Vendredi 10 février 2017 5 10 /02 /Fév /2017 01:00

Avertissement.

Dans ces "récits pornographiques", je décris des relations homosexuelles avec des inconnus et avec des éjaculations sans protection, dans la bouche et dans le cul.

Je crois bon de préciser que ce que je décris n'est pas du vécu. Ce ne sont que des fantasmes.

Il est bien évident que je ne saurais conseiller ou inciter mes lecteurs à pratiquer de telles relations sexuelles non protégées avec des inconnus ou avec des partenaires douteux. 

 

Selon les O.N.G. et le Ministère de la santé, 36.000 personnes ignorent être porteuses du S.I.D.A en France, et on y dénombre 6.500 nouvelles contaminations chaque année.

 

Les flics qui nous avaient chopés ont été obligés de nous libérer pour aller courir après les racailles incendiaires du Grand Val, et d'un seul coup, avec Domi, on se trouve un peu désappointés. Il demande:

- Bon, ben … on essaye de retrouver les autres ?

- Ouais. Appelle les. J'ai pas de téléphone.

 

Il sort son smartphone, pianote, et:

- Denis ? C'est Dominique … ouais … si, si, on s'est fait choper … ouais, par les flics … si, mais ils nous ont relâchés … ouais, parce que y'a du baston au Grand Val, des voitures cramées et les pompiers qui se font caillasser … les flics aussi, alors ils avaient d'autres chats à fouetter … ouais … on vous racontera. Vous êtes où ? … Où ? Ah ouais, je connais … Non, attendez-nous là-bas, on vous rejoint … Ouais … à tout' !

 

Il se tourne vers moi:

- Ils sont à la Plage. Ils nous attendent. 

 

La Plage, je connais aussi. C'est un petit parc, aménagé au bord de la rivière avec une plage de sable, des jeux pour enfants, des tables de pique nique, des tables de ping pong, etc. L'été, il y a pas mal de monde. A cette époque, et surtout à cette heure de la nuit, ça doit être désert. On se met en route. On entend au loin un concert de sirènes: le lent Piiiiiin poooon des pompiers et celui, plus nerveux de la police. Il me prend le bras:

- Ça va ?

- Ouais, ça va.

- T'as eu peur ?

- Sur le coup, oui, quand le flic nous a surpris en nous mettant sa lampe dans les yeux. Après, non. C'est bizarre, mais me faire arrêter, me faire embarquer, je m'en foutais … 

- Moi pareil.

 

Au moment où nous nous apprêtons à traverser l'avenue, une voiture banalisée, gyrophare sur le tableau de bord, arrive à fond du centre ville, sirène hurlante. Domi:

- Ça doit être la BAC. Ça doit vraiment chier, au Grand Val.

 

Nous traversons. Une explosion retentit du côté de la cité. Nous nous engageons dans une petite rue. Nouvelle sirène de police. Cette fois, c'est un fourgon de gendarmerie qui passe à fond sur l'avenue. Nous repartons, silencieusement, bras dessus, bras dessous, chacun dans ses pensées. Au bout d'un moment, Domi demande:

- Tu penses à quoi ?

- A tout ça … à cette soirée … aux mecs de chez Jeannot … à cette virée de cul en ville …

- Ça te plaît cette … virée de cul en ville ?

- Ah oui … déjà, je rêvais depuis longtemps de me balader en trav en ville … mais dans la journée … alors là, c'est déjà bien … et puis nos arrêts pour des coup de bite, alors ça … c'est top !

- Ah bon ? Tu rêvais de te balader en ville … comme ça … en pleine journée ?

- Ouais.

- Ben, on n'aurait qu'à faire ça dimanche, par exemple. Demain je peux pas. Mais dimanche, je peux me débrouiller … on demande à Denis si ça lui va …

- Oui, mais c'est pas possible …

- Pourquoi ?

- Tu m'as regardé ? La nuit, ça va, si les gens ne me regardent pas de trop près, je peux faire illusion comme gonzesse. Mais en plein jour … avec ma tronche …

-  Oui, c'est vrai que, de visage, tu ne fais pas vraiment efféminé … mais autrement, t'as vu ? Le premier flic, il t'avait vraiment pris pour une gonzesse, au début.

- Ouais. D'ailleurs, c'est pour ça qu'il ne m'a pas fouillé, au départ. Et après, quand il a vu que j'étais un mec, il m'a fait une palpation, mais pas complète. Et son chef, le dénommé Marco, au début, il voulait pas me fouiller … mais après, il a carrément changé d'avis et il m'a même peloté.

- Ah ouais, j'ai vu ! Et il te matait sacrément, en te pelotant. Ça t'a fait quoi, qu'il te passe les mains comme ça, partout, jusque entre les cuisses ? Attends ! Me dis pas ! Je suis sûr que ça t'a plu !

- Ouais, ça m'a plu ! Hey ! Sa main entre mes cuisses … tout en haut ! Ouaaaaah ! Je me suis même mis à fantasmer qu'ils me baisent, tous les trois, debout contre leur bagnole …

- Les flics ?

- Ben oui. Ça m'aurait plu qu'ils me prennent, accroché à toi par les menottes …

- Ha ha ! Putain, t'es jamais rassasié, toi ! T'as encore le feu au cul ?

- Le feu, non. C'est pas à ce point, notre cavalcade m'a un peu calmé, mais j'ai encore envie … t'as pas fini de me baiser, tout à l'heure, dans les fleurs sur l'avenue … et je voudrais bien que tu finisses …

- T'es vraiment … un morfale … mais alors, qu'est-ce qui pourrait te calmer ?

- Que je jouisse.

- Ah bon  ?

- Oui. C'est pour ça que j'ai pas voulu que Denis me branle, quand on était sur le port.

- Ah, OK.

- Et avant de jouir, je voudrais bien que tu finisses de me baiser … 

- Maintenant ?

- Si tu veux … ou tout à l'heure, chez Denis …

 

Il reste silencieux un moment, puis:

- On va déjà voir avec eux ce qu'on fait … si on rentre ou si on continue …

 

Moins de dix minutes après, nous arrivons à l'entrée du petit parking aux abords de la Plage. Il y a une voiture, garée dans l'ombre. Nous passons devant un bâtiment bas et nous contournons la barrière à l'entrée de la Plage. Là, pas le moindre réverbère, mais dans l'obscurité, nous distinguons la tache plus claire de la bande de sable qui sert de plage. Devant nous, des ombres bougent autour de formes qui doivent être des jeux pour gamins, genre toboggan et cabanes. Mais ce n'est pas Yann et Denis, ou alors pas tous seuls, parce qu'il y a au moins trois ou quatre personnes, là, qui manipulent des smartphones. Coup de sifflet, sur notre gauche:

- Hé ! Domi ! On est là !

 

Deux ombres. C'est Yann et Denis:

- Venez, on est près des tables de ping pong.

 

On les suit. Denis:

- Alors ! Racontez.

 

Il fait plus froid qu'en début de soirée. La proximité de la rivière doit y être pour beaucoup. Je m'assois sur le bout d'une des tables en ciment et on raconte … la cavalcade, la cachette dans le jardin, le flic qui nous surprend, les menottes, l'arrivée de la voiture, la fouille au corps … et enfin la libération. Yann et Denis écoutent tout en ponctuant notre récit de « ah ouais, le flic à pied … », « y'a pas que vous … », « attendez, on va aussi vous raconter », etc. Quand on a fini, Yann enchaîne:

- Hé ! Si vous avez pu vous tirer, sur l'avenue, c'est grâce à moi, hein !

