. Je vous ai pas fait payer …

- Et lui, il se fait pas payer ?

- Ben non. En plus, c'est la première fois qu'il m'amène comme ça, à des mecs.

- Il t'avait jamais amené à des mecs, avant ça ?

- Ben non. On se connaît seulement depuis quinze jours. Je l'ai rencontré à mon gang bang. Il vous a pas expliqué, Jeanneau ?

- J'avais pas compris que ton gang bang c'était seulement y'a quinze jours.

- Ben si, c'était y'a quinze jours. Je l'ai rencontré là, Denis. Yann aussi, d'ailleurs. 

- Yann ?

- Oui, le plus jeune. Les autres, je les ai rencontrés seulement ce soir, chez Denis.

- Et … ils t'ont tous baisé, tes potes ?

- Ce soir ? Non. Dominique, seulement. Les autres, je leur ai seulement taillé une pipe.

- " seulement taillé une pipe" ! Des mes que tu connais pas !

- Ben oui, comme vous.

- Alors, un type que tu connais que depuis quinze jours t'entraîne ici pour que tu te fasses sauter … et ça te paraît … normal … 

- Normal, je sais pas … mais ça me plaît, en tout cas.

- Et t'es vraiment sûr qu'il va pas nous demander du fric ?

- Ben, il te l'aurait déjà demandé, non ?

- Mouais ...

 

Il n'a pas l'air convaincu. Il réfléchit. Ça a l'air de le perturber. Il me regarde:

- Bon, enfin, si ça te plaît … Pour en revenir au fric, ce que je veux te dire, c'est que si toi, tu te fais pas payer, t'as tort. Tu DEVRAIS te faire payer. Tu y'as jamais pensé ?

- Ben non.

- Pourtant, avec un cul comme le tien … et vu comme t'es doué pour les pipes, tu ferais une sacrée bonne gagneuse..

- …

 

Qu'est-ce qu'il me dit, ce mec ? Me faire payer pour me faire baiser et sucer des bites ? Gagneuse ? Pute ? Tapineuse ? Je veux bien faire ma salope avec des mecs … avec plein de mecs, même, mais faire la pute …  Où ça, d'abord, faire la pute ? Il m'observe et reprend:

- Tu devrais y penser. T'imagines, le fric qu'on pourrait se faire ?

- Le fric qu'ON pourrait se faire ?

- Ouais, toi et moi. Si tu veux, je peux m'occuper de toi. 

- T'occuper de moi ?

- Oui. J'te mets dans un appart et j'te trouve des clients. Avec le monde que je connais et ton cul, on ferait de l'or, tous les deux, j't'assure !

- Tu voudrais faire mon mac.

- On peut dire les choses comme ça. Et vu que t'aimes te faire fourrer par n'importe qui, là, tu serais servi. Tu t'en prendrais de la bite, et plusieurs fois par jour. Et à chaque fois … bling bling bling bling bling !

 

Il fait le geste d'actionner la poignée d'un bandit manchot. Ça me trouble. Oh, pas le fric. A la limite, je m'en fous, du fric. Mais c'est cette image … un appartement … des clients … des mecs qui viennent me baiser ou se faire sucer … des inconnus, plusieurs par jour, les uns derrière les autres … et moi qui passe la journée sur mon lit, cuisses écartées et qui les regarde entrer, se déshabiller, plier soigneusement leurs vêtements sur une chaise et qui viennent se coucher sur moi, qui me pénètrent, qui prennent leur plaisir et qui éjaculent en moi … Il insiste:

- Alors ? T'en dis quoi ?

- Je … mais … tu … tu fais ça ? Le mac ? T'es un mac ?

- Un mac … disons que j'ai des … des copines. Je leur prête un appart et je leur amène des clients.

 

Ouais, c'est un mac, donc. Il enrobe ça, mais c'est un mac. Et … elles en voient beaucoup, des clients, ses … copines ? Et elles gagnent combien ? La tête penchée vers moi, il m'observe:

- Alors ? A quoi tu penses ?

- Je … elles en voient beaucoup, des clients, tes copines ?

 

Il sourit. Il doit sentir que l'idée fait son chemin, puisque je me renseigne. Je m'en fous. Il secoue la tête:

- Ça dépend d'elles. Ça peut être seulement quatre ou cinq par jour, comme ça peut être dix ou douze …

- Et … c'est .. c'est combien, la passe ?

- Ça dépend de ce que tu fais … les filles, elles prennent 40 €uros pour une pipe et 80 ou 90 pour un rapport … mais toi tu pourrais prendre plus ...

- Ah bon ?

- Ouais. C'est pas les mêmes clients qui veulent un mec. Et comme les mecs c'est plus rare, il sont prêts à payer plus … C'est la loi du marché.

