Vendredi 3 mai 2019 5 03 /05 /Mai /2019 01:00

Avertissement.

Dans ces "récits pornographiques", je décris des relations hétéro ou homosexuelles avec des inconnus et avec des éjaculations sans protection, dans le vagin, dans la bouche et dans le cul. Il est bien évident que je ne saurais conseiller ou inciter mes lecteurs à pratiquer de telles relations sexuelles non protégées avec des inconnus ou avec des partenaires douteux.  

Selon les O.N.G. et le Ministère de la santé, 36.000 personnes ignorent être porteuses du S.I.D.A en France, et on y dénombre 6.500 nouvelles contaminations chaque année.


De la même manière, je décris des actes zoophiles et je rappelle qu'il s'agit d'actes délictueux sanctionnés par la loi que je ne saurais approuver ou promouvoir.

 

Dans les deux cas, je crois bon de préciser que ce que je décris n'est pas du vécu. Ce ne sont que des fantasmes.


 

Mardi 19 décembre. 9h00


Ce matin, rendez-vous chez le notaire. La secrétaire qui me reçoit à l'accueil est particulièrement aimable et souriante. Elle me propose un café … il me semble reconnaître la voix de celle qui m'avait reçu très sèchement au téléphone. J'avais nettement eu l'impression de la déranger et de lui raconter des conneries, avec mon histoire de propriété oubliée dans la succession de mes parents. Je veux en avoir le cœur net, alors je lui demande si c'est elle que j'ai eu au téléphone la semaine dernière. En effet, c'est bien elle. A son comportement, j'ai l'impression d'être devenu quelqu'un de très important. Quand je lui demande lequel des deux notaires de l'étude va me recevoir, elle m'annonce que les deux vont me recevoir. Tiens donc !


En effet, dès qu'elle m'annonce, deux types, la quarantaine, m'ouvrent la porte d'un grand bureau. C'est les notaires, eux aussi très aimables … 


Pour faire court, il s'avère qu'en effet, l'étude a complètement oublié d'inclure cette propriété agricole de Plouménez dans la succession de mes parents. Pourtant, d'une part, c'est dans cette même étude que l'achat de cette propriété s'est fait, et d'autre part, pour la maison que mes parents louaient ici, le nécessaire a bien été fait. Les deux associés ne comprennent pas ce qui s'est passé et ils chargent un clerc qui travaillait chez le notaire à qui ils ont acheté leur office, et qui serait maintenant en retraite. Puis ils m'annoncent une bonne et une mauvaise nouvelles. Déjà, pour la mauvaise nouvelle, sur un ton un peu sec, ils me préviennent que je vais probablement avoir des problèmes avec le fisc à cause de la déclaration tardive de cette partie de la succession, et qu'en plus des frais normaux, il se pourrait que j'aie des pénalités de retard à payer. Ils me prennent un peu de haut, les deux corbeaux. Mais je leur fais comprendre que c'est à eux de régler ces problèmes au mieux de mes intérêts, l'étude en étant seule responsable, clerc ou pas clerc … et à eux de payer d'éventuelles pénalités … je leur laisse entendre que si ça devait mal se passer pour moi, ça se réglerait au tribunal. Du coup, ils en rabattent. Bien tenté.


La bonne nouvelle, c'est qu'ils auraient un acheteur pour cette propriété. Ah bon, déjà ? ! ? ! Ils disent qu'ils imaginent que je ne compte pas devenir cultivateur et que je ne compte pas non plus louer cette propriété à un agriculteur, compte tenu de la faible rentabilité de ce genre d'investissement. L'acheteur m'en offrirait 75.000 €uros, ce qui serait un prix très honnête pour des terres agricoles dans ce secteur et des bâtiments en mauvais état. Ils me font aussi valoir que, compte tenu du prix d'achat de la propriété par mes parents, l'équivalent de 5.000 euros, je ferais une grosse plus-value et donc une excellente opération. Il faudrait que je donne une réponse rapidement, l'acheteur étant aussi en pourparlers pour une autre affaire. Les deux corbeaux insistent pour que j'accepte cette offre qui, selon eux, pourrait ne plus se présenter à moi. Là, je sens un truc pas net. Ils veulent déjà me faire vendre quelque chose dont je ne suis pas encore vraiment propriétaire ! 


Alors je leur annonce que j'envisagerai de vendre ces terres seulement quand je serai en possession d'un acte de propriété. Que leur acheteur attende si il tient à acheter l'ensemble. Sinon, ça ne me dérange pas de garder les terres et les bâtiments pendant des années en attendant une autre opportunité. Ils me pressent un peu, mais face à ma détermination, ils comprennent qu'ils ne me feront pas céder. Ils tirent une drôle de gueule, les deux lascars. Je prends congé après avoir insisté pour qu'ils régularisent cette affaire au plus vite.


En sortant, j'appelle Cloarec, le cultivateur qui m'a guidé jusque sur "mes terres" … "mes terres" … ça me fait drôle de penser à ça … il n'y en a pas beaucoup, mais ce sont "mes terres ":

- Monsieur Cloarec ?