 

On dirait qu'il est dégrisé. Sa cavalcade pour échapper au flic l'a sans doute dessoûlé. Il poursuit: 

- Ouais, quand j'ai vu le flic qu'était assis derrière, descendre presque en marche pour vous courir après, je leur ai gueulé « bande d'enculés ! » et j'ai balancé ma bouteille sur leur bagnole. Le flic qu'était descendu, il s'est mis à nous courir après, mais les deux autres, devant, ils ont pas eu le temps de descendre. Quand ils vous ont vus traverser l'avenue, ils ont redémarré pour aller faire demi-tour et vous courir au cul. Nous, on a distancé le flic qui nous courait après … heureusement que c'était pas un flic de la BAC. Ceux-là, ils ont l'entraînement. Mais l'autre, là, avec toute la bière et le pastis qu'il doit s'envoyer …

 

Denis poursuit:

- Ouais, après, on s'est séparés. Alors, le flic, il m'a un peu suivi, mais il a vite renoncé … et il est reparti dans l'autre sens … derrière vous, quoi. C'est comme ça qu'il vous a eus …

 

Domi:

- Du coup, si t'as balancé ta bouteille, t'as plus de flotte, Yann …

- Non. T'as soif ?

- Ouais. La course, les émotions …

- Ben non, désolé, ma bouteille, elle s'est crachée sur l'avenue.

- Pas grave.

- Attends, c'est des jeunes, là-bas. J'vais leur demander si ils auraient pas une canette à nous passer ...

- Non, laisse tomber, ça peut attendre.

 

Mais le voilà parti. Denis:

- Bon. On rentre ?

 

Domi pose une main sur ma cuisse:

- Euh … attends … Marin, il est pas encore rassasié.

- Ah bon ? T'as encore le feu au cul ? Ça t'a pas calmé, ta séance avec les flics ? Et ça peut pas attendre qu'on soit rentrés ?

 

C'est Domi qui répond:

- Faut croire … et puis, moi aussi, j'ai envie, maintenant.

- Pffff ! Vous êtes chiés, les mecs !

- Hey, Denis ! Toi, t'as tiré ton coup sur le port … alors, tu permets ?

 

L'autre bougonne je ne sais quoi. Yann revient. Dans l'ombre, un reflet métallique luit dans sa main:

- Tiens, Domi. Ils sont sympas, les jeunes. C'est de la bière. Ils ont pas voulu que je les paie. 

 

J'entends le pschitt quand Dominique arrache la languette. Il me tend la canette:

- T'en veux ?

 

Oui j'en veux, je crève aussi de soif. En effet, c'est de la bière. Je rends la canette à Domi. Yann:

- Bon. On fait quoi, on rentre ?

 

Denis, sur un ton désagréable:

- Non, on rentre pas. Marin veut ENCORE se faire baiser ! ICI ! Enfin, je suppose …

 

Domi:

- Ici, ça te va, Marin ?

- Oui, ça me va.

 

Le voilà devant moi, entre mes mollets qui pendent de la table. Je l'entends qui pose la canette à côté de moi, sur le ciment. Il passe une main derrière mes reins et se colle contre moi, joue contre joue. Je le prends par la nuque, et je le sens qui cherche ma main, qui la trouve, qui l'attire vers son ventre. Je soulève son pull et je glisse ma main entre sa ceinture et son ventre. C'est chaud, là-dedans … les poils de son pubis … je lui caresse le ventre … sa verge maintenant … sa queue pend la tête en bas dans son pantalon … déjà un peu gonflée … je la parcours du bout des doigts … je souffle dans son oreille:

- Tu bandes déjà ?

- Je bande ENCORE … j'ai presque pas débandé, même pendant la course avec les flics au cul … C'est pour ça, maintenant, j'ai besoin que tu me soulages …

 

Soulager les hommes et leur bite ! Depuis que j'ai franchi le pas, avec les mecs, les soulager, c'est devenu … une vocation, une mission … Bien sûr, me faire baiser, ou tailler une pipe, ça me procure un plaisir sexuel, physique et cérébral, mais il y a autre chose … quand un type prend son pied, quand il éjacule dans mon ventre ou dans ma gorge, je ressens une intense satisfaction … la satisfaction d'avoir fait quelque chose d'important POUR LUI … la satisfaction du devoir accompli … Oui, oui … Oh, avant d'en arriver là, j'adore les exciter, les mecs. J'adore leur faire monter la pression dans le bas ventre. J'adore les mettre dans un tel état qu'ils n'ont d'autre issue que de s'accoupler avec moi et de m'inséminer, mais une fois qu'ils ont déchargé leur jouissance en moi, je les sens tellement … apaisés, soulagés, qu'il me semble les avoir délivrés de ce qui leur taraudait l'entrejambe … Alors oui, soulager des mâles, c'est une mission … c'est MA mission.

 

Et là, tout de suite, ma mission, c'est soulager Domi. Je saisis son sexe, je le redresse délicatement, et je commence à le masturber. Sa queue grossit encore, et durcit dans ma main. Elle me bave un truc tiède contre le poignet. Il me pelote le cul, puis il glisse sa main dans la ceinture de ma minijupe, au niveau de mes reins. Heureusement qu'elle est en toile stretch. Il plonge ses doigts dans ma raie. Bien qu'elle soit assez extensible, la toile de ma jupe l'empêche de descendre plus bas. Hhhhmm, je vais encore me prendre un coup de queue ! Et cette fois, il va m'inséminer ! Je ronronne dans son cou:

- Tu vas tirer ton coup, cette fois, hein …

- Oui.

 

Mon anus frissonne. Un type qui me dit qu'il va me baiser et me féconder, aussi sec, je tombe amoureux … s'ils sont deux, je tombe amoureux des deux … s'ils sont dix … Alors je l'embrasse, juste sous l'oreille. Denis et Yann se sont un peu éloignés, en attendant que Domi me fasse mon affaire. Je les devine tout près de nous, appuyés contre la table où je suis assis. Ils parlent à voix basse. A son souffle dans mon cou, à la nervosité croissante de ses caresses, je sens l'excitation de Domi monter. Il doit avoir un besoin impérieux de se vider les couilles. Rapidement, il passe ses mains sous mes fesses et m'attire vers le bord de la table:

- Descends de là, et enlève ton string.

 

Je me laisse glisser au sol. Il s'écarte et, pendant qu'une fois encore, j'ôte mon string, je le devine, dans la pénombre, qui ouvre sa braguette, et sort sa queue. Je pose mon string sur la table, je m'empresse de m'accroupir devant lui et, à tâtons, je cherche son sexe. Le voilà ! Gonflé, raide et dur ! Je le masturbe deux ou trois fois, et je le prends dans ma bouche. Ô toi, la BITE ! Tu vas t'enfoncer dans mon cul et tu vas m'injecter ta semence au fond du ventre ! Je sens Domi se pencher, me prendre sous les aisselles et m'inciter à me relever. Il est pressé. Je sors sa queue de ma bouche et je me relève. Sa bouche contre mon oreille, il me souffle:

- Tu veux que je te prenne debout en levrette, ou sur la table ?