- C'est-à-dire …

- Toi qui débutes, tu pourrais prendre … je sais pas, 30 ou 40 €uros pour une pipe, et … 80 ou 100 pour une sodomie … au début. Histoire de te faire un clientèle. Après, si les types sont contents, quand ils reviennent, tu peux monter les tarifs … Je sais pas, je dirais au moins 50 pour une pipe et 120 pour une sodo.

 

Ce n'est pas tellement les chiffres en eux-mêmes qui me troublent, c'est l'idée … l'idée que sucer une queue ou me faire enculer me rapporterait de l'argent … l'idée que mes … "prestations " vaudraient quelque chose, seraient tarifées ... Il insiste:

- T'imagine ? Six mecs par jour à 100 €uros … six cent €uros ! Dix mecs … mille €uros ! Par jour !

- …

- Alors ? T'en dis quoi ?

- Je … il faut que je réfléchisse. Je … j'ai jamais pensé à ça.

- Ben penses-y ! Si ça te dit, tu m'appelles. Je vais te laisser mon téléphone.

- Oui, laisse-le moi.

- Bon. On peut redescendre.

 

Quand j'arrive en bas, Anton, Tiago et "petite bite" sont encore là avec avec Yann et Dominique et rigolent en sirotant du Champagne, assis autour d'une table. En me voyant revenir, Jeanneau et Denis, qui discutaient en aparté derrière le comptoir, se séparent. Je me fais des idées, ou Denis a l'air embarrassé, comme s'il venait de se faire prendre en faute. Jeanneau claque son tiroir-caisse dans un bruit sec et se tourne vers moi:

- Encore une coupette, ma poule ?

- Non, merci, ,j'ai assez bu.

 

Qu'est-ce qu'il foutaient là, tous les deux ? Et si Jacky avait raison ... si Jeanneau venait de donner du fric à Denis ... Jacky arrive à son tour. Jeanneau, en me tendant une flûte:

- Bon, tu peux revenir quand tu veux, ma poule. Mes potes ont l'air content.

 

J'ai pris ça pour un compliment, mais il a l'air d'attendre une réponse:

- Alors ? Tu reviendrais ?

- Je … je sais pas. On verra …

- Enfin, c'est quand tu veux, hein, les mecs …

 

Les mecs approuvent. Jeanneau pousse vers moi le string que j'avais abandonné sur le comptoir avant de monter. Et il poursuit:

- Alors, vous voulez que Tiago vous ramène chez vous ? Il s'est proposé.

 

Pendant que je remets ma petite culotte, Denis me consulte du regard:

- T'en dis quoi ? Tu veux qu'il nous ramène, ou on rentre à pied ? Y'en a pour une petite demie heure …

 

Traverser M. dans cette tenue ? Je n'avais pas envisagé ça. Pour le coup, balader mon cul en ville avec cette jupe à ras le bonbon, ça devrait être excitant. Je n'ai jamais eu le courage d'essayer ça dans la journée, alors c'est l'occasion. A cette heure de la nuit et en cette saison, il ne doit pas y avoir grand monde dans les rues. Et puis là, je serai accompagné. Alors:

- OK, on peut rentrer à pied … si ça vous dit aussi.

 

Denis interroge les autres:

- Ça vous dit ?

 

Ça leur dit. Denis regarde mes cuisses:

- Il fait frais. Tu vas te cailler les miches …

- Ça va aller, j'ai l'habitude.

 

Jeanneau propose de finir la bouteille de Champagne. Je décline l'offre. Denis et Dominique aussi. Seul Yann accepte, ainsi que "petite bite " et Tiago. Il y a un instant de flottement au moment de nous quitter. Avec leurs tronches de durs  à cuire, les cinq mecs semblent embarrassés. Alors je m'approche d'eux tour à tour et, tout en leur serrant la main, je leur passe l'autre main sur le bas ventre:

- Merci, Anton … merci Tiago … 

 

Surpris que je les remercie, ils sourient et se regardent. Je continue:

- merci toi … je ne sais même pas comment tu t'appelles …

- Euh, moi … c'est Jean-Paul …

- Alors merci Jean-Paul … merci Jeanneau … merci Jacky …

 

Lui garde ma main dans la sienne et me retient:

- Tu réfléchis à ce que je t'ai dit, hein  … 

- Oui, oui.

- Et tu m'appelles. Tiens, Jeanneau, t'aurais pas un stylo ?

 

Jeanneau fouille dans son tiroir-caisse et lui tend un stylo. Jacky se penche par-dessus le comptoir, récupère un sous-bock et griffonne quelque chose dessus:

- Tiens, c'est mon numéro. Tu m'appelles, hein !

