Vendredi 7 octobre 2016 5 07 /10 /Oct /2016 01:00

Avertissement.

Dans ces "récits pornographiques", je décris des relations homosexuelles avec des inconnus et avec des éjaculations sans protection, dans la bouche et dans le cul.

Je crois bon de préciser que ce que je décris n'est pas du vécu. Ce ne sont que des fantasmes.

Il est bien évident que je ne saurais conseiller ou inciter mes lecteurs à pratiquer de telles relations sexuelles non protégées avec des inconnus ou avec des partenaires douteux. 

Selon les O.N.G. et le Ministère de la santé, 36.000 personnes ignorent être porteuses du S.I.D.A en France, et on y dénombre 6.500 nouvelles contaminations chaque année.

 

Lundi 3 octobre.

Ce matin, j'ai atterri à L.F., chez ce paumé de Robert. Gras, moche, pas très net, c'est tout ce que j'ai pu trouver pour calmer ma fringale de bite. Mais au fond, je m'en fous, je suis comme un junkie en manque et prêt à se faire un shoot avec la première seringue qu'il aura sous la main, même crade, même rouillée, même contaminée. Voilà, c'est ça, je suis un junkie de la queue et pour avoir ma dose de sperme, mon injection de semence, mon shoot de foutre, peu m'importe l'aspect de la queue qui me piquera.

 

Pour le Robert en question, je suis une occase: sans qu'il ait besoin de draguer une nana, de la conquérir ou de la convaincre de coucher, ou même de payer une pute, je suis tombé tout rôti dans son plumard. En fait, ce type n'avait jamais baisé et ne s'était jamais fait sucer. Alors, quand j'ai pris sa bite dans ma bouche, ça a été trop pour lui, il a joui immédiatement. Après, j'ai réussi à le motiver suffisamment pour qu'il me baise dans sa chambre. 

 

Entre temps, Gégé, un de ses potes de branlette, avait débarqué sans prévenir, et s'était imposé en pensant pouvoir me baiser, lui aussi. Très bien, moi, me taper deux mecs au lieu d'un, ça me va. Pendant que Robert me faisait mon affaire à l'étage, le Gégé est allé chercher son jeune frère Cricri (seize ans, et une bite plus qu'intéressante) ainsi qu'un type plus vieux, Diego. Ce Diego fait un peu moins "paumé" que les autres. Je me demande si il fait partie de la bande de branleurs qui zone avec Robert et Gégé dans le jardin public au bord de la rivière. Evidemment, Gégé l'a invité, ainsi que son frère, pour leur faire profiter, eux aussi, de l'occasion (l'occasion, en l'occurrence, c'est moi !). Alors, encore mieux: quatre bites à soulager, alors que je n'étais venu que pour une, c'est le pied. 

 

Bref. Quand Gégé a déballé, ça queue, j'ai eu LA surprise de l'année. Sa bite, c'est un truc … je n'avais jamais vu ça: un gland large et tout plat au bout d'une verge plutôt mince. Très bizarre. Ça me fait penser à un sexe d'animal. Presque monstrueux. Je me suis empressé de le sucer. Un effet terrible, dans la bouche ! Et pendant que je le pompais, son petit frère, Cricri, m'a enculé. Puceau, mais plutôt bien monté, ce môme. En tout cas, contrairement à son frère, il a une bite normale. Bon, maintenant, il n'est plus puceau puisque, il y a un instant, il m'a enculé et il m'a inséminé. 

 

Maintenant, c'est le tour de Gégé. Il veut me baiser comme son frère, en levrette, mais lui, c'est debout contre la table de la cuisine qu'il veut me prendre. Lui et moi, on a essayé en vain de lui enfiler une capote sur sa monstrueuse queue, et on a fini par renoncer. Entre temps, il m'a expliqué qu'à la suite d'une bagarre en taule – oui, il a fait de la taule. Je ne sais pas pourquoi, mais ce n'est pas ça qui m'intéresse, pour le moment – il a dû faire des test pour s'assurer qu'il n'était pas contaminé. Ouf, il est sain, et il va pouvoir, lui aussi, m'injecter sa semence.

 

Pendant qu'il se débat avec son jean qui se coince dans ses tennis qu'il n'a pas enlevées, je lui tripote la queue. Je m'agenouillerais bien pour lui sucer encore son drôle d'engin ! Putain, il va me fourrer avec ce truc-là ! Je me demande quel animal pourrait bien avoir une queue dans ce genre. Je remarque que ses couilles sont proportionnées à sa verge, pas très grosses et en forme d'olives, très allongées, et elles pendent beaucoup. J'adore. Quand il a fini de se déshabiller, je me retourne, je retrousse bien ma jupe, je m'appuie des deux mains sur la table et:

- Vas-y, BAISE-MOI !

 

D'une main, il se cramponne à ma hanche et, de l'autre, il guide ce qui lui sert de bite vers mon fourreau. Comme il est plus petit que moi, j'écarte bien les jambes et je les fléchis légèrement. Je le sens plaquer son gros gland tout plat contre ma rondelle, poser sa deuxième main sur ma hanche, et pousser. Pour la première fois depuis longtemps, mon sphincter résiste à une tentative de pénétration ! J'empoigne mes fesses, et, bien cambré, je les écarte autant que je peux. De son côté, je sens Gégé se caler mieux sur ses pieds, se cramponner davantage à mes hanches, et pousser plus vigoureusement. Alors, je suppose que son gland se rabat sur sa verge, comme tout à l'heure pour entrer dans ma bouche, et il pénètre d'un seul coup dans mon cul. Du même élan, Gégé s'enfonce en moi jusqu'à ce que son ventre vienne buter contre mes fesses.

 

C'est un peu confus, là-dedans, mais j'ai l'impression qu'une fois passé le couloir étroit de mon sphincter, son gland s'est épanoui dans mon rectum, qu'il s'y est en quelque sorte "déployé", comme un parapluie qu'on ouvre ! Oh putain, ça y est, j'ai ce sexe monstrueux en moi. Je m'en suis fait fourrer de toutes sortes, des queues: des petites, des grosses, des énormes, des noires, des blanches toutes pâles, des fines, une ou deux tordues … mais un truc comme ça, c'est la première fois ! Y'a pas à dire, j'aurais vraiment dû amener un appareil photos. Je me mets à onduler du bassin, pour la sentir bouger dans mon cul. Je remarque tout de suite deux choses: déjà, vu que dans l'urgence, Gégé n'a pas ôté son blouson, je sens sa fermeture Eclair me chatouiller le flanc au rythme de nos mouvements; et ensuite, je sens à peine la verge de Gégé dans mon anus. Et pourtant, j'ai quand même l'impression d'avoir le rectum rempli. 

 

Gégé commence à se retirer lentement. Ah oui, putain ! Je sens que ça bouge, à l'intérieur, comme si … comme si … Une image s'impose alors à mon esprit; celle d'un hérisson, cette espèce de brosse, au bout d'un long manche, qu'on passe dans une cheminée pour la ramoner. C'est exactement ça: Gégé est en train de me ramoner ! "Se faire ramoner", j'emploie souvent cette expression pour imager un coït anal, mais c'est la première fois qu'elle s'applique d'une manière aussi appropriée. Quand on ramone une vraie cheminée, on passe dans les tuyaux qui ont servi à la tuber, un hérisson d'un diamètre un peu supérieur pour qu'il frotte et gratte bien les parois du conduit. Et bien là, c'est pareil: j'ai l'impression que le tour du gland de Gégé me racle les parois du rectum, comme le fait un hérisson dans une cheminée ! Et en plus, j'ai la sensation de me vider, comme quand des mecs très bien montés, comme Gabriel, ou Sam, ou le gros Thierry, se retiraient de mon cul. La verge de Gégé est fine, mais son gland fait aspiration, comme un piston. 