- Oui.

- Bonjour. Je suis votre voisin de Coat an Bleis … vous vous souvenez ?

- Oui, oui.

- Je vais revenir mercredi avec quelqu'un qui va peut-être défricher les terres autour des bâtiments. Ça vous dérange si je passe encore par chez vous ?

- Non, pas du tout. Vous vous souviendrez du chemin qu'on a pris ? On a vite fait de se perdre dans ce qu'il reste de bocage …

- Oui, je crois que je m'y retrouverai.

- Bon. Alors … vous avez pris une décision ? Vous gardez ? Vous vendez ?

- Je ne sais pas encore vraiment … la ferme et les terrains immédiatement autour, je les garderai sans doute … le reste, je ne sais pas … on m'a fait une offre pour me les acheter …

- Ah oui ? ! ? ! Déjà ? Ben faudra qu'on parle alors …


Il a paru sidéré en entendant qu'on m'avait fait une offre … et il a ricané.

- Pourquoi il faudra qu'on parle ?

- Je vous expliquerai mercredi …

- Très bien. A mercredi.

- Oui, au revoir.


Je retourne voir Gégé pour lui confirmer que je l'emmène demain à Plouménez. Je le trouve en train de décharger des sacs d'une petite carriole qu'il a remorquée avec sa mobylette:

- J'ai été chercher des affaires, puisque vous m'avez dit que je peux rester.

- Vous avez bien fait. Demain, on va à Plouménez … vous vous souvenez ?

- Oui, oui.

- A quelle heure je peux passer ?

- Quand vous voulez …

- Très bien … huit heures ?

- D'accord, huit heures …

- Dites … on pourrait se tutoyer …

- D'accord … pas de problème.


Mercredi 20 décembre. 8h00

Au moment de me préparer pour emmener Gégé à Plouménez, j'ai eu une subite envie de remettre le jean que je me suis acheté samedi et avec lequel je suis allé traîner, le soir, à Pors-an-Enez. J'ai un peu hésité … il fait quand même très "femme", ce jean … normal, C'EST un jean pour femme … il fait même assez "allumeuse", avec cette toile stretch qui me moule avec indécence les miches, les cuisses, et aussi le paquet, et cette couture centrale qui me rentre profond dans la raie … le Gégé et Cloarec, mon voisin cultivateur de Coat-an-Bleis ne pourront pas manquer de le remarquer et de me prendre pour un dépravé … mais bon, je me sens tellement bien dedans … et puis, ma séance avec Bernard a eu raison de mes inhibitions et, après tout, dépravé, débauché, c'est bien ce que je suis …

 

Alors je le mets, mon jean. Et la seule concession que je fais à la décence, c'est de mettre aussi un des strings que j'ai achetés lundi … il me maintient la bite et les couilles et empêche qu'elles tombent dans ma jambière comme l'autre soir … c'est quand même un peu plus discret. Après, j'hésite un peu … évidemment, je ne peux pas mettre ma doudoune de fille … je vais mettre mon sweat rouge … il est assez court et il descend légèrement en dessous de la ceinture … Un coup d'œil vers le miroir … ça va, il ne cache pas mon cul … Je vais aussi prendre mon blouson … je le mettrai ou pas, suivant la météo et les circonstances.


Quand j'arrive devant la maison, Gégé est déjà dehors, qui m'attend. Il monte tout de suite en voiture. Je l'observe pour voir s'il remarque mon jean. Mais non, il me serre la main, et c'est tout. C'est sans doute parce que je suis assis et qu'il ne peut pas voir mon cul ... mais tout de même, mes cuisses aussi sont vraiment très moulées ... bof, c'est pas grave. Moi, ce que je remarque, c'est qu'il ne pue plus, le Gégé. Maintenant qu'il a emménagé chez moi, il doit prendre une douche tous les jours. Il n'y a que ses vêtements qui ne sont pas de première jeunesse. Nous voilà partis.


On a à peine tourné au coin de la rue, qu'il me lance:

- Tiens, samedi soir, j'ai croisé le commandant de la brigade de gendarmerie.

- …


Il me prend au dépourvu, Gégé. Est-ce que je peux lui dire que je le sais ? Est-ce que je peux lui dire que c'est moi qu'il venait voir, le gendarme ? Est-ce que je peux lui dire pourquoi il venait me voir ? Comme je ne réponds pas, il enchaîne:

- Ouais, je l'ai rencontré devant l'entrée du gite où t'habites. Il venait te voir ?


Ah d'accord ! Je ne savais pas qu'ils s'étaient vus juste là. Bon, de toute façon, Gégé, il sait que les gendarmes m'ont cherché, puisque c'est à lui qu'ils se sont adressés en premier. Et puis, dans un sens, c'est pas plus mal que Gégé soit au courant de cette visite … ça pourrait m'être utile, un jour, si ce connard de gendarme voulait me faire des ennuis. Gégé pourrait témoigner qu'il l'a vu me rendre visite en civil. Alors:

- Oui. Il venait me voir. Pourquoi ?

