Mercredi 11 janvier 2017 3 11 /01 /Jan /2017 01:00

Avertissement.

Dans ces "récits pornographiques", je décris des relations homosexuelles avec des inconnus et avec des éjaculations sans protection, dans la bouche et dans le cul.

Je crois bon de préciser que ce que je décris n'est pas du vécu. Ce ne sont que des fantasmes.

Il est bien évident que je ne saurais conseiller ou inciter mes lecteurs à pratiquer de telles relations sexuelles non protégées avec des inconnus ou avec des partenaires douteux. 

 

Selon les O.N.G. et le Ministère de la santé, 36.000 personnes ignorent être porteuses du S.I.D.A en France, et on y dénombre 6.500 nouvelles contaminations chaque année.

 

Ah quelle soirée ! En sortant de ce troquet, où Denis m'avait entraîné pour m'offrir à six inconnus, j'ai commencé par tailler une pipe à Dominique … en pleine rue ! Puis mes trois mecs m'ont proposé de rentrer en m'imposant des espèces de gages sexuels pendant la traversée de la ville. Quand je dis "en m'imposant" … ils ne m'imposent rien du tout, en fait. Au contraire, l'idée me plaît beaucoup. Mais ils veulent voir jusqu'où je serais capable d'aller. Moi, ça me va. A priori, le risque est mesuré. Certes, je suis en tenue plutôt 'hot" (mini jupe à ras le bonbon), mais il est tard, il fait nuit, et il y a peu de monde dans les rues. Mon premier "gage", ça va être dans le square de la place François 1er.

 

Le square de la place François 1er, je le connais, mais de loin, pour être passé devant à pied ou en voiture à de multiples occasions. Je n'y suis jamais entré. Si je me rappelle bien, il y a quelques bancs sous les arbres, et, dans le fond, des jeux pour enfants, genre toboggan, maison miniature et "cage à écureuil". Je ne me souviens pas s'il y a de la pelouse. Je souligne mon accord en tendant le bras et en passant ma main sur la braguette de Denis. Puis, je remonte ma mini jupe au ras des fesses et de mes couilles, et, sautillant et tournant sur moi-même comme font les gamins, j'accélère, laissant mes trois mecs à plusieurs mètres en arrière. Ils ne tardent pas à me rattraper, et c'est presque en courant que nous arrivons au bout de la rue du Général de Gaulle. Nous ralentissons et nous nous arrêtons. Je redescends ma jupette sur mes cuisses.

 

La terrasse du café à l'angle de la rue est vide, mais il y a quelques clients à l'intérieur. Comme c'était prévisible, il y a du monde autour du cinéma Le Majestic. C'est la sortie d'une séance. Les membres d'un petit groupe commentent le film qu'ils viennent de voir, ceux d'un autre se disent au revoir. Certaines personnes se dirigent vers le parking, d'autres discutent devant le cinéma, d'autres encore attendent un bus. La plupart prennent leur temps, flânent, pas pressées de rentrer chez elles. Putain, ça va être animé autour du jardin public ! Poussée d'adrénaline. Sans nous arrêter, mais sans hâte, nous passons au milieu de cette petite foule, et, a priori, personne ne semble faire attention à nous. Au carrefour devant le cinéma, nous attendons que le feu passe au rouge. Quelques personnes s'agglutinent autour de nous et attendent, elles aussi. C'est très excitant d'être ici, en trav, la jupe au ras des miches, au milieu de ces gens. Domi et Denis jettent des coups d'œil aux alentours. Ils ne semblent pas inquiets, mais cherchent à voir si certains nous repèrent … ME repèrent. Le feu passe au rouge et nous commençons à traverser. C'est un des passants qui traversent la rue dans l'autre sens qui me remarque. La quarantaine, au bras d'une femme du même âge, il me fixe en avançant dans ma direction. Je vois qu'il donne un coup de coude et parle à l'oreille sa compagne qui, apparemment, n'avait pas fait attention à moi. Maintenant, avançant lentement, comme pour avoir le temps de bien me regarder, tous deux me dévisagent ostensiblement, les yeux ronds. Ou plutôt, ils me regardent de la tête aux pieds. Au moment de me croiser, ils me sourient. Je leur rends leur sourire, et j'ajoute:

- Bonsoir.

 

Pris au dépourvu, ils baissent le nez et poursuivent leur chemin. C'est sûr, ils vont se retourner ! Comme le trio croisé tout à l'heure, ces deux là aussi, vont se retourner ! Je fais encore trois ou quatre pas et, moi aussi, je me retourne. Re-bingo ! Arrêtés au milieu du passage protégé, ils me regardent. Enfin, ils regardent mes cuisses et mon cul moulé dans ma jupette. Tout comme deux jeunes femmes hilares qui me suivaient, bras dessus bras dessous, et trois jeunes mecs, genre racaille de cité, morts de rire, qui traversaient la rue derrière nous. Se voyant pris en flagrant délit, l'homme et la femme baissent le nez et repartent. Je souris aux deux jeunes femmes et aux trois mecs, et je redémarre. Yann, Domi et Denis, qui n'ont pas vu que je m'arrêtais, m'attendent sur le trottoir. Ensemble, nous bifurquons vers la gauche, en direction de l'entrée du jardin public. Nous n'avons pas parcouru dix mètres, qu'un long sifflement retentit. Denis et moi, nous nous retournons. Les trois jeunes mecs qui me suivaient en rigolant se sont arrêtés au coin de la place et regardent dans notre direction. Trois caricatures de jeunes de cité: survêtement, casquette snapback, visière en arrière, tennis flashy et l'un d'eux a même la sacoche en bandoulière ! Celui-ci, se touchant le bas ventre dans un geste obscène, me lance: 

- Hé, la taimp', avec un boule comm'ça, t'vas prend' grâve !

 

A son ton et à sa gestuelle, je sens bien que le propos est graveleux, mais je n'en ai pas vraiment saisi le sens. Je me tourne vers Denis:

- T'as compris ce qu'il a dit ?

- Oui, je crois. La taimp', c'est la putain en verlan de cité. A mon avis, la taimp', c'est toi !

- Je m'en doute, visiblement c'est à moi que ça s'adressait. Et un boule, c'est quoi ?

- Un boule, c'est un cul. Il parle de ton cul. En gros, il a dit "hé, la putain, avec un cul comme ça, tu vas prendre grave".

- Ah, OK !

 

Ces trois jeunes sont sûrement de la cité du Grand Val, à la périphérie de la ville. Plantés au coin du trottoir, ils attendent visiblement une réaction de ma part. Alors, je m'avance vers eux. Ils me regardent approcher. Ils rient toujours, mais un peu moins, et malgré leur air provocateur, ils semblent quand même un peu inquiets. Ils doivent se demander ce qui va se passer. Arrivé près d'eux, je m'adresse à celui qui a lancé sa vanne. Il semble un peu plus vieux que les autres. C'est sans doute le meneur du trio:

- C'est toi qui a parlé de mon cul ?

 

Il regarde ses potes, comme pour se rassurer, sourit et hoche la tête: oui, c'est lui.

- Et ben, t'as raison, mec ! Je vais prendre grave. Tu vois, tous les trois, là …

 

De la main,, je désigne mes trois compagnons de bordée, restés un peu en arrière:

- … ils vont me niquer !

 

Les trois jeunes ne devaient pas s'attendre à ça. A me voir comme ça, de face et de près, et à la tonalité de ma voix, ils réalisent que je suis un mec. Ils me dévisagent, tout en évitant soigneusement, cette fois, de poser les yeux au niveau de mon "boule". Le lanceur de vanne hésite, puis:

- Mais vous … vous êtes un trav ?