 

S'il a un physique différent de Robert, ce mec est un paumé du même genre. Je les imagine tous les deux sans travail, vivant d'aides et sans doute, pour Gégé, de trafics. Ils doivent passer leur temps à glander dans le jardin public où j'ai rencontré Robert, à y vider des packs de bière ou à picoler dans je ne sais quel troquet en ville. Mais lui, Gégé, sous son physique ingrat de gringalet nerveux, il dispose avec cette queue hors norme, d'un atout exceptionnel. A mes yeux, du moins, parce que je ne doute pas qu'une telle bite puisse répugner et même faire peur à n'importe quelle femme normalement constituée. Mais à moi, non. Au contraire. Là, à la manière dont il va et vient, lentement, consciencieusement, je pense qu'il contemple sa queue qui entre et sort de mon cul. Il remonte ses mains jusque sur mes épaules, me pousse un peu en avant, pour que je me courbe au-dessus de la table. Je m'accoude dans la crasse, les mains cramponnées à l'autre bord de la table, et il se met à aller et venir en commentant:

- Oh, putain, c'que t'es bonne, toi ! Tu la sens, ma bite ?

- Oui, je la sens même vachement bien, ta bite.

- Ça te plaît, comme je t'encule ?

- Oh oui. Je me suis jamais fait enculer par une bite comme ça. J'adore ! Vas-y, prends ton temps. BAISE-MOI !

 

Satisfait, il se concentre et commence à souffler et aspirer l'air bruyamment entre ses dents, les mains toujours agrippées à mes épaules. Il va et vient lentement, comme s'il dégustait chaque frottement de sa queue dans mon rectum. Mentalement, j'essaie d'imaginer ce qui se passe là-dedans, son gland tout rond qui se rabat, qui se "ferme" sous la pression  de mes chairs quand il s'enfonce en moi, son gland qui se retourne et se rouvre, qui s'épanouit quand il recule. Je passe une main derrière moi, je la plaque sur son pubis et, à tâtons, je cherche sa bite. Il s'immobilise. Je glisse mes doigts autour de sa verge, et j'ordonne:

- Vas-y, bouge !

- Oh putain ! Quelle salope !

 

Il se remet à aller et venir. Du bout des doigts, je sens sa bite entrer et sortir de mon cul. Il enlève ses mains de mes épaules, les descend jusque sur mes reins, remonte mon t-shirt sur mon dos et se met à me caresser les flancs, les omoplates … Je saisis sa verge entre mon pouce et mon index, et je la presse délicatement, la masturbant passivement au rythme de ses va et vient. Je lui demande:

- T'es bien, dans mon cul, Gégé ?

- Rhôôôôô … PU…TAIIIIIIIN ! J'ai jamais baisé une salope comme toi !

 

Oh oui, il a l'air d'être bien dans mon cul. J'entends un raclement de gorge dans la pièce d'à côté, comme si Diego cherchait à attirer notre attention. Il entend notre "conversation", et il a envie de venir voir ce qui se passe. Alors, je lui lance:

- Diego ?

- Oui ?

- Viens avec nous.

- Ça … ça te dérange pas ?

- Non. Viens.

- Gégé ? Ça te dérange pas non plus ?

- Ben …

 

Je lui coupe la parole:

- On s'en fout. Viens Diego !

 

Je tourne la tête vers la porte de communication. Diego apparaît, la bite dans une main et retenant son pantalon de l'autre. Il nous découvre en plein coït, s'arrête et contemple Gégé qui me lime consciencieusement. Y'a pas à dire, me faire saillir sous le regard d'un tiers, ça ajoute toujours un plaisir supplémentaire à un accouplement. Au bout d'un moment, il détourne les yeux et me regarde. D'un signe de tête, je lui fais signe de venir devant moi. Il ne se le fait pas dire deux fois. Tenant toujours son froc de la main gauche, il s'approche, se place devant moi. Je lâche la bite de Gégé et je tends la main vers celle de son pote. Il avance son ventre vers moi et lâche sa queue. Je la saisis. Pas mal: bien droite, assez longue, le gland un tout petit peu trop gros pour le calibre de sa verge, pas trop de poils, et au total, un organe agréable, sympathique … appétissant. Je le masturbe un peu, puis, levant les yeux sur lui:

- Je vais te sucer, Diego.

 

Il ne répond pas, me sourit. 

- Je vais te sucer, et j'aimerais bien que tu me jouisses dans la bouche. C'est possible ?

- Ben oui, évidemment.

- Je veux dire … je prends un risque, si tu éjacules dans ma bouche ?

- Un risque ?

- Oui. Un risque de choper une maladie ..

- Ah ! Non.

- Sûr ?

- Oui, sûr.

 

Je ne sais pas pourquoi, celui-ci m'inspire confiance. Derrière moi, Gégé a encore ralenti son va et vient. A mon avis, il regarde ce qui va se passer de ce côté-ci. Hhhmmmm, c'est terrible d'avoir déjà dans le cul un mec qui bande à mort, et de s'apprêter à en sucer un autre ! Tout en la masturbant, je regarde la queue de Diego. Toi, je vais te prendre dans ma bouche et je vais te faire beaucoup de bien en te suçant. Je vais te faire tellement de bien que tu ne pourras plus te retenir, et que tu me cracheras ta crème dans la gorge. Je descends mes doigts le long de sa tige en faisant coulisser la peau de sa verge jusqu'à sa base, tendant sa queue au maximum. Puis je passe mes doigts sous ses couilles et je les soupèse, je les fais rouler dans leurs bourses, je les pétris délicatement. Diego est tout raide, les veines de sa queue sont toutes gonflées, son gland est tendu, violacé et une goutte de fluide translucide perle à l'entrée de son méat.

- Approche encore un peu, Diego.

 

Tout en soulevant le bas de sa chemise, il avance. Voilà, j'ai le haut du crâne contre son abdomen. En soulevant sa queue, je bave sur son gland une bonne dose de salive que je l'étale du bout de la langue. Puis, empoignant sa bite, je me passe son gland tout autour de la bouche, sur les joues, sur le menton, jusque sur le front … Tout en me pressant sa queue partout sur la figure, je ne peux retenir un gémissement:

- Hhmmmmm ! Ta bite, Diego ! TA BITE ! Hhhhmmm ! Je la veux, ta biiite ! Je veux avoir vos deux bites dans moi, les mecs ! 

 

Il lâche son pantalon, le laisse s'affaisser sur ses genoux, déboutonne sa chemise et en écarte les pans, puis il me prend la tête à deux mains, délicatement. Quand je lève les yeux sur lui, tout en continuant de me passer son nœud chaud et humide sur le visage, je vois qu'il me fixe intensément, visiblement troublé et excité par mon comportement débridé. Gégé:

- Ah, la salope ! Ah, LA SA…LOOOOPE !

 

Et il accentue les coups de son sexe monstrueux dans mon cul. Alors, en gémissant de plus belle, je me mets à donner de vigoureux coups de langue sur la bite de Diego, sur son gland, tout le long de sa verge, dessus, dessous, et jusque sur ses couilles:

- Hhhhmmmm ! BAISEZ-MOI, les mecs ! Hhmmm Hhmmm Hhmmm ! BOURREZ-MOI ! DÉFONCEZ-MOI ! Hhmmm Hhmmm Hhmmm !