- Ah bon ? Mais … il était en civil …

- Oui. C'était une visite … disons … plus ou moins privée …

- Ah ouais ? ! ? ! Tu le reçois, ce mec … 

- Oui, je l'ai reçu …

- Et … ils te voulaient quoi, les gendarmes, l'autre jour … ils sont venus chez toi, là où je travaille … ils te cherchaient et ils m'ont dit de pas te prévenir …

- Oui, je sais, ils m'ont expliqué qu'ils t'ont vu … Ils voulaient me poser des questions sur un type qui a été arrêté devant chez moi, en Seine-et-Marne.

- Ah ouais … et là, le commandant … il venait encore te poser des questions sur lui ?

- Non, pas exactement. 

- Tu veux pas me dire ce qu'il te voulait… ça fait rien … Tu sais, t'as intérêt à te méfier de ce mec … c'est un bel enculé …

- Ah bon ?

- Ouais. Quand il est arrivé … il y a une paire d'années … il m'a fait chier … remarque, il a fait chier tout le monde … les vieux, les jeunes … même les commerçants … même les pêcheurs … les employés municipaux … tout le monde ! Ici, avant lui, c'était pépère … les gendarmes, ils faisaient pas de zèle, hein … certains sont originaires du coin, alors ils s'entendaient avec la population, ils arrondissaient les angles … un môme qui foutait le bordel avec son scooter, ils lui mettaient pas une amende, ils le ramenaient à ses parents … un pêcheur qui vendait ses crabes ou ses maquereaux comme ça, au bord du trottoir, ils l'emmerdaient pas … Mais lui, quand il est arrivé, il voulait qu'ils fassent du chiffre, ses gendarmes, pour être bien noté … et j'te fais des contrôles d'alcool au volant, et j'te fais des contrôles de vitesse, et j'te mets des amendes aux commerçants qu'étaient pas en règle sur le marché … bref, tout ce qu'il pouvait trouver … 

- Et toi, qu'est-ce qu'il t'a fait ?

- Moi ? Il a voulu me faire expulser de mon blockhaus … que soit disant je l'occupais illégalement … mais pas de pot, il est sur un terrain de la commune, mon blockhaus, et c'est le maire qui m'a autorisé à habiter là … il m'a aussi envoyé chez le juge je ne sais pas combien de fois, le capitaine … bon, OK, je roulais sans assurance … et des fois un peu bourré … et puis, des fois, la nuit, j'allais en mer vider les casiers à homards des pêcheurs, ou alors j'empruntais un peu de gas-oil dans des engins de chantier … mais après, Gwen, elle m'a trouvé du travail à droite à gauche, chez ses clients … et ben, même là, il m'a contrôlé je sais pas combien de fois sur mes chantiers … parce que je travaillais au black, évidemment, et il a fait chier ceux qui m'employaient … enfin … il arrêtait pas …

- Et il continue ?

- Naaaan ! Déjà les gendarmes qu'il avait sous ses ordres, ils en ont eu marre … parce que ça foutait le bordel avec la population et que c'était eux qui étaient en première ligne … alors ils ont fait discrètement remonter au commandant du département … et les maires aussi, ils se sont plaints … y'avait la queue tous les jours dans leur mairie pour râler contre lui … même le député, il en a eu marre … alors, le grand chef des gendarmes, il lui a dit d'arrêter de faire le cow-boy … et pour moi, le juge lui a dit de se calmer, qu'il valait mieux que je bosse au black plutôt que de faire des conneries … et maintenant, ça va mieux, mais faut quand même se méfier de lui, c'est toujours un enfoiré … si il peut coincer quelqu'un, il se gêne pas … Donc, fais gaffe …

- Remarque, je me suis rendu compte .. mais ça me confirme mon impression, ce que tu me dis …

- Mais alors … il venait te voir pour quoi, samedi soir, comme ça, en civil ?


Ça le démange vraiment, Gégé, de savoir. Au fond, j'ai bien envie de lui dire … mais je me demande si je peux lui faire confiance … je ne voudrais pas qu'il raconte ça à tout le monde … bon, allez, je vais lui distiller ça petit à petit, et je verrai bien comment il réagit:

- Disons qu'il voulait vérifier ce que je lui avais dit sur le type qui s'est fait arrêter devant chez moi … 

- Mais … pourquoi ce type s'est fait arrêter ? Et devant chez toi, en plus …

- Apparemment, il fait partie du grand banditisme, ou quelque chose comme ça … il n'a pas voulu me dire exactement, le capitaine … je suppose que c'est un braqueur ou un gros trafiquant, vu les effectifs de flics qui étaient après lui …

- Mais tu le connais, ce type ? Pourquoi il s'est fait arrêter DEVANT chez toi ?

- Non, je le connais pas … enfin, pas plus que ça, mais c'est quand même bien moi qu'il venait voir quand les flics l'ont arrêté … alors évidemment, ils ont voulu savoir comment et pourquoi on était en rapport, lui et moi …

- Et ? Il venait te braquer, ce mec ?

- Non, non … je suis pas non plus un gros trafiquant … non, il venait pour me soutirer de l'argent …

-  … te soutirer de l'argent … comme ça ? Pour rien ?