- Ça se voit, non ?

- Comm'ça, oui. Mais de derrière … avec vot'jupe à ras l'boule, on a cru qu'vous étiez un' meuf …

- Ben non, tu vois, je suis un trav. 

- Et … et les trois, là, y vont … y vont vous niquer ?

- Oui.

- Ils vont VRAIMENT vous niquer ?

 

Pendant cet échange, les trois en question se sont rapprochés et se sont spontanément placés derrière moi, comme pour me masquer à la vue des quelques passants et des automobilistes qui circulent encore à cette heure. Je me retrouve en quelque sorte cerné par ces six mecs. Je me tourne vers Denis:

- Ces jeunes gens m'avaient pris pour une meuf. Ils viennent de découvrir que je suis un trav, et ils voudraient savoir si c'est vrai que vous allez me niquer … que vous allez VRAIMENT me niquer …

 

Denis se marre:

- Ben oui, on va VRAIMENT le niquer. D'ailleurs, on l'a DEJA niqué. Mais on va recommencer.

- Tous … tous les trois ?

- Oui.

 

Les trois jeunes ne rient plus du tout. Ils se regardent en se dandinant d'un pied sur l'autre, mal à l'aise. Le meneur:

- Woh ! C'est des conn'ries !

 

Denis et moi, d'une même voix:

- Mais non, c'est pas des conneries !

 

Domi:

- Non non non, mec, c'est pas des conneries ! 

 

Il me touche le bras:

- Hé, Marin, ça t'ennuie, si ils viennent avec nous ?

 

Celui-là ! Il connaît mes points faibles.  Je lui souris et je me tourne vers les jeunes:

- Bien sûr que non, ça m'ennuie pas. Venez avec nous, les jeunes. Vous verrez que c'est pas des conneries.

 

Denis:

- Hé, attendez ! Vous avez quel âge, les jeunes ?

- Nous ? Pourquoi ?

- On veut pas d'emmerdes. Si vous êtes mineurs, c'est niet ! Alors ?

 

Le meneur secoue la tête:

- Mais d'abord … nous, on veut pas venir chez vous ! Nous on n'est pas des … des tapettes … comme vous ! On vient pas chez vous.

 

Domi:

- Nous non plus, on va pas chez nous. On va le niquer ici … dans le square.

 

De la main, il montre le jardin public, derrière nous. Le meneur ouvre des yeux ronds:

- Vous … vous allez l'niquer dans le square ? 

 

Il regarde dans cette direction, puis il s'adresse à moi:

- Y vont vous niquer là ? Dans le square ?

- Pour commencer, oui. Après, je sais pas, c'est eux qui décideront.

 

Ils nous regarde, regarde ses potes, demeurés silencieux, et:

- Je … j'comprends pas …

 

Denis:

- C'est un jeu. En fait, on va le baiser un peu partout en ville, chacun notre tour. C'est nous qui décidons où ... et il est obligé d'accepter. Là, on commence dans le square. Après, on verra. Alors, ça vous dit, d'assister à ça ?

 

Le meneur, s'adressant à ses potes:

- Ça vous dit ?

 

Les deux autres se consultent du regard et se mettent à sourire:

- Ben … ouais.

- Pareil.

- Bon, OK. On va avec vous.

 

Denis:

- Minute, les mecs. Alors, vous avez quel âge ?

- Vingt et un …

- Attends, attends ! Faites péter vos pièces d'identité.

- Quoi ... t'es flic ?

- Je suis pas flic, mais toi, tu peux me dire n'importe quoi, comme âge. Alors, montre. C'est ça ou vous ne venez pas.

 

Ils se regardent et celui qui paraît le plus jeune sort de sa poche un porte-cartes et le tend à Denis en me regardant. Je lui souris en hochant la tête: « C'est bien, mec ! ». Celui-là, il tient vraiment à voir ça ! Il regarde les deux autres, réticents, et il hausse les épaules:

- Quoi. Mes fafs, j'les sors trois ou quat' fois par jour, pour les keufs. Alors là, j'm'en fous, c'est pour la bonne cause.

 

Agacé, le meneur se résout à sortir aussi une carte, genre pièce d'identité, qu'il tend aussi à Denis. Le troisième fait pareil. Denis:

- OK. Dix-neuf. Dix-neuf. Et … vingt et un. C'est bon, les mecs. 

 

Il leur rend leurs papiers:

- Autre chose: vous avez des smartphones ?

- Ouais.

- Tous les trois ?

- Ben ouais.

- Alors, on veut pas les voir, hein … ils restent au fond de vos poches. Vu ?

 

Il est gonflé de leur refuser ça, lui qui voulait me filmer en train de sucer Jacky. Mais je le comprends: il veut garder la maîtrise des images. On ne sait pas où elles pourraient atterrir, avec ces trois mômes. Il insiste:

- Vu ?

 

Les trois jeunes, d'une seule voix:

- Vu.

- Bon, alors on peut y aller. T'es prêt, Marin ?

 

Nous nous mettons en route tous les sept vers l'entrée du square, Yann et Domi en tête, les deux plus jeunes mecs derrière, puis moi. Denis ferme la marche avec le plus âgé du trio. Je l'entends insister auprès de Denis:

- Mais … vous allez VRAIMENT le niquer ici ?

- Ben oui. Tu verras.

- Vous allez L'EN   CU    LER ?

- Oui,  on va L'EN     CU     LER. 

 

Je ralentis et je les laisse me rattraper. Le jeune me regarde intensément, comme s'il cherchait à percer je ne sais quel mystère. Je lui demande:

- Comment tu t'appelles ?

- Moi ? Driss.

- Vous êtes du Grand Val ?

- Ouais.

- Ça a l'air de t'étonner, tout ça, Driss.

- Ben oui. C'est la première fois que … que j'vois ça … en vrai, j'veux dire.

- Pourtant, tu sais quand même que ça existe, ce genre de chose … des mecs comme moi, qui se travestissent et qui aiment se faire baiser par d'autres hommes.

- Ben oui. On voit ça sur Internet. Mais j'savais pas que … qu'ça existait ICI. Des tapettes, y'en a même au Grand Val, mais y se déguisent pas en … en meuf ! Et y s'planquent !

- ... en meuf ou en taimp'. Tu peux le dire, je suis effectivement déguisé en putain.

 

Il ricane:

- Et … et ça vous fait rien qu'on vous r'garde ?

 

Denis ne me laisse pas le temps de répondre:

- Ah si, ça lui fait quelque chose ! Ça l'excite. Il adore ça, se faire baiser en public !

- C'est vrai, m… m'sieur ? Vous aimez ça ?

- Oui, j'aime ça.

 

Nous voilà devant l'entrée du jardin public. Il n'y a qu'un peu de pelouse à l'extérieur du square. Le portillon est fermé à clef. Mais, curieusement, le grillage qui ceinture le jardin ne fait pas plus de cinquante ou soixante centimètres de haut. C'est une clôture symbolique. Yann, Domi et les deux jeunots l'enjambent, et nous après eux. Au sol, c'est du goudron. Les arbres ont commencé à perdre leurs feuilles. Elles jonchent le sol. Mais bien que ces arbres laissent filtrer la lumière jaune-orange qui tombe des puissants lampadaires de la place, par endroits, il fait assez sombre pour nous dissimuler grossièrement à la vue des gens qui circulent tout autour. Bon, si quelqu'un s'avisait de longer le jardin de trop près, c'est sûr qu'il pourrait nous voir. Dans un coin sans arbre, les jeux pour enfants sont en pleine lumière sous un lampadaire. Une masse est allongée sur un des bancs. Domi s'en est approché et revient nous expliquer:

- C'est un SDF. Il y a deux bouteilles de pinard vides au pied du banc et il ronfle. C'est pas lui qui va nous déranger. 