 

Pendant que je serrais des mains, Denis a récupéré nos vêtements sur un portant et m'a tendu mon blouson. Je fourre le carton dans une de mes poches. Nous voilà prêts. Au dessus du bar, la pendule marque 10h30. Nous sortons.

 

Naturellement, il fait nuit et, dans cette rue Saint Jean, étroite et mal éclairée, il fait très sombre. Il fait aussi plutôt frais. Quand même légèrement inquiet, je jette un coup d'œil des deux côtés de la rue. Personne. Instinctivement, je tire sur le bas de ma jupette pour me couvrir autant que je peux. Mais j'ai beau faire, elle est toujours aussi courte, et je parviens tout au plus à la descendre à mi cuisses. Il nous reste tout le centre ville à traverser pour rentrer chez Denis. Yann et Dominique, pas mal éméchés se marrent et font les cons. Nous ne sommes qu'à quelques mètres du bar, quand Yann ouvre son blouson d'un geste théâtral, et en sort une bouteille:

- Ta tiiiiiiiiiiiiiiin !

 

C'est une bouteille de vodka. Il a dû la piquer dans le bar, puisqu'il n'avait rien dans les mains quand on y est arrivés ! Denis, qui devine la même chose que moi, râle:

- T'es con, hein. Jeannot, c'est un pote. Il va gueuler.

- Il gueulera. Je le paierai.

 

Puisque le mal est fait, ça n'empêche pas Denis de s'en taper une bonne lampée quand Yann lui tend la bouteille. Moi, la vodka, beurk ! Surtout tiède. Et puis, j'ai assez picolé et je refuse son offre d'un geste. C'est maintenant que nous somme sortis du "Saint Jeanneau" que je réalise ce qui vient de m'arriver dans ce café: ces mecs m'ont amené là, et m'ont littéralement livré à d'autres types pour qu'ils me baisent ! D'ailleurs, je n'ai plus aucun doute … Dominique et Yann étaient au courant de ce qui m'attendait. Nadir aussi, sans doute, et j'étais donc le seul à ne pas savoir. Au fond, ça me plaît ! Je préfère même ne pas avoir été prévenu. Putain, j'en suis là ! Des mecs m'utilisent, se servent de moi, me prêtent comme … comme un sex toy … et j'aime ça ! Je m'approche de Denis, je le prends par le bras et je l'embrasse sur la joue:

- Merci, Denis.

 

Surpris, il esquisse un mouvement de recul, puis se ravise:

- Merci ?

- Oui … merci de m'avoir amené chez Jeanneau.

- Ah bon ?

- Oui, et de m'avoir offert ces mecs.

- … de T'AVOIR offert ces mecs ? Mais … c'est plutôt le contraire … on t'a … on t'a offert A ces mecs.

- Oui, je sais, Mais du même coup, tu me les as offerts.

- Ah bon ! Ben … tant mieux. 

- Dis, Denis ... tu t'es fait payer par Jeanneau ?

- Quoi ? Pour... pourquoi ?

- Tu t'es fait payer par Jeanneau pour que lui et ses potes me baisent ?

- Mais ...

 

Il regarde les deux autres, comme s'il cherchait leur soutien. Domi sourit en coin. Yann n'a pas suivi la discussion. Denis hésite et reprend:

- N.. non, il m'a pas payé.

- Je te crois pas. Quand je suis redescendu, vous étiez tous les deux derrière le comptoir et il s'est empressé de refermer son tiroir-caisse. 

 

Je l'entends déglutir. Je ;lui sers le bras:

- Il t'a payé. Dis-le moi. Ça me plaît si ils ont payé pour me baiser.

 

Il sourit bêtement. J'insiste:

- Combien ?

- D... deux cent.

- Deux cent ... Euros ?

- Oui, mais ... c'est seulement Jeanneau ...

- Seulement Jeanneau ?

- Oui. Et c'est pas ... c'est pas ... en fait, ça serait pas le tarif pour cinq pass... pour cinq ... cinq ...

- Cinq passes ?

 - Oui. C'est plus, normalement, cinq pass... passes. Non, là, c'est pour que je te ... pour que tu ... reviennes une autre fois ...

 

Cinq passes ! Il croit que j'ai fait cinq passes ! Jeanneau n'a pas du lui dire que lui ne m'avait pas baisé. Denis fouille dans sa poche et en sort une poignée de billets:

- Tiens.

- Garde les, j'en veux pas.

- Je m'excuse, hein.

- T'excuse pas, ça me gêne pas que des mecs paient pour mon cul. Au contraire.

 

Il hésite, refourre les billets dans sa poche. Au moment où on se met en route, il me prend par le coude:

- Et, au fait, il te voulait quoi, le Jacky ?