- Ah, quelle SA…LOOOOOPE ! QUELLE SA…LOOOOPE !

 

Brusquement, j'enfourne la queue de Diego dans ma bouche et je l'enfonce jusque dans ma gorge. Est-ce l'effet d'une telle excitation ? J'ai son gland qui me titille la luette, et je n'ai pas le moindre haut le cœur ! Je l'entends aspirer l'air violemment. J'entame une turlutte ardente, fiévreuse, hystérique, suçant, tétant, léchant, pompant cette bite tout en la masturbant. Je la sens palpiter dans ma bouche. A cet instant, j'aimerais que cette queue se mette à me déverser de la crème dans la bouche en continu. Je gémis, je geins, je couine du plaisir de sentir ces deux types en érection en moi, du plaisir de leur donner du plaisir, du plaisir de savoir que, dans un instant, ils vont tous les deux m'injecter leur semence, l'un dans le ventre et l'autre dans la gorge ! 

 

Mon excitation se communique aux deux mecs en train de me fourrer. Gégé me bourre maintenant moins rapidement, mais à plus grands coups de reins accompagnés de sourdes expirations, tandis que la pression des mains de Diego sur ma figure se fait plus forte et qu'il fait aller et venir son bassin d'avant en arrière, me baisant littéralement la bouche. Nous sommes tous les trois déchaînés. Gégé me pilonne tellement fort que nous bousculons la table qui commence à se déplacer sous moi. Soudain, je sens mes couilles effleurer le bord de cette table et ma bite se poser dans la crasse. Je réalise alors que, presque couché là-dessus pour sucer Diego et subissant les coups de boutoir de Gégé, je me suis peu à peu affaissé, mes pieds s'écartant insensiblement en glissant sur le carrelage crasseux. Je sens que je bande, que ma queue a bavé sur le formica un peu de fluide d'excitation dans lequel mon gland va et vient au rythme des coups de reins de Gégé. Au bord de l'orgasme, c'est maintenant un gémissement implorant qui jaillit de mon ventre: mes deux orifices quémandent, réclament leur shoot de semence. Je veux que ces deux mâles déversent leurs spermes en moi, je veux qu'ils m'en remplissent par les deux bouts, je veux que leurs liqueurs s'insinuent dans mes entrailles et dans mon estomac !

 

C'est Gégé qui craque le premier. Contrairement à beaucoup de mecs qui se collent à moi et s'immobilisent au moment de jouir, lui continue de me bourrer de grands coups de queue ponctués de:

- Aaah ! Aaaaaah ! Aaaaaaaah ! Aaaaaaaaaaaaaaah !

 

Ça y est, je sens qu'il éjacule ! Malgré ses va et vient, je sens son membre tressauter en moi. Et presque immédiatement, j'entends des gargouillis s'échapper de mon cul. Sa bite brasse son sperme dans mon fourreau ! Alors, à mon tour, je jouis. Ma bite, pressée entre mon ventre et le plateau de formica, n'a pas pu résister plus longtemps à cette espèce de masturbation provoquée par les secousses de Gégé. Le souffle coupé, je suis obligé de recracher en urgence la queue de Diego, mais je continue de le masturber mécaniquement. Mon anus se contracte spasmodiquement sur la bite de Gégé. Il le sent:

- Ah ouiiii ! Putain, c'est bon, ça !

 

Il ralentit son va et vient, sans doute pour mieux percevoir les spasmes de mon anus sur sa queue. Je sens les jets de mon sperme s'étaler entre la crasse de la table et mon abdomen. Oh, putain, oui, c'est bon de prendre son pied en même temps que le mec qui me baise ! J'ai l'impression qu'il a fini d'éjaculer. Il se plie en deux et s'affale sur mon dos, le menton calé entre mes omoplates en soufflant comme un bœuf. Moi aussi, j'ai fini, mais contrairement à ce qui m'arrivait par le passé, avoir joui ne fait pas retomber mon excitation. Alors je glisse de nouveau la queue de Diego dans ma bouche et je reprends fiévreusement ma fellation. Il me tient toujours la tête à deux mains, mais il est encore plus raide qu'avant que je suspende ma turlute. Nous voir et nous sentir jouir, Gégé et moi, a ajouté à son excitation. Il ne bouge plus son bassin, mais il le tend en avant, le torse rejeté en arrière. Tant bien que mal, je lève les yeux sur lui. Le regard fixe, la bouche entrouverte, il contemple sa queue qui disparaît entre mes lèvres, qui réapparaît, redisparaît, réapparaît …

 

Je sens Gégé décoller son menton d'entre mes omoplates, se soulever un peu, et:

- Ah, la salooope ! Ah dis donc, t'aimes la bite, toi alors ! Quelle saloooope ! QUEEEELLE SALOOOOOOPE !

 

Les yeux à moins de vingt centimètres, il est aux premières loges pour me regarder sucer son pote. Et ça l'excite. Ou, du moins, ça lui évite de débander après son orgasme, et ça le maintient bien raide dans mon cul. Il se remet même à bouger légèrement, comme pour bien sentir sa queue au chaud dans ma viande. Hhhhhmmmm, oui, baise-moi encore, Gégé ! Je gémis, je geins … 

 

Et soudain, Diego accentue la pression de ses mains sur ma tête, et m'enfonce sa queue au fond de la gorge ! Il pousse un long « Rhââââââââââââââââhhhhhh ! » et je sens un premier jet de semence brûlante frapper ma luette et mes amygdales ! Oh ouiiii, il éjacule dans ma gorge ! Et toujours pas le moindre haut-le-cœur ! Bloquant ma respiration par une sorte de réflexe involontaire qui ferme ma trachée, je sens sa liqueur s'écouler directement dans mon œsophage. Je m'apprête à le sortir un peu de ma bouche pour recevoir le reste de sa jouissance sur la langue, mais il le fait de lui-même, et il continue d'éjaculer entre ma langue et mon palais. Hhhhhhmmmm, ce que c'est bon ! C'est tiède, c'est un peu salé et je sens quelques grumeaux caoutchouteux se coller à mes papilles. Je garde cette crème dans ma bouche, qui commence à s'insinuer jusque entre mes gencives et mes joues. Il grogne, il halète, le ventre pris de soubresauts incontrôlés. Enfin, l'étau de ses mains se desserre sur ma tête. Il se calme, souffle bruyamment et extrait délicatement sa queue de ma bouche. Je serre consciencieusement les lèvres sur sa verge, à la fois pour en extraire toute sa liqueur, et pour empêcher ce qu'il m'a répandu dans la bouche de ressortir et de me couler sur le menton. Il saisit sa queue entre son pouce et son index, et:

- Ah, la vaaaaache !

 

Et, tout en se recalottant, il se met à rire.:

- Ah, dis donc, Gégé, t'as bien fait de venir me chercher !

 

Me prenant par le menton, il demande:

- Et toi, alors, t'as tout avalé !

 

Je secoue la tête et je bâille: non, pas encore. Il se penche et regarde:

- Ah non. T'as tout gardé. Tu vas avaler ?

- Attends, attends ! Fais voir.

 

C'est Gégé qui veut voir. Il se redresse en s'appuyant lourdement sur mes reins, et je sens qu'il extrait lentement sa queue de mon cul. Je sens son gland passer en glissant le canal plus étroit de mon anus. Il se recule pour me laisser me redresser à mon tour. Je me retourne, je lui fais face et je bâille à nouveau:

- Ah ouais ! Il t'a mis la dose, hein, le Diego ! Putain, tu vas avaler sa jute ?

