Mercredi 11 janvier 2017 3 11 /01 /Jan /2017 01:30

Ils se regardent, hésitent. Denis:

- Allons par là, on verra bien.

 

Suivi de Yann, il se met en marche vers l'extrémité du pont, en direction de la place de la Halle. Je sors mon string encore humide de la poche de mon blouson et je le secoue pour le dérouler. Au moment où je me penche pour le remettre, Dominique pose une main sur mon épaule:

- Tu crois que ça vaut le coup ?

- Le coup de quoi ?

- De le remettre. Tu ne veux pas rester comme ça ?

- T'as raison.

 

Ah oui, me balader comme ça, sans rien sous ma minijupe, ça doit être top. Et puis, même si c'est déjà un plaisir en soi d'ôter son string au moment de se faire prendre par un mec, être prêt en permanence à recevoir un coup de queue, ça me plaît. Alors je le refourre au fond de ma poche, je prends Domi par le bras et nous rejoignons les deux autres. Au bout du pont, nous tournons à gauche. Les deux types – mes "sauveteurs" – ont continué tout droit vers la Halle. Nous nous engageons sur la rampe qui descend sur le quai au bord de la rivière. Là, il fait vraiment sombre. Les réverbères de l'avenue sur l'autre rive et les lampadaires faiblards du Pont Vieux donnent quand même un peu de lumière. On distingue la masse de la péniche-restaurant amarrée là. La salle principale est dans le noir et seuls, deux hublots, presque au ras de l'eau, sont éclairés. Le service est terminé et le personnel doit être en train de ranger la cuisine. Devant nous, la silhouette de Yann s'approche du portillon de la passerelle. J'entends la poignée grincer. Il essaye d'entrer. Mais apparemment, c'est fermé à clef. On le rejoint. Il nous souffle:

- C'est con, c'est fermé. Sinon, on se serait marré !

 

"On se serait marré" ! Avec du personnel encore à bord ? Décidément, il aime ce genre de plan. Je ne vois que l'espèce de terrasse ouverte pour nous livrer à des ébats, au risque de nous faire surprendre, puisque c'est le seul accès au restau. Nous continuons. C'est vraiment le pied, de me balader comme ça, les miches et la bite à l'air. Je n'ai pas complètement redescendu ma jupe sur le haut de mes cuisses, et j'ai le paquet qui dépasse carrément et ma bite qui ballotte entre mes cuisses. J'adore ! J'ai envie de carrément ôter ma minijupe. Bras dessus, bras dessous avec Domi, nous suivons Denis et Yann à quelques pas. 

 

Soudain, je sens Dominique dégager son bras du mien et sa main se poser sur mes reins … puis descendre sur mes fesses. Je passe mon bras sur ses épaules et je le presse contre moi pour lui signifier que ça me plaît et qu'il peut continuer. Encouragé, il insinue sa main ENTRE mes fesses. Oh la la ! Je le sens glisser un de ses doigts – son majeur, je suppose - dans ma raie en direction de ma fleur. Un frisson de plaisir me parcourt de la nuque aux genoux. Je fais mon possible pour m'ouvrir à son exploration, mais en marchant, ce n'est pas facile. En tout cas, j'ai bien fait de ne pas remettre mon string, même si ça ne serait pas un obstacle bien gênant. Hhhmmm, il sait y faire, le salaud !

 

Je n'y tiens plus, je m'arrête. Il stoppe aussi et se colle à moi. Maintenant, bien campé sur mes deux pieds, je peux écarter les jambes. Il passe le bout de son doigt sur ma rondelle encore humide de lubrifiant. Ouh la laaaa ! Je la sens réagir indépendamment de ma volonté … comme si elle cherchait à s'ouvrir, à béer pour le gober au passage. Je me tourne face à Domi, mes deux bras autour de son cou, et je soulève un peu ma cuisse. Vas-y, fourre-moi ton doigt ! Ah, voilà, il l'enfonce ! Je halète. De son autre main, il me pétrit la fesse. Son doigt tout au fond de moi, il le remue. La bouche contre son oreille, je gémis. Oh putaiiiiiiiiin, ce que j'aime ça ! Je me colle à lui et j'enroule ma jambe autour de la sienne. Il sort un peu son doigt et me le remet … avec un deuxième ! Oh oui ! Oh oui ! Il recommence, et cette fois, il me fourre trois doigts ! Il n'a même pas besoin de forcer, ça rentre tout seul … et ça ne me fait pas mal, comme si mon cul, à force d'avoir accueilli toute la soirée des doigts et des bites, s'était complètement détendu, dilaté, ouvert … J'ôte mon bras droit de ses épaules, je le glisse entre nous, et je descends ma main vers son sexe. Il me laisse faire, rentre son ventre. Je lui palpe le paquet. Il bande encore. A tâtons, je cherche son zip et, tant bien que mal, j'ouvre sa braguette. Il fait aller et venir ses doigts dans mon cul. Je fourre ma main dans sa braguette. Sa queue ! J'ai sa queue dans la main. Je la caresse, puis je l'empoigne, et je commence à le masturber. Hhmmmm, Domi, Domi ! Tu me rends dingue !

 

- Qu'est-ce vous foutez ?

 

C'est la voix de Denis, revenu sur ses pas. Il approche et il nous découvre, collés l'un à l'autre.

 

- Qu'est-ce tu lui fais ? Tu le doigte ?

 

Malgré la pénombre, il a saisi la scène. Domi hoche la tête:

- Mmmm ! Il est ouvert … comme une bouche de métro. Tiens, touche !

 

Je sens Denis s'approcher, poser une main sur ma fesse, tout contre la main de Domi qui me pétrit … puis la glisser dans ma raie … Quand les doigts de Denis arrivent près de mon fourreau, Domi sort les siens, et l'autre prend sa place … d'abord un doigt … puis un autre … Il s'esclaffe:

- Ah oui, la vache !

 

Trois doigts, maintenant … comme Domi. Denis glisse sa main libre entre mon ventre et celui de Dominique … et me cramponne … et me ramone … Oh la laaa ! Me voilà coincé entre mes deux mecs qui s'amusent avec mon cul ! Je continue de branler Domi, la joue posée sur son épaule, haletant et gémissant, les lèvres contre son cou. Lui me pétrit maintenant les deux fesses et les ouvre à la perquisition de son pote. Son pote … à ses doigts de plus en plus raides en moi, aux mouvements convulsifs de son poignet, je le sens s'exciter. Soudain:

- Tiens-le Domi !

 

Il sort ses doigts de mon cul et je le sens s'agiter derrière moi. Bruit de son zip qu'il descend. Il va sortir sa queue ! Bruit de tissu … puis quelque chose de chaud contre ma fesse … de chaud et humide … son gland ! Il va m'enculer ! Son gland entre mes fesses que Domi écarte. Son gland, chaud et humide contre ma fleur ! Il va m'enculer ! Il va M'EN     CU     LER ! Hhmmmm, dans les bras de l'un, que je suis en train de branler, je vais me faire baiser par l'autre ! Ah putain, ça y est, il est en moi ! Je sens sa bite dans mon cul ! Il se colle à moi et se met à aller et venir. Il me baise ! Il me baise ! Oh puuuutaiiiiiiin ! Je gémis de plus belle. Une onde de volupté, de bien être m'envahit. Je me suis fait enculer combien de fois, ce soir ? Il n'y a aucun doute, c'est vraiment ÇA que je veux ! Etre un objet de plaisir pour les mâles … un jouet sexuel entre leurs mains … être totalement à leur disposition … à tout moment … je veux qu'ils se servent de moi pour satisfaire leurs besoins sexuels, pour assouvir leurs désirs … je veux qu'ils utilisent mon cul et ma bouche pour soulager leurs sexes et décharger leurs trop-pleins de sperme … 

 

Pris de vertige, je m'abandonne complètement à mes deux amants, soumis comme un pantin, docile comme une poupée de silicone … mais une poupée vivante, chaude, excitée et jamais rassasiée … et qui manifeste aux mâles qui la baisent la jouissance que leurs sexes lui procurent … Denis me bourre à grands coups de reins, nous secouant, Dominique et moi. Je cramponne toujours sa queue, à Dominique, et je le branle au rythme des coups de boutoir de l'autre. Denis, c'est sûr, cette fois, il va jouir ! Je le sens, il ne se maîtrise plus. Avant longtemps, c'est sa bite qui prendra les commandes et il ne pourra plus résister. Ah, si ils pouvaient éjaculer tous les deux ! Denis dans mon ventre et Domi contre mon poignet. 