 

J'ai mes trois mecs devant moi. Les trois jeunes se tiennent en retrait, derrière eux, et nous observent. Je demande:

- Alors ? A qui le tour ? 

 

Ils avancent à un pas de moi. Je me laisse tomber à genoux et, les fesses posées sur mes talons, je leur lance:

- Allez, montrez vos queues !

 

Tout sourire, et sans aucune gêne, ils entreprennent de sortir leurs bites par leurs braguettes. Hhmmmm, les voilà ! Tant qu'ils y sont, Domi et Denis sortent aussi leurs couilles. Yann s'empêtre dans son caleçon et dans son T-shirt et ne sort que sa bite, toute molle. Je me redresse, je saisis d'une main la bite de Domi, et, directement, je prends la queue de Denis dans ma bouche. Oh, putain, j'ai beau en avoir l'habitude, ça me fait toujours le même effet ! Sucer le sexe d'un mec ! Des bites, il y en a de toutes sortes, plus ou moins grosses, plus ou moins longues, plus ou moins appétissantes, mais elles me font toutes le même effet: j'adore ça ! Et là, en plus, on est en extérieur, en pleine ville et il y a trois jeunes types qui me regardent ! Denis grossit déjà dans ma bouche. Je le pompe vigoureusement encore quelques secondes, et je prends maintenant Domi en continuant de le masturber. J'entends Denis lancer:

- Hé, les jeunes ! Vous voyez rien, là. Restez pas derrière, approchez !

 

Ils ne se le font pas dire deux fois. Du coin de l'œil, je vois Driss et ses potes se déplacer à côté de Yann qui est en train de se tripoter et qui commence à bander. Je recrache la queue de Domi, et je prends Yann dans ma bouche. Oh putain, quelle soirée ! Trois bites ! Je suis en train de sucer trois bites en pleine ville ! Autour de nous, comme en bruit de fond, le bourdonnement des voitures qui circulent à dix ou quinze mètres de nous … et le brouhaha confus et lointain de conversations de passants … et le souffle pneumatique d'un bus qui ouvre et ferme ses portes accordéon … et de temps à autres, des éclats de voix, des rires, des cris … bref, les bruissements d'une ville la nuit. En plus, à deux mètres de moi, trois jeunes cailleras de cité qui me regardent sucer mes trois mecs ! 

 

Maintenant, Yann est raide, lui aussi. Je le sors de ma bouche, je me recule, je pose de nouveau mes fesses sur mes talons, je prends la bite de Yann dans une main, celle de Domi dans l'autre, et, en branlant doucement ces deux queux, je me tourne vers les jeunes:

- Alors ? Vous commencez à nous croire ?

- Ah ouais, m'sieur ! Là, on vous croit. Alors, c'est qui, qui va vous niquer, maint'nant ?

- Je sais pas. Celui qui veut. Hein, les mecs, qui est-ce qui me baise ?

- Moi !

 

Denis. Il fait un pas vers moi. Je l'arrête:

- Attends, Denis.

 

Je me tourne de nouveau vers les jeunes:

- Et vous, vous n'avez pas envie que je vous suce aussi, avant qu'il me baise ?

- Qui … nous ?

- Oui, vous, les jeunes du Grand Val. Une petite pipe avant de rentrer chez vous, ça vous dirait ?

 

Driss, le meneur, se tape le front du plat de la main:

- Who ! Ça va pas ? J'vous ai dit, nous, on est pas des … on est pas des pédés ! Nous, on fait pas des trucs comm'ça ! Nous, on s'fait sucer par des meufs, pas par un … !

 

Mais un des deux autres me regarde d'un drôle d'air. Je suis sûr que lui, il se ferait bien sucer. Je m'adresse à lui:

- Et toi, t'as pas envie ? J'ai des capotes, si vous voulez.

- Arrête tes conneries, j'te dis !

 

Driss, encore une fois. Du coup, l'autre baisse le nez, honteux. Merde ! C'est la première fois qu'on me refuse une turlute. 

- OK, OK ! Comme vous voulez. Bon, Denis … à toi, alors.

 

Je lâche Yann et Domi, et je me relève. Denis me prend par le coude:

- Viens par là !

 

Il m'entraîne vers un des arbres du parc, un saule pleureur, on dirait. Arrivé là, il observe les alentours, au-delà des limites du square: la place elle-même, les rues qui l'entourent, le parvis du Majestic … Cet arbre est pratiquement en bordure du square, qui est longé, à cet endroit, par la rue qui conduit à l'ancien palais de justice et à un quartier résidentiel. A moins de cinq mètres, le trottoir, puis des places de stationnement, presque toutes vides à cette heure, et enfin, la rue ! 

- Là, c'est bon. Mets-toi là.

 

Toujours en me tenant le coude, il me positionne face au tronc:

- Appuie-toi contre l'arbre.

 

Face au tronc, mais aussi face à la place François 1er et au carrefour devant le cinéma ! Depuis une dizaine de minutes que nous sommes sous ces arbres, mes yeux se sont accoutumés à leur ombre relative, et je distingue maintenant parfaitement les cinq mecs qui nous regardent, Denis et moi. Je vois encore plus nettement tous les passants qui se trouvent dans la lumière des réverbères de la place François 1er. Et je sais qu'à l'inverse, eux, qui sont sur cette place et dans les rues qui entourent notre square, ne voient certainement de nous que des ombres indistinctes. De toute façon, si on est là, plus ou moins planqués dans cette obscurité, c'est uniquement pour la tranquillité de mes mecs. Moi, les gens pourraient me voir, je m'en fous. Dans l'état où je suis, mes mecs auraient voulu me baiser sur la place, je me serais laissé faire. Je pose ma joue sur mes avant-bras croisés contre le tronc rugueux. Je regarde derrière moi. Yann, Domi et les trois jeunes se sont approchés. Ils sont à moins d'un mètre de nous et ils nous regardent. Denis retrousse ma jupe sur mes reins, et:

- Ecarte les jambes.

 

J'écarte les jambes et je me cambre. Prêt à l'accouplement. Oh, putain, je vais me faire tringler ici ! Oh, bien sûr, là bas, sur la place, ce n'est pas la foule comme il peut y en avoir en plein journée, mais tout de même, il y a encore pas mal de monde ! Je sens Denis s'approcher de moi:

- T'as repris ton lubrifiant, chez Jeannot ?

- Oui, là, dans la poche de mon blouson.

 

Je tends la main vers ma poche. Il m'arrête:

- Laisse, je le fais.