 

J'avale, je déglutis, puis je bâille à nouveau face à Gégé:

- Rhââ, putain ! Il a tout avalé ! Putain, Diego, il a avalé tout c'que tu y'as mis ! Ah la vache, t'aimes pas que la bite, toi  alors ! T'aimes aussi la jute !

- Oui.

- Oh, la VAAAACHE ! T'es … tu … tu t'prends des bites dans l'cul  et … et … et t'avales de la jute … t'es … tu … PUUUU …TAIIIIIIN !!!

 

Il n'en revient pas. Les idées se bousculent dans sa tête et il ne trouve plus ses mots. Diego a remonté son pantalon et est en train de refermer sa braguette. Je regarde Gégé tirer sur la peau de son prépuce pour remballer son gland. En un tournemain, il parvient à le faire rentrer dans cette poche qui semble pourtant bien trop petite pour contenir ce disque de chair improbable. D'un seul coup, il se tourne vers moi, comme si une idée venait de jaillir dans sa tête:

- Hé, mais … qu'est-ce tu fous, maintenant ?

- Comment ça …

- Ben ouais, Cricri t'a baisé, j't'ai baisé, Robert t'a baisé, et t'as sucé Diego. Alors, qu'est-ce tu fous, maintenant ? Tu te barres ? Tu … tu restes, ou quoi ?

 

Il a récupéré son caleçon et son pantalon et il se débat pour les remettre, toujours sans prendre la peine d'ôter ses tennis. Bon, je fais quoi, je me barre ou je reste ?

- Je sais pas. J'attends que Robert se réveille …

- Pour quoi faire ? Il t'a déjà baisé …

- Oui, il m'a baisé. Ben, je l'attends pour lui dire au revoir. A moins qu'il ait envie de recommencer …

- … de recommencer ? Tu veux dire … de t'baiser ? Tu r'commencerais si il avait envie ?

- Ben oui.

- Et nous, si on voulait r'commencer …

- Et ben, on recommencerait. T'as encore envie ?

- Nan, pas là, tout d'suite, mais plus tard …

 

Il regarde Diego. Ça carbure dans sa tête:

- T'en dis quoi, Diego ?

- Je … je sais pas … moi, j'veux bien recommencer, mais pas tout de suite non plus.

- Bon. Alors, on fait quoi ?

 

Autrement dit, dans l'immédiat, ils ne peuvent plus, mais ils ont bien envie de me garder "sous le coude" pour un peu plus tard. Une "fille facile" comme moi, qui ne demande qu'à se faire baiser par les deux bouts, c'est une occase à ne pas laisser s'envoler. Et moi, recommencer, évidemment, ça me dit. Alors:

- Alors ? J'attends que vous soyez de nouveau en forme, et on recommence.

- Tu … tu restes pour recommencer avec nous ?

- Oui.

 

Ils se regardent, incrédules. Pour les rassurer, j'insiste:

- J'ai toute la journée devant moi. Alors, si ça vous dit, on recommence cet après-midi, et en attendant, on se fait une bouffe.

- Une bouffe ? Ici ?

- Oui. T'as un meilleur endroit ?

- Nan, mais Robert, il va gueuler.

- Robert, j'en fais mon affaire. Vous, vous allez acheter de la bouffe. En attendant, je fais un peu de vaisselle et de rangement.

- De la bouffe ? Mais quoi comme bouffe ?

- A vous de voir. Mais, s'il vous plaît, pas de burger, de pizza ou de merde dans ce genre. De la vraie bouffe, quoi.

 

 Diego:

- Y'a le traiteur, devant la mairie.

 

Gégé:

- C'est lundi. Il est fermé

- Y'a la supérette. Ils sont ouverts le lundi et ils font boucherie.

- Ouais, mais moi, je sais pas faire la bouffe.

 

J'interviens:

- Moi, je sais. Vous prenez ce qui vous fait envie, et moi, je cuisinerai.

- Ah bon. OK.

- Et pensez au reste: pain, vin, légumes, fromage …

 

Ils me dévisagent. Gégé:

- Tu suces, tu te fais enculer, tu fais la vaisselle et le ménage … et en plus, tu sais faire la bouffe ? Tu veux pas te marier avec moi ?

 

Il ricane, content son bon mot, et:

- Dis, en plus, tu nous donnerais pas de la tune, pour acheter la bouffe ?

- Bon, allez-y, je vous attends.

 

Gégé, après avoir donné une petite claque dans le dos de son pote, se tourne vers moi:

- On y va, mec. Et toi, bouge pas, hein, on r'vient t'baiser.

 

Ils disparaissent dans le couloir et j'entends Gégé commenter « Putain, quelle salope ! Tu le crois, toi, une salope pareille ? ». Je ne distingue pas la réponse de Diego, mais à son ton, je comprends qu'il approuve le commentaire. J'entends la porte d'entrée se refermer. Je jette un coup d'œil circulaire dans la cuisine. La vache, quel bordel ! Par où commencer ? Déjà, faire de la place sur l'évier. C'est parti ! En rabattant ma jupe, je me rends compte qu'en jouissant, je l'ai souillée, et je sens le sperme dont je l'ai imprégnée se coller sur ma cuisse. Alors, je l'enlève et je la pose sur le dossier d'une chaise. Je tacherai de la nettoyer après. D'ailleurs, du sperme, j'ai l'impression qu'il m'en coule du cul. C'est ce que Gégé m'a injecté. Je monte à la salle d'eau ? Bof, en arrivant, tout à l'heure, j'ai vu une troisième porte au bout du couloir. Peut-être des chiottes. Yesss, c'est ça ! Ça va faire l'affaire. C'est crade et ça pue la pisse là-dedans. Peu importe, je me pose, je pousse un peu pour me vider et je m'essuie. Ça ira. Je passerai par la salle d'eau quand Robert sera réveillé.

 

Quand j'entreprends de vider les restes de fayots à moitié pourris qui traînent dans une casserole, je m'aperçois que la poubelle est plus que pleine. C'est elle qui dégage la puanteur qui règne dans cette cuisine. Je ferme comme je peux le pochon de supermarché qui sert de sac poubelle et je le porte jusque sur le perron devant l'entrée. Au moment où j'ouvre la porte, cul nu et la bite à l'air, une mémère qui promène son chien passe devant la maison. A ma vue, elle ouvre de grands yeux et détourne brusquement la tête. Pour la discrétion à laquelle Robert semblait tant tenir, c'est foutu !

 

J'essaie d'aérer, mais la fenêtre me résiste. J'ai l'impression qu'elle n'a pas été ouverte depuis des lustres. Je m'aperçois aussi qu'un des carreaux est cassé et qu'il a été remplacé par un bout de carton. A force d'insister, je parviens à ouvrir. Ouf, on respire, dans ce taudis. Je mets à tremper les casseroles et les gamelles les plus encrassées et je commence à laver le reste. C'est alors que Robert, enfin réveillé, déboule dans la cuisine. Dans le miroir au-dessus de l'évier, je le vois regarder autour de lui, l'air hébété et de mauvais poil :

- Ben, qu'est-ce que c'est ce bordel ? Et qu'est-ce tu fous, l'cul à l'air ?

- Tu vois, je fais la vaisselle.

- Ben pourquoi ?

- Elle en avait besoin. Tu crois pas ?

- Mouais … mais pourquoi t'as l'cul à l'air ?

 

Je le vois qui se dandine derrière moi, les yeux braqués sur mon cul.

 

- J'ai joui sur ma jupe. Tiens, regarde, elle est là.