- Non, pas pour rien … il voulait me faire chanter.

- TE FAIRE CHANTER ? ! ? !


Gégé s'est tourné vers moi et il me regarde avec les yeux ronds. Apparemment, ça carbure à fond dans sa tête. Il réfléchit intensément:

- Il avait de quoi te faire chanter ?

- Plus ou moins.

- Toi aussi, t'as fait des conneries ?

- Non … pas des conneries …

- Ben alors …

- Ben … rien d'illégal, mais des choses que j'aime mieux pas que ça se sache … C'est ce que le capitaine était venu vérifier, l'autre soir, quand tu l'as croisé.

- Ah … je vois …


Je ne sais pas si il voit, mais pour le moment, je décide qu'il en sait assez. De toute façon, il a l'air de se contenter de ça, le Gégé. Je me demande bien ce qu'il imagine. Il reste silencieux pendant un long moment, puis, d'un seul coup, il se met à me raconter sa vie.


C'est Gwen, sa cousine, qui l'a sorti des emmerdements avec la justice. A l'époque, il était plus ou moins SDF … il n'allait jamais en taule pour très longtemps, mais il y retournait souvent. Et un jour, son juge d'application des peines était venu à l'agence de Gwen pour visiter une maison qu'il voulait acheter, et Gégé qui se trouvait en "permission" pour deux jours, était passé là par hasard. Gwen avait convaincu le JAP de le laisser sortir définitivement en s'engageant à lui trouver un toit et du travail. Gwen l'avait fait héberger par sa grand-mère à elle, qui avait de la place chez elle. Si j'ai bien compris les explications de Gégé, en fait, Gwen et lui sont "cousins" à la mode de Bretagne. Ça remonterait aux parents de leurs grands-parents respectifs. Il n'a pas pu rester chez la grand-mère de Gwen … c'était trop de contraintes pour lui … le respect des horaires … pas d'alcool, pas de copains … Il a trouvé ce blockhaus … il était muré et il a décidé de s'y installer. C'est Gwen qui a convaincu le maire de la commune de le laisser habiter là. Depuis, il travaille quand il n'a plus d'argent et il se tient à carreau … sauf le week-end, quand il va picoler à Pors-an-Enez avec ses potes de beuverie. 


- Tiens, d'ailleurs, je t'ai vu, samedi …

- Pardon ?

- Ouais … samedi soir … t'es venu à Pors-an-Enez … et je t'ai vu.

- Ah bon ? Tu m'as vu ? Je t'ai pas vu, moi …

- Je sais … t'as pas fait attention à nous … Avec mon pote, on était au début de la rue qui longe le quai … on était assis dans l'escalier qui monte à la rue au-dessus, et on était dans l'ombre, tu pouvais pas nous voir … mais nous, on t'a vu.

- C'était quand ? Quand je suis arrivé, ou quand je suis reparti ?

- Quand t'es arrivé. Tu t'étais garé un peu plus loin, et t'es parti vers l'autre bout du quai, vers les cafés …


Si il m'a vu, si il m'a reconnu, il a peut-être aussi remarqué ma tenue, malgré la pénombre … et si ça se trouve, avec son pote, ils étaient encore là quand je suis revenu et que … et que je suis allé traîner le cul à l'air sur les quais du port de pêche ! D'un coup, je me sens pâlir … et c'est con, mais pour un peu, je me mettrais à trembler. Gégé m'observe du coin de l'œil … il guette mes réactions. Comme je ne dis rien, il enchaîne:

- C'est mon pote qui t'a remarqué le premier … tu sais pourquoi ?

- Ben non.

- Moi, je roupillais à moitié, et quand il t'a vu, mon pote, il m'a secoué et il m'a dit " Gégé, t'as vu le cul qu'elle a, celle-là ?" … mon pote, il t'avait pris pour une gonzesse ! 


Il rigole. Le sang me reflue d'un seul dans les joues en un flot puissant … je dois être tout rouge. Ça me revient ! Quand je suis descendu de voiture, au milieu des bruits de la nuit, il m'a semblé percevoir comme des murmures … mais j'ai cru que c'était un effet de mon imagination. En fait, c'était Gégé et son pote ! Bizarrement, je me sens à la fois gêné que samedi soir il m'ait vu dans cette tenue et content qu'il ait vu mon cul dans ce jean et que son pote m'ait pris pour une "gonzesse".


- Moi, je t'ai reconnu tout de suite. D'ailleurs, on dirait que c'est ce jean là, que t'avais, samedi.


Ah tiens, mine de rien, en montant dans la voiture, il l'avait quand même remarqué, mon jean ! Samedi aussi, donc ... pourtant, ce soir là, j'avais mis mon blouson … il faut croire que mon cul dépassait suffisamment en dessous pour que son copain et lui le remarquent … tant mieux. Gégé, carrément tourné vers moi, est ouvertement en train de m'examiner … enfin, plutôt d'examiner ce qu'il peut voir de mon jean … je me demande bien ce qu'il en pense … ça lui plaît ? Il me trouve ridicule ? 