 

Je me ré-installe. Il fouille ma poche. J'entends le bruit du capuchon qu'il ouvre, et un bruit de bulles mouillées quand il presse le tube. Il remet le flacon dans ma poche, il écarte la ficelle de mon string et presque aussitôt, je sens la fraîcheur du gel contre ma rondelle. Oh oui ! Il va sûrement me le rentrer avec ses doigts. Voilà, c'est ça ! Oh la la ! Ce que c'est bon ! J'écarte un peu plus les jambes et je me cambre. Il m'enduit consciencieusement le fourreau, me rentrant deux ou trois doigts jusque dans le rectum. Le front appuyé sur mes avant-bras, je me hausse sur la pointe des pieds et je me cambre autant que je peux pour lui faciliter les choses. Une voiture passe lentement sur la rue à côté de nous et s'éloigne. Denis va et vient en moi avec ses doigts, longuement, délicatement. Il approche sa bouche de mon oreille et, tout en me doigtant:

- T'aimes ça, hein …

 

Je voulais lui dire "Oui, j'aime ça", mais, incapable d'articuler, c'est seulement un gémissement de plaisir qui sort de ma gorge. Je tourne la tête et je regarde mes cinq spectateurs. Les jeunes du Grand Val n'en reviennent pas. Et Dominique et Yann, bien qu'ils soient maintenant habitués à me voir me laisser aller sans honte et sans pudeur, paraissent aussi fascinés qu'eux. J'espère … j'espère qu'en regardant Denis me baiser, ça va exciter les autres, les trois jeunes en particulier, et leur donner envie de me baiser aussi contre cet arbre. Je me redresse, repoussant un peu Denis qui s'étonne:

- Qu'est-ce tu fous ?

- Attends un peu.

 

Je descends mon string sur mes genoux et, me retenant à mon arbre, je l'ôte complètement. Je le fourre en boule dans ma poche, à côté de mon flacon de lubrifiant, et je m'appuie d'une épaule contre le tronc. Je m'empoigne alors les fesses à deux mains:

- Tu peux y aller, maintenant, Denis. Baise-moi !

 

Driss en ouvre en grand la bouche et les yeux. Denis pose ses mains sur mes hanches et je le sens qui appuie son gland entre mes fesses, un tout petit peu au-dessus de ma fleur. Sa bite devait être à l'horizontale, et il m'a badigeonné si généreusement le cul que, d'un simple petit mouvement du bassin, il la fait glisser pour la loger à plat au fond de ma raie. Il s'amuse à la faire aller et venir entre mes fesses. Alors j'insiste:

- Allez, arrête de jouer ! Baise-moi !

 

Il écarte un peu son bassin et je sens son gland glisser lentement vers ma rondelle. Dès qu'il arrive à l'entrée de mon fourreau … il me pénètre à fond d'un seul coup de reins ! Je ne peux retenir un gémissement. Pas de douleur, non, de plaisir. Alors, je lâche mes fesses, et j'appuie mes deux mains sur le tronc, à hauteur de mon sternum. Il bouge un peu son bassin, comme pour s'assurer qu'il est bien au fond de moi, puis il commence à aller et venir. C'est alors que j'entends Driss interroger Yann et Domi à voix basse, mais ils sont si près de nous que je ne perds rien de leur échange:

- Dites, m'sieur, il l'encule, là ?

- Ben oui. Ça se voit, non ?

- Mais … il l'encule sans capote ? Il a pas mis de capote !

- Oui. Nous aussi, on l'encule sans capote.

- Mais, tout à l'heure, il a dit qu'il en avait, des capotes.

- Oui, les capotes, c'est au cas où … pour des mecs qu'il connaîtrait pas. Mais nous, ils nous connaît.

- Ah, putain ! « … pour des mecs qu'il connaîtrait pas » ? Parce que … il se fait aussi enculer par … par n'importe quel mec ?

- Ecoute, là, on sort juste d'un café où on l'avait amené à des types qu'il connaissait pas ... pour qu'ils le baisent. Et ben, ils étaient six, et ils l'ont tous baisé. 

- C'est vrai, m'sieur ? Vous les connaissiez pas, et ils vous ont tous baisé ?

 

Il s'est encore approché et c'est maintenant à moi qu'il s'adresse. A son ton, je sens qu'il est vraiment sidéré. 

- Non, je les connaissais pas. Mais ils ne m'ont pas tous baisé. Quatre seulement.

 

Domi:

- Ah bon ? Quatre seulement ?

- Oui, le mec en survêtement s'est fait virer avant de me baiser … et Jeanneau, il n'a pas pu.

- Ah bon ? Je savais pas. En tout cas, tu vois, les quatre autres, il les connaissait pas et ils l'ont quand même baisé.

- Ah, putain !

- Hé oui ! Je suis même sûr que si ça vous dit, vous pouvez vous le faire aussi .. tous les trois.

 

Ah, merci, Domi ! Celui-ci, il ne lui a pas fallu longtemps pour me comprendre ! Bien sûr que si ça leur dit, ils peuvent aussi me baiser, ces trois jeunes ! Mais Driss et ses potes n'ont pas l'air de réaliser ce que Dominique vient de leur proposer. Ils restent seulement ébahis par le fait que je me sois fait baiser par quatre inconnus, et ils se regardent, bouches bées, en hochant la tête. Alors Dominique insiste:

- Hein, les jeunes ! Vous avez entendu ce que je vous ai dit ? Si vous avez envie de vous le faire, vous pouvez y aller !

 

Ah oui ! De ça aussi, j'en ai envie ! Le dogging ! Me faire baiser par des inconnus dans un lieu public ! Je ne m'étais pas rendu compte que la soirée était en train de tourner à ça, mais je réalise qu'on y est ! Me faire prendre ici par ces trois jeunes, ce serait du dogging ! L'idée me trotte dans la tête depuis un moment, et là, l'occasion se présente de manière inattendue, sans que j'aie eu besoin de l'organiser. Ce ne serait pas exactement la même chose que d'avoir été offert à des inconnus dans le troquet de Jeanneau. Chez Jeanneau, je me suis fait baiser dans un lieu privé. Et c'est aussi autre chose que de me faire baiser en pleine ville par mes trois mecs … qui ne sont plus vraiment des inconnus. Alors, aussitôt, mon imagination se met en route: ces trois jeunes, ils doivent bien avoir d'autres potes, dans leur cité … s'ils leur envoyaient un message … ou alors si nous, on les accompagnait jusqu'au Grand Val … il doit bien y avoir un parking … ou même un square … bref, un endroit où Driss et tous les jeunes du Grand Val pourraient me … Driss me tire de mon délire:

- Non, mais … on a pas envie de s'la faire vot ' … vot' copine ! On nique pas des mecs, nous ! Et vous nous dites ça … mais vous lui d'mandez mêm' pas son avis à vot' copine !

- Ben, demande-lui ! Je suis sûr qu'il est d'accord. Pas vrai que t'es d'accord ?

- Oui. Vous pouvez aussi me baiser les jeunes. J'en ai envie.

- …

 

Silence. Ils réfléchissent ? Je réalise que, depuis le début de cette discussion, Denis a ralenti son va et vient. Comme si, attentif à ce qui se dit, il attendait de voir comment la situation évolue. Driss:

- Non, non ! J'vous ai dit, on fait pas ça, nous !

- Pourquoi ? Tout à l'heure, tu m'as sifflé parce que tu trouvais mon … mon "boule" assez … appétissant, excitant, même … non ? C'est que tu devais le trouver bon pour la baise … assez bon pour "prendre grave".

- Oui, mais, on croyait qu'vous étiez un' meuf !

- Et alors ! Si j'étais une meuf avec ce cul-là, tu me baiserais, si j'te demandais ?

- Euh … ouais … mais seulement si vous étiez un' meuf !

- Tu m'enculerais ?

 

Il baisse le nez et jette un coup d'œil à ses copains, mais je le vois sourire. J'insiste:

- Alors ? Tu m'enculerais si j'étais une meuf ?

- Ben … ouais.

- Alors, c'est quoi la différence ? Tu sais, on est aussi bien dans le cul d'un trav que dans le cul d'une meuf. Demande à mes potes. Et puis, y'a pas de risque pour vous, les jeunes: j'ai encore des capotes. Vous pouvez me prendre ici, dans ce square … ou si vous préférez, on va au Grand Val avec vous … vous devez bien avoir des potes, là-bas … vous pouvez les appeler, ils seront aussi de la fête …

 

Denis approche sa bouche de mon oreille et me souffle:

- T'en as jamais assez, toi !