 

Tiens, ça l'intrigue. J'hésite, je lui dis ou pas ? Bah, après tout, je m'en fous:

- Il voudrait me mettre au tapin .

- Hein ? Il veut quoi ?

- Il voudrait me mettre au tapin … et faire mon mac, mon julot, mon souteneur …

- Il veut te foutre sur le trottoir ?

 

Il semble outré. Il s'est arrêté. Les deux autres, en entendant "tapin", "mac", "souteneur", se sont rapprochés. Denis insiste:

- Hein, il veut te mettre sur le trottoir ?

- Non, pas sur le trottoir, en appartement.

- Ha, putain !

- Oui, exactement !

- Non, mais c'est pas pour toi que je dis ça. Et … et … tu … tu lui as dit … quoi ?

- Rien.

- Tu l'as pas envoyé chier ?

- Non.

- Tu … t'es … tu serais d'accord ? Tu serais prêt à faire … la pute pour lui ?

- Hé ! Pour toi ou pour lui, c'est pas le problème !

 

Silence général. Qu'est-ce qui le dérange ? Il a fait le mac, Denis, en m'amenant chez Jeanneau.. Il veut l'exclusivité ? Pour couper court à cette discussion, je lance:

- De toute façon, c'est moi qui décide de ce que je fais de mon cul, Jacky ou pas Jacky !

 

Il prend ça aussi pour lui et il n'insiste pas. Pensif, il se remet en marche. 

 

Au fond de moi, je le sais, l'idée de faire la pute a commencé à faire son chemin. Toutes mes inhibitions, tous mes scrupules sont tombés. Plus de tabou, plus de morale, plus de décence. Je me sens prêt à toutes les débauches, à tous les débordements. Jusqu'où ça ira ?

 

Nous commençons à remonter la rue en direction de la place de la cathédrale. Pendant quelques minutes, légèrement anxieux, je surveille la rue où nous circulons et celles qui la croisent. Je ne suis pas vraiment tranquille parce que je redoute de croiser des gens dans cette tenue de pute, et surtout avec cette jupe ultra courte. D'autant qu'avec les hurluberlus pompettes qui m'accompagnent, nous allons immanquablement nous faire remarquer. Heureusement, à cette heure de la nuit, il ne circule plus grand monde en ville, et cette inquiétude là finit par se dissiper. D'autant qu'avec mes trois "gardes du corps", même s'ils sont un peu bourrés, je me dis qu'il ne peut rien m'arriver de grave. Et puis, je dois dire que je commence à apprécier les sensations que me procure l'air frais sur mes jambes et la bise qui s'insinue entre mes cuisses et jusque sur mes fesses. Me balader en ville dans cette tenue en pleine journée a toujours été un de mes fantasmes, mais je n'ai jamais eu le culot de le réaliser. Alors, le faire de nuit, c'est déjà très agréable et excitant. Nous abordons la place Saint Etienne, devant la cathédrale, beaucoup plus éclairée que la rue Saint Jean. Personne ici non plus. Et voilà Denis qui sort son smartphone de sa poche et qui le braque sur moi:

- Montre nous ton cul !

- Photo ou vidéo ?

- Vidéo.

 

Il semble avoir ravalé sa mauvaise humeur. Alors, je jette un coup d'œil autour de nous. A part nous quatre, la place est déserte. Je fais face à Denis, je soulève ma jupe et je descends mon string sous mes couilles. Ils se marrent tous les trois. La jupette toujours relevée, je fais un demi tour sur moi même, et, quand je suis dos à Denis, je m'arrête et je me penche en avant:

- Tu le vois bien mon cul, comme ça ?

- Ouais ! 

 

Les autres se marrent en me tournant autour. Denis:

- C'est bon. Terminé. Allez, on y va.

 

Pendant que je me rajuste, Denis s'approche et me colle une main au cul. Espérant qu'il en fasse plus, je m'immobilise, mais ça s'arrête là, et nous commençons à descendre la rue du Général de Gaulle. C'est une rue piétonne et très commerçante, très éclairée, à la fois par des lampadaires et par les vitrines des commerces demeurées allumées. Denis prend quelques mètres d'avance sur nous, se retourne et recommence à filmer. Je fais signe aux deux autres de se rapprocher, et quand ils sont tout près de moi, je les prends par le cou. Domi en profite pour me coller à son tour une main au cul. Quand Denis nous fait signe qu'il est satisfait de notre numéro, je lâche mes deux mecs et nous redémarrons. Bien que nous ne soyons comme en pleine lumière, je me sens maintenant tout à fait à l'aise. 