- Alors, comme ça, tu mets des jeans de gonzesse … c'est pour ça que le type qui s'est fait arrêter, il te faisait chanter ?

- Pour ça, mais pas QUE pour ça …

- Ah, OK , j'ai pigé ! T'es une tapette, quoi ! J'm'excuse, hein … je … je sais pas comment on dit ça autrement …

- T'excuses pas … ça me vexe pas … et  ça a le mérite d'être clair.

- Remarque, moi, j'm'en fous, hein … chacun fait ce qu'il veut avec son cul … 


Ah ben, au moins, c'est direct et concis ! Comme ça, je n'aurai pas besoin de lui expliquer.


- Et alors l'autre, le capitaine, là, samedi, il est venu vérifier quoi, chez toi ? Que t'es une tapette ?


Je n'en reviens pas, Gégé, sous ses airs frustres et son langage cru, est un fin observateur. Au point où on en est, inutile de finasser. Il s'est fait une conviction et quoi que je puisse lui dire, il la gardera. Et puis, il a raison. Alors:

- D'une certaine manière, oui.

- Et il a vérifié comment ? Il a voulu te sauter ?

- Non, non ! Je … je lui ai montré … des preuves …

- Ah bon … t'as des PREUVES !

- Oui.


Il hoche la tête d'un air entendu. 


- Dis donc, c'est pas la porte à côté, ton patelin …


J'ai l'impression que la conversation sur mon jean ,le capitaine et moi est terminée. Il ne me demande même pas quel genre de preuves je peux avoir. Il poursuit:

- Je m'étais dit que j'irais en mob, si je fais le travail que tu veux, mais c'est vachement loin, quand même …

- Ben oui, c'est loin.


Il redevient silencieux, plongé dans une intense réflexion.


Arrivés à Plouménez, je retrouve sans problème le sentier qui conduit à Coat-an-Bleis depuis chez Cloarec. Je gare la voiture au même endroit que l'autre jour et je descends. Le sentier en question a été débroussaillé … une machine a fauché tout ce qui poussait entre les deux talus. C'est sans doute l'œuvre du fermier. Quand Gégé descend à son tour, je remarque qu'il me regarde avec insistance. En fait, un petit sourire sur les lèvres, il examine mon jean. Un petit frisson de plaisir me parcourt de la tête aux pieds. Alors, comme il ne fait pas froid, je décide de ne pas enfiler mon blouson, je me contente de le porter négligemment sur l'épaule. Nous nous engageons dans le chemin. J'ouvre la marche et j'entends, derrière moi, les pas de Gégé qui écrase la végétation broyée … et ça me plaît beaucoup ! Oui, parce que le Gégé, il aurait très bien pu rester Á CÔTÉ de moi, le chemin est assez large pour que nous marchions tous les deux de front … mais non ... et je pense qu'il reste derrière pour mater mon cul … et sans en faire trop, j'avance en roulant légèrement des fesses … Ce n'est pas que j'ai envie de me faire ce mec, mais j'aime bien qu'on mate mon cul … hommes, femmes, jeunes, vieux … j'aime qu'on apprécie mes formes, et en particulier ma chute de reins et mes fesses … Bon, je ne dis pas … s'il lui prenait l'envie de me coller une main …


Quand nous arrivons à la ferme, Gégé contemple l'endroit d'un œil expert:

- Ah ouais ! Je voyais pas un truc aussi grand ! Y'a du boulot, hein …


Nous faisons le tour de la ferme et des alentours, et je lui explique au fur et à mesure ce que j'attends de lui: débroussailler la cour, arracher le lierre qui court sur les murs et les toitures, défricher le verger, tailler les pommiers, rouvrir l'allée qui dessert la ferme depuis la route, curer le puits, supprimer les roseaux qui ont envahi une marre que nous venons de découvrir derrière le hangar … Puis je lui fais visiter les différents bâtiments:

- Ici, il faudrait tout vider … mais je voudrais quand même garder cette table, ces bancs et ce buffet si ils sont pas trop bouffés aux vers… sinon, tu balances … de l'autre côté, pareil pour l'armoire et le bahut … je les garde aussi si ils sont en assez bon état … tout le reste, tu en fais ce que tu veux … tu brûles, tu jettes, tu donnes, tu vends … tu peux considérer que c'est à toi …


Nous ressortons de la maison quand le voisin, Cloarec, arrive. Je remarque qu'il tique en découvrant mon jean. Je fais les présentations:

- Voici Gégé, qui doit défricher et nettoyer tout ça … enfin, peut-être … tu vas le faire, finalement ?

- Ouais, mais il faudra que je m'installe ici. Je peux pas faire l'aller et retour sans arrêt, c'est trop loin.

- Ben oui, tu logeras dans la maison. On achètera ce qu'il faut pour que tu sois confortable. 