 

En effet ! Maintenant que je suis lancé, j'ai envie de … j'ai envie de me faire passer dessus par n'importe qui, mais surtout par plein de mecs. Je veux de la bite, encore de la bite ! Driss:

- Hé, m'sieur ! Déjà … tout à l'heure, vous vous êtes fait baiser par quat' mecs ! Là, vous allez encore vous faire niquer par … par ces trois-là ! Vous nous voulez, NOUS … et, EN PLUS, vous voulez qu'on appelle nos potes ? Mais … vous êtes … vous être une grosse … une grosse … une grosse gourmande !

- Tu peux même dire une grosse salope !

 

"Salope !" C'est bien ce qu'il allait dire, le Driss, mais il n'a pas osé. C'est Denis qui le fait en appuyant sa remarque d'un violent coup de bite. Bien calé au fond de moi, il approche sa bouche de mon oreille et il poursuit:

- … une grosse salope qu'est capable de se prendre des dizaines de bites dans le cul le même jour … pas vrai ?

- Co… comment ça ?

 

Driss veut en savoir plus, Alors Denis ricane et, en reprenant ses va et vient:

- Les quatre mecs dans le café, tout à l'heure … c'était rien pour lui … Y'a quinze jours, on lui est passés dessus à une trentaine … Pas vrai ? 

- …

- Dis-le !

 

Grand coup de bite dans le cul.

- Allez, dis-leur, aux jeunes, que tu t'es fait baiser par trente mecs …

- Oui, je me suis fait baiser par trente mecs. Ils avaient organisé un … un … une tournante …

 

J'ai failli dire "un gangbang", mais "une tournante", ça doit plus leur parler, à ces jeunes.

 

- Pffffff ! Vous êtes … vous êtes …

 

Driss n'a plus de mots. Denis reprend:

- Alors, tu vois, Driss, si vous voulez vous soulager tous les trois, vous pouvez y aller. Il ne demande que ça.

- Non, non, non !

 

Il agite à la fois la tête et la main pour souligner son refus. Ses deux potes le regardent, me regardent, embarrassés. Il y en a un, je suis sûr que ça lui dirait. Mais il n'ose pas. Bon, pas la peine d'insister. Driss n'est pas décidé, et il a un tel ascendant sur les deux autres que, même s'ils en ont envie, ils n'oseront pas. Je hausse les épaules. Denis, qui a aussi compris que ces trois jeunes ne passeraient pas à l'acte, reprend son va et vient un peu plus rapidement. Je me reconcentre sur ce qui est en train de m'arriver: Denis est en train de me fourrer, debout contre un arbre, dans ce jardin public, au milieu de cette place où, pour l'instant, des gens vont et viennent, à pied et en voiture, à dix ou quinze mètres de nous ! Jusqu'ici, personne n'a regardé dans notre direction. Moi, je les observe, ces gens. Après la vague de ceux qui sortaient du Majestic quand on est arrivés sur la place, ils sont de moins en moins nombreux. Là, ils sont tout au plus une dizaine: trois dans l'abri-bus, un petit groupe de quatre qui discutent devant l'entrée du cinéma, un couple qui commence à traverser la rue dans notre direction, et deux types qui déambulent en rigolant en direction de la Marne. Au carrefour devant le cinéma, deux voitures attendent que le feu passe au vert … et Denis m'encule toujours, lentement, langoureusement, lascivement. Hhhmmmm, Denis, ça me plaît d'avoir ta bite dans le cul ici, en peine ville ! Je sais que tu peux me fourrer longtemps comme ça, parce que, ce soir, tu as déjà tiré ton coup ! Alors vas-y ! Queute-moi, pine-moi, ramone-moi, fourre-moi tant que tu veux, j'adore ça ! 

 

Le couple a fini de traverser et longe la place en direction la rue qui borde le square à côté de nous. Ils vont tourner là ? Ils vont passer près de nous ?

 

Yessss ! Ils tournent à l'angle !

 

Ils sont à dix mètres … ils sont à cinq mètres … ils passent devant nous ! Denis s'est collé à moi et ne bouge plus.

 

- Tiens, il y a des gens, dans le square.

 

C'est la femme. Elle nous a vus ! Elle a murmuré, mais ils sont si près que, dans le calme de la nuit, je l'ai entendue. Ah putain, elle nous a vus ! Ça me plaît ! Qu'a-t-elle vu exactement ?

 

- C'est des amoureux.

 

L'homme, maintenant. Il nous prend pour des amoureux. Des amoureux qui s'embrassent ou des amoureux qui baisent ? Ils poursuivent leur chemin. Je les entends rire doucement. Je passe une main derrière moi, à la recherche de la tête de Denis, resté collé à moi. Voilà sa nuque. Je la caresse et je lui demande:

- Pourquoi t'as arrêté de bouger quand ils sont passés près de nous ?

- Je voulais pas qu'ils voient que je t'enculais. 

- Aaaah ! Tu t'es dégonflé !

- Nan, nan. C'est pour toi que j'ai fait ça.

- Ta ta ta ! A d'autres. Moi, je m'en fous que des gens me voient me faire enculer.

 

Piqué au vif, il me fout quelques violents coups de boutoir ponctués de "Han ! Han ! Han ! Han !". Et brusquement, il se retire. Ah merde ! J'en veux encore ! C'est trop bien de se faire baiser ici ! Il faudrait bien que j'arrive à me taper les trois jeunes du Grand Val ! Je me décolle de mon arbre et je me retourne. Denis est en train de remballer comme il peut  sa queue dans son pantalon. Il bande encore ! Je remonte encore un peu ma jupe sur mes fesses et je regarde les jeunes du Grand Val:

- Alors, les jeunes, convaincus maintenant ?

- Pffffff !

 

Driss secoue sa main dans un geste qui témoigne clairement qu'il n'en revient pas: 

- On avait jamais vu un truc comm'ça, m'sieur ! Hein, les mecs …

- Ouais, sûr.

 

J'ai l'impression que la vue de ma queue les embarrasse. Mon cul, ça va, mais ma bite, non. Ils ne savent pas où poser les yeux. Il ne faut pas que je les mette mal à l'aise. Je rabats un peu ma jupe pour masquer mon sexe. Je m'aperçois que celui qui était prêt à se faire sucer a fourré une main dans sa poche. Je suis sûr qu'il est en train de se tripoter. Allez, les jeunes, baisez-moi ! Je leur lance:

- Vous voulez prendre la suite ?

- Qui, nous ?

- Oui, vous ! Vous voulez pas m'enculer aussi … contre l'arbre ? Je vous ai dit, j'ai des capotes. Ça vous dit pas, de tirer un coup ?

 

Domi se marre. Denis me jette un regard furibond. Quoi ! Il me livre à Jeanneau et ses copains pour qu'il me baisent, et ça l'emmerde que je m'offre aux trois jeunes du Grand Val ? Ah, cette fois, Driss marque un temps d'hésitation, avant de répondre:

- Mais nan, j'vous dis … on fait pas des trucs comm'ça avec un … avec un trav, m'sieur !

- Toi, non, Driss, mais tes potes … Laisse-les répondre. Ils sont majeurs et t'es pas leur mère. Enculer un trav ou une meuf … c'est quoi la différence ?