- T'as joui ?

- Oui. On a baisé avec Gégé.

- T'as baisé avec Gégé ?

- Oui. Et avec son petit frère et un certain Diego. Tu connais ?

- Avec Cricri ? Ouais, Diego, j'le connais … c'est l'aut' con d'Gégé qui les a ramenés, j'suis sûr.

- Exact. Il est allé les chercher pendant qu'on était dans ta chambre, toi et moi.

- Mais pourquoi … pourquoi ils t'ont … pourquoi t'as fait ça ?

- Pourquoi j'ai baisé avec eux ? Enfin, c'est plutôt eux qui m'ont baisé. Ben j'en avais envie, tout simplement. Ça te gêne ? J'espère que non, parce qu'on va recommencer.

- Vous allez recommencer ? Il s'est pas barré, l'autre con ?

- Si, il s'est barré, mais il va revenir. Diego aussi, d'ailleurs.

- Ils sont partis où ?

- Ils sont partis acheter à manger.

- A manger ?

- Oui, on va manger …

- Ici ?

- Oui…

- Ouais, ben moi, j'leur fais pas à manger !

-  Personne te demande de leur faire à manger. C'est moi qui vais cuisiner.

- Ah bon ?

 

Aussitôt, toujours dans le miroir devant moi, je le vois sourire. La perspective de manger semble le mettre de meilleure humeur. Du coup, il se met à mater mon cul d'un autre œil, plus lubrique. Il lève les yeux, réalise que je le vois dans le miroir, et il me sourit. Je lui lance:

- Approche.

 

Il ne se le fait pas dire deux fois. Le voilà derrière moi. Il me plaque ses deux mains sur les fesses. Alors ça, me faire tripoter quand je suis occupé à la vaisselle, j'adore ! Le yeux baissés sur mes reins, il me palpe les miches, il me les pétrit. Tout en continuant de récurer des assiettes, je me laisse peloter un petit moment. Puis je sors mes mains de la bassine, j'attrape un torchon pas très propre, accroché à côté de l'évier, et je me sèche grossièrement. Je raccroche le torchon et je passe mes mains derrière moi. Il écarte les siennes, comprenant immédiatement où je veux en venir. Mes paumes sur la toile de son pantalon … sur son ventre … sur la bosse que fait sa queue … sa bite, déjà un peu gonflée … hhhmmmm, il commence à bander !

- T'as encore envie de m'enculer, Robert ?

 

Il ne répond pas. A tâtons, je cherche la ceinture de son pantalon, je glisse une main dedans, puis dans son caleçon, et je trouve sa queue. Hhhhhmmmm ! Toute chaude, toute douce sous mes doigts, déjà bien gonflée, mais pas dure, pas raide … j'aime beaucoup tripoter une bite dans cet état. C'est comme un jouet en caoutchouc. Je la saisis et je commence à la masturber en prenant garde de ne pas la décalotter. Je sens qu'elle bave un peu contre mon poignet. Alors là, je ne peux pas résister plus longtemps ! Serrant toujours sa bite dans ma main, je me retourne et, dans le même mouvement, je m'accroupis devant lui. De mon autre main, je descends d'un seul coup les ceintures de son pantalon et de son caleçon sous ses couilles. Et la voilà ! Hhmmmm ! Elle est toujours aussi quelconque, mais cette bite qui commence à bander, le gland presque entièrement caché dans son prépuce, je trouve ça à la fois attendrissant et excitant. Une goutte translucide perle à l'entrée de son méat, et le peu de son gland qui dépasse de son prépuce est humide et luisant de mouille. Je pose le bout de mon index sur cette goutte d'excitation. Quand j'éloigne mon doigt, elle s'allonge en un long fil visqueux que j'étire jusqu'à mes lèvres. Je l'aspire délicatement pour ne pas le rompre, tout en approchant ma bouche de ce sexe. D'un coup de langue, je nettoie tout ce fluide qui commence maintenant à couvrir jusqu'à la bordure de son prépuce, tant son excitation augmente. Alors, serrant mes doigts sur sa verge, j'en fais coulisser la peau vers son pubis et, au fur et à mesure qu'elle se décalotte, j'enfonce sa bite dans la tiédeur humide de ma bouche. 

 

Tandis que je me cramponne au tissu de son pantalon pour ne pas perdre l'équilibre, Robert me saisit la tête à deux mains. C'est bien, presque tous les mecs me font ça, sans que j'ai besoin de leur demander. J'adore ! Je commence à faire aller et venir ma bouche sur son membre. Il durcit entre ma langue et mon palais. Je ne peux retenir un gémissement de plaisir. Sentir un mâle prendre du plaisir comme ça dans ma bouche, ça me … ça me trouble, ça m'émeut, ça m'excite, ça me comble. Définitivement, je suis fait pour ça, donner du plaisir aux mâles. A la pression incontrôlée de ses mains sur mon crâne, à sa respiration de plus en plus bruyante, aux mouvements erratiques de son bassin, je sens que son excitation augmente à toute vitesse. Mais comme il a déjà joui deux fois ce matin, il va tenir le coup et je vais pouvoir profiter longtemps de sa queue dans ma bouche. J'accentue ma fellation.

 

Et j'entends la porte d'entrée s'ouvrir et des pas résonner dans le couloir. Ça ne peut être que Gégé et Diego, alors je continue, je me fous de tailler une pipe à Robert devant eux. Mais Robert, non. D'un brusque mouvement du bassin, il sort sa queue de ma bouche et remonte précipitamment son pantalon sur son ventre.

 

Ce n'est pas Gégé et Diego. C'est Cricri et un autre type, plus grand et plus vieux que lui. En me voyant, accroupi devant Robert et le cul à l'air, Cricri comprend tout de suite ce qu'on faisait, et il se marre. L'autre ouvre de grand yeux. Robert:

- Ben, Cricri, qu'est-ce tu viens foutre ? Salut, Jean-Louis.

 

Cricri ne prend même pas la peine de répondre. Tandis que je me relève, il me désigne au nouveau venu:

- Tu vois ? C'est lui. J'te l'avais dit: y suce et y s'fait mettre !

 

Le Jean-Louis en question tend la main à Robert, avant de se tourner vers moi, ne sachant pas trop où poser les yeux:

- Salut, Robert. Tu vas bien ? Bonjour mons… monsieur. Désolé d'arriver comme ça. Je savais pas que … que vous … Je … je sors.

- Non, ne sortez pas. A moins que ça vous gêne. Moi, ça ne me gêne pas.

- Bon, bon, d'accord. Je suis le frère de Cricri. Je … il m'a raconté ce que vous ... Je voulais pas le croire, il est assez menteur, mais comme cette fois il y mettait beaucoup de conviction et d'insistance, j'ai voulu en avoir le cœur net … Je … je vois que … qu'en effet, il avait raison. Je … je vais m'en aller, maintenant.

 

C'est lui, le frère de Cricri et de Gégé ? Il a l'air très bien, ce mec. Il n'a pas l'air … comment il a dit, Gégé ? Taré ? Ou peut-être débile, je ne sais plus. Il s'exprime très bien et en fait, il m'a plutôt l'air d'être le moins taré des trois. Alors je m'avance et je lui tends la main:

- Non. Ne partez pas, vous pouvez rester. Enfin, à moins que ma tenue et ma présence ne vous gênent vraiment. Moi, je ne suis pas pudique du tout et ça ne me gêne absolument pas de me promener devant vous dans cette tenue. 

- Et même de sucer des bites et de te faire enculer.