- Sur le dos, sur la table …

- Vas-y, alors, allonge-toi.

 

Je remonte ma jupe sur mes fesses et je me hisse sur le ciment froid. Il est déjà contre moi. Je m'accoude. Ça m'aurait bien plu de le regarder pendant qu'il me baise, mais il fait vraiment très noir. Je ne distingue qu'une ombre qui de détache sur le fond gris du ciel. Il passe ses mains sous mes fesses et m'attire à lui. Je croise mes chevilles derrière ses reins. Voilà ! Sa queue contre mon anus ! Ça m'arrache un halètement. Il s'enfonce en moi. Je me laisse aller complètement en arrière, les mains croisées sous ma nuque. Il commence à aller et venir. Soudain, un éclair bleuâtre nous balaie et s'éteint. A côté de nous, la voix de Yann:

- Dites … vous voulez pas que j'appelle les jeunes là-bas ? Ceux qui m'ont filé la bière …

 

L'éclair lumineux a fait sursauter Domi:

- Pourquoi faire ?

- Je sais pas … pour qu'ils vous regardent. Ça vous dit ?

- Je m'en fous.

- Et toi, Marin …

- Ouais, si tu veux… mais tu demandes leur âge, avant … et pas de photos, hein … préviens-les.

- OK, OK.

 

Il s'éloigne. Et il me semble que Denis l'accompagne. Domi continue d'aller et venir lentement. C'est marrant, évidemment, ça me plaît bien qu'ils aillent chercher ces jeunes, mais ça ne me trouble pas plus que ça, qu'ils viennent nous regarder baiser. C'est presque devenu un truc normal, pour moi . Dominique, c'est pareil, ça n'a pas l'air de le gêner. Pourtant, pour lui, on ne peut pas dire que ce soit une habitude. En plus, ce sera dans le noir, alors ils ne verront pas grand chose. Je regarde dans la direction des jeux pour enfants où les jeunes picolaient tout à l'heure. La discussion dure un bon moment. Je vois, de temps à autre, la lumière de smartphones découper des silhouettes en ombres chinoises. Si ça se trouve c'est Denis qui vérifie leurs papiers, comme il l'a fait avec les trois jeunes du Grand Val ! Et puis je vois un faisceau lumineux se braquer dans notre direction et se balancer de droite à gauche, balayant le sol et grossissant peu à peu. Ils arrivent ! Qui ? Seulement Denis et Yann, ou les jeunes avec eux ?

 

Voilà le faisceau lumineux sur nous … enfin, sur moi. La voix de Denis:

- Bon, voilà … lui, le ventre à l'air sur la table, c'est Marin. C'est lui qu'on baise. Et lui, là, c'est Dominique.

 

Yessss ! Ils en ont convaincu au moins un, puisque Denis fait les présentations. J'entends des gloussements et des murmures. Ils sont plusieurs. Très bien ! Un frisson de plaisir me parcourt le corps. Le faisceau lumineux balaie rapidement les alentours et j'ai le temps d'apercevoir … quatre silhouettes, en plus de celle de Yann. Domi, sans arrêter d'aller et venir, leur lance:

- Salut !

- Salut …

- Salut …

- Salut …

 

Deux, trois, quatre voix hésitantes ont répondu. La lumière est maintenant sur mon ventre et sur celui de Domi. Denis:

- Vous voyez ? Il est en train de l'enculer. Vous pouvez approcher, hein …

 

Un silence lui répond. Ils doivent être en train de regarder. Je perçois des mouvements: ils approchent. L'obscurité doit les rassurer. J'aimerais bien les voir, ces jeunes. Ils sont combien ? Il n'y a que des mecs ? A quoi ils ressemblent ? Ils ont quel âge ? C'est vraiment des jeunes ? Dans quel genre ? Ça les excite, de nous regarder baiser ? Est-ce que les garçons profitent de l'obscurité pour se palucher ? Ça a un côté frustrant de ne pas les voir, mais c'est quand même excitant de savoir que là, autour de nous, il y a quatre paires d'yeux qui me matent pendant que je me fais baiser. Domi, les mains sur ma taille, va et vient en moi lentement sous la lumière bleutée du smartphone de Denis. Je me redresse un peu et je m'appuie sur les coudes. De Domi, je ne vois que ses mains, autour de ma taille, et son ventre qui entre et sort du faisceau de lumière à chacun de ses allers et retours entre mes cuisses. De temps à autre, Denis m'éclaire la tronche, avant de braquer à nouveau son téléphone sur notre coït. Je m'affale à nouveau sur le dos, et Domi me baise comme ça un bon moment. Tout le monde est silencieux et je les imagine, les yeux braqués sur le sexe de Domi qui entre et sort de mon cul. On n'entend que le bruissement de la nature autour de nous et, dans le lointain, les rumeurs de la ville. Je me demande à quoi ils pensent, tous autant qu'ils sont.  Et ce qu'ils font de leurs mains … J'espère que ça les excite, de nous regarder. 

 

- Si ça vous dit, les jeunes, vous pouvez aussi vous le faire … vous pouvez le baiser …

 

C'est Yann. Ah yes ! A son tour, il m'offre à des mecs … Ah putain, Yann ! C'est con, je n'envisageais même pas que ces jeunes puissent aussi me baiser ! Je les imaginais seulement en train de nous regarder dans le noir … Mais bien sûr qu'ils peuvent aussi me baiser ! Et ceux-là, je ne sais même pas à quoi ils ressemblent ! Je ne suis même pas sûr qu'ils ne soient que quatre. C'est un plaisir intense de voir des mecs faire la queue pour me fourrer, chacun leur tour, mais là, la perspective de me faire prendre comme ça, dans le noir, par des inconnus que je ne vois même pas, ça me … une espèce de boule d'envie, de désir, m'étreint le ventre, et mon anus se contracte spontanément deux ou trois fois … Je me redresse à nouveau, je m'appuie sur les coudes, et je lance:

- Il a raison, vous aussi, vous pouvez me baiser, si ça vous dit !

 

Des gloussements, des murmures ... Un des jeunes a dû poser une question que je n'ai pas entendue, parce que Denis répond:

- Non, c'est pas des conneries, vous pouvez aussi vous le taper si vous avez envie. Il se laissera faire, vous verrez. En début de soirée, on l'a amené dans un café, rue Saint Jean. Y'avait six types, il les connaissait pas,  il était même pas au courant qu'on l'avait amené là pour que ces mecs le baisent … on lui avait rien dit … et ben, ça fait rien, il s'est laissé faire, et y'en a quatre qui lui sont passés dessus. 

- …

- Oui, "passés dessus" … ils l'ont enculé, niqué, baisé, quoi ! L'un après l'autre …

- …

- Non , ils l'ont pas forcé, j't'assure ! Quand il a compris qu'on l'avait amené là pour que ces mecs le baisent, il  a pas protesté, il a même pas posé de question…

- …

- Bien sûr qu'il s'est laissé faire … c'est même lui qui leur a sauté à la bite et qui s'est mis à les sucer DANS le bar … et après, quand un des mecs a voulu l'emmener dans une salle à l'étage pour l'enculer, tu l'aurais vu monter l'escalier quatre à quatre … y'avait urgence … c'est même lui qu'a entraîné les autres mecs pour qu'ils montent aussi le baiser …

- …

- Ouais, exactement. 