 

- Putain ! Viens par là !

 

Après un grand coup de bite, Denis s'est retiré. Brutalement. Les mains sur mes hanches, il m'attire, il me décolle de Dominique. Tout en reposant mon pied au sol, je lâche la queue de Dominique et je sors ma main de sa braguette. Denis me pousse devant lui, précipitamment. Ma minijupe retroussée sur mes reins, j'ai les fesses et la bite à l'air. Je jette un coup d'œil derrière moi. Entre les pans de son blouson, je vois la queue de Denis, raide, qui se balance de droite à gauche au rythme de ses pas. J'aperçois même un long filament d'excitation qui pend de son gland luisant jusque sur son genou. Nous arrivons aux pontons du petit port de plaisance. Vide. Pas un bateau. Yann est là, assis sur le dossier d'un banc, et il tète encore sa bouteille de vodka déjà à moitié vide. Ici, il y a davantage de lumière venant des puissants réverbères de l'avenue de la Poste, de l'autre côté de la rivière, et des lampadaires du pont de la Halle, devant nous, juste au-dessus du dernier ponton du port. Tiens, des voitures passent sur le pont, en direction de la place de la Halle. 

 

- Fous-toi à genoux sur le banc !

 

Denis me pousse encore. Je m'agenouille à côté de Yann, et je pose les mains sur le dossier. Yann me regarde, l'œil vague:

- Toi, ma poule, tu vas t'faire enculer !

 

Fort de ce constat, il ricane, complètement bourré. La main de Denis sur mes reins:

- Descends un peu ton cul. t'es trop haut.

 

Glissant mes genoux sur le banc, j'écarte les cuisses et j'abaisse mon bassin.

- C'est bon. Bouge plus.

 

Je me courbe en avant, au-dessus de ce dossier et je me cambre. Je sens sa main qui guide son sexe entre mes fesses … son gland de nouveau contre ma fleur … et … il me pénètre. Ah putain ! Ce que j'aime ça, un mec qui enfonce son sexe en moi ! Ses mains sur mes hanches, il recommence à aller et venir. Soudain, au-dessus de nous, des phares trouent l'obscurité et un moteur démarre ! Juste au-dessus de nous ! Je réalise que, là-haut, à trois mètres à peine au-dessus, il y a une espèce de parking, ou plutôt quelques places de stationnement. Pour éclairer comme ça, cette voiture devait être garée perpendiculairement au quai où nous sommes. En fait, seul une espèce de buisson de … je ne sais quoi couvre le talus entre le port et ce parking. Si le conducteur de cette voiture a jeté un coup d'œil en contrebas, il nous a vus ! Frisson de plaisir rétrospectif. En plus, il peut circuler des gens à pied, sur ce parking. Pendant que Denis me fourre, je vais tâcher de surveiller le haut de ce talus. 

 

Je tourne la tête sur le côté. Domi, évidemment, nous a suivis. Un peu en retrait, il nous regarde et me sourit. Denis souffle bruyamment par la bouche. C'est sûr, parti comme il est, il va jouir ! Cette fois, je vais vraiment me faire inséminer ! Ici, sur le port de plaisance de M. ! Ce sera la première fois que je me serais fait baiser … mais VRAIMENT BAISER … en pleine ville ! Pourquoi ça m'excite autant ? La ville, autour de nous, bruit de toutes les rumeurs de la nuit … la pétarade d'un scooter, au loin … le sourd ronron d'une voiture sur le pont – je vois même ses phares défiler entre les barreaux de ciment de la rambarde - … le souffle pneumatique d'un bus sur l'avenue … la brise, légère, qui remue les feuilles de ce buisson, au-dessus de nous … et moi … moi, avec une queue en érection dans le cul … une queue qui va me féconder le ventre dans un instant ! Putain, que la vie est belle ! Il me fourre lentement, il me bourre … méthodiquement … je sens qu'il déguste les sensations de son gland qui me fouille les entrailles … et celles de sa verge qui coulisse dans mon rectum … et celles de ses couilles qui viennent effleurer mon périnée … Je ferme les yeux pour goûter, moi aussi, ce coït, cette saillie … Ce que j'aimerais, maintenant, c'est que Domi me donne sa queue à sucer. Lui tailler une pipe pendant que Denis m'encule … hhhmmmm ! Au moment où je rouvre les yeux pour chercher Dominique et lui demander sa queue, Denis me donne une petite claque sur une fesse:

- Bon ! Maintenant, descends du banc … tu vas t'asseoir sur ma queue !

 

Il s'est retiré en disant ça, et il attend que je descende du banc. Il a ouvert son pantalon et en a écarté les deux pans. D'une main, il serre sa queue fermement, comme pour s'empêcher d'éjaculer, et de l'autre, il retient son pantalon. Dominique est là, à côté de nous, un pied sur le banc, et il se pétrit le paquet à travers la toile de son pantalon. Dès que j'ai libéré la place, Denis descend son pantalon sur ses cuisses, s'assoit et me fait signe:

- Tourne ! Tourne-moi le dos !

 

Je me tourne et je recule, jusqu'à avoir ses jambes entre les miennes. Je pose mes mains sur le banc, de part et d'autre de ses genoux et je commence à abaisser mon cul au-dessus de sa bite. De sa main libre, il me guide. Voilà, de nouveau son gland dans mon anus. Je me laisse descendre. Je le sens qui s'enfonce en moi. Ooooh, putain ! Voilà, je suis assis sur lui, mes fesses contre son ventre, mes cuisses sur les siennes. Au moment où je m'apprête à entamer un va et vient sur son pieu, il m'enserre de ses bras, colle sa tête entre mes omoplates, et:

- Bouge plus ! Ouaaaaaaahhhh !

 

Je m'immobilise et je me laisse aller en arrière, le forçant à s'appuyer au dossier du banc. La joue contre mon dos, il ronronne de plaisir. Moi aussi, je suis bien là, serré entre ses bras, empalé sur sa queue, les cuisses écartées, la bite à l'air, offert, indécent, viande à bite plantée sur la queue de son amant du moment. Le gel lubrifiant qui a débordé de mon cul me procure une délicieuse sensation de fraîcheur autour de l'anus et jusque sur le périnée et le bord de mes fesses. Je bande, moi aussi. Il desserre son étreinte et se met à me caresser les flancs, les hanches, les cuisses … l'intérieur des cuisses … et peu à peu, une de ses mains se rapproche de mes couilles … les effleure … hhhmmmm … remonte et se pose sur ma bite … la saisit et commence à me masturber. Je lui empoigne le poignet et je l'écarte:

- Ah non ! Me fais pas ça !

- Ah bon ? T'as pas envie ? 

- Pas maintenant.

- OK, OK !

 

Il n'insiste pas et continue de me caresser, le nez enfoui dans mon blouson. Je le sens remuer imperceptiblement son bassin et son ventre sous moi. Il doit faire bouger sa queue comme ça dans mon cul, pour affermir son érection, pour entretenir son excitation. Si je l'avais laissé me branler, j'aurais joui tout de suite, tellement je suis excité. Mon excitation serait retombée, et je n'aurais plus eu autant de plaisir à me faire baiser encore et encore. Là, j'ai envie qu'on continue longtemps notre périple de bites et de cul en nous baladant. J'ai envie de me faire niquer partout en ville. Dominique se pétrit toujours le paquet. Je tends la main vers lui:

- Viens, toi. Je vais te sucer.