 

C'est Cricri qui croit utile de préciser. Je confirme:

- En effet, comme dit Cricri: ça ne me gêne pas non plus de sucer des bites et de me faire enculer devant des gens. Là, par exemple, quand vous êtes entrés, j'étais en train de tailler une pipe à Robert, et j'aurais bien continué, mais c'est lui qui a préféré arrêter.

 

Robert, gêné, bougonne je ne sais quoi où il est question de "se faire sucer devant tout le monde". Jean-Louis sourit:

- Mais, vous faites ça pour …

 

Sans en avoir l'air, c'était une question. Alors je lui explique:

- Je fais ça uniquement pour le plaisir … le plaisir des hommes ET le mien. J'aime ça. C'est pas pour de l'argent, si c'est ce que vous voulez savoir. 

 

De nouveau, j'entends la porte d'entrée s'ouvrir. Cette fois, c'est sûrement Gégé et Diego. En effet, les voilà dans la cuisine, avec, tous les deux, un sac de supermarché dans chaque main. Gégé:

- Tiens. Qu'est-ce tu fous là, toi ?

 

Ça s'adressait à son frère, Jean-Louis, qui répond:

- Cricri m'a dit ce qui se passait ici et j'ai voulu voir si c'était vrai.

- Bon, ben t'as vu. Tu peux t'casser. Salut.

 

Jean-Louis nous regarde, Robert et moi, gêné par le comportement de son frère. Je m'apprête à intervenir, mais Robert me devance:

- Hé, Gégé, t'es pas chez toi, ici, et c'est pas toi qui décides si ton frangin il reste ou pas.

 

Jean-Louis:

- C'est pas grave, je m'en vais.

 

Robert:

- Nan. Tu peux rester, Jean-Louis. 

 

Et se tournant vers moi:

- Pas vrai ?

- Bien sûr. Plus on est de fous, plus on rit.

 

Gégé:

- Ouais, mais y'a pas à bouffer pour lui.

- Mais si, y'aura assez. Salut, Jean-Louis.

 

C'est Diego qui intervient à son tour, et serre la main au nouveau venu après avoir posé ses sacs sur la table de formica. Il en ouvre un et s'adresse à moi:

- Regarde. On a pris un rosbif. A mon avis, y'a de quoi pour six. Non ?

 

En effet, vu la taille du paquet de boucherie que je vois au fond du sac, il y en a même sûrement pour huit ou dix. J'insiste:

- Oh oui, vous avez vu grand, et il y a largement. Reste, Jean-Louis. Tu vois, Robert et moi, on t'invite.

 

Gégé:

- Hé, c'est nous qu'on a payé les courses.

 

Diego:

- Non. C'est MOI qui ai payé, toi, t'as jamais un rond. Alors Jean-Louis, il peut rester, moi aussi je l'invite.

 

C'est réglé. Gégé soupire et se retire dans le salon. Puis il se ravise, revient et demande à Robert:

- J'peux prendre une bière ?

- Vas-y.

 

Pendant que Diego, Robert et Jean-Louis déballent sur la table le contenu des sacs de courses (trois bouteilles de Bordeaux ! Des patates sautées surgelées, un camembert, une bouteille de whisky, une de Porto, un sac de salade toute prête, des pâtisseries et jusqu'à des crackers pour l'apéritif !), je retourne à la vaisselle. Tout ça est assez simple, mais j'ai l'impression que, pour Diego - et les autres -, c'est un repas de fête qu'il a composé. Ces mecs ne doivent pas faire souvent un repas de ce genre. Je les imagine plutôt se taper tous les jours des sandwichs et des boîtes de conserve Je lance à Robert:

- Tu as ce qu'il faut, comme oignon, ail et persil ?

- Euh. Non. J'vais aller en chercher chez la voisine.

 

Diego:

- Si tu veux commencer à cuisiner, t'as qu'à laisser la vaisselle. On va la finir, avec Jean-Louis. Au fait, je sais même pas comment tu t'appelles.

- Marin. Appelle-moi Marin.

- Ou alors salope, ou pute !

 

C'est Gégé, vautré sur la banquette, qui la ramène. Alors, je confirme:

- Oui, tu peux aussi m'appeler salope, ou pute, comme dit Gégé. Ça ne me dérange pas.

 

Diego hausse les épaules:

- Non. Marin, c'est bien.

 

Je m'essuie les mains, et, en me mettant à la recherche d'un plat assez grand pour contenir l'énorme rosbif, je lance à Cricri, qui glande, affalé sur une chaise:

- Tiens, Cricri, mets donc la table. Robert va te dire où trouver ce qu'il faut.

 

Il me regarde, ébahi. On n'a jamais dû lui demander de mettre la table. Robert:

- Ouais. Dans le buffet, y'a le service de table à ma mère. J'm'en suis jamais servi. J'te montre et après j'vais chez la voisine.

 

Il a l'air tout content d'avoir l'occasion de sortir le service de sa mère. Et voilà, à part Gégé, ils s'activent tous. Et ça a l'air de leur plaire. Si je ne me baladais pas le cul et la bite à l'air, ça ressemblerait presque à un dimanche matin en famille, quand tout le monde se retrouve avant un bon repas ! Et en fait, je me demande si mes cinq mecs ne seraient pas aussi réjouis à la perspective de ce gueuleton qu'à celle de la partie de cul qui va suivre. Quand Robert revient, il a l'air soucieux:

- La voisine, elle t'a vu t't'à l'heure !

- Ah, c'est celle qui promenait son chien ?

- Ouais. Elle a dit qu't'avais ton oiseau à l'air !

 

Eclat de rire général. J'explique:

- Oui, j'ai sorti le sac poubelle sur le perron. Je pensais pas qu'il y aurait quelqu'un dans la rue. Désolé.

- J'lui ai dit qu't'es mon cousin et qu'tu sortais de la douche.

- T'aurais plutôt dû lui dire que c'était ta tante, et pas ton cousin !

 

Gégé, évidemment. Re-éclat de rire général. Il ne faut pas un quart d'heure pour que toute la bouffe soit prête et le rosbif bon à enfourner. Je m'aperçois alors que Cricri, après avoir mis la table, a même préparé l'apéro sur la table basse du salon. Debout à côté de la banquette, il me regarde, content de lui, en attendant un compliment. Alors:

- T'es un chef, Cricri !

- Ouais ! C'est bien, Cricri ! T'es un bon garçon et t'auras le droit de m'niquer une deuxième fois.

 

Encore Gégé ! Je m'approche de Cricri et je lui passe la main sur le bas-ventre:

- T'as raison, Gégé, si ça lui dit, il aura le droit de me niquer une deuxième fois, comme dit ton frère. Ça te dit, Cricri ?

 

Il hoche la tête vigoureusement:

- Ah ouais, ça m'dit. Et mon frangin, il pourra aussi te niquer ?

- Jean-Louis?

- Ouais.

 

Jean-Louis, lui, secoue la tête:

- Non non non ! Je suis pas venu pour ça ! Non non !

- Ben si. Si ça te dit, tu pourras aussi me niquer. Ou si tu préfères, je te suce.

 

Cricri:

- Ah ! Tu vois ?

- Non non, je … excusez-moi, je … je veux pas …

- Comme tu veux. Mais si tu changes d'avis, c'est pas un problème. Ça me ferait plaisir, même.

 

Robert:

- Bon, on boit un coup, les mecs ?