 

Toutefois, quand je vois, loin devant nous, trois silhouettes qui avancent dans notre direction, mon cœur se met à battre un peu plus vite et une légère vague d'adrénaline me submerge. Mais ça me plaît, et je me régale d'avance de l'effet que va produire notre quatuor sur ces noctambules. Tout de même, je me rapproche de Dominique, je me colle à lui, et je passe mon bras sur ses épaules. Surpris, il me regarde, sourit, et passe son bras derrière mes reins. Nous devons former un drôle de couple, parce qu'il mesure presque une tête de moins que moi. Le trio que nous allons croiser, c'est une femme et deux hommes. Quand ils ne sont plus qu'à une dizaine de mètres, je remarque qu'ils sont assez jeunes, dans les vingt, vingt deux ans, et que tous les trois nous dévisagent ouvertement. Soudain, je sens que Dominique me colle sa main au cul, sous ma jupe ! Ah le salaud, il le fait exprès. Mais ça me plaît. Voilà les trois jeunes à notre hauteur. Ils observent notre équipe sans vergogne, mais particulièrement Dominique et moi, et ils sourient. Ils voient bien qu'il y a quelque chose d'étrange dans notre couple, mais ils ne réalisent apparemment pas quoi. Pas encore. La jeune femme, aussitôt imitée par ses compagnons, nous lance:

- Bonsoir !

 

Nous leur répondons en chœur:

- Bonsoir.

 

Ça y est, ils sont derrière nous ! Ce salaud de Dominique en profite pour soulever légèrement ma jupe. Hhhmmmm, j'aime ça, espèce de salaud ! Si ces trois jeunes se retournent, ils vont voir mon cul ! Allez, retournez-vous, les jeunes ! Bingo ! Ils éclatent de rire. Alors, tant qu'à faire, j'enlève mon bras du dos de mon "homme", je saisis le bas de ma jupette à deux mains et, me penchant en avant, je la relève complètement ! Les jeunes redoublent de rires et se mettent à applaudir. Mes trois compagnons se retournent en se marrant, Denis et Yann, qui marchaient un peu devant nous, sans savoir ce qui vient de se passer. Je me retourne à mon tour, et je vois les trois jeunes s'éloigner en riant et en commentant. Ce genre d'intermède, j'adore ça ! Et ça a bien plu aussi à Dominique, qui se rapproche encore de moi, et me glisse de nouveau sa main sous ma jupette et ses doigts dans ma raie, jusque sous la ficelle de mon string. Je pose mon bras sur ses épaules. Nous parcourons comme ça quelques mètres, et il me demande:

- Tu serais cap, de me sucer ici, dans la rue ?

 

Oh, putain, que oui, je suis cap ! Je m'arrête. Nous sommes devant un magasin de parfumerie dont la devanture illuminée éclaire la rue a giorno. Mes trois mecs se sont aussi arrêtés et me regardent, attendant ma réaction devant ce défi. Je jette un coup d'œil des deux côtés de la rue. A l'exception du trio que nous venons de croiser, et qui est maintenant devant la cathédrale, il n'y a personne. Alors, je chope Dominique par la ceinture de son pantalon, et je l'entraîne vers la parfumerie. Surpris que j'accepte aussi facilement, et surtout que je le fasse ici, dans un endroit aussi éclairé, à son tour, il vérifie que la rue est déserte. Alors, tout souriant, il se laisse faire. Je m'accroupis, les fesses posées sur les talons, et je m'appuie des reins contre le soubassement de la vitrine. 

 

- Hé ! faites pas les cons, les mecs ! Tu … tu vas pas lui tailler une pipe ici ?

 

C'est Denis qui s'inquiète. Je ne réponds même pas. Hilare, Domi déboutonne de lui-même son pantalon et descend son zip. Je saisis aussitôt la ceinture de son caleçon, et je l'abaisse pour dévoiler son sexe. Il pend, tête en bas, mais il me semble qu'il commence déjà à bander un peu. Hhmmmmm, oui, toi, la bite, je vais te sucer ! J'avance ma tête, et je la prends directement dans ma bouche. Oh putain, ce que c'est bon, de sucer un mec comme ça, en pleine rue ! Et surtout dans CETTE rue ! Pour moi, c'est un endroit familier: j'y passe très souvent, seul ou en compagnie, soit pour me balader, soit pour y faire des achats. Le magasin de téléphonie, juste en face de la parfumerie, c'est là que j'ai acheté mon portable et pris mon forfait. Quand je repasserai ici dans quelques jours, sûr que ce sera avec plein d'émotion !