 

Il ne se le fait pas dire deux fois. Il ôte son pied du banc et vient se placer devant moi, les jambes de part et d'autre de celles de Denis, les genoux entre les miens. Je pose une main à plat sur son ventre pendant que, de lui même, il ouvre sa braguette et sort sa queue et ses couilles. Il est décalotté et il bande déjà pas mal. Je prends sa queue dans ma main et, mes yeux dans les siens, je lui applique deux ou trois va et vient. Je vais te sucer, Domi, pendant que l'autre m'encule ! Son gland me bave un peu de liqueur sur le poignet. Je me penche en avant et, d'un coup de langue, j'essuie son gland. Je sens ce fluide visqueux me lubrifier les lèvres. Normalement, ça sert à lubrifier la chatte d'une femelle ! Encore quelques coups de langue tout autour de son gland, et j'enfourne sa bite dans ma bouche. C'est tellement bon ! C'est chaud, c'est doux, c'est un peu caoutchouteux … et c'est vivant ! C'est un SEXE, c'est un organe reproducteur, c'est un appareil génital, que j'ai dans la bouche ! Ses couilles dans le creux de ma main, je commence à le pomper. Hhhmmmm ! 

 

Ce qui se passe ce soir, c'est … aussi fort, aussi puissant .. que mon gangbang chez Jean-Claude. Il y a déjà eu cette … séance chez Jeanneau … où ils m'ont offert … offert et livré à des inconnus … non pas contre mon gré, mais sans m'avoir demandé mon avis … offert et livré à ces inconnus POUR QU'ILS ME BAISENT ! Merci, les mecs ! Merci de m'avoir emmené là-bas sans me dire ce qui m'attendait ! Merci de m'avoir offert à ces types ! Merci de m'avoir fait baiser par ces inconnus ! J'aime ça ! Et maintenant, il y a cette … virée … cette virée de … de BAISE EN VILLE ! Improbable virée, inattendue virée, entrecoupée de coups de bites ! Si Nadir ne s'était pas pris le chou avec le type en survêtement, nous serions sans doute rentrés en voiture avec lui, directement. Au lieu de ça, nous traînons dans les rues et, d'étape en étape, mes mecs se font sucer et m'enculent ! Là, ils ne sont que deux – j'ai l'impression que je ne peux plus compter sur Yann -, ils ne sont que deux, mais, planté sur le dard de l'un et la queue de l'autre dans la bouche, je ressens une impression de plénitude, de volupté totale … Je cherche les mains de Domi, et je les attire sur ma tête. Voilà comme j'aime sucer un mec … ses mains sur ma tête … tout comme j'aime qu'un mec qui me prend en levrette me tienne par les hanches ou par la taille … sensation d'être possédé, d'appartenir à celui qui fourre son sexe en moi … sensation d'être réduit à l'état d'objet sexuel, de sextoy dans lequel le mâle prend son plaisir … Là, je suis le sextoy que Denis et Dominique se partagent, chacun avec sa bite au chaud dans un de mes orifices …

 

- SiiiiiiiIIIIIIIIiiiiiiiiiiiiiiiiiIIIIFFFFLLL !

 

Un puissant coup de sifflet vient de retentir à côté de nous. Puis:

- Hey !!! Les jeunes ! On est là !

 

C'est Yann qui braille comme ça. Je sens Dominique se tourner pour voir ce qui se passe derrière lui. Il rit:

- Les revoilà, ceux-là !

 

Denis, haletant contre mon dos:

- Qui ça ? Les jeunes de tout à l'heure ?

- Ouais.

 

Venant de l'autre côté de la rivière, j'entends d'autres cris, mais je ne saisis pas ce qui se dit. Sans cesser de sucer Dominique, j'essaie de pencher la tête pour voir où ils sont, mais il me masque la vue et, accentuant la pression de ses mains sur ma tête, il m'ordonne:

- Continue de me sucer, toi !

 

Qu'est-ce qu'ils foutent là ? Tout à l'heure, ils partaient en direction du Grand Val, et les voilà revenus par ici. Ils ont dû rebrousser chemin. Yann:

- Tiens, ils arrivent …

 

Derrière moi, j'entends Denis haleter et geindre. Et sous moi, je sens sa queue bouger dans mon cul. Il jouit ? Des rires, des éclats de voix résonnent sur le pont et, du coin de l'œil, je vois apparaître trois silhouettes au-dessus de la rambarde. En effet, c'est nos trois jeunes de tout à l'heure. Les voilà arrêtés sur le pont, juste au-dessus du dernier ponton du port:

- Alors ! Ça baise encore, là en bas ?

 

C'est la voix de Driss. Yann:

- Ouais ! Venez !

- Nan ! On fait juste regarder ! Faut qu'on r'parte ! Qu'est-ce vous lui faîtes, là, à c'te salope ?

- C'te salope, elle est assise sur la bite à Denis, et elle taille une pipe à Dominique ! Mais … descendez avec nous !

- 'taiiiiin ! Mais nan, on descend pas ! On r'part !

- Tant pis.

- Hey, messieurs ! Vous avez vu ? Y'a deux mecs qui baisent une tapette en bas !

 

A qui il s'adresse, maintenant, ce con ? Cette fois, je sors la bite de Domi de ma bouche et je tourne carrément la tête, tout en continuant de le masturber. Deux autres têtes apparaissent au-dessus de la rambarde, venant visiblement de l'autre côté de la chaussée. Les trois jeunes s'écartent pour faire place aux nouveaux venus. Ah non, ce n'est pas des nouveaux venus. Je reconnais la tête de mes deux "sauveteurs" de tout à l'heure. Ça va, ceux-là nous ont déjà vus à l'œuvre. Quand même, ça aurait pu être n'importe qui d'autre. Un des deux nous fait signe de la main:

- Encore vous ? C'est bien, c'est plus discret, là !

 

C'est vrai, il nous avait conseillé d'aller faire ça dans un endroit plus discret. Enfin, plus discret … si l'autre zigotto de Driss n'avait pas ouvert sa grande gueule. D'ailleurs, il s'étonne, le Driss:

- Pourquoi … vous les connaissez, les mecs en bas ?

- Non, on les connaît pas, mais tout à l'heure, on les a déjà vus … en train de faire à peu près la même chose sur l'autre pont.

- Ah ouais ? Sur … sur le pont … là-bas ? SUR le pont ?

- Oui, SUR le pont, SUR le Pont Vieux.

- Ah, les cons !

 

Il se marre, mais, à son ton, je sens encore bluffé. Il reprend:

- Bon, faut qu'on s'casse ! Bonne baise, les pédés !

 

Et il s'éloigne, suivi de ses deux acolytes. 

 

- Bonne fin de soirée, Messieurs !

 

C'est un des deux types qui nous fait encore signe de la main en prenant la même direction que les jeunes. Yann, Domi et moi, d'une seule voix:

- Merci !

 

C'est à cet instant que Denis se lâche. Et ben non, ce que je sentais dans mon cul tout à l'heure, ce n'était pas son orgasme. Son orgasme, c'est maintenant ! Ah la vache ! Il m'a de nouveau enserré le torse de ses deux bras, il a collé sa joue contre mon dos et il se met à pousser un véritable râle entrecoupé de halètements "Râaah ! Aah ! Aah ! Aah ! Râaah ! Râaah ! Aah ! Aah ! Râaaaaah ! Aah ! Aah ! Aah ! Aah ! Râaahaaahaaaaahaaaaaaaaaaah ! Aah ! Aah ! Aah ! " et je sens sa queue s'agiter dans ma rondelle, comme si elle pulsait ! Ah, putain, il est en train de m'injecter sa semence ! Je m'aperçois que, sous le coup de l'émotion, j'ai inconsciemment accentué ma masturbation de la queue Dominique. La queue de Dominique ! Je l'attire vers moi brutalement et je le reprends dans la bouche. Hhhmmm, ça y est, Denis me répand sa crème dans le ventre ! Cette espèce de pulsation dans mon anus, c'est sa bite qui crache … Je sens … je sens … dans mon rectum, je sens que … que ça baigne … sa queue semble glisser davantage … non, pas glisser, il ne la bouge pas, sa queue … mais elle semble … oui, c'est ça, elle semble baigner dans quelque chose … dans son sperme ! Je pompe fiévreusement Domi. Là, je voudrais bien que, lui aussi, il me répande sa jute sur la langue … là, maintenant, tout de suite ! Quelque chose, au fond de ma tête me souffle que c'en serait fini de notre virée de cul en ville, mais ça ne fait rien, je veux qu'il me féconde la gorge ! Allez, Dominique, laisse-toi aller ! Jouis ! Tire ton coup ! Mais il résiste. Et non seulement il résiste, mais il me repousse:

- Hop hop  hop ! Arrête ! Arrête !