 

Ils s'assoient. Robert et Gégé remplissent les verres: whisky pour tout le monde, y compris Cricri, sauf Jean-Louis qui prend un porto ! Whisky pour moi aussi, mais il faudra que je veille à garder le contrôle. On a à peine commencé à siroter que Gégé pose son verre à ses pieds et entreprend de déboutonner son jean et de descendre son zip:

- Hé, la suceuse de bites, viens là !

 

Immédiatement, je pose aussi mon verre et, sous les yeux ébahis des quatre autres, je m'approche de Gégé. Pendant qu'il déballe sa queue, je m'agenouille entre ses jambes. Je crois que, des cinq, c'est lui le plus surpris de ma docilité. Mais il bande déjà ! Je prends directement ce truc bizarre dans ma bouche et je le décalotte en faisant coulisser la peau de sa verge et en m'aidant de la langue. Hhmmmm, ça, c'est du biscuit à apéro ! Je vais les sucer tous les cinq en guise d'amuse-bouche. Pas jusqu'à les faire éjaculer, mais les faire bander à mort et leur donner du plaisir. J'espère que les autres vont aussi sortir leurs bites. Gégé a la même idée que moi:

- Allez-y, les mecs ! Sortez vos zobs ! Vous voyez ? Il ne demande que ça, sucer de la bite ! Attends une seconde, toi.

 

Il m'a tapoté sur l'épaule en disant ça, et il se penche au-dessus de moi pour récupérer son verre à ses pieds, puis il se cale bien au fond du canapé, ventre tendu et bite offerte. Il avale une gorgée, et:

- Et alors, les mecs ! Elle est pas belle la vie ?

 

Je n'ai pas recraché sa queue. Assis à la gauche de Gégé, Diego, tout en me regardant sucer son pote, sort aussi sa bite. Yessss ! Cricri, sur sa chaise au bout du canapé, les yeux exorbités, a glissé sa main dans son jean et, visiblement, il est en train de se tripoter. Les deux autres derrière moi, j'ai beau faire, pas moyen de savoir si ils sortent aussi leurs bites. Gégé, une main sur ma tête:

- Putain ! T'aimes ça, hein !

 

Inutile de répondre, je pense que ça se voit. Je le sors de ma bouche et je glisse jusque entre les genoux de Diego. Il bande aussi et se masturbe doucement. J'en profite pour jeter un coup d'œil derrière moi, à Robert et Jean-Louis. Robert a une main dans son pantalon de survêt et il se tripote. Jean-Louis, les yeux ronds, les deux mains sur les genoux, n'a pas ouvert sa braguette. Je demande à Robert:

- Dis, Robert, tu voudrais pas enfourner le rosbif ?

 

Surpris que je pense à ce genre de chose dans un moment pareil, ils se regardent, les uns les autres et se marrent. Sans un mot, Robert lâche sa bite, se lève et disparaît dans la cuisine. Je me tourne vers Diego, je donne un coup de langue sur toute la longueur de sa verge, je prends son gland dans ma bouche et je le suce, lentement, lascivement. C'est lui, au bout d'un moment, qui me fait arrêter, sans doute au bord de l'éjaculation. Cricri, toujours la main dans son pantalon, me regarde approcher, la bouche entrouverte et les yeux ronds. Il me laisse ouvrir sa braguette et extraire sa bite. Hhhmmmm, un long fil de bave s'étire entre son gland et le tissu de son caleçon. Je commence aussi en léchant sa verge de bas en haut puis de haut en bas, avant de la prendre à son tour dans ma bouche. Il me fait arrêter rapidement en plaquant la paume de sa main sur mon front et en me repoussant. Je me tourne et j'approche de Jean-Louis. Les cuisses serrées, il secoue la tête; "non non non !". Je pose les mains sur ses genoux et je les écarte de force. Il empoigne le haut de sa braguette pour m'empêcher de l'ouvrir. Derrière moi, Gégé:

- Pfffff ! R'gardez-le ! Lui aussi, c'est un puceau. Il a la trouille !

 

Pas la peine d'insister pour lui faire sortir sa bite. Je ne vais quand même pas le violer. Je me contente de me pencher et de poser mes lèvres sur son bas-ventre. Là, sous la toile, je sens la bosse que fait son sexe. C'est chaud et j'ai l'impression que c'est un peu dur. Il ne veut pas que je le suce, mais me voir le faire aux autres le fait quand même bander. Je lève les yeux sur lui:

- C'est dommage, ça me plairait beaucoup.

 

Il continue de secouer la tête "non non non !". Je passe à Robert, qui descend de lui même la ceinture de son pantalon sous ses couilles. Alors lui, il est déjà décalotté et sa bite se dresse, raide, à la verticale. Je le prends directement dans ma bouche. Moi aussi, je bande et, sans aucune retenue, je me mets à me masturber en le suçant. Quand, à son tour, il repousse délicatement ma tête, je retourne à Gégé et à son étrange queue, et je recommence ma "tournée". Maintenant, l'ambiance est vraiment très chaude, dans ce salon: pendant que je suce l'un d'eux, les trois autres se tripotent plus ou moins ouvertement, plus ou moins vigoureusement, et discutent en attendant leur tour. Je fais comme ça deux autres tours complets, essayant toujours, au passage, de convaincre Jean-Louis de me confier son sexe. Je suis sûr qu'il bande de plus en plus, mais il refuse systématiquement. Robert, après mon troisième passage, lance:

- Bon, on boufferait pas, maintenant ? J'ai la dalle.

 

Instantanément, ça casse l'ambiance. Il faut dire que l'odeur de ce qui cuit dans le four commence à se répandre jusque dans le salon. S'ils ne disaient rien, les autres devaient aussi "avoir la dalle", parce qu'ils approuvent et commencent à se lever et à remballer leurs outils. En moins de dix secondes, les voilà tous attablés. Visiblement, ils comptent sur moi pour faire le service. Bah, ça aussi, ça me va. Toutefois, Diego me lance:

- T'as besoin d'un coup de main ?

- Non. Ça va aller.

 

Pendant que je sors la viande du four et que je la coupe, j'entends, au milieu de leurs conversations et de leurs rires – ils commentent sans vergogne et en termes extrêmement crus mes "compétences buccales", en prenant bien soin que je les entende. J'adore ça ! - j'entends le bruit sec des bouchons des bouteilles de Bordeaux qu'ils débouchent, et le glouglou des verres qu'ils remplissent. Quand j'entre dans la salle à manger, le plat de viande et de patates à la main, je suis accueilli par des sifflets et des acclamations. Quelque chose d'indéfinissable dans le spectacle de ces cinq mecs attablés me trouble. Pourtant, une petite voix, au fond de moi, me dit « Regarde-les, c'est bien des mecs ! Ils se mettent les pieds sous la table et comptent se faire servir ! » Spontanément, naturellement, ils se sont conformés à la caricature du mâle: les mecs à table et la femme au service ! Et pourtant, malgré ça, j'éprouve un vrai plaisir à ce spectacle, une espèce de … plénitude. En dépit de son côté surréaliste, cette scène a vraiment quelque chose de familial ! A ceci près que je ne suis pas la mère de ces mecs, mais la femelle qu'ils ont niquée et qu'ils vont encore baiser après manger ! Je ne suis pas leur mère, mais ils me manifestent tous plus ou moins une espèce de déférence (Gégé mis à part, évidemment. Mais lui ne respecte pas non plus sa "vieille", comme il l'appelle, et qu'il traite même de salope), tout en considérant que je suis à leur service. Cela dit, moi aussi, je me considère à leur service. Et plus pour leur soulager la bite que pour les servir à table. Mais là, ça me fait plaisir de jouer le jeu et de faire le service, comme ça, le cul et la bite à l'air. D'ailleurs, plutôt que de poser le plat au milieu de la table et de les laisser se servir, ou de les servir depuis ma place – ils m'ont quand même réservé une place d'honneur, au bout de la table -, je vais faire le service debout, à côté de chacun d'eux, et j'espère bien qu'au moins l'un d'entre eux aura l'idée de me tripoter pendant que j'aurais les mains occupées.