 

Il en reste bouché bée. Les deux autres le regardent, gênés, comme s'ils attendaient son autorisation pour donner leur avis. Allez, les mômes, sortez vos bites et fourrez-moi ! Oh, putain, j'ai encore envie de me faire baiser par n'importe qui, ce soir ! On dirait que les deux plus jeunes craignent Driss, ou qu'ils craignent qu'il leur fasse une réputation de pédés dans leur quartier s'ils me disent oui. Ils finissent pas baisser le nez en secouant la tête: « non, ils ne vont pas m'enculer ». Et merde ! Inutile d'insister. Je me tourne vers mes trois mecs:

- Bon, on continue, alors ?

- Ouais. Si on allait vers le bord de Marne.

 

C'est Yann qui a réagi le premier. Il commence à retrouver ses esprits ? Pourtant, il tète régulièrement sa bouteille de vodka. Les deux autres se consultent du regard. Ils semblent d'accord. Domi:

- Alors, en route.

 

J'ai peut-être encore une chance de convaincre les jeunes: s'ils nous suivent, ils finiront peut-être par se décider, à force de voir mes trois mecs me fourrer. Mais il ne faut pas les effrayer. Je fouille la poche de mon blouson, j'en sors mon string roulé en boule et, tout en le remettant, je leur demande:

- Vous venez avec nous, les jeunes ?

 

Driss hésite, me regarde rabattre ma jupette sur mes fesses et la lisser du plat de la main et se tourne vers ses potes:

- Nan, on peut pas. On a des choses à faire.

- Dommage. Tant pis pour vous.

 

Driss hésite, me tend la main, imité par ses potes. Denis, Yann et Domi, qui ont commencé à s'éloigner, se retournent pour voir si je les suis. Nous quittons le square et, tandis que mes mecs et moi nous dirigeons vers l'avenue qui conduit à la rivière, les jeunes s'engagent dans la rue du faubourg Saint Jacques. Me revoilà en pleine lumière, sous l'éclairage orangé des lampadaires de la place. Il n'y a presque plus personne dans les rues. Un couple attend un des derniers bus devant le cinéma. Les deux types que j'avais vus tout à l'heure se diriger vers la Marne pendant que Denis me baisait contre l'arbre, sont encore là, arrêtés sur le trottoir d'en face à discuter et à rigoler bruyamment. Et si je me faisais ces deux-là ! Au moment où je traverse la rue du faubourg, quelques pas derrière mes trois compagnons de virée, un coup de sifflet retentit. C'est Driss qui me fait un grand signe de la main:

- Hey ! Bravo, hein, m'sieur ! Et bonne baise !

 

Je lui rends son signe de la main et je rattrape mon trio. Yann marche en tête, pressé. C'est lui qui a suggéré qu'on aille vers la Marne, et il doit avoir un projet bien précis en tête. A cette vitesse, nous allons rapidement nous retrouver à hauteur des deux types qui discutent de l'autre côté de l'avenue. Ils ne font pas attention à nous mais il suffira de pas grand chose pour nous faire remarquer. Au moment où nous allons les dépasser, je vois Yann s'arrêter et regarder la propriété devant laquelle nous sommes. Derrière une grille de fer forgé, une cour pavée d'une dizaine de mètres de large borde une grande maison bourgeoise. Sur la grille, une plaque de laiton indique "cabinet d'avocats". Dans la cour, une Jaguar et une Mini. Le lourd portail de fer forgé est ouvert. Yann me regarde et lève le nez. A une fenêtre de l'étage, de la lumière. A cette heure de la nuit, il y a encore du monde là-dedans. Yann me regarde à nouveau, me sourit et me désigne la cour d'un coup de menton:

- Rentre là !

 

Je ne sais pas exactement ce qu'il a en tête, mais je saisis l'idée générale: il veut du sexe ICI ! J'entre et il me suit. Les deux autres restent sur le trottoir. Yann contourne un des battants du portail et se dirige vers les voitures. Il n'a quand même pas l'intention de … elles doivent être sous alarme. Mais non, il s'approche de la clôture. D'un signe de tête, il me fait signe de le rejoindre. Il déboutonne son pantalon, descend son zip et sort sa bite. Puis il s'assoit sur le haut du muret qui supporte la grille de fer forgé. Il veut que je le suce ici. Très bien. Très très bien, même ! Je réalise que, juste devant cette propriété, au milieu du terre-plein qui sépare les deux voies de circulation de l'avenue, il y a un lampadaire double, qui déverse lui aussi cette puissante lumière orangée. 

 

Je m'accroupis entre ses jambes et je saisis son sexe. Il ne bande pas ... et il empeste l'alcool. Je vais te faire bander, moi ! Je me penche et je le prends dans la bouche. Raide ou flasque, un bite entre mes lèvres, ça me fait toujours le même effet. M'apprêter à donner un orgasme à un mâle avec ma bouche, me livrer, me donner à lui, me consacrer corps et âme à son plaisir, à l'assouvissement de son désir … Il pose ses deux mains sur ma tête. Du coin de l'œil, je vois que, de l'autre côté de la grille, Denis et Domi se sont rapprochés de nous et nous regardent tout en surveillant les alentours. Deux voitures passent au ralenti sur l'avenue, arrivant de la place François 1er. Ah putain, oui ! D'un côté, la rue avec un peu de circulation, et de l'autre, le cabinet d'avocats et des gens qui, probablement, y travaillent encore ! Dans ma bouche, je sens le sexe de Yann se réveiller. Je le décalotte en pressant sa verge et en l'enfonçant entre mes lèvres. Hhhmmm, ça y est, je sens son gland qui s'épanouit sur ma langue. Sa verge gonfle. Ah putain, je vais le faire jouir ! Mon excitation monte en flèche: je suis en train de tailler une pipe à un de mes mecs dans une propriété privée occupée … en pleine ville … et en pleine lumière ! Ça y est, il bande ! J'accentue ma fellation. Du coin de l'œil, je vois Denis, smartphone en main, qui nous filme à travers la grille ! Une voiture passe au ralenti sur l'avenue, venant cette fois des quais de la Marne. Domi, lui, fait les cent pas sur le trottoir. Où sont passés les deux types bruyants de tout à l'heure ? Yann se met à souffler puissamment par la bouche. Il va jouir ! 

 

Et brusquement, il repousse ma tête et se relève en me bousculant:

- Ah merde !

 

Je me retrouve le cul sur les pavés. Yann est en train de remballer sa queue précipitamment en se dirigeant vers le portail:

- Vite, on se barre !

 

Je me relève et je me retourne, le cœur battant. Maintenant, c'est hall de la maison, derrière la porte d'entrée qui est éclairé, alors que la fenêtre à l'étage est toute noire. Les gens qui sont là s'apprêtent à sortir. Yann est déjà sur le trottoir. Denis et Domi ont commencé à s'éloigner et nous attendent devant la propriété d'à côté. La porte de la maison s'ouvre au moment où je franchis le portail. Quelque chose en moi me souffle de ne pas me précipiter pour ne pas attirer l'attention de ceux qui vont sortir. Je tourne la tête … la lumière du hall d'entrée s'éteint et un  homme et une femme apparaissent sur le perron, chacun une serviette à la main. Il sortent en discutant et ne font pas attention à moi. Je longe la grille pour rejoindre mes mecs qui m'attendent. Denis et Dominique se marrent. Yann, encore sous le coup de l'émotion, reprend péniblement son souffle. Domi me prend par le bras:

- Ça va ? T'as eu peur, hein …

- Pas plus que ça.