 

Il recule son bassin, il recule ses pieds, il s'éloigne de moi en compressant sa queue. Il se courbe un peu en deux et souffle à petites bouffées par la bouche:

- Fff ! Fff ! Fff ! Fff ! Fff ! Fff ! Ffffffffffffff ! Ah la vache ! C'était limite ! J'ai failli … Ah la vache !

- Fallait rester ! Pourquoi t'es pas resté ?

- Hé hé hééé ! Non non non ! On n'a pas fini notre … tournée.

- Ouais, ben moi, ça y est ! J'ai fini !

 

C'est Denis qui revient à lui. Il desserre son étreinte, passe ses mains derrière moi et se met à me caresser, ou plutôt à me masser la nuque et même les épaules à travers mon blouson:

- Ça y est, ma poule ! T'as senti ? Je t'ai … j'ai joui.

- Oui, j'ai senti.

- Ça te dérange pas ?

- Ben … non. Au contraire.

 

Il rit, et m'attire contre lui. Je me laisse aller en arrière, ma tête sur son épaule, ma joue contre la sienne. Il me caresse maintenant le ventre, les cuisses, et aventure sa main vers ma bite. Je la repousse encore. Voilà, c'est fait ! Je me suis VRAIMENT fait baiser en ville. D'accord, on a fait ça dans un coin plutôt tranquille, mais on pouvait sentir la présence, autour de nous, de tout un monde en mouvement … Mon excitation, mon envie de me faire inonder la gorge sont un peu retombées. Dominique est en train de remettre sa bite dans son pantalon. Il nous regarde:

- On y va ?

- Allez, ma poule.

 

Denis me tapote les cuisses. Il veut que je me relève. Je m'appuie des deux mains sur le bord du banc et, lentement, je soulève mon cul. Je sens sa queue sortir de moi dans un  bruit mouillé. Elle est déjà un peu molle. Je me redresse complètement et je me retourne. Toujours assis, Denis commence à remonter son pantalon en se tortillant. Je l'arrête:

- Attends ! Deux secondes …

 

Surpris, il suspend son mouvement. J'approche, je m'accroupis entre ses jambes et je me penche sur son ventre. Il me sourit. Je crois qu'il a compris ce que je vais faire. Je sens sa semence s'écouler de mon cul. Je prends sa queue dans ma bouche. Hhmmmm, elle est déjà un peu flasque, et elle a le goût du sperme, du gel lubrifiant et de mon mucus anal ! Elle a un goût de partie de cul, quoi ! J'adore !

- Hou hou hou houuuuu ! Doucement. Elle est hyper sensible !

 

Denis essaie de repousser ma tête. Je presse sa verge entre mes lèvres, je tourne le bout de ma langue tout autour de son gland, je le tète … Ce que c'est agréable, une bite molle, une bite qui vient de tirer un coup, comme ça, dans ma bouche ! Il se laisse faire, une main sur ma tête, puis:

- Allez, laisse, maintenant !

 

Je la sors de ma bouche et je me redresse:

- Merci, Denis.

 

Il rit, se lève et finit de remonter son pantalon:

- Merci pour quoi ? Pour t'avoir laissé me nettoyer la queue ?

- Oui. Et puis merci de m'avoir baisé.

- Ha ha ha ! Bon. En route ?

- En route.

 

Je redescends ma jupe sur mes fesses et sur le haut de mes cuisses. Denis:

- Ça va, Yann ?

 

Yann descend du banc, trébuche, manque de s'étaler, et reprend son équilibre:

- Ouais, ça va.

 

Nous démarrons. Je sens mes fesses glisser encore plus l'une sur l'autre, et quelque chose de tiède commence à descendre le long de ma cuisse. Ce que Denis m'a injecté continue de ressortir. Un peu, ça va, j'aime ça, mais pour me balader en ville, ça va être gênant. Je m'arrête:

- Vous n'auriez pas un mouchoir en papier ?

 

Denis fouille sa poche et en sort un petit paquet:

- Tiens.

 

Je m'éponge sous le regard hilare de mes trois mecs, et je jette le mouchoir souillé dans la rivière:

- A manger pour les poissons.

 

Denis:

- Tu remets pas ton string ?

- Non.

 

Il se marre. Domi sourit. Nous passons sous le pont. Arrivés au pied de la rampe qui remonte du port de plaisance vers la rue, Dominique se tourne vers Denis:

- On fait quoi ? On continue ?

- Nan, faut remonter maintenant. Plus loin, sur le quai, c'est le coin des junkies. Ils vont vouloir nous taxer du fric, et ils peuvent être violents. On n'a qu'à commencer à aller vers chez moi.

- OK.

 

Je lisse ma jupe sur mes fesses et nous abordons le pont de la Halle. Dès que nous y sommes, Denis nous arrête:

- Regardez !

 

Il nous montre le quai, en contrebas. Dans l'obscurité, on voit deux points rouges … non, trois … et la lueur bleutée caractéristique de smartphones.

- C'est les junkies. Les points rouges, c'est le bout de leurs clopes ou de leurs pétards. 

 

Il me passe un bras sur les épaules, presque avec tendresse. C'est assez marrant, parce que je suis plus grand que lui, et il doit pas mal lever le bras. Mais bon, c'est un geste gentil. Alors, à mon tour, je passe un bras derrière ses reins et nous redémarrons. Il y a encore pas mal de circulation, à cette heure. A cette heure ? Je ne sais même pas quelle heure il peut bien être. J'ai complètement perdu la notion  du temps. Et puis je m'en fous. Putain, ce que c'est agréable, de se balader la bite et les miches à l'air sous ma minijupe, mais je dois tirer régulièrement sur son ourlet, parce qu'elle a tendance à remonter toute seule. Le pont une fois passé, nous prenons la direction de la "place des fainéants". La place des fainéants, c'est le surnom de la place de la Résistance, devant le quartier des administrations: palais de justice, sous-préfecture, services sociaux, locaux syndicaux, assurances, commissariat, police municipale, etc. Je n'y avais pas fait attention, mais Yann s'est laissé distancer. Je ne sais pas à quel moment on l'a lâché. Je ralentis et je me retourne, entraînant Denis:

- Il est où, Yann ?

- Je sais pas.

 

Ah si, le voilà, là-bas ! Il arrive vers nous, plus ou moins en titubant. On attend qu'il nous rejoigne. Denis:

- Où t'étais ? Qu'est-ce tu fous ?

- J'ai gerbé, putain !

- Ah bon ? Et ça t'étonne ? T'as pas arrêté de picoler.

- Ouais, ben d'habitude, je tiens mieux que ça. Ça doit être le froid.

- Ça doit être ça, oui !

- Il me faudrait de l'eau.

- On n'en a pas. Tu boiras chez moi.

 

En effet, il pue le vomi. On repart. Quand on aborde la "place des fainéants", Yann nous lance:

- M'attendez pas, je vous rattrape.

 

Et il disparaît vers l'entrée du parking souterrain. Denis:

- Où il est barré, maintenant ?