 

Je commence à bander. D'accord, c'est la nuit, d'accord, il n'y a personne dans cette rue, mais c'est habituellement la voie piétonne la plus fréquentée de ce centre ville commerçant ! Et même à cette heure, à tout moment, il peut surgir quelqu'un d'une des rues adjacentes. La plus proche, c'est la rue des Moulins, à seulement une vingtaine de mètres sur ma gauche.  Et là où je suce Domi, nous sommes en pleine lumière, comme en plein jour, et si quelqu'un arrivait, nos positions respectives ne laisseraient aucun doute sur la nature de nos activités. J'adore ça ! Tout à l'heure, dans le bar de Jeannot, derrière la vitrine, c'était bien, mais c'était à l'intérieur et plus ou moins à l'abri des espèces de calcomanies. La bite de Domi grossit dans ma bouche. Du coin de l'œil, je vois Denis et Yann s'approcher pour regarder. Inquiet, Denis jette sans cesse des coups d'œil autour de nous. Agrippé de la main gauche à la bite de Dominique, que je masturbe en même temps que je le suce, de la main droite, je dégage ma propre bite de mon string et je commence à me branler. Denis est inquiet, mais ça ne l'empêche pas de dégainer à nouveau son smartphone. Hhhmmmm, t'as raison, Denis. Filme-moi en train de tailler une pipe à Domi en pleine lumière dans cette rue, ça m'excite.

 

L'ivresse me gagne et je m'active de plus en plus fiévreusement sur l'organe de Domi. Se rappelant mon goût pour cette marque de possession, il pose une main sur ma tête. Il est de plus en plus raide dans ma bouche, et contribue de cette façon à accroître mon plaisir, mon désir et ma fébrilité. Yann se marre et Denis, oubliant de surveiller les alentours, se met à pousser des "Oh, putain ! Oh, putain !" à la fois d'excitation, d'enthousiasme et d'envie. Dominique passe sa main sous mon menton et me fait lever les yeux sur lui. Je m'aperçois alors que, lui aussi, a sorti son smartphone sans que je m'en rendes compte, et qu'il est aussi en train de me filmer. Gros plan sur la bouche d'une salope qui suce une queue. 

- T'aime ça, sucer ma bite, hein ?

 

Sans sortir sa queue de ma bouche, je hoche ma tête: "Oh oui, j'aime ça ! ". 

- Et me sucer comme ça, en pleine rue, ça te plaît aussi, hein ?

 

Là, je me sens obligé de sortir sa queue de ma bouche. Je regarde des deux côtés de la rue:

- Oui, ici, c'est encore mieux !

 

Il relève son smartphone et fait un panoramique sur la rue. Il veut capter non seulement qu'il se fait sucer, mais OÙ il se fait sucer. Je le reprends dans ma bouche.

 

- Maintenant, regarde moi !

 

Il veut que je le regarde tout en le suçant. Ses yeux sont braqués sur moi, sur ma bouche qui va et vient goulûment sur sa bite. Il sourit et plonge son regard dans le mien. J'y lis … j'y lis qu'il est fier du pouvoir que sa queue exerce sur moi … j'y lis qu'il sait qu'à cet instant, je suis tout à lui … j'y lis qu'il devine que dans l'état où je suis, il pourrait exiger de moi n'importe quelle folie … Là, il me demanderait de me mettre à quatre pattes au milieu de cette rue pour me prendre en levrette, ce serait sans hésiter, passants ou pas … Oh, putain, ces mecs me rendent dingue, avec leurs bites ! Je l'aime, sa queue, et je la pompe de plus en plus fiévreusement.

 

Et ce que j'avais anticipé … se produit. Un mouvement sur ma gauche attire mon attention. Du coin de l'œil, entre Yann et Denis, je vois déboucher de la rue des Moulins une ombre qui se dirige vers nous. C'est un homme qui marche à pas pressés, remontant la rue dans notre direction, tête baissée. Il ne nous remarque pas immédiatement. Mes compagnons lui tournent le dos et ne l'ont pas vu, occupés, l'un à se faire sucer et les deux autres à nous regarder. Je me garde bien de les alerter. Ils pourraient prendre peur et me faire interrompre cette pipe. Le type qui approche VA me découvrir dans un instant, et il va me voir en train d'administrer une turlute à Dominique. Tant bien que mal, je le suis des yeux, en m'efforçant de ne pas signaler la présence de cet intrus à mes mâles. Il est maintenant derrière Denis et, quand il réapparaît fugacement entre lui et Dominique, je me rends compte que, cette fois, il nous regarde. Les trois autres ne l'ont toujours pas remarqué, bien que ses pas fassent un peu de bruit sur les pavés. Jusque là, étant plus ou moins dissimulé par mes compagnons, ce type, s'il avait bien deviné ma présence, n'avait pas vraiment réalisé ce qui se passait. Il passe derrière Dominique, réapparaît à mes yeux, un peu sur ma droite, et cette fois, il s'arrête, me regarde, et:

- Non, mais … vous n'avez pas honte de faire ça ici ? ! ? !