 

C'est vrai, je n'ai pas eu vraiment peur. Je m'attendais à ce que quelqu'un sorte de cette maison. En fait, c'était même ce qui rendait cette pipe encore plus excitante. C'est plutôt la réaction de Yann qui m'a surpris. Derrière nous, j'entends les voitures des avocats démarrer. Je me retourne et j'attends, Domi toujours à mon bras. Le nez de la Mini apparaît à la grille. Tiens, c'est l'homme qui conduit. Il regarde vers nous pour s'assurer qu'il peut s'engager sur l'avenue. Il ne fait pas attention à nous et s'élance en direction de la place François 1er. La Jaguar pointe le nez à son tour. La femme jette aussi un coup d'œil à sa gauche … pas de voiture, la voie est libre … mais, au lieu de s'élancer, elle abaisse sa vitre … et … pas de doute, c'est nous qu'elle regarde ! Nous ne sommes qu'à une dizaine de mètres et, sous la lumière de ce réverbère, elle a tout loisir de nous contempler … sans doute de ME contempler, avec ma jupette à ras le bonbon. Hé, Maître ! Il y a un instant, j'étais en train de sucer la queue de mon pote Yann dans ta cour ! Putain, j'aimerais tellement lui dire ça ! Elle sourit, nous adresse un signe de tête, remonte sa vitre et démarre. On entend le lourd portail se fermer automatiquement.

 

Nous redémarrons, Domi toujours à mon bras. Yann et Denis ne nous ont pas attendus et sont déjà au carrefour. Sur l'avenue qui longe la Marne, il y a encore un peu de circulation. Mais, plutôt que d'attendre que le feu passe au rouge, Yann et Denis commencent à traverser. Domi et moi, nous hésitons. Personne à gauche. Nous nos élançons à notre tour, jusqu'au terre-plein central. Quatre voitures arrivent sur notre droite. Nous attendons qu'elles soient passées. Les trois premières filent … mais la dernière ralentit … et s'arrête en faisant un appel de phares pour nous laisser traverser. Au moment où nous posons le pied sur la chaussée, trois petits coups de klaxon. Je regarde dans la voiture. Au volant, un homme, la trentaine, et une femme dans les mêmes âges à côté de lui, tous les deux hilares. Et, à l'arrière, un autre couple, qui se penche pour nous regarder aussi. Le conducteur lève le poing, pouce levé, au-dessus du volant. Je remarque tout ça en une fraction de seconde. C'est visiblement ma tenue qui les fait se marrer comme ça. Alors je m'arrête, retenant Domi. Je lui lâche le coude, et j'entreprends un tour sur moi-même pour bien me montrer sous toutes les coutures. Mais, une fois dos à la voiture, je m'arrête, je soulève le bas de ma jupette, et je leur montre mon cul. Nouvelle série de coups de klaxon ! Je me retourne en rabattant ma jupe, je reprends Domi, hilare, par le bras et je l'entraîne pour finir de traverser. La passagère à côté du conducteur a baissé sa vitre et me lance:

- Joli cul, monsieur !

 

Oui,  ils avaient dû voir que je suis un mec. Je leur fais un signe de la main et j'entends la voiture redémarrer. C'est quand même vachement agréable, de se balader en ville les cuisses et les miches à l'air. J'adore ! Il faudra vraiment que je tente ça en pleine journée. Peut-être pas avec une jupe aussi mini, mais quand même …

 

Yann et Denis nous attendent sur le trottoir d'en face. Dès que nous les rejoignons, ils virent vers la droite, en direction du Pont Vieux. Denis:

- Dis donc, ma poule, t'as du succès avec ton cul !

 

C'est Dominique qui répond:

- Ouais, t'as vu ça ? L'avocate aussi, elle l'a remarqué.

- Ah bon ? L'avocate ?

- Ouais. On a attendu qu'ils sortent, elle et le mec, et quand elle l'a vu, elle s'est arrêtée et elle a ouvert sa vitre pour mieux le voir.

 

Denis s'arrête, attend que Domi et moi le rattrapions et me demande:

- Alors, ça te plaît cette petite balade en ville ?

- Ah ouais, j'adore ! J'en rêvais depuis longtemps … en pleine journée, mais même là, c'est bien.

- T'as pas froid aux miches ?

- Non, ça va.

 

Oh oui, ça va ! Je ne sens pas le froid. De l'air frais sur mes cuisses et sur mes fesses, oui, et ça me plaît. Mieux encore, un reste du lubrifiant que Denis m'a fourré dans le cul tout à l'heure est ressorti et imprègne la ficelle de mon string. Ça me donne une sensation de fraîcheur mouillée juste au niveau de la rondelle et ça me rappelle qu'il y a à peine un quart d'heure, j'avais une bite dans le cul. Et ça fait glisser mes fesses l'une sur l'autre à chaque pas. J'adore ! Et puis, il y a ce monde qui circule … ce monde … enfin, ces voitures, sur cette avenue, qui nous dépassent et qui nous croisent et dont les occupants ne peuvent pas manquer de remarquer mes cuisses nues et mon cul moulé dans cette mini jupe. 

 

Nous voilà à l'entrée du Pont Vieux. Yann s'y engage. Là-bas, au-delà, c'est la place des Halles. Une fourgonnette est arrêtée au feu à ce bout du pont. Tout d'abord, le type au volant ne nous remarque pas. Puis il tourne les yeux vers nous et me découvre. A sa mimique, je vois que ma tenue ne le laisse pas indifférent. Il me suit du regard. Une voiture qui arrive derrière lui le klaxonne. Le feu vient de passer au vert et le type de la fourgonnette ne s'en est pas aperçu, occupé à mater mes cuisses. Il démarre. Le conducteur de la deuxième voiture me découvre à son tour et se marre en démarrant. Il a compris pourquoi l'autre était resté scotché là. Arrivés au milieu du pont, Dominique m'arrête et me fait pivoter face à la rambarde:

- Ici !

 

Ici ? Un seul tout petit mot, et je sais ce qui va se passer … du sexe … du cul … de la bite sur ce pont ! Oh, putain ! C'est vrai, c'est son tour … c'est lui qui a commencé dans la rue du Général de Gaulle, contre cette vitrine de parfumerie, après Denis m'a fourré dans le jardin public et Yann s'est fait sucer chez les avocats. Qu'est-ce qu'il veut que je fasse ? Ici, c'est un peu … chaud. On n'est pas à l'abri de l'ombre des arbres, comme dans le jardin de la place François 1er. Et on n'est pas derrière les grilles de la propriété des avocats. On est tout près de l'avenue qui longe la rivière et il peut arriver du monde, voitures ou passants, depuis la place des Halles. Poussée d'adrénaline, cœur battant, bouche sèche. Mais ça me plaît, on prend de plus en plus de risques. Un frisson m'électrise l'anus. Domi m'a poussé contre la rambarde où je m'agrippe à deux mains. Il est derrière moi et je ne vois pas ce qu'il fait. Les deux autres se sont aussi arrêtés et nous encadrent, un de chaque côté, surveillant les alentours. Cette fois, Denis ne proteste pas, comme il l'a fait devant cette parfumerie. Lui aussi commence à être pris par cette folie de baise en pleine rue. A ce rythme, on va finir tous les quatre en partouze au milieu d'une avenue ! Je jette des coups d'œil à droite et à gauche. Personne. Pour le moment, du moins. Soudain, Domi se colle à moi et relève un peu ma jupe … et je sens son sexe tout chaud se glisser dans ma raie. Oh putain, oui, il va me baiser ici ! Ses mains sur mes hanches, il se frotte. Je sens la toile de son pantalon contre mes fesses. Il a seulement sorti sa bite par la braguette. Ah, le salaud, il me rend dingue ! Oui, baise-moi ici, sur ce pont. Le torse plaqué contre mon dos, il pose son menton sur mon épaule:

- Ça te plaît, ici ?