Cloarec intervient:

- Attendez. En attendant que la maison soit habitable, je peux amener un abri de chantier dans la cour, là. Vous savez, c'est un truc mobile. Une entreprise l'a laissé en dépôt chez moi et j'ai plus de nouvelles. C'est bien, hein, on peut y habiter, il y a une kitchenette, des toilettes, un coin douche, deux radiateurs … c'est comme un petit mobil home … je peux aussi amener une cuve pour stocker de l'eau … elle fait dans les mille litres … et je peux même tirer une ligne électrique en attendant qu'EdF rétablisse la ligne …

- Impeccable. C'est sympa. Merci. t'en dis quoi, Gégé ?

- Ben … OK. Faudra quand même amener ma mob … et ma remorque … y'a un commerce, dans le coin ?

- Ici, à Plouménez, seulement un café qui fait épicerie, pour le moment, mais y'a un supermarché dans la commune d'à côté … c'est à quoi … cinq kilomètres …

- Dites, monsieur Cloarec, ça vous intéresse, le vieux tracteur et les vieilles machines agricoles ?

- Euh … je sais pas … peut-être … je peux aller voir ? Je me rappelle plus ce qu'il y a …

- Oui, oui. Allez-y !


Il s'éloigne en direction du bâtiment où l'autre jour, nous avons trouvé une carriole à cheval et une charrue. Gégé lui emboîte le pas. Je retourne dans la maison pour explorer le grenier. Des brassées de je ne sais quoi sont accrochées à des fils qui pendent du plafond … enfin, plutôt qui pendent des voliges sur lesquelles sont fixées les ardoises de la toiture … on dirait … oui, des haricots … tout secs … autrement, il y a encore des meubles, un tas de sacs en toile de jute, des bocaux vides, des malles pleines de vieux vêtements, quelques livres … 


Je redescends et quand je sors, j'aperçois Cloarec et Gégé en discussion à l'autre bout de la cour … ils ont dû aller examiner ce qu'il y a sous le grand hangar … tous deux me regardent et le cultivateur, appuyé d'une main à l'angle d'un bâtiment, paraît expliquer ou demander quelque chose à Gégé qui hoche négativement la tête en riant … à leur façon de me regarder et à leurs expressions, j'ai l'impression que c'est de moi qu'ils sont en train de parler … de moi et peut-être de mon jean de gonzesse … et Gégé est peut-être en train d'expliquer à l'autre que je suis une tapette … bof, dans le fond, je m'en fous … et même … pris d'une soudaine inspiration, je m'approche du puits au milieu de la cour et, leur tournant délibérément le dos, je me penche au-dessus de la margelle comme pour regarder au fond … Allez-y, les mecs, regardez-le, mon cul ! Ça m'étonnerait bien qu'il ne vous fasse pas envie !


Je les entends rappliquer derrière moi en parlant. Cloarec:

- Bon, ben oui, je vais récupérer le tracteur et le reste…


Je me redresse et je leur fais face. Ils sont hilares, tous les deux. Le cultivateur poursuit:

- Quand j'aurais un peu de temps, je les remettrais en état. Ça va, j'ai de la place pour les stocker à l'abri … J'ai dit à votre ouvrier … si il a besoin de quelque chose, il n'aura qu'à me demander … pour transporter des choses, j'ai ce qu'il faut comme remorque …

- Bon, très bien.

- Je voulais vous dire aussi … j'ai prévenu le maire que vous veniez aujourd'hui … il aimerait bien vous rencontrer …

- Ben … OK. Je … je peux y aller maintenant ?

- Oui, oui. Il est à la mairie, il vous attend.

- Allons-y.

- Vous m'excusez deux minutes ? J'ai un coup de fil à passer, avant.

- Faites.


Il s'éloigne et je le vois parler dans son smartphone en me regardant et en dissimulant soigneusement sa bouche. Il a peur de quoi ? Que je lise sur ses lèvres ? Il revient:

- Vous m'emmenez ?

- Oui, bien sûr.


Nous regagnons ma voiture et nous nous dirigeons vers le bourg. Je me gare devant la mairie. Aussitôt descendu, Gégé se précipite vers le bar-épicerie de l'autre côté de la rue. 


En effet, le maire m'attend, entouré de ses deux adjoints et de deux conseillers municipaux. Tous les cinq m'examinent de la tête aux pieds comme une bête curieuse. Ma tenue y est visiblement pour beaucoup. Ils ne doivent pas avoir l'habitude de rencontrer un mec qui porte des jeans de ce genre. Ils ont l'air contrarié. Une fois les présentations faites, le maire étale une grande carte sur ce qui doit être la table du conseil municipal, et il se lance dans des explications alambiquées. Je finis par comprendre que les terres et les constructions que j'ai héritées de mes parents, étant jusque il y a une semaine sans propriétaire connu, et n'ayant pas acquitté de taxes foncières pendant trois ans, la commune avait le droit d'en demander la propriété. La municipalité s'apprêtait d'ailleurs à entreprendre les démarches nécessaires … elle avait le projet d'y faire, entre autre, un ou plusieurs lotissements pour accueillir de nouveaux habitants. Mon apparition inattendue bouleverse évidemment ces projets. Cette propriété n'est plus "sans maître", selon la qualification officielle, mais elle dépend d'une succession qui n'a pas encore été dénouée. 