 

On continue, mais on a ralenti le pas. Il y a des bancs sur la place, à côté de la petite piste de skate, déserte à cette heure. On en choisit un, face à l'avenue et on s'assoit, moi au milieu, Denis à ma gauche et Dominique à ma droite. Domi a passé son bras derrière mon dos, sur le dossier du banc. C'est du ciment et le froid, sous mes fesses seulement à moitié couvertes par ma minijupe, m'arrache un "Wouuufff !" de surprise. Denis:

- Qu'est-ce qui t'arrive ?

- C'est froid, là-dessus !

- Ah ben, ça va peut-être te calmer !

- Ça m'étonnerait que ça suffise.

 

Dominique:

- Moi aussi, ça m'étonnerait. Quand tu t'es assis, j'ai entendu, ça a fait "Pschhhhhhhhhh !".

 

Ils se marrent. Denis:

- T'as encore le feu au cul ?

- Le feu … non, mais y'a encore de la braise … pour que ça reparte, il suffirait de souffler un peu dessus … ou alors, il faudrait me mettre une grosse allumette …

 

Joignant le geste à la parole, je palpe la braguette de Dominique:

- … comme celle qui est là-dedans. 

 

Denis !

- Aaaaaah, putain ! T'es un cas, toi !

 

Je laisse ma main sur la braguette de Domi et je palpe son sexe à travers la toile. Ah oui, il suffirait de pas grand chose pour me remettre le feu. Je me sens tellement bien, assis là, entre mes deux mecs, face à l'avenue. En sentant la brise qui me rafraîchit l'entrejambe, je réalise que je me suis assis … naturellement, sans tirer sur le bas de ma jupe pour le cacher, mon entrejambe … en fait, le bas de ma jupe ne recouvre le haut de mes cuisses que sur deux ou trois centimètres … rien, quoi … de plus, comme je ne porte ni culotte ni string, je dois garder les cuisses écartées pour ne pas m'écraser le paquet entre elles. Alors voilà, je suis assis sur ce banc, la bite et les couilles à l'air, les cuisses ouvertes, face à l'avenue, à quelques mètres de la chaussée. Il circule encore pas mal de voitures dans les deux sens … tiens, voilà même un bus qui remonte vers le Grand Val avec quelques passagers … Pour peu qu'ils ne roulent pas trop vite, les automobilistes ont tout loisir d'apercevoir mon matos ! Et franchement, ça me plaît, pas question de resserrer les cuisses. 

 

Sans m'en rendre compte, j'ai continué de pétrir la queue de Domi, et, sous ma main, je la sens se réveiller, gonfler et s'allonger … Quand je m'en rends compte, instantanément, un frisson m'électrise l'anus. Alors je la palpe, je la pétris un peu plus vigoureusement. Ah putain ! Je sens venir une furieuse envie de le sucer ! Mais sur ce banc, c'est vraiment trop exposé. Faut pas quand même pousser. Où on pourrait aller ? Les autres bancs, c'est pas mieux. Je jette un coup d'œil derrière nous. Là-bas, derrière les modules du skate-park, on serait tranquilles … ou alors là, derrière les massifs de maçonnerie qui servent à la ventilation du parking souterrain … Je n'ai pas le temps de me décider … Domi ôte son bras de derrière mon dos, et sans hésiter, il ouvre sa braguette et sort sa bite ! Tranquillement ! Il prend même la peine de sortir ses couilles et il s'installe confortablement, le dos bien calé, le bassin tendu vers l'avant, les jambes étendues, dans la posture du mec qui attend qu'on s'occupe de sa queue. Un flot d'adrénaline me submerge. J'empoigne son engin et je commence à le masturber. Denis:

- Vous êtes chiés, les mecs ! Arrêtez, merde ! Faites pas ça ici !

 

Ça a vraiment l'air de le gêner, qu'on fasse ça ici. Moi, pas du tout. Au contraire, même. Domi non plus. Il bande de plus en plus ! Notre position sur ce banc, face à l'avenue et tout près du trafic, n'a pas l'air de le gêner le moins du monde ! Pourtant, sa bite et ses couilles, qui forment comme une tache très claire sur le fond sombre de son pantalon, doivent se remarquer de loin. Oh, mec, je t'adore ! Tout ça me rappelle la branlette que j'avais administré à Philippe devant des randonneurs, également sur un banc, au bord du canal. 

- J'ai encore envie de te sucer, Domi.

- Pfffffffff ! Faites pas les cons, les mecs !

 

Encore Denis, qui doit commencer à paniquer. Domi ne répond pas, mais il pose sa main sur ma cuisse … la remonte jusqu'à mon ventre, finit de retrousser ma jupe et laisse ses doigts là, dans mon  entrejambe. Je les sens contre l'intérieur de ma cuisse et contre ma bite et mes couilles. Hhhmmmm, j'adore ça. Ma queue commence à se redresser. Je me sens tellement … impudique, immoral, débauché, scandaleux ! Et Dominique, à sa manière, est comme moi. Je me tourne vers lui et, tout en le masturbant fiévreusement de la main droite, je prends ses couilles dans la main gauche et je les malaxe délicatement. C'en est trop pour Denis. Il se lève brusquement en ronchonnant:

- Putain ! Vous faites vraiment chier, hein !

 

Il s'éloigne. Il ne veut pas être vu avec nous. Il n'est plus avec nous. Domi me sourit et se cale un peu plus confortablement contre le dossier du banc. De toute évidence, ça veut dire "On s'en fout. Vas-y, branle-moi !". Il y a longtemps que j'ai abandonné toute pudeur, toute décence, toute dignité, même, mais je sens que mon excitation est en train de faire craquer les dernières digues qui pourraient me retenir: la peur de me faire surprendre, même par des flics, s'est envolée … la bienséance, les convenances, envolées aussi … Là, il y a ce mec qui bande et qui ne demande qu'à se faire sucer … et même cet endroit m'excite … la perspective de lui tailler une pipe ICI, sur cette avenue, et devant les voitures qui y circulent, contribue autant à mon excitation que l'envie d'avoir une fois encore cette queue dans la bouche ! Attendre qu'il n'y ait plus de voitures sur l'avenue ? Ça ne servirait à rien, il en arriverait d'autres une fois que j'aurais commencé … Soudain, Domi pose sa main sur ma nuque et appuie pour que je … Oh oui ! Je me penche …

 

- Ça va les pédés ?

 

C'est Yann qui vient de gueuler. Domi ôte sa main de ma nuque et se redresse. Je me retourne. Yann arrive::

- Vous m'attendiez ?

 

Il découvre la bite de Domi … et la mienne, qui dépasse de ma jupe. Il ouvre des yeux ronds:

- Vous … vous étiez en train de … Oh putain, vous êtes dingues … toutes les bagnoles de flics qui rentrent au commissariat passent par ici … vous êtes dingues !

 

Mon excitation retombe instantanément. Au fond de moi, je le savais que cette partie de l'avenue, c'est le passage obligé pour les flics … nous sommes à deux pas du commissariat, juste là, après le palais de justice … mais l'excitation m'avait fait refouler cette idée, et avait peu à peu fait disparaître toute crainte, toute inhibition … La réflexion de Yann me ramène brutalement à la réalité. Dominique aussi, on dirait: il remballe sa queue dans son pantalon. Yann:

- Il est où, Denis ?

- Par là, je crois …

 

En se levant, Dominique montre le fond de la place, vers l'entrée du tribunal. Je me lève aussi. En effet, en nous voyant debout, Denis réapparaît. Il s'était planqué dans l'ombre du porche du palais de justice. Tout en se rapprochant de l'avenue, il nous fait un grand signe du bras. C'est par là ! Il nous attend, et on le rejoint.

- Hé, tous les deux, vous arrêtez vos conneries, hein ! On va passer devant chez les flics, alors du calme ! Et toi, tu veux pas remettre ton string ? Par moments, on voit ta bite qui dépasse …

- Non !