- Oh oui !

 

Il se décolle de moi et je le sens fourrager sous ma jupe. Il accroche les côtés de mon string et le descends jusqu'au milieu de mes cuisses, puis il se colle de nouveau contre moi, sa queue entre mes fesses. Putain, il bande ! Je veux sa bite ! Je veux qu'il m'encule … ici ! Je me cambre, tête rejetée en arrière et je halète:

- Vas-y, Domi, prends-moi ! Attends, attends !

 

Je le repousse et je jette un coup d'œil autour de nous. Personne. Tant bien que mal, coincé entre lui et la rambarde, je finis d'ôter mon string, et je le fourre de nouveau dans ma poche avant de reprendre ma position. Le revoilà contre moi. Je me cambre de nouveau et j'écarte les jambes. Cette fois, pas besoin de me lubrifier, je le suis encore suffisamment. Oh putain, vas-y, baise-moi ! Il frotte sa queue dans ma raie. Je sens son gland qui s'approche de ma fleur. Un frisson me parcourt de la tête aux pieds. Pas de froid. De désir, de plaisir, d'excitation. Dans une seconde, j'aurai de nouveau une bite en érection dans mon cul … ici, sur ce pont, en pleine ville ! Voilà, je sens son gland qui s'insinue dans moi … et qui reste là, juste à l'entrée. Hhhhmmmm, ce que j'aime ça ! Maintenant cambré autant que je peux, je me courbe au-dessus de cette rambarde. Ah putain, ça y est, il s'enfonce … il est en moi ! Il m'encule ! Je m'entends gémir. Je halète. Je veux qu'il me baise ! Je veux que, maintenant, il prenne son pied et qu'il m'insémine ! 

 

C'est le bruit d'un moteur qui me ramène à la réalité. Une voiture passe sur le pont, derrière nous, au ralenti. Je ne bouge pas. Je sens le ventre de Domi se secouer contre mes fesses. Ça le fait rire, cette voiture qui passe derrière nous ! Elle s'éloigne. Je jette un coup d'œil sur ma gauche. Elle est arrêtée au feu. Je réalise que Yann et Denis sont tous les deux adossés à la rambarde, de part et d'autre de nous. Ils nous masquent en partie, mais la position de Domi, derrière moi, contre moi, doit quand même attirer l'attention. Là-bas, sur l'avenue par où nous sommes arrivés, il y a toujours de la circulation, mais nous sommes trop loin pour que les automobilistes nous voient distinctement. D'autant que nous sommes entre deux des lampadaires qui n'éclairent le pont que chichement. Alors, ensemble, nous ne devons faire qu'une espèce de masse sombre. Domi bouge lentement en moi, presque imperceptiblement. A la manière dont sa verge tiraille sur mon anus, je sens qu'il est vraiment raide. Hhhhhmmmm, ça l'excite, de me prendre ici. 

 

- Attention, vlà des mecs !

 

C'est Yann qui lance son avertissement. Je tourne la tête. Les deux types bruyants que j'avais remarqués sur l'autre avenue viennent de s'engager sur le pont, dans notre direction, mais sur le trottoir d'en face. D'où ils sortent ? Je les avais perdus de vue. Ils discutent et rigolent encore ! Qu'est-ce qu'ils peuvent bien avoir à se raconter, depuis tout à l'heure ? Ils ne font pas encore attention à nous.

 

- Hé, Domi ! Fais gaffe, y'a deux types qui se pointent.

 

C'est Denis, maintenant, qui nous met en garde, puisque Domi n'a pas bougé après l'avertissement de Yann … enfin … il bouge, mais dans moi, et ne semble pas décidé à s'arrêter. Denis insiste:

- Hé, Domi, t'entends ?

- Ouais, j'entends. J'm'en fous, je continue.

- T'es con, hein …

 

Il râle, Denis, mais ça le fait rire. Dominique me souffle dans le cou:

- Tu veux que je m'arrête, toi ?

 

Il a ponctué sa question d'un coup de reins plus vigoureux. C'était donc bien à moi qu'il s'adressait. Non, je ne veux pas qu'il s'arrête:

- Non, continue.

 

Il continue. Du coin de l'œil, j'observe la progression des deux types. Ils sont maintenant arrêtés à une quinzaine de mètres de nous, de l'autre côté de la rue, et l'un des deux, une main posée sur l'avant-bras du deuxième, lui explique quelque chose. Et soudain, tous les deux s'esclaffent et sont pris d'un tel fou rire qu'ils doivent se retenir à la rambarde. Domi accentue légèrement son va et vient. Hhhmmm, ah oui, encule-moi devant eux ! Les deux types, une fois un peu calmés, redémarrent. Je les suis du coin de l'œil, mais ils vont bientôt sortir de mon champ de vision, et passer derrière nous. Je me reconcentre sur ce que Domi me fait. Oh la vache ! Il est en train de m'enculer sur ce pont, en pleine ville, et il y a deux types qui passent là, juste derrière nous ! Je ne les entends plus. Ou plutôt, je les entends murmurer. Et soudain:

- Hé ! Qu'est-ce qui se passe, là ?

 

Ça vient d'un des types. Des pas s'approchent.

 

- Qu'est-ce que vous faites ? Ça va, mademoiselle ?

 

Je tourne la tête. Ils sont là, sur notre droite, à quelques pas, et ils nous regardent. Denis, désemparé, les mains enfoncées dans les poches de son blouson, les regarde. Domi se décolle un peu de moi. Un des types insiste:

- Il se passe quoi ici ? Ces personnes vous importunent, mademoiselle ?

 

La demoiselle, ça doit être moi, comme pour le type qui nous a surpris devant la parfumerie. Mais ces deux-là sont plutôt bienveillants. Je me tourne un peu et je repousse Domi. Je sens sa queue sortir de moi. En voyant ma tronche, les deux types sont saisis. Domi, tout en remballant précipitamment sa bite:

- Tout va bien, tout va bien, les gars …

 

Il s'écarte de moi, sans doute pour que les deux types voient de quoi il s'agit. Je rabats ma jupe et je leur fais face:

- Oui, c'est gentil à vous de vous inquiéter, mais tout va bien. 

 

Ils sont troublés. Ils voient bien qu'il se passait quelque chose d'inhabituel, mais ce qu'ils prenaient sans doute pour une "demoiselle" est un travelo qui fait une demie tête de plus que ses trois "agresseurs", et qui les rassure. Alors, c'est plus fort que moi, je ne peux pas m'empêcher de leur expliquer:

- Oui. Mon  copain, là, il était en train de m'enculer.

- …

 

Leurs mâchoires tombent. Leurs bouches béent. Je poursuis:

- Je suis consentant, vous savez … ces trois-là, c'est mes hommes, et ce soir, on a décidé de baiser en ville.

 

Les types commencent à se décontracter. Ils sourient:

- Ah bon ! On a cru que … Bon, excusez pour le … pour le dérangement … 

- Y'a pas de mal. Vous avez cru bien faire. C'est même courageux de votre part.

- Oui … mais … pour être tranquilles, vous devriez peut-être faire ça ailleurs …

- C'est-à-dire … c'est justement cet endroit qui nous a … inspirés. Mais vous avez raison, on va changer d'endroit.

- Bon, ben … bonne soirée.

- Merci. A vous aussi.

 

Ils pivotent et commencent à s'éloigner, jetant de temps à autre un coup d'œil dans notre direction. Je regarde mes trois mecs:

- On va où, maintenant ?

 

à suivre.

Par Solosexe - Publié dans : Récits pornographiques
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