Naturellement, le maire et ses adjoints veulent connaître mes intentions. Quand je leur annonce que je compte vendre le plus gros des terres pour n'en garder qu'un peu autour de la ferme, ils paraissent soulagés. Evidemment, le prix de la vente de mes terres ne tombera pas dans le budget de la commune, mais, d'une manière ou d'une autre, elles pourront être proposées comme terrains à bâtir. Et là, je vais de surprise en surprise. En premier lieu, le maire, à plusieurs reprises, parle de mes vingt et un hectares … vingt et un hectares ? Quand j'ai parcouru l'acte d'achat de cette propriété par mes parents, je n'ai compté qu'une quinzaine d'hectares ! Je le fais remarquer au maire, alors il sort un gros registre où sont répertoriés les propriétaires fonciers de la commune et leurs possessions … au nom de mes parents, il y a une trentaine de parcelles, dont quelques unes dispersées aux quatre coins de la commune. La plus petite fait dans les deux cents mètres carrés et la plus grande presque six hectares. Aucun doute, moi, j'avais calculé tout ça de tête et je me suis embrouillé avec les hectares, les ares et les centiares … je me suis planté. 


Au passage, le maire m'explique que le plus gros de "mes terres" est de médiocre qualité, étant localisé sur le ménez, la colline dont la commune tire son nom. C'est une zone d'affleurements rocheux et de lande. Le sol est caillouteux, difficile à cultiver et peu productif. Un des conseillers présents est aussi propriétaire d'une parcelle de friche dans ce secteur. A part trois parcelles disséminées ailleurs dans la commune, toutes "mes terres" situées sur ce "ménez" forment un ensemble d'un seul tenant autour des bâtiments. L'autre heureuse surprise, c'est que la commune compte classer pratiquement tout le "ménez" en zone constructible. De cette façon, ce secteur sans intérêt agricole permettrait de réaliser les projets de la municipalité sans toucher aux bonnes terres cultivées. Selon le maire, ça ferait passer le prix du mètre carré de 25 centimes en tant que terre agricole à environ 70 €uros en tant que terrain à bâtir ! A cette annonce, tout le monde me regarde, guettant visiblement ma réaction. Comme je ne réagis pas, le maire me lance:

- Vous comprenez ce que ça veut dire ?

- Ben … non, pas vraiment …

- Si on met à part vos trois parcelles qui ne sont pas sur le "ménez" et qui resteront en terrain agricole, vous avez à peu près 18 hectares qui vont passer en terrain constructible. On a calculé: à 70 €uros le mètre carré, ça fait plus de 12 millions !

- 12 millions ?

- Oui, 12 millions d'€uros ! 


Brusquement, le sang me monte à la tête et se met à battre au niveau de mes tempes, en même temps que mes oreilles se mettent à bourdonner et qu'une violente bouffée de chaleur m'envahit. Je tressaille. 


- Asseyez-vous ! Asseyez-vous !


Le maire a vu que je n'étais pas loin de défaillir. C'est que, pour examiner le cadastre, nous étions tous restés debout autour le la table du conseil municipal où l'immense plan est étalé. In extremis, je tire une chaise et je m'assieds:

- 12 millions … vous êtes sûr ?

- Oui … c'est une estimation sur la base du prix actuel du terrain à bâtir sur la commune … et il faut tenir compte que vous aurez des droits de succession à payer, si elle n'est pas encore réglée … et des plus-values, évidemment … par ailleurs, il vaudrait mieux vendre par petites quantités, parce que si vous vendiez la totalité d'un seul coup, ça ferait énormément baisser les prix … et puis, 18 hectares … de toute façon, vous ne vendrez pas tout en terrain à bâtir, il faut aussi tenir compte des routes à construire pour desservir les lotissements et du reste … on vous expliquera.


Putain, je suis scié ! C'est une histoire de fous ! En achetant cette propriété une poignée de cerises, mes parents avaient eu le nez creux, comme on dit. Si le projet d'enfouissement d'ordures avait été réalisé, ils n'auraient touché qu'une indemnisation ridicule … mais là ! 


Nous décidons, avec le maire, ses adjoints et ses conseillers de nous revoir pour mettre les choses au point en collaboration. Nous échangeons numéros de téléphone et adresses-mail et, au moment de prendre congé, le maire me demande:

- Vous savez que votre notaire nous a contactés ?

- Non. Mon notaire ?

- Oui. Il voulait des renseignements sur votre propriété … la situation des parcelles, la qualité des sols, ce genre de choses … et aussi quels étaient les projets de la municipalité … visiblement, il était au courant de nos projets de lotissements …

- D'accord … et vous lui avez expliqué ce que vous venez de me dire …

- Oui.


Il m'observe, puis:

- Il ne vous a rien dit ? J'ai eu l'impression que vous n'étiez au courant de rien jusqu'à ce qu'on vous explique tout ça …

- Non, il ne m'a rien dit. Enfin … si ! Il m'a seulement dit qu'il avait un acheteur pour la totalité, et qu'il m'en proposait 75.000 €uros.