- …

- Ah non, non, il fait pas ça pour de l'argent … seulement parce que il aime ça. Alors, c'est plus une espèce de … de paillasse, qu'une pute …

 

Sur mes hanches, la pression des mains de Domi se fait plus forte. Je m'allonge de nouveau complètement sur la table, les mains croisées sous ma nuque.  Je perçois encore des murmures, puis de nouveau Denis:

- Hein ? Vas-y, parle plus fort, j'ai pas compris. Tu sais, tu peux parler devant lui … ça le gêne pas …

 

Toussotement, puis:

- Et … c'est … c'est vous qui l'avez amené dans ce café pour qu'il se fasse … baiser ?

- Ben oui.

- Et vous … vous l'aviez pas … prévenu ?

- Ben non.

 

Celui-là, il a l'air de douter de ce que Denis lui dit. Mais j'en entends quand même pouffer. Le curieux poursuit:

- Mais il est … il est avec qui ? Je comprends pas. 

- Comment ça ?

- Ben oui, il est avec le monsieur qui est en train de … le baiser ?

- Avec Dominique, tu veux dire ?

 

Le faisceau lumineux sur le ventre de Domi.

 

- Oui. Il est avec Dominique ? C'est son … copain ?

- Ah ! Je vois ce que tu veux dire. 

 

J'entends Denis rire doucement:

- Hé hé hé, oui, on peut dire qu'il est avec Dominique … mais il est aussi avec Yann …

 

Le rayon lumineux brièvement sur Yann.

 

- … et il est aussi avec moi. En fait, il est avec nous trois.

- Ah bon ?

- Oui, on le baise tous les trois, si c'est ce que tu veux savoir. On se le partage, quoi. On  peut même dire qu'il est à nous trois… pas vrai, ma poule ?

 

Il me braque sa lumière sur la figure. Je suis scotché … " il est à nous trois " ! Au fond de moi, quelque chose me souffle que ce n'est pas exactement ça … je ne suis pas à eux trois ... pas seulement à eux trois. Je suis … je suis à n'importe quel mec qui a envie de tirer un coup. Je suis à tout le monde. C'est de là que doit venir l'expression "fille publique". JE SUIS une fille publique. Mais la façon dont Denis explique la situation à ces jeunes, même si c'est pour les bluffer, ça remue quelque chose en moi … " il est à nous trois " ! Pour lui, je suis seulement une sorte d'objet, de jouet sexuel ! J'adore ça ! Denis insiste:

- Hein ? C'est vrai ou pas, que t'es à nous trois ?

 

Je me redresse un peu et je hoche la tête: « Oui, je suis à vous trois ! ». Satisfait que je confirme, Denis enchaîne:

- Tu vois ? Alors on fait de lui ce qu'on veut: on le baise quand on veut … tous les trois. On le baise où on veut. Si on veut, on peut même le faire baiser par d'autres mecs, comme ce soir, dans le café rue Saint Jean. Tu vois ? Si on décide, on peut le prêter à d'autres mecs, quoi. Alors, si ça vous dit, on vous le prête. Si vous voulez le baiser, il se laissera faire.

 

Ah putain, Denis ! Je me doute bien que tout ça, c'est parce que tu as envie de renouveler avec ces jeunes la séance de chez Jeannot, mais ça me bouleverse, ce que tu leur dis, à ces jeunes ! Ça, que vous me baisiez quand vous voulez et où vous voulez, je le sais, et j'aime ça … mais le reste … « Il est à nous trois », « On en fait ce qu'on veut », « On peut le faire baiser par d'autres mecs », « on vous le prête » … je réalise qu'en effet, c'est tout à fait ça ! Jusqu'ici, ça n'avait été expressément formulé ni par l'un d'entre vous, ni par moi, mais maintenant, t'entendre le dire … Waouhhhh ! Je me sens envahi d'une griserie, d'une délicieuse ivresse …

 

Un toussotement dans le noir, et une voix … juvénile:

- Hem hem ! Mais euh … comment … comment il s'appelle, déjà ?

- Marin.

- Euh oui … m'sieur … Marin … vous … vous nous connaissez pas, avec mes copains, et … et vous seriez d'accord pour que …

- Mais … t'es pas bien ? Tu vas quand même pas …

 

C'est une autre voix, tout aussi juvénile, qui proteste. Le premier lui coupe la parole:

- Mais attends … je … je demande, seulement … 

- Ouais, c'est ça … tu "demandes seulement" …

- Mais hé … lâche-moi, merde … j'ai pas dit que j'allais le faire … Hein, m'sieur, vous … vous seriez d'accord pour que … pour que quelqu'un vous … quelqu'un que vous connaissez pas … vous …

 

Je me redresse et je m'accoude sur la table.

- … pour que quelqu'un que je ne connais pas me baise ? Oui, je te l'ai dit, si tu en as envie, tu peux me baiser. Tiens …

 

Denis m'a laissé sa lumière sur la figure. Appuyé sur un coude, je fouille la poche de mon blouson, j'en sors les quelques capotes qui me restent, et je les étale sur la table à côté de mon string. Murmures véhéments, cette fois. Je n'entends pas ce qu'ils se disent, mais, d'évidence, l'un d'entre eux râle à voix basse après celui qui a posé des questions. Les mains de Dominique remontent un peu et m'enserrent la taille. J'interromps les jeunes qui sont en train de s'engueuler à voix basses:

- Hey ! Vous engueulez pas ! Si l'un de vous a envie de tirer un coup, qu'il se gêne pas ! Un ou plusieurs … Y'a des capotes, alors vous pouvez y aller en sécurité. Mais vous engueulez pas !

- Voilà ! Me fais pas chier, toi !

 

C'est la voix de celui qui m'a interrogé qui cloue le bec à l'autre. Denis renchérit:

- Ben ouais, c'est pas à toi de décider si ton pote le baise ou pas. T'es pas son père … ni son grand frère … T'es son grand frère ?

- Non, j'suis pas son grand frère, mais moi, j'me barre ! J'vous attends à la bagnole ! Tu viens, Chris ?

- Euh … non. Moi, j'reste. Je regarde.

 

Chris ! Ils étaient donc au moins trois: celui qui m'a questionné, celui qui râle, et ce Chris.

- OK, OK ! Ben amusez-vous bien, les mecs !

 

Le râleur crache son dernier venin, et je devine son ombre qui s'éloigne en direction du parking. Je m'allonge de nouveau sur la table. Alors, ils vont se décider, ceux qui restent ? C'est Denis qui réagit:

- Alors ? T'as envie de te le faire, ou pas ?

- Euh, ben … c'était seulement pour savoir …

- Ah ? T'es sûr ?

- Ben … oui, m'sieur.