 

Alors je commence par celui qui est sans doute le plus âgé des cinq, Diego. Et bingo, ça ne manque pas ! Je ne suis pas sitôt à sa gauche, entre lui et Robert, qu'il me glisse une main entre les cuisses, et remonte jusqu'à mon cul. Hhhmmmm, j'adore ! Son geste n'échappe pas aux autres, évidemment, qui se remettent à siffler et à s'esclaffer. Alors, j'écarte un peu plus les jambes, je me cale bien sur mes pieds, et je prends mon temps pour le servir. Il me caresse l'intérieur de la cuisse. Quand son assiette est pleine, j'attends qu'il me "libère". J'adore ça, et je commence à bander. Ce qui n'échappe pas non plus à Gégé:

- Il bande, c'te salope ! 

 

Diego accentue sa caresse en riant et commence même à s'aventurer entre mes fesses. Oh, putain, il va me mettre un doigt ! Les mains prises, je fléchis un peu les genoux de façon à m'écarter un peu les fesses. Ma parole, c'est son pouce qu'il plaque contre ma fleur ! Il le bouge un peu, et j'attends qu'il me l'enfonce ! Cette fois, c'est moi qui perds le contrôle et qui manque de lui renverser patates et viande sur les genoux. Il ôte précipitamment sa main en riant:

- Hé ! Fais quand même gaffe !

 

Je me reprends et je passe à Robert. Ça ne manque pas, lui aussi se met à me peloter, sans doute pour faire comme Diego, mais plus maladroitement, sans doute pressé de manger. Evidemment, j'y ai droit aussi de la part de Gégé et de Cricri. Mais lui, je me rends compte rapidement que, tout en me palpant le cul, il a les yeux rivés sur ma bite. Il ne va quand même pas me la tripoter !

- Hé, Cricri, suce lui la bite, tant que tu y'es !

 

Gégé, encore Gégé, toujours Gégé ! Cricri ôte sa main de mon cul, hausse les épaules, ricane, et saisit couteau et fourchette. Il n'y a que Jean-Louis, qui ne me tripote pas quand j'arrive à lui. Après, ils mangent et ils boivent. Ils mangent même de très bon appétit. Et ils boivent pas mal, Jean-Louis excepté, qui tourne à l'eau du robinet, et Cricri, que ces deux frangins modèrent beaucoup, trop à son goût. Ils mangent, ils boivent … et ils causent ! 

 

L'apéro et le vin leur délient la langue, et je n'ai pas besoin de les pousser beaucoup pour en savoir plus sur leur compte. Comme je le pressentais, aucun des quatre adultes ne travaille. Robert vit du RSA et, en fait, il n'a hérité de sa mère que la moitié de la maison, le reste appartenant à son oncle, fortuné et bienveillant, qui le laisse en jouir et qui paie même les impôts locaux et les travaux d'entretien les plus urgents. Gégé s'est fait "sucrer" ses allocs, comme il dit, faute d'accepter de se plier à certaines formalités administratives. Egalement incapable d'obéir aux ordres d'un patron ou d'un contremaître, il s'est fait virer de tous les emplois que les uns et les autres lui avaient trouvés, et il "bricole", comme il dit, en vendant à la sauvette diverses marchandises "tombées du camion". Ce qui lui a déjà valu plusieurs séjours en prison. Avec ses frères, ils s'entassent dans le logement social (deux pièces !) fourni par la mairie à sa mère, alcoolique et à demi grabataire. Cricri a fui le foyer de la DASS où il avait été placé et vit plus ou moins en clandestin, se planquant sur le toit de l'immeuble lors des descentes des services sociaux et des gendarmes. Jean-Louis vit d'une petite pension d'invalidité due à de fréquentes crises d'épilepsie invalidante (ça doit être ce que Gégé appelle "avoir une case en moins"). En outre, il s'adonne à la peinture en autodidacte et parvient à vendre une toile ou deux de temps à autre. Enfin, de Diego, beaucoup moins loquace que les autres, j'apprends seulement qu'il vit d'une petite "pension" et de ce que lui donnent quelques commerçants qu'il aide à déballer et remballer sur les marché de la ville. Bien évidemment, à l'exception de Diego, les uns et les autres profitent des restos du cœur, et pour ne pas faire de jaloux, aussi bien du secours catholique que du secours populaire.

 

Tout en mangeant et en parlant, c'est Robert et Gégé qui picolent le plus. Les trois bouteilles de Bordeaux sont éclusées avant que nous en soyons au fromage. Mais non, Robert n'a pas de vin, ni dans sa cuisine, ni dans sa cave … non, Robert n'a que de la bière et non, Robert ne veut pas aller demander du vin à sa voisine. Qu'à cela ne tienne, pour finir le repas, Gégé et lui se rabattent sur la bouteille de Porto.

 

Bien évidemment, quand ils ont terminé, mes quatre queutards quittent la table sans débarrasser et retournent s'asseoir dans le salon, me laissant en tête à tête avec Jean-Louis. Quand je passe devant eux en allant reporter les plats vides à la cuisine, à leur comportement, je sens tout de suite dans quelles dispositions mentale et physique ils se trouvent. Le ventre plein, repus, le cerveau plus ou moins embrumé par l'alcool, ils se vautrent. Avachis dans la banquette, jambes tendues, Robert, Gégé et Diego, la paupière lourde, semblent saisis par cette espèce de torpeur qui suit un repas copieux et bien arrosé. Cricri, pas vraiment en meilleure forme, s'est écroulé dans un fauteuil, le dos appuyé à un des accoudoirs et les jambes sur l'autre. C'est le moment où la bonne chaire et l'alcool, en même temps qu'ils entraînent un engourdissement de la tête et du corps, provoquent dans certaines parties du corps un afflux de sang (notamment le bas ventre et le sexe), et poussent certains à faire ce qu'on appelle une sieste crapuleuse. 

 

Donc, quand je passe devant eux, les mains chargées de vaisselle, non seulement je sens leurs quatre regards braqués sur mes fesses et sur mes cuisses, mais je devine aussi les pensées salaces que ça provoque en eux. D'ailleurs, Gégé se redresse promptement et essaie en vain de me coller une main au cul, avant de s'écrouler de nouveau au fond du canapé. Quand je pose les plats sur la table, Diego me lance:

- Laisse ça, Marin, on fera ça tout à l'heure. Viens avec nous, on va prendre le café.

 

Mouais, ça semble partir d'un bon sentiment, mais aux ricanements de Gégé et de Cricri, je me demande s'ils ne comptent pas que je leur offre un café à ma façon, comme tout à l'heure je leur ai offert un apéro à ma façon. Et puis, non, Robert n'a pas non plus de café. Même pas en poudre, et ni Diego ni Gégé n'ont pensé à en acheter. Alors, le café à ma façon, ce n'est pas Diego qui y pense le premier, mais Gégé. Quand je reviens dans le salon, il s'extrait péniblement du canapé, me prend par le coude, et:

- Viens par ici, toi. Puisque y'a pas d'café, à la place j'vais t'en foutre un coup dans l'cul !

à suivre.

Par Solosexe - Publié dans : Récits pornographiques
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