 

Non, je ne remettrai pas mon string. Je suis trop bien comme ça. Devant ma détermination, il soupire:

- Essaye au moins de descendre un peu ta jupe sur tes cuisses. T'as encore ta bouteille toi ? T'as pas encore assez dégueulé ?

 

Yann montre sa bouteille:

- C'est de la flotte. J'ai été la remplir dans le parking. 

- Ah, c'est là que t'étais ?

- Ouais. En général y'a un robinet, dans les parkings …

- Bon, ben, planque la quand même, ta bouteille. On va passer devant chez les flics. Si ils te voient avec une bouteille, on est bons.

- Pour de la flotte?

- Ils le savent pas que c'est de la flotte. Et j'ai pas envie qu'on se fasse contrôler … Remballe, je te dis.

 

Yann la coince sous son bras sous son blouson. Je tire sur ma jupette, je la lisse sur mes fesses et nous redémarrons. Nous longeons le palais de justice et nous arrivons à l'entrée du commissariat. Sur le perron, en haut d'une volée de quatre ou cinq marches, un "bleu" et deux types en civil discutent en fumant devant la double porte en verre. Un des types en civil nous remarque et nous suit des yeux. Yann et Denis cherchent tellement à avoir l'air naturel que ça va finir par leur sembler suspect.

 

- Bonsoir !

 

J'ai vu: c'est le type en civil qui nous a remarqués qui vient de nous dire ça. Il veut nous dire ou nous demander quelque chose ? 

 

- Bonsoir.

 

On lui a tous répondu en chœur. Du coin de l'œil, je le vois se tourner vers ses collègues et reprendre la discussion. Ça va, il est seulement poli. Je ne sais pas si il a remarqué mes cuisses et mon cul moulé dans ma jupe. Il y avait Denis et Yann entre lui et moi. Une fois à quelques mètres, on se marre, un peu soulagés. Je vois Yann se retourner à plusieurs reprises vers l'entrée du commissariat. Et soudain:

- Hé, c'est bon, ils sont rentrés ! Venez !

 

Le voilà qui se faufile sous la barrière levante du parking qui jouxte le commissariat. Denis, parlant tout bas:

- T'es con, ou quoi … c'est le parking des flics !

- Je sais. Viens, Marin !

 

Putain, oui, il est con. Déjà, la propriété des avocats, puis la tentative ratée à la péniche, et maintenant le parking des flics ! Il veut à tout prix entrer quelque part pour faire ça … mais là, c'est pas pareil … là, si on se fait gauler, c'est direct le bâtiment d'à côté, le commissariat:

- Non, non, je viens pas …

- Pourquoi ? Ils nous verront pas … derrière les bagnoles …

 

Putain … quand même … ça serait peut-être pas mal, derrière les bagnoles. Il y en a une dizaine, et plein de places vides. Apparemment, il n'y a que des voitures … ordinaires. Ça doit être des voitures personnelles de flics … et là, ils doivent être au boulot, dans le commissariat ou en patrouille. Ouais, mais si on fait ça derrière une bagnole et que le propriétaire vient justement la reprendre, celle-là … à part cette sortie, le parking est fermé de partout, on n'a pas d'autre issue pour s'échapper … non, non, là, c'est trop risqué, c'est des flics, quand même:

- Non. Laisse tomber, mec. Là, ça le fait pas. 

- Pffffff ! Tu te dégonfles …

- Ouais.

 

Il passe la barrière dans l'autre sens et nous rejoint. On repart. Denis se tourne vers Yann:

- T'as même pas vérifié si y'avait pas une caméra …

 

Yann regarde tout autour de nous, y compris en hauteur, sur les réverbères:

- Y'en a pas.

- C'est pas maintenant qu'il fallait regarder ... c'était avant d'y aller.

 

Maintenant, nous longeons des pavillons avec jardin. C'est un quartier résidentiel, avec des petites rues sombres bordées de tilleuls qui aboutissent sur l'avenue … où ça circule encore pas mal dans les deux sens. Au loin, du côté du Grand Val, on entend le lent Piiiin Poooon d'un camion de pompiers. Après une centaine de mètres, Dominique me touche le bras:

- Tu vois ce que je vois ?

- Où ça ?

- Là, au milieu …

 

Qu'est-ce qu'il a vu ? A cet endroit, au milieu des quatre voies de l'avenue, le terre-plein central s'élargit. Au lieu de la bande de gazon d'une cinquantaine de centimètres de large, il y a une espèce de … massif aménagé. Des fleurs basses, des fleurs un peu plus hautes, et même des arbustes, on dirait.  Il y a aussi une sorte de … cabane en forme d'obus, en osier tressé, deux mètres de haut … Oui, et alors ?

- Oui, le massif de fleurs … et alors ?

- Viens !

 

Il me chope le poignet, vérifie qu'il n'arrive pas de voiture derrière nous, et il m'entraîne. Nous traversons rapidement les deux voies et nous montons sur le terre-plein. Vu du trottoir où nous étions, il semblait complètement couvert de fleurs, mais, maintenant que nous y sommes, je m'aperçois qu'entre les fleurs, déjà pas mal fanées, il y a comme une allée gravillonnée … cinquante ou soixante centimètres de large. Elle conduit jusqu'à l'entrée de la cabane en osier. Deux voitures venant du centre ville passent à côté de nous. Les conducteurs nous regardent, surpris de nous trouver là, au milieu de l'avenue. Dès qu'ils s'éloignent, Domi me pousse devant lui:

- Allonge-toi là … sur le dos !

- Où ça ?

- Là, sur l'allée … dans les gravillons … grouille !

 

Je m'assois. Putain, c'est froid … c'est même un peu humide. Il va me baiser ici ? La vache !

- Allonge-toi, j'te dis !

 

Pendant que je m'accoude, je le vois qui ouvre sa braguette et sort sa queue.

 

- Qu'est-ce vous foutez, bordel !

 

C'est Denis, resté sur le trottoir, qui s'inquiète. Domi jette encore un coup d'œil des deux côtés de l'avenue et lui lance:

- J'vais l'baiser là !

- Oh putain ! T'es vraiment con !

- On nous verra pas, derrière les fleurs ! Regarde !

 

Ouais, c'est ça, il veut me baiser là ! Je regarde autour de nous. C'est vrai que, simplement assis comme ça dans cette allée, ma tête n'arrive même pas au niveau des plus hautes fleurs … J'entends Denis bougonner je ne sais quoi et Yann se marrer. Domi s'approche entre mes pieds:

- Allonge-toi ! Et écarte les jambes !

 

Je finis de m'étendre sur le dos et il s'agenouille entre mes mollets. Puis, tenant sa bite d'une main pour la guider, il pose son autre main à côté de mon épaule, et se courbe sur moi:

- J'vais t'enculer ici ! Ça te va ?

 

Je hoche la tête: 

- Oui, ça me va.

- Ça te fait peur ?

- Non.

- Pousse ta bite, elle va me gêner.

 

Je remonte bien ma bite et mes couilles sur mon ventre, et, aussitôt, je sens sa main contre me fesses … et … son sexe … contre ma fleur ! D'un coup de reins, il est en moi. Putain, il bandait déjà à ce point ? A croire qu'il n'avait pas débandé depuis le banc sur la place des fainéants ! Avec son pubis, il m'écrase les couilles. Il pose ses coudes de part et d'autre de mes épaules et, le torse un peu soulevé au-dessus de moi, il commence à bouger lentement en plantant ses yeux dans les miens. Ah putain ! Je l'enserre de mes bras et je passe mes mollets sur les siens. Oh, la vache, Domi, Domi ! T'es en train de m'enculer, de me baiser en missionnaire au milieu de cette avenue ! Adrénaline et cœur qui bat ! J'entends des voitures qui arrivent sur ma droite, venant du Grand Val. J'ai l'impression qu'elles vont nous rouler dessus. Le son est comme … amplifié … c'est sans doute dû à l'effet de la tension, de l'émotion de faire ça ici. Maintenant, c'est le sourd ronron d'un bus venant du centre ville, sur ma gauche, qui augmente au fur et à mesure qu'il approche. Je tourne la tête. Le voilà ! Entre les fleurs, je le vois défiler … la cabine du chauffeur … ses vitres éclairées ... Putain, il est pourtant sur la file de droite, et il y a l'autre file entre lui et nous ! Je ne suis pas sûr que nous soyons si bien cachés, finalement … Je n'arrive pas à me concentrer sur ce que Dominique me fait. Une autre voiture arrive maintenant du centre ville … Au milieu de la masse des pieds de fleurs, je ne la vois défiler qu'en un éclair quand elle passe à notre niveau … Domi se décolle de moi et se soulève un peu:

- Oh, putain, c'était des flics !