 

Oui, mais il a hésité. Ça doit vraiment le démanger, mais il est pris entre l'envie de profiter de l'occasion et la peur, ou la honte de faire ça devant ses copains … Alors, Dominique, qui avait continué d'aller et venir lentement en moi en attendant que les jeunes se décident, se met à me bourrer plus vigoureusement. C'est seulement maintenant que je réalise … j'ai l'impression que … oui … à la pression de ses mains sur moi, à la façon dont il me fourrait en écoutant cette discussion sans intervenir … ça l'excitait, que je m'offre à ces jeunes ! Soudain, il glisse ses mains sous mes reins, il me soulève et, dans le même mouvement, il m'attire un peu plus au bord de la table. J'ai maintenant les fesses à moitié en dehors du plateau de ciment. Et il se courbe au-dessus de moi, m'obligeant à replier mes cuisses sur mon ventre. Je sens la toile de son pantalon contre mes fesses. Les mains sous mes aisselles, il me bourre à grands coups de queue. Je sens ses couilles qui me touchent la raie à intervalles réguliers. Il halète et grogne en me bourrant de plus en plus violemment, comme s'il cherchait à entrer tout entier en moi. Oh putain, Domi, vas-y, baise-moi ! Tête en arrière, je me mets à gémir sans retenue. La lumière de Denis nous balaie tous les deux.

 

- Vous entendez ? Il aime ça, hein . Là, il prend son pied !

 

Bien qu'il ait parlé doucement, la voix de Denis a retenti dans le silence de la nuit.

 

- Chhhhhhhttt !

 

C'est Domi qui réclame le silence. Et aussitôt, il me fout un grand coup de reins … et reste collé à moi … et halète deux ou trois fois … reprend son élan et me refout un grand coup de reins … et reste collé à moi … et halète … Ma parole, il jouit ! Il est en train d'éjaculer ! Oh oui ! Il ressort un peu … et re-rentre en grognant … et reste collé à moi … et cette fois, il ne bouge plus et, sa queue tout au fond de mon cul, il se vide les couilles, il décharge, il me remplit de sperme ! Je sens les pulsations de sa verge dans mon anus. Son grognement s'est transformé en un long râle modulé, entrecoupé de halètements. Ah, quel pied, il se prend ! Voilà, c'est ça que j'aime ! Que les mecs prennent leur pied comme ça ! Je m'aperçois que j'ai passé mes mains derrière sa tête et que je l'attire contre moi … Il halète encore, mais on dirait que ça se calme, du côté de ma rondelle … ça se calme, mais je me sens … humide, mouillé, même, de ce côté là. Il reprend son souffle, et soudain, il se met à rire … Il se met à rire … se penche sur moi, me colle un baiser sur la joue … et il se redresse.  

 

Il est de nouveau dans l'ombre et le smartphone de Denis n'éclaire plus que moi. Les deux mains calées derrière mes genoux, le ventre collé à mes fesses, Domi maintient mes cuisses à la verticale et me redonne un coup de reins … dans un bruit mouillé. C'est sûr, j'ai le cul plein de sperme. Je croise de nouveau les mains derrière ma nuque et je redresse la tête autant que je peux. Il m'écarte largement les cuisses, et sort presque entièrement son sexe de mon cul, exhibant aux spectateurs notre coït ... notre coït mouillé et sans doute luisant de foutre. Je suis sûr qu'il prend un plaisir particulier à leur montrer qu'il m'a inséminé, fécondé de sa semence. Le faisceau lumineux se concentre justement là, sur mon entrecuisses. Je me sens tellement indécent, impudique, dans cette position, les cuisses largement ouvertes, le sexe, le ventre et l'entrejambe souillé offerts aux regards … tel une femelle fière d'avoir été inséminée par son mâle ... comblée ... j'adore ça ! Non seulement d'être exposé d'une façon aussi impudique aux regards de ces spectateurs, mais aussi que mon amant, mon mâle leur exhibe mon anus, encore occupé par son sexe et débordant de liqueur séminale !

 

Domi me redonne un coup de queue et ressort aussitôt, gardant seulement son gland juste à l'entrée de mon fourreau. Je sens cette liqueur tiède et visqueuse commencer à s'écouler lentement sur mes fesses. Etendu ainsi sur cette table, exposé seul, sous cette lumière crue, aux regards lubriques de spectateurs invisibles, je me sens comme une victime volontaire et docile, livrée aux débauches sexuelles de quelque sabbat nocturne. Une espèce d'ivresse me gagne. Là, ça me plairait tellement que d'autres participants viennent maintenant mêler en moi leur semence à celle de Domi. Nouveau coup de queue … encore plus trempé, dégoulinant, que les précédents … Je me redresse, je m'appuie sur un coude et je tends la main vers mon ventre. Je glisse mes doigts entre mes cuisses … la queue de Domi, là, à l'entrée de mon cul … sa queue trempée de sperme … mon anus, lui aussi souillé de semence … Nouveau coup de bite … C'est plus fort que moi:

- Venez … venez me baiser, vous aussi, les jeunes … allez … s'il vous plaît … prenez-moi … baisez-moi !

 

Je retombe sur le dos. Des murmures, des gloussements dans le noir. Domi se remet à aller et venir, toujours en maintenant mes cuisses écartées. Bien qu'il ait tiré son coup, je le sens toujours aussi dur en moi. Il ne débande pas. Pourquoi ils ne viennent pas ? J'insiste:

- Alors ! Venez ! Yann ! Denis ! Vous aussi, baisez-moi encore ! Et vous, les jeunes … mettez une capote … y'en a plein … et baisez-moi !

 

Des rires … un long silence … puis la voix de Domi:

- Bon, ben, ils n'ont pas l'air décidé. On dirait que c'est fini pour ce soir …

 

Il me remet quelques coups de bite … puis il me prévient:

- Attention, je sors et je vais te lâcher les jambes …

- Attends, Domi !

 

Il s'immobilise. Je me redresse un peu:

- S'il te plaît, continue de m'enculer comme ça … si y'a plus personne, je vais me … je vais me branler.

 

Il hésite une fraction de seconde, puis, assurant sa prise derrière mes genoux, il se remet à aller et venir. J'empoigne ma bite et je commence à me masturber. Ça va très très vite ! Tout ce sexe, depuis le début de la soirée … et ces bites qui me sont entrées dedans … SEPT BITES ! Non, HUIT BITES … j'allais oublier Nadir … et nos étapes de cul en pleine ville … cette course poursuite avec les flics … les mains de ce chef de patrouille qui me pelote les cuisses … et pour finir cet ultime coup de queue de Dominique, sur ce ciment froid et dur, et sous le regard de spectateurs invisibles … dans une contraction presque douloureuse de mon périnée, de mon anus et de ma prostate, je jouis … Domi accompagne mon orgasme de puissants coups de queue … En me tordant sur cette table, je m'entends haleter, gémir … Ah putain, quel pied ! Enfin, essoufflé, je me calme … je lâche mon sexe. J'ai du sperme plein la main. Domi:

- Ça y est ? 

- Oui.

- Je peux te laisser ?

- Oui.

- Attention … 

 

Il sort lentement de moi et, tandis que je me redresse, ne reposant plus que des reins sur cette table, délicatement, il descend mes jambes jusqu'à ce que mes pieds touchent le sol. Le voilà debout devant moi. Dans la lueur du smartphone de Denis, qui ne sait plus trop quoi éclairer, je devine Domi qui remballe sa queue dans son pantalon. Je m'approche, je pose un baiser sur sa joue, et:

- Merci, Domi.

 

Il se contente de rire. J'ai un peu les jambes en coton, et, d'un seul coup, j'ai froid. Je pose la main sur le bras de Denis:

- Dis, t'as encore des mouchoirs ?

- Ouais. Attends.