 

Les trois autres sursautent. Et, bien que Dominique se tourne un peu vers lui, je ne lâche pas sa queue, et je continue de la sucer fougueusement. Le type est outré:

- En peine rue !!! Vous êtes ... vous êtes comme ... des bêtes !!! Pires que des bêtes !!!

 

Je continue de sucer Domi tant bien que mal, sans quitter ce type des yeux: " Oui, mon pote, je suis en train de tailler une pipe à ce mec devant toi, et ce n'est pas toi qui va m'arrêter ! ". Et justement, voyant que je continue malgré sa présence, il s'adresse apparemment à moi:

- Surtout vous, mademoiselle ! Vous devriez avoir honte !!!

 

Alors là, c'est plus fort que moi. " Mademoiselle" !!!! Je suis pris d'une incoercible envie de rire et je me mets à pouffer, à demi étouffé par la bite de Dominique. Je la sors précipitamment de ma bouche, et je ris. Dominique remballe précipitamment sa queue, et gêné, n'ose pas se retourner et faire face à l'intrus. Moi, je me relève tant bien que mal, les jambes ankylosées par ma position accroupie. Je remballe comme je peux ma queue, raide, dans mon string, et je m'efforce de rabattre ma jupe, retroussée à l'angle de mes cuisses et de mon ventre. Mais elle reste coincée par la bosse de ma queue, qui dépasse encore. Le type a eu le temps de voir ma bite, et là, il réalise que je ne suis pas à proprement parler une "demoiselle". Loin s'en faut. Il écarquille les yeux, bouche bée et ne sait plus quoi dire. De nous quatre, c'est Yann, malheureusement, qui réagit le premier, avec une élocution approximative due à l'alcool qu'il n'a pas cessé de biberonner:

- Qu'est-ce t'as, connard ? T'es pas content ?

 

Et il s'avance vers le passant, menaçant. Mesurant en une fraction de seconde les conséquences d'un éventuel affrontement avec ce type, j'interviens, bousculant Domi, pour m'interposer:

- Ça va, Yann. Laisse ce monsieur tranquille. On l'a choqué, alors il nous dit ce qu'il pense de nous. C'est tout. C'est son droit et c'est nous qui sommes en tort. Alors, t'as pas à l'insulter !

 

Yann me regarde, ébahi par mon intervention. Denis, qui a dû anticiper, comme moi, les risques d'un affrontement, le chope par le bras et l'entraîne:

- Ta gueule, Yann. On se barre.

 

Tirant sur le bas de ma jupe, je me tourne vers le type:

- Excusez nous, monsieur. Comme vous voyez, on a un peu bu et on s'est laissés aller. Désolé si on vous a choqué. Ce n'était pas voulu.

- Oui, ben, allez faire vos saloperies ailleurs.

- On arrête, on arrête ! On rentre chez nous. Excusez nous encore.

 

Et je m'éloigne aussi à la suite de Domi, qui a suivi les deux autres. Je rattrape le trio et je pose la main sur l'épaule de Yann:

- Dis, mec. Dans ce genre de situation, il vaut mieux faire profil bas.

- Ben pourquoi ?

- D'abord, pas de baston. Ça peut mal tourner. Et puis, même sans ça, si le type appelle les flics, on est mal. Alors calmos. OK ?

- OK, OK.

 

C'est marrant, de nous quatre, c'est moi la lopette, c'est moi qui mets docilement mon cul et ma bouche à la disposition de ces trois mâles, et pourtant, j'ai une espèce d'ascendant sur eux. Privilège de l'âge ? Dominique:

- Putain, je l'ai pas entendu arriver, ce mec ! Vous l'aviez entendu, vous ?

 

Les deux autres secouent la tête: non, ils ne l'avaient pas entendu. Domi s'arrête et se tourne vers moi:

- Toi non plus ?

 

Je souris. Il insiste:

- Quoi. Tu l'avais entendu arriver ?

- Entendu … non.

- Tu … tu l'avais vu ?

- Yes !

- Et t'as rien dit ?

- Non. Je sais pas si t'as remarqué, mais j'avais la bouche pleine ! Je pouvais rien dire !

- Ah, le con ! Ah, le con !

 

Et il se marre. Il s'approche, se colle contre moi, passe une main derrière mes reins et de l'autre, il m'empoigne une fesse:

- Ça te plaît, hein, salope, de sucer en public …

- Ouais.

- Tu l'as fait exprès.

- Oui. Tu voulais savoir si je serais cap de le faire. Tu as vu !