 

Il prend appui sur ses mains et se redresse carrément pour regarder au-dessus des fleurs:

- Meeeerde ! Ils font marche arrière ! On se barre !

 

Il est déjà debout .. il se penche sur moi et il me tend la main pour m'aider à me relever. J'entends le son caractéristique d'une voiture qui fait une marche arrière à fond la caisse. Domi, qui me cramponne toujours le poignet, m'entraîne à travers le massif de fleurs, vers l'autre côté de l'avenue. Je jette un coup d'œil derrière nous. La voiture siglée "Police" est presque au niveau de l'endroit où Domi me baisait. Au moment où nous finissons de traverser les deux voies en courant, j'entends un bruit de portière qu'on claque. Et presque aussitôt … "bande d'enculés ! " … un bruit sourd résonne, comme un choc sur une carrosserie … puis un bruit de verre cassé … J'ai capté tout ça en une fraction de seconde … Nous sommes sur le trottoir d'en face  … Là, à vingt mètres, une ruelle sombre … J'ai le cœur à cent à l'heure … La voiture de flics redémarre en faisant crisser ses pneus. Sirène en marche, ils vont aller faire demi-tour au feu, là-bas, contourner le terre-plein central et revenir sur les deux voies que nous venons de traverser. Le bleu du gyrophare balaie les murs autour de nous.

 

Une fois engagés dans la ruelle, Domi s'arrête et prends le temps de remballer sa queue à toute vitesse. C'est seulement maintenant que je réalise que j'ai la minijupe à moitié retroussée sur les fesses, et la bite à l'air, qui ballottait au rythme de notre course. Je rabats ma jupe et nous reprenons notre course. A vue de nez, je pense que la ruelle conduit vers le faubourg Saint Jacques. Tant mieux: le faubourg, c'est un dédale de petites rues, de passages étroits, de cours communes et de recoins de toutes sortes … Ils vont avoir du mal à nous retrouver là-dedans. Mais pour le moment, il n'y a que des murs et des grilles infranchissables … Au petit trot, nous tournons à gauche, dans une rue en sens interdit. Au moins, ils ne pourront pas nous suivre par là ! Maintenant, nous tournons à droite, dans une petite rue mal éclairée. Soudain, Domi me pousse entre deux maisons. C'est un passage, une cour ? Merde, c'est une impasse … et aucun endroit où se planquer. Nous ressortons et nous continuons. A chaque jardin, Dominique essaie d'ouvrir le portail. Fermé ! Fermé ! Encore fermé ! Ouvert ! 

 

Yess ! Nous nous faufilons à l'intérieur et Domi referme soigneusement le portillon. C'est un minuscule jardin devant une maison. Une haie de troènes et un grillage le séparent de la rue. Sous nos pieds, une allée en ciment. Dans le coin, un arbre – on dirait un énorme laurier – donne une ombre épaisse. Nous nous glissons dessous, derrière un barbecue à roulettes recouvert d'une bâche. Il était temps ! A travers la haie de troènes, je vois des flashes bleus lécher le mur de la maison d'en face. J'ai le cœur qui bat à fond et j'ai du mal à reprendre mon souffle. Voilà la voiture de flics. Elle passe lentement devant le jardin. Nous nous recroquevillons, tête baissée, derrière le barbecue. Le faisceau d'une torche balaie le jardin où nous sommes, trouant la haie de troènes jusqu'au pied du barbecue. Ils ne nous voient pas et poursuivent leur chemin en direction de la rue du Faubourg Saint Jacques. Nous attendons de ne plus voir les éclairs du gyrophare pour nous extraire prudemment de notre cachette. Dominique se marre doucement et murmure:

- Oh, putain ! Ça va, toi ?

- Ça va.

- On y va ?

- Attends.

 

Je fouille la poche de mon blouson et j'en sors mon string. Domi:

- Qu'est-ce tu fous ?

- Je remets mon string.

- OK.

 

Nous ouvrons le portillon – heureusement, il ne grince pas – et, puisque les flics sont partis de l'autre côté, nous repartons par où nous sommes arrivés. Première rue à gauche, toujours aussi noire. Nous parcourons en hâte quelques mètres …

 

- Bougez pas !

 

Une puissante lumière nous aveugle. Putain, qu'est-ce que c'est ?

 

- Essayez pas de vous barrer, j'ai un taser ! Restez où vous êtes !

 

Je me fige sur place. C'est un flic ! C'est sûrement celui que j'ai entendu descendre de voiture tout à l'heure ! Dans son uniforme bleu et derrière la puissante lumière de sa lampe, on ne le voit pas. Il nous braque le faisceau de sa torche dans la figure. Il bluffe, ou pas ? Il a vraiment un taser ? De toute façon, je n'ai pas envie de vérifier. Je sens que Domi, à côté de moi, s'est aussi figé.

 

- Mettez vous face à ce mur ! Et faites pas les cons !

 

D'un coup de lampe torche, il nous désigne un mur sur notre gauche. On s'approche en cœur. Il est derrière nous. Il m'appuie brutalement quelque chose de dur dans le dos.

- Lève tes mains ! Appuie-les sur le mur ! Toi aussi.

 

J'obtempère et je sens la main de Domi se poser contre la mienne. Le faisceau de la torche vacille une seconde … un bruit métallique, et il passe quelque chose à mon poignet gauche … des menottes ! Il tire dessus … autre bruit métallique, et je sens que je suis attaché au poignet de Domi. Dans le faisceau de la torche, je me rends compte que mon mec me regarde, qu'il me sourit et secoue la tête : «On a perdu, mais c'est pas grave !». Bizarrement, c'est aussi ce que je ressens: c'est pas grave. Oh, il y a bien eu cette poussée d'adrénaline de peur quand le flic nous a surpris, mais c'est tout … enfin, presque … je réalise que j'ai les jambes qui tremblent. Sans doute la conséquence de notre course effrénée suivie de cette … arrestation. Mais, intérieurement, je me sens d'un calme étonnant. Une espèce de craquement, et:

- Je les ai, les mecs !

 

Nouveau craquement et:

- T'es où ?

 

Le son d'une voix sortant d'un haut-parleur. Ils ont des talkies !

 

- Rue de l'Ecurie, au carrefour avec la rue du Lavoir.

- On arrive.

 

Qu'est-ce qui va nous arriver ? Ils peuvent nous reprocher quoi, exactement ? Le faisceau lumineux revient sur Domi:

- Toi, bouge pas. Laisse tes mains sur le mur, mais recule un peu tes pieds et écarte les !

 

Je sens Domi obtempérer. 

 

- T'as une arme ?

 

Aux bruits de tissu qu'on froisse, je comprends que le flic est en train de lui faire une palpation. Domi:

- Non. 

- Des substances illicites ?

- Non.

- Ça va. Tu peux te redresser.