 

Il fouille sa poche et me donne sa pochette. J'essuie ma main et, à tâtons, je cherche les traces de sperme que j'ai répandu sur ma jupe. Puis je m'essuie grossièrement la semence de Domi qui déborde de mon cul. Quand j'ai terminé, Denis:

- Bon … on peut y aller, cette fois ?

 

Apparemment, c'est à moi qu'il s'adresse.

- Ouais. Je commence à avoir froid.

- Bon, les jeunes … on vous laisse …

 

Murmures. La lumière de Denis balaie rapidement des pieds, des jambes et des ventres que je ne reconnais pas, et je vois qu'il serre la main à un des jeunes. Bon, alors tournée de poignées de mains. Quand je serre celle du troisième, je sens qu'il la garde un peu plus longtemps que nécessaire dans la sienne, et:

- Euh … m… Mar… Marin ? Je … je … 

 

Il veut me dire ou me demander quelque chose, celui-ci … J'attends, mais il lâche ma main, et:

- … bon, au revoir …

- Oui, au revoir.

 

Il a renoncé, mais, dans un flash, la lumière de Denis se braque sur nous et s'éteint aussitôt:

- Qu'est-ce qui se passe ?

 

Apparemment, Denis s'étonne. J'ai eu tout juste le temps d'apercevoir la tête du jeune … peut-être pas si jeune que je l'imaginais, finalement. 

- Hein … qu'est-ce qui se passe, Marin ?

- Euh … rien ! Euh, je … je peux vous demander quelque chose, m'sieur ?

 

Le jeune s'est empressé de s'adresser à Denis:

- Ouais, qu'est-ce tu veux ?

- Euh … je … vous … venez un peu par là, s'il vous plaît ?

 

Je les devine qui s'éloignent dans le noir, et je les entends murmurer à cinq ou six mètres de nous. Il veut lui demander quoi ? Ça discute longuement, là-bas. Pendant que je serre la main des autres jeunes, une lueur de smartphone découpe en ombre chinoise la silhouette de Denis. La lueur s'éteint, puis la voix de Denis résonne:

- Bon, c'est tout ?

- Oui.

- Allez, salut.

- Salut, m'sieur … et merci.

 

Denis nous rejoint pendant qu'on devine les ombres des jeunes qui s'éloignent. Nous nous mettons en route et je prends Denis par le bras:

- Il te voulait quoi ?

- Il voulait mon numéro de téléphone.

- Ah bon ? Pour quoi faire ?

- D'après toi …

- Je sais pas …

- Ben, c'est sûrement pas pour que je lui donne des cours de maths…

- Mais encore ?

- Tu verras bien … 

- Ah bon, je verrai ? Ça me concerne ? 

- …

- Dis, ça me concerne ? Raconte …

- Non ! Mais, de toute façon, tu verras, j'te dis …

- Hey, vas-y, mec, raconte !

 

C'est Yann qui intervient. Ça doit l'intriguer autant que moi. Denis:

- Nan ! Mais … vous verrez bien, j'vous dis !

- Oh, t'es chié, Denis ! C'est quoi, ces cachotteries ?

 

C'est maintenant Dominique qui s'en mêle … et qui insiste:

- Il veut baiser Marin ? 

- … 

- Il veut le baiser ?

- Rhâââ, putain ! J'vous dirai pas, de toute façon ! Alors, pas la peine d'insister.

 

Poussée d'adrénaline. Qu'est-ce qui se trame ? Il veut me baiser, ce jeune ? Ça a dû lui donner envie, de me voir me faire fourrer par Domi, mais il a pas osé le faire ou même le dire devant ses potes … Mais si c'est ça, je ne vois pas pourquoi Denis fait tant de mystères. Il y a sûrement autre chose. Et comme, de toute évidence, ça me concerne, ça ne peut être qu'une histoire de cul ! Dans le fond, puisque "de toute façon " je verrai bien, comme dit Denis, ça ne me déplaît pas de ne pas savoir tout de suite ce que ce jeune me réserve. 

 

Nous pressons un peu le pas. La température a dû pas mal baisser depuis le début de la soirée, et marcher me réchauffe. Je tire sur le bas de ma jupette pour me couvrir les cuisses autant que je peux. D'un seul coup, je réalise:

- Merde ! J'ai laissé mon string et mes capotes sur la table !

 

Dominique:

- Tu veux que j'aille les chercher ?

- Non. C'est pas grave, j'en ai d'autres.

 

On est trop loin, maintenant, et je ne suis pas à un string près … ni à une poignée de capotes. Et puis, c'est tellement agréable de me balader le paquet en liberté sous ma jupette. Yann engage la conversation à propos des jeunes de la Plage. D'après lui, qui a pas mal discuté avec eux, ils se retrouvent souvent là à vider des bières et à fumer des pétards. Ce soir, ils n'étaient que quatre à cause du froid, mais surtout parce que, réussite au bac oblige, leur bande habituelle a commencé à se disperser dans des facs et des écoles supérieures, et certains fréquentent maintenant d'autres jeunes et d'autres lieux. Au printemps dernier, ils se retrouvaient là jusqu'à une vingtaine, garçons et filles. Je me trompe, ou, mine de rien, il est en train d'établir un rapport entre ces réunions de jeunes et de possibles histoires de cul me concernant ? Sans en avoir l'air, il doit essayer de tirer les vers du nez à Denis. Mais l'autre ne réagit toujours pas. 

 

La discussion roule ensuite sur les lascars de chez Jeannot et sur la proposition du dénommé Jacky de me mettre au tapin. Tous les trois voudraient bien savoir si je compte accepter. Yann et Domi, on dirait que ça les amuserait que je me fasse maquer par ce type. Denis, en revanche, cette éventualité ne lui plaît pas du tout. Mais il ne veut pas expliquer pourquoi, il reste ambigu. J'en arrive à me demander si il n'aurait pas aussi eu l'idée de me mettre au tapin. D'ailleurs, plus ça va, plus je me dis que la séance chez Jeannot, c'était en quelque sorte un galop d'essai, histoire de voir comment je réagirais. J'élude leurs questions trop précises. Moi aussi, je reste ambigu. D'abord parce que je n'en sais rien encore, si j'ai envie de faire le tapin. Un quart d'heure ou vingt minutes plus tard, nous arrivons à l'entrée de la résidence de Denis et Dominique. Seules deux ou trois fenêtres sont éclairées dans l'immeuble de Denis. 

 

Quand l'ascenseur démarre, Yann devient soudainement livide. Il va vomir ! Je me recule … jusque contre Domi, qui en profite pour me prendre par les hanches et se coller le bas ventre contre mes fesses. Denis:

- Hey, Yann ! Retiens-toi ! J'ai pas envie que tu dégueules dans l'ascenseur …

- T'inquiète, ça va aller …

 

En effet, il arrive à se retenir. Mais dès que la porte de Denis est ouverte, il se précipite et s'enferme dans les toilettes. Pendant qu'il se soulage l'estomac, Denis:

- Bon, ça va, vous ?

- Ça va.

- Oui.

- Vous voulez prendre quelque chose ? Moi, je me fais un café.

 

Domi en prend un aussi, et j'opte pour de l'eau gazeuse. C'est Domi qui remarque, en jetant un coup d'œil par la fenêtre:

- Tiens, on dirait que ça brûle encore au Grand Val.