Il rit:

- 75.000 €uros ! Remarquez, c'est à peu près le prix de la terre agricole à cet endroit. Et il vous a fait une offre par écrit ?

- Non. 

- C'est dommage, la tentative d'escroquerie aurait été constituée.


Quand je regagne ma voiture, je suis à deux doigts d'oublier Gégé. C'est lui qui se manifeste en sortant en courant du bar-épicerie où il m'attendait. En s'asseyant, il demande:

- Alors, ça va ?

- Oui. Très bien.

- Ben tant mieux, mec !


Et il me claque la cuisse ! Il a dû siroter pas mal en m'attendant, il empeste la bière et son élocution, pour le peu qu'il a prononcé, est très approximative. 


En enclenchant la première, je me dis que, tout de même, les quelques bâtiments de cette ferme qui ne paient pas de mine viennent brusquement de changer de statut. Et moi aussi, du coup. Je suis potentiellement millionnaire ! MULTI-MILLIONNAIRE, même ! Et soudain, l'envie me prend d'aller revoir cette maison, cette crèche, ce hangar, cette remise, en ayant à l'esprit que tout ça vaut maintenant de l'or.


- T'as faim, Gégé ?

- Nan. Pourquoi ?

- Ça t'ennuie si on retourne voir la ferme ?

- Ben non. Qu'est-ce tu veux y faire ?

- Rien de spécial … la revoir, c'est tout.

- Alors, en avant … PATRON !


Il se marre. C'est sûr, il est légèrement bourré, le Gégé. 


Comme lors de notre premier passage, Gégé marche derrière moi dans le petit chemin. J'ai du mal à réaliser ce qui m'arrive ainsi que les implications de cette fortune inattendue. Enfin … ce n'est pas encore fait, il ne faut pas trop s'emballer. Mais tout de même … c'est vraiment … je me sens … énervé, fébrile, excité. Parvenus dans la cour, je refais le tour des bâtiments avec un œil comme neuf. Avec tout ce fric, je vais pouvoir aménager ça … je ne sais pas exactement comment, mais je sens que ça va être génial. Gégé me suit pas à pas et en silence. Peu à peu, mon excitation retombe … ou plutôt non, ce n'est plus exactement de l'excitation … je me sens … euphorique. Un moment, je fais demi-tour sur moi-même et je me retrouve face-à-face avec Gégé … et je me rends compte qu'il avait les yeux fixés sur mon cul. Surpris par ma volte-face, il me sourit avec un air con. Et là, je réalise que, depuis tout à l'heure, il me colle littéralement au train … ce n'est pas moi qu'il suit comme ça, c'est mon cul ! 

- Hé, tu mates mon cul, Gégé !


Sourire con ! Puis, sur un ton de défi:

- Ouais, je mate ton cul, PATRON !

 

Oh la la ! Il a de plus en plus de mal à articuler. L'alcool continue de se répandre dans ses veines et d'embrumer son cerveau.

- Il te plaît, mon cul ?

- Je dois dire … il est quand même pas mal, hein … c'est pas étonnant que mon pote, à Pors-an-Enez, il avait cru que c'était un cul de gonzesse … t'as un cul de gonzesse, patron ! Et un beau cul de gonzesse, ça c'est vrai !

- Merci, Gégé. Tu veux le toucher ?

- Quoi ! Ton cul ? Toucher ton cul ?

- Oui, mon cul. T'as envie de le toucher ? Tu peux, hein …


Il me dévisage en oscillant d'avant en arrière, puis il baisse les yeux vers mon bassin:

- Mais … non … je veux pas le toucher … je … je touche pas le cul d'un mec, moi ! 

- Pourquoi ? T'as peur ?

- Nan, j'ai pas peur, mais j'suis pas un pédé !

- T'es pas un pédé ? Alors tu touches des culs de gonzesses …

- Par ... faitement.

- C'est quand, la dernière fois que t'as touché une gonzesse ?

- Ben … je sais plus …

- Tu sais plus ? A mon avis, ça doit faire un paquet de temps … 

- Et alors …

- Et alors ? Ça veut dire que tu fais que te branler … 


Il hausse les épaules d'un air vexé. C'est un aveu. Je le chope par le coude et je commence à l'entraîner en direction du puits, au milieu de la cour:

- Allez Gégé, viens avec moi.


Il fait mine de dégager son bras, mais sans conviction, et il me suit. Arrivé devant le puits, je le lâche et je m'accoude sur la margelle:

- Allez, Gégé, touche-moi le cul. Tu vois ? Comme ça, à travers mon jean. Ça sera pas mon cul que tu toucheras, ça sera mon jean. Et personne le saura, j'te promets. Tu verras, c'est vachement agréable … t'as qu'à te dire que c'est le cul d'une gonzesse …


La tête tournée vers lui, j'écarte un peu les jambes et je me cambre. Il jette de rapides coups d'œil sur mes fesses. Je le sens qui hésite … et d'un seul coup:

- Alors me regarde pas !


à suivre ...

Par Solosexe - Publié dans : Récits pornographiques
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