 

Je m'attends à me faire aussi fouiller, mais … non. Le faisceau de la lampe m'ausculte à nouveau, mais c'est tout. Je regarde Domi. Dans la pénombre, je vois qu'il me fait un clin d'œil et qu'il sourit. Ah ouais, le flic me prend encore pour une femme ! Et il n'a pas le droit de faire une palpation à une femme. Pourtant, quand il nous a braqué sa lampe dans la tronche, il y a un instant, il aurait pu voir que je suis un mec ! J'ai envie de me marrer. Tiens, une sirène ! Voilà ses collègues qui arrivent … Ah non ! C'est encore un camion de pompiers … sur l'avenue, on dirait. C'est curieux, j'ai l'impression que mes sensations sont boostées: les sons sont comme amplifiés – le vent dans l'arbre au-dessus du mur, les mouvements du flic, derrière nous, la rumeur de la ville, au loin -, mes yeux se sont accoutumés à l'obscurité relative et je vois parfaitement les détails du mur à quelques centimètres de mon nez, jusqu'à la fraîcheur de l'air sur mes mains, sur ma figure et sur mes cuisses, qui me semble plus … pas plus froide, mais plus sensible … Tout ça doit être un effet secondaire des émotions de ce soir … 

 

Enfin, les flashes bleus du gyrophare balaient le mur au-dessus de moi. La voiture arrive et s'arrête derrière nous. Deux portières claquent.

- Où ils étaient ?

- Il arrivaient par là !

- On venait d'y passer !

- Ils avaient dû se planquer quelque part.

- Tu les as fouillés ?

- Le type, oui, mais pas la fille. Lui, il a seulement un téléphone.

 

Par la vitre ouverte de la voiture, j'entends comme des bruits de radio. C'est sans doute je ne sais quel central qui communique avec les voitures en patrouille.

- Bon. Vous pouvez baisser vos mains. Tournez-vous.

 

On se tourne, toujours accrochés l'un à l'autre. Maintenant, il y a deux lampes torches pour nous examiner.

- Ah merde ! C'est pas une fille, c'est un travelo !

- Ah putain ! De dos, on aurait vraiment dit …

 

Il y a comme un moment de gêne parmi les forces de l'ordre.

- Bon … alors … on va devoir aussi te fouiller …

- Pas de problème. Allez-y.

- Mets tes mains à plat sur le toit du véhicule.

 

Je pose mes mains sur la voiture, entraînant Domi, et, de moi-même, je recule mes pieds et j'écarte les jambes.

- Bon … tu le fouilles, Jean-Louis ?

- Euh … j'ai déjà fouillé l'autre … allez-y, vous.

- C'est toi qui les as chopés, c'est toi qui le fouille.

 

On se râcle la gorge, derrière moi. Puis une main se plaque entre mes omoplates, et une autre me palpe les poches du blouson, les fouille, en sort mes capotes et mon tube de lubrifiant et les pose sur le toit de la voiture ... il reprend sa fouille ... cette fois à deux mains: mon torse et mes flancs sous mon blouson ... mes fesses, par-dessus ma jupe ... mon ventre ... woufff, il effleure la bosse de ma queue ... C'est pas désagréable, de se faire fouiller, finalement. Un ricanement sourd derrière moi: 

- Tu te régales, Jean-Louis ?

 

Un des autres flics s'amuse de voir son collègue me peloter. Jean-Louis:

- Oh, ta gueule, Marco ! Il a que ça ... des capotes, et ... un flacon de ... c'est du lubrifiant ! Tourne-toi !

- Attends ! Pousse-toi, Jean-Louis !

 

La voix du dénommé Marco. Ça a l'air d'être le chef de la patrouille. Je sens le premier, Jean-Louis, s'écarter ... quelqu'un entre mes pieds ... des mains sur mes fesses ...

 

- T'as pas fini ta fouille, Jean-Louis !

 

La voix ricanante du chef, tout près de moi ... ses mains sur mes hanches ... sur le devant de mes cuisses ... l'autre ne m'a palpé qu'à travers mes vêtements, mais celui-ci, qui n'a pas voulu me fouiller au début, a changé d'avis, et il pose ses mains sur moi ... sur ma peau ... et il a les mains rugueuses, le Marco ... sur l'arrière de mes cuisses ... je suis sûr qu'il va me peloter l'intérieur des cuisses, maintenant ... Exactement ! Il a collé une de ses grosses pattes à hauteur de mon genou, et il la remonte ... lentement. Comme par réflexe, j'écarte un peu plus mes pieds ... et je me cambre ... Vas-y, mec, regale-toi aussi ! Je sens ses doigts me caresser l'intérieur de la cuisse. Instantanément, dans un flash, j'imagine ces trois flics m'arracher mon string et me prendre là, dans cette ruelle, appuyé contre leur voiture de patrouille ...

 

- Tu vois ? C'est comme ça qu'on fait ... hein, Jean-Louis ...

 

Sa main est tout en haut de ma cuisse ... SOUS ma jupe ! Ah putain, il effleure le bas de ma fesse. C'est sans doute un des endroits les plus sensibles de mon anatomie, et ça a beau être une fouille par un flic, ça me fait exactement le même effet que si je me faisais peloter par n'importe quel mec ! Vas-y, tripote-moi, j'aime ça ! Je ferme les yeux. Il ôte sa main, et me met l'autre à la place, contre mon autre cuisse ... juste sous ma fesse ... il la descend, lentement ... Si ça vous tente, vous pouvez me baiser, les mecs, je porterai pas plainte !

 

- C'est bon. Retourne-toi !

 

Ah, c'est fini. Il s'est fait plaisir. Un travelo ... pourquoi se priver ? Je me retourne. Je regarde Domi. Dans la pénombre, je le vois me faire encore un clin d'œil. Je lui souris. Une sirène de police passe sur l'avenue. Un des flics me braque sa lampe dans la figure:

- Vous avez pas de papiers !

- Non, pas sur nous.

 

Domi a répondu du tac au tac. On ne voit toujours pas à quoi ils ressemblent, ces trois flics.

- Pourquoi vous avez pas vos papiers ?

- On pensait pas en avoir besoin. 

- Qu'est-ce que vous faisiez, couchés dans ce massif, sur l'avenue ?

- On se roulait des pelles.

- Dans ce massif ?

- Oui. C'est pas interdit.

- Et vous vous rouliez seulement des pelles ?

- Ben oui.

- Pourquoi vous vous êtes sauvés, alors ?

- Ça fait toujours peur une voiture de f..  de police qui vous fonce dessus.

- Pas si on n'a rien à se reprocher. Pourquoi il avait le cul à l'air ton copain ?

- Il avait pas le cul à l'air, il avait son string ...

- Mouais ...

 

Soudain, sortant de la voiture:

- Marco ? Marco … tu me reçois ? Marco …

 

Un des flics se penche dans la voiture par la fenêtre ouverte à côté de moi, et manipule je ne sais quoi:

- Ouais, c'est Marco ! Qu'est ce qu'il y a ?

- Faut que vous alliez tous au Grand Val. Incendies de voitures. Plusieurs. Les pompiers se sont fait caillasser.

- Y'a pas déjà quelqu'un ?

- Si, mais ils ont besoin de renfort. C'est des bandes organisées. Ils les attendaient. Je vais vous brancher sur la BAC. C'est eux qui prennent les commandes en attendant le commissaire.

- Ouais, mais on a chopé deux … individus … dont un ... travesti. On en fait quoi ?

- Ils ont fait quoi, tes individus ? Ils ont tué quelqu'un ?

- Non, ils … devaient baiser avenue Mandela.

- Ils devaient quoi ?

- … baiser … avenue Mandela.

- T'es con, ou quoi, Marco ! Tu les relâche et tu fonce au Grand Val. T'as des collègues et des pompiers qui se font canarder !

 

La communication est brusquement coupée. Marco sort de la voiture, en pétard:

- Vous avez entendu ? On va au Grand Val ! Jean-Louis, tu leur ôtes les menottes.

 

Nous sommes libérés en trois secondes, et les flics s'engouffrent dans la voiture. Je récupère vite fait ma poignée de capotes et mon flacon de lubrifiant. La voiture redémarre à fond, sirène hurlante. Domi et moi, on se regarde, et on éclate de rire. 

à suivre.

Par Solosexe - Publié dans : Récits pornographiques
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