 

En effet, on aperçoit au loin la lueur de flammes qui se reflètent sur les murs et les fenêtres des immeubles, ainsi que les flashes bleutés de gyrophares. Nous sortons sur le balcon. Je m'appuie au garde corps, et cette fois, c'est Denis qui vient se plaquer contre moi et m'enserre de ses bras. Domi regarde le spectacle un moment avec nous, puis:

- Bon, faut que je passe à la salle d'eau. Vous voulez y aller ?

 

Denis:

- Vas-y, toi. On ira après. Tu dors ici, ou tu rentres chez toi ?

- Je dors ici. Pourquoi ?

- Nan, comme ça … C'est bien, y'a largement la place pour nous quatre sur mon futon.

 

Hhhmmmm, une nuit au lit avec mes trois mecs ! J'aime. Même si ce n'est que pour dormir. Mais je vais surtout pouvoir leur tripoter la queue pendant qu'ils dorment … et peut-être même les sucer … Domi est rentré dans le séjour. Soudain, je sens Denis poser sa bouche dans mon cou. Il m'embrasse la nuque et me caresse tendrement le torse et le ventre:

- Hhhmmm, t'es pas le premier mec avec qui je baise, mais toi, t'es … t'es … hhhmmm !

 

Il m'embrasse avec fougue. Je passe ma main derrière sa nuque et, à mon tour, je le caresse. Il reprend:

- T'as le cul le plus … le plus … à ce point là, c'est même pas "accueillant", qu'il faut dire … t'as le cul le plus … goinfre … le cul le plus … glouton … j'ai jamais vu ça … il t'en faut toujours plus … et encore, et encore … t'as pas de limites … puuuutaiiiin !

 

Il s'excite. Brusquement, il s'écarte un peu de moi et je le sens fourrager entre son ventre et mes fesses. Puis il me pose une main sur la nuque et me presse pour que je me penche en avant, au-dessus de la rambarde:

- Ecarte un peu les jambes !

 

Il a sorti sa queue et il va me prendre là ! Ça va, je n'ai pas de string. Je me retiens au muret de ciment, et j'écarte les jambes. Il relève ma jupette et il me pénètre d'un seul coup ! Après mon orgasme sur cette table de ping pong et notre longue marche sur le chemin du retour, mon anus s'est spontanément refermé, resserré, contracté. Alors, je la sens très bien, sa bite, et putain, elle est raide ! Heureusement, j'ai le rectum encore suffisamment lubrifié … sans doute des restes de la semence de Dominique. Mais au lieu de me ramoner, il reste planté au fond de moi, immobile … et il se remet à m'embrasser le cou. Hhmmm, c'est très agréable, d'être là, sur ce balcon, à regarder au loin le Grand Val enfiévré pendant que le reste de la ville dort, avec un mâle qui me bécote et m'enlace tendrement, sa bite fourrée au fond de mon cul … Nous restons collés comme ça l'un à l'autre – l'un DANS l'autre – un long moment. Mais le froid a raison de moi:

- J'ai froid, Denis.

 

Un dernier baiser dans mon cou, et il se retire. Il remballe sa bite et nous rentrons. Il me prend la main:

- Tu vas à la salle d'eau ?

- Oui.

 

Yann est sorti des toilettes et, allongé sur le canapé, il dort déjà en ronflant. Denis le couvre avec son blouson. Bon, nous ne serons que trois au lit, cette nuit. Domi, à poil et les cheveux mouillés, sort de la salle d'eau. Au moment où je m'apprête à y entrer, Denis se tourne vers moi:

- J'ai un truc à faire dans le bureau. Vas-y. Je pourrai te rejoindre ?

- Bien sûr.

 

Je me déshabille et je m'installe sous le grand pommeau de douche. L'eau, presque brûlante, me réchauffe. Avant que Denis me rejoigne, il faut que je me lave le cul. Si je passais la nuit seul, ça ne me gênerait pas de garder un peu du sperme de Domi dans le ventre, mais là, avec eux deux dans le lit, je préfère être clean … J'actionne la commande de la douchette cylindrique, je me la fourre dans le cul et je m'administre un premier lavement. J'ai bien fait de le faire avant que Denis arrive: je n'ai pas que du sperme dans le cul. Mon dernier lavement remonte à hier soir, quand je suis arrivé chez Denis, et là, il commençait à être temps de recommencer. Heureusement, ce n'est pas trop grave. Je finis juste quand Denis entre à son tour. Pendant qu'il se déshabille, je m'aperçois non seulement qu'il me reluque, mais aussi que sa queue est encore très gonflée. Il me rejoint sous le grand pommeau de douche et, de nouveau, il se colle à moi. Il me pelote et me caresse longuement sous le flot fumant. Il bande de plus en plus. Je saisis son sexe et, doucement, je le masturbe. Puis il s'écarte, il saisit le gel douche, s'en verse une dose dans la main et me tend le flacon. Pendant qu'il commence à me savonner, je presse à mon tour le bidon et je l'enduis de cette crème onctueuse que je fais mousser, insistant sur son sexe et ses couilles. Puis, collés l'un à l'autre, nous nous frottons délicatement mutuellement … ou plutôt, nous nous caressons avec cette mousse parfumée. C'est très sensuel et agréable. Je bande aussi. Bientôt, il me fait tourner, dos à lui, et, sa main entre mes fesses, il me frotte la raie, faisant glisser le bout de ses doigts savonneux sur ma rondelle. Je la sens qui s'ouvre de nouveau sous cette caresse, sollicitant, réclamant une nouvelle pénétration. Il est de plus en plus insistant. Alors, je me laisse tomber à quatre pattes sur le carrelage, cuisses écartées et reins cambrés et je tourne la tête vers lui, tel une chatte en chaleurs réclamant à son mâle une nouvelle saillie. 

 

Il s'agenouille à côté de moi et recommence à faire coulisser le bout de ses doigts entre mes fesses, s'attardant ostensiblement au niveau de mon anneau. Ça me fait un effet terrible ! Je m'effondre, le cul toujours en l'air, la tête reposant sur mes avant bras croisés sur le carrelage. Je sens ma caverne s'ouvrir, béer, attendant que le mâle y introduise son vit … ou ses doigts … ou sa langue … bref, qu'il m'introduise ce qu'il veut, mais qu'il m'introduise quelque chose ! Je gémis, je miaule, je feule … Enfin, il m'enfonce ses doigts ! Oh la laaaa ! Je me mords la lèvre pour ne pas crier. L'eau chaude ruisselle sur moi, l'eau chaude s'introduit en moi à travers l'entonnoir formé par ses doigts. Il me ramone, il me fourrage, il me fouille … et soudain, il sort ses doigts:

- Bouge pas !

 

Une main posée sur mes reins, je le sens faire … je ne sais quoi … et puis j'entends l'espèce de pshiiiiiitt de la douchette cylindrique. Il va me la mettre dans le cul ! Oooooh ouiiiii ! Je sens ses jets fins et puissants passer sur ma fesse, puis le contact de son extrémité contre ma rondelle ! Je me suis fait ça tout seul il y a un instant, mais là, que lui me le fasse … waouhhh ! J'écarte encore un peu les genoux, et je le sens qui, de sa main libre, me presse, m'écarte une fesse … et il m'enfonce la douchette dans le fourreau ! Whoooo, putaiiiiiiiin, ce que c'est bon !