 

A deux mains, je lui palpe le paquet à travers la toile de son jean. J'ai l'impression qu'il bande encore un peu. Je poursuis:

- Et là, si tu veux, je suis prêt à recommencer. Seulement pour le plaisir.

- Plus tard.

 

Il se laisse tripoter un peu, puis il me lâche et on se remet en marche. Les deux autres se sont rapprochés de nous pour suivre la conversation. Domi reprend:

- Tu irais jusqu'où, dans ce genre ?

- Je sais pas. Ça dépend de l'endroit, ça dépend avec qui, ça dépend de l'ambiance …

- De l'ambiance ?

- Oui. Si on m'a bien chauffé avant, je suppose que je peux aller très loin. Vous avez vu, toi et Denis, chez Jean-Claude le fermier, jusqu'où je suis allé …

- Ouais, mais c'était dans un lieu privé. Dans un lieu public, tu irais jusqu'où ?

- Dans un lieu public, je suis déjà allé assez loin. Avec Philippe, le long du canal. Il vous a pas raconté ?

- Si, si. Tu l'as branlé devant des randonneurs et tu l'as sucé devant des cyclistes.

- Voilà.

- Et tu ferais quoi, encore ?

- Je sais pas. Mettez-moi au défi. On verra.

- OK. Attends.

 

Il s'arrête et nous faisons comme lui. Il me regarde comme s'il réfléchissait à ce qu'il pourrait bien me proposer. Il regarde les autres, et:

- Vous avez pas une idée ?

 

Yann, toujours embrumé, n'a pas l'air d'être en mesure de réfléchir. Denis:

- Je sais pas … On n'a qu'à avancer, on trouvera bien une idée.

 

De mon côté, en voyant passer un bus au bout de la rue où nous sommes, je me souviens que, là-bas, c'est la place François 1er. La place François 1er, c'est un peu le cœur de M. C'est sans doute l'endroit le plus animé de la ville. Les six ou sept rues qui aboutissent là y drainent un flot permanent de circulation, y compris la nuit. D'ailleurs, après le bus, je vois passer plusieurs voitures. De plus, la place elle-même est entièrement entourée de commerces, dont le cinéma Majestic et ses sept salles. Le Majestic ! A l'heure qu'il est, il se pourrait bien que des films se terminent, et qu'on rencontre des spectateurs sortant de leur salle. Oui, mais pour rentrer chez Denis, il va falloir passer là, à moins de faire un long détour par des petites rues ! Mes trois mecs s'apprêtent à se mettre en route. Dominique se tourne vers moi:

- On y va ?

- Hé, pour traverser la place, il va falloir passer devant le Majestic.

- Et alors ?

- Alors ? Si c'est l'heure de la sortie des séances, dans ma tenue, ça pourrait être chaud !

- Ah ouais. T'as raison. Ça te fait peur ?

- A moi, non. Mais vous, vous êtes prêts à vous afficher avec moi ?

 

Yann:

- Moi, pas de problème.

 

Dominique, s'adressant à Denis:

- Et toi, t'en dis quoi ?

 

Denis me regarde, comme pour évaluer l'effet que je pourrais produire sur un public non averti, et, avec un petit sourire:

- On verra bien.

 

Dominique:

- Alors, en route.

 

Ils se tournent vers moi et attendent que je donne le signal du départ. Je me mets en marche et, tous les trois m'emboîtent le pas, euphoriques et excités. Je ralentis un peu pour les laisser revenir à ma hauteur, Yann et Dominique à ma gauche, Denis à ma droite. Après quelques mètres, Denis:

- Ça y est, les mecs, je sais !

- Tu sais quoi ?

- Le défi.

- Ah ! Et c'est quoi ?

- Ben, c'est simple, en fait. Le défi, c'est qu'on t'encule ou que tu nous suces partout où on te le dit. T'as jamais le droit de dire non. Enfin, quand je dis "on t'encule ou tu nous suces", on tire pas un coup à chaque fois, hein. Simplement, on te fourre un bon moment, ou tu nous suces un bon moment, comme tout à l'heure, avec Domi, et après, on se trouve un autre endroit. Ça vous va, les mecs ?

 

Visiblement, je n'ai pas mon mot à dire, parce que la question ne s'adressait visiblement pas à moi. Mais, ça ne fait rien, ça me plaît qu'il me traitent comme ça. Et puis leur défi, ça me va. Les autres aussi, ça leur va. Je me tourne vers Denis:

- Moi aussi, ça me va. On commence où ?

- Ben … je sais pas. Sur la place ?

- Sur la place François 1er ?

- Oui. Y'a un jardin public.

- D'accord. Va pour un coup de bite dans le jardin public. 

 

à suivre.

Par Solosexe - Publié dans : Récits pornographiques
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