 

- Ça va ? J'te fais pas mal ?

 

Je secoue la tête « Oh non, tu ne me fais pas mal ! ». Il fait aller et venir le cylindre dans mon étui qui se remplit, qui se gorge d'eau chaude. Je la sens ressortir en flots tièdes et s'écouler le long de mes cuisses. Il joue comme ça un bon moment, puis il extrait l'objet de mon cul et le laisse retomber le long de la paroi. Il va me faire quoi ? Il va me prendre encore une fois ? Ses deux mains sur mes fesses. Il les écarte … et aussitôt, c'est sa tronche qu'il me colle dans la raie, sa bouche plaquée contre ma rondelle dans un baiser sexuel torride. Je sens sa barbe de deux jours  me gratter le périnée, et le souffle de son nez, dans ma raie, juste au-dessus de ma fleur. Oh putain, il me bouffe le cul ! Il a déjà sa langue dans mon sphincter. Ça me rend dingue. Je gémis. Il lâche mes fesses et se met à me pétrir les hanches, tout en bougeant sa langue en moi. J'aime me faire enculer, j'aime avoir une bite, un sexe d'homme dans mon cul, mais ça, c'est … indescriptible. Une langue, ça bouge, c'est mobile, c'est vivant, ça grouille, ça s'agite … on dirait une petite bestiole tiède, mouillée, excitée, qui essaye de se cacher dans son terrier. Mais ce terrier, c'est mon cul ! Ça me fait d'autant plus d'effet que les nombreux coups de bites que j'ai reçus ce soir m'ont rendu la pastille hyper sensible. Je halète de plaisir. Je l'entends, je le sens reprendre son souffle de temps à autre … Il s'excite, lui aussi … Alors, au bout d'un moment, sans doute n'y tenant plus, il se redresse et je le sens avancer ses genoux jusque entre mes mollets, me prendre par les hanches, poser son gland contre ma rondelle entrouverte … et me pénétrer. Encore ! 

 

- Ah, putain, ce CUL !

 

Il glisse très lentement en moi … Je le sais, je le sens … là, il est en train de regarder sa bite qui s'enfonce peu à peu dans mon fourreau. Parce qu'en plus de la simple jouissance physique, sensuelle, sexuelle, le spectacle de son membre qui pénètre mes chairs lui procure un intense plaisir cérébral: il me prend, il me possède … je suis à lui ! J'ai le cœur qui bat. Oui, parce que, de mon côté, je ressens, comme en miroir, à la fois le plaisir physique de cette sodomie, la fierté de susciter un tel désir chez ce mec, et la volupté de m'abandonner sans réserve à lui … de me donner à ce mâle … c'est MON mâle … Il va et vient, lentement, sous l'averse fumante qui tombe de la douche. Il promène ses mains sur mes fesses, sur mes hanches, sur mes reins … il grogne, il ronronne … 

 

- Ce cul ! Ce CUL ! Puuuutaiiiiiiiin !

 

Et soudainement, alors qu'il est presque complètement sorti de moi, il me fout un grand coup de reins et vient faire claquer son ventre contre mes fesses … il se recule … et recommence … se recule encore … et sort son sexe de moi:

- Allez, ma poule, on va se coucher ?

 

Quoi, c'est tout ? Il se relève déjà. Je me remets à quatre pattes:

- Tu tires pas ton coup ?

- Non. Je l'ai déjà tiré deux fois, ce soir …

- Mais t'as encore envie … tu bandes comme un âne.

- Ouais, mais ça va. C'est tout pour aujourd'hui. Allez viens. Je peux arrêter la douche ?

 

Je m'assieds sur le carrelage et je le regarde. Il a attrapé un grand drap de bain et il commence à s'essuyer, sa bite tendue à l'horizontale. Peu à peu, je la voix baisser le nez. Il débande Pas la peine d'insister. Je me lève et je ferme la douche. Il arrête de se sécher, m'enveloppe dans sa serviette et me frictionne:

- T'inquiète, demain, j'te baiserai encore, et je tirerai mon coup. Faut en garder pour demain … J'ai une crème hydratante. Ça te dit ?

- Fais voir …

 

Il me la montre, sur une tablette. Pendant que je lis l'étiquette, il finit de me sécher. Puis il me prend le flacon de crème, s'en verse une dose dans la main, et commence à me l'étaler sur les bras. Décidément, il est vraiment aux petits soins pour moi. Ça aussi, c'est très agréable. En plus, cette crème est légèrement parfumée. Pendant qu'il tourne autour de moi en m'enduisant le corps, je regarde son sexe, maintenant tout mou, et qui ballotte entre ses cuisses. Je tends la main et je l'effleure, le suivant à chacun de ses déplacements. Puis il me fait pivoter face à lui et, ses mains passées derrière moi, il m'étale la crème sur les fesses, me les masse, me les pétrit … je l'enserre de mes bras, la joue posée sur son épaule … il me glisse ses doigts dans la raie … passe et repasse sur ma fleur … hhhmmmm … il m'empoigne une fesse d'une main, me l'écarte … et il plaque un doigt sur ma rondelle … un doigt plein de crème … il s'amuse, presse son doigt contre ma fleur … le retire … le presse à nouveau … je halète … Vas-y, mets-le moi, ce doigt ! Ah putain, ça y est, il me l'enfonce ! Ah la vache ! La crème qu'il me rentre dans le cul diffuse une espèce de douce chaleur dans le sphincter. Je gémis. Il me ramone quelques secondes, puis sort son doigt. Hhhmmmmm !

 

Il me lâche et s'écarte de moi, un petit sourire aux lèvres. Quand je le vois reboucher le flacon, je tombe à genoux devant lui et, mes mains sur ses hanches, je le maintiens sur place avant qu'il ait eu le temps d'aller reposer cette crème sur l'étagère. De lui-même, il s'immobilise. J'avance ma tête et je donne un coup de langue sur son gland. Je lève les yeux sur lui. Il me regarde et me sourit. Il sait ce que je veux, et il est d'accord. J'ouvre la bouche, et je prends son  sexe entre mes lèvres. Hhmmmm, j'adore ! Un sexe au repos, comme ça, dans ma bouche … un régal ! Là, ce n'est pas pour lui que je fais ça. C'est pour moi. C'est un tel plaisir sensuel, de sentir ce petit oiseau tout mignon, tout chaud, sur ma langue … un petit oiseau qui a l'air si innocent dans cet état … mais dont je sais de quelle furie il est capable quand il est excité ! Oui, il est capable de grossir, de durcir … il est capable de se redresser et de se tendre … il est capable de s'introduire en force dans mes chairs … il est capable d'y aller et venir longuement, puissamment et de me donner du plaisir … et surtout, il est capable de m'injecter cette liqueur … cette liqueur miraculeuse … cette liqueur de vie …

à suivre ...
Par Solosexe - Publié dans : Récits pornographiques
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires
Retour à l'accueil

Présentation

Profil

  • Solosexe
  • homme hétéro, amateur, aimant les plaisirs solitaires, porter de la lingerie féminine et les introductions anales

Recherche

Créer un Blog

Créer un blog sexy sur Erog la plateforme des blogs sexe - Contact - C.G.U. - Signaler un abus - Articles les plus commentés