Jeudi 11 août 2016 4 11 /08 /Août /2016 01:00

Avertissement.

Dans ces "récits pornographiques", je décris des relations homosexuelles avec des inconnus et avec des éjaculations sans protection, dans la bouche et dans le cul.

Je crois bon de préciser que ce que je décris n'est pas du vécu. Ce ne sont que des fantasmes.

Il est bien évident que je ne saurais conseiller ou inciter mes lecteurs à pratiquer de telles relations sexuelles non protégées avec des inconnus ou avec des partenaires douteux. 

Selon les O.N.G. et le Ministère de la santé, 36.000 personnes ignorent être porteuses du S.I.D.A en France, et on y dénombre 6.500 nouvelles contaminations chaque année.

  

Putain, quelle journée ! S'il m'arrive d'avoir des journées, voire des semaines, sans sexe – je veux dire sans sexe avec quelqu'un, les plaisirs solitaires mis à part -, cette journée-ci a été particulièrement bien remplie (tout comme moi, d'ailleurs) ! Après mon gangbang chez Jean-Claude, non seulement, en rentrant chez moi, j'ai racolé un inconnu sur le bord de la route – bon, ça n'a abouti à rien, le type, apeuré, s'étant piteusement débiné - , mais en guise de conclusion, j'ai bouffé la chatte de ma voisine ! Oui, ma voisine, Yolaine ! Et ça, d'une certaine manière, c'est presque aussi sidérant que de m'être fait baiser par trente mâles en rut ! 

 

Déjà, que moi, je l'aie fait, que j'aie proposé à ma voisine de lui bouffer la chatte, ça m'étonne de moi, compte tenu des rapports plus que distants qu'il y avait entre nous depuis des années, compte tenu de son physique si quelconque qu'il n'inspire aucun désir, et compte tenu de son caractère si peu avenant. 

 

Mais qu'elle, Yolaine, la veuve, catho coincée, à la morale réac, psychorigide, toujours hautaine, glaciale, condescendante, se soit laissée aller à se caresser ouvertement à côté de moi, alors là, je n'en reviens toujours pas ! Qu'ensuite, non seulement elle m'ait laissé la masturber, mais qu'elle m'ait aussi poussé à continuer de la doigter, c'est dire à quel point les barrières de bienséance, de pruderie et de décence qu'elle dressait jusque là contre ses pulsions avaient cédé. Et telles un barrage fragilisé et fissuré, ces barrières avaient laissé des flots d'envies s'engouffrer dans cette brèche, libérant des années de désirs contenus et de frustration sexuelle. 

 

Qu'on n'aille pas croire que je me cherche des excuses, mais lui fourrer ma tronche entre les cuisses n'était vraiment pas prémédité. Ça n'a été, en fait, que l'aboutissement d'un concours de circonstances. En la forçant plus ou moins à visionner les photos de mon gangbang, je cherchais seulement à faire d'elle le témoin involontaire et contraint de mon inconduite et d'une débauche dont je suis assez fier. Accessoirement, c'est vrai, je cherchais aussi à la choquer, à la scandaliser. En dépit de sa précédente expérience, lors de ma partie de cul avec Gabriel, je ne m'attendais pas à ce que la contemplation des photos de mon gangbang la fasse si radicalement basculer à son tour dans une telle impudeur, puis, nos excitations respectives s'alimentant mutuellement, qu'elle se laisse aller à un comportement lubrique aussi débridé. Finalement, je suis plutôt content d'avoir contribué à forcer les défenses morales, la pudeur et les inhibitions de cette "mère la rigueur", et d'avoir fourré ma langue dans la chatte et sucé le clito de ce soit disant modèle de vertu

 

Un fois rentré chez moi et reconnecté au cloud de Guy, je m'aperçois qu'il a continué à y loger d'autres vidéos. Je commence à les télécharger. Pendant qu'elles se copient sur mon ordi, je lis tranquillement son mail:

« Salut.

Comme convenu avec Philippe, je t'envoie les vidéos que j'ai faites. 

Franchement, quand je revois ça, pas de doute, tu es bien la plus grosse salope que j'ai jamais vu. 

Il y a aussi un fichier de photos compressées, joint à ce mail. 

A Philippe et à toi, je les envoie sans les flouter.

Les vidéos, tu les trouveras sur mon cloud. 

Le lien pour y accéder: YYYYYYYYYYYYY

Le code d'accès: grossesalope

J'attends les vidéos de Jérôme.

Quand j'aurais tout, je me chargerai de flouter les tronches sur les vidéos et les photos avant de les diffuser à tout le monde. 

A +, grosse salope »

 

Quand je me remets à visionner les premières vidéos de Guy, je ne tarde pas à m'apercevoir que je n'arrive pas à fixer mon attention sur l'écran de mon ordinateur. Constamment, ce qui s'est passé ce soir avec ma voisine me revient à l'esprit: la façon dont elle s'est mise à examiner consciencieusement mes photos, son regard intéressé par ma queue, sous le voile transparent de ma nuisette, sa soudaine et irrépressible envie de se caresser en ma présence, la pression de sa main sur la mienne pour que je continue de la masturber, sa précipitation à m'entraîner sur sa terrasse pour que je lui bouffe la chatte, sa posture d'une totale impudeur dans sa balancelle, cuisses grandes ouvertes, chatte offerte, la manière dont elle a écarté sa touffe et ses petites lèvres pour me montrer son clitoris et son vagin humides de désir, ses mains sur ma tête et ses cuisses qui me pressent les joues pendant que je la lèche et que je la suce, et enfin son violent orgasme. J'ai beau passer en revue tout ce qu'il y a de déplaisant en elle, aussi bien physiquement que mentalement, pour me convaincre que cette séance de broutage de minou était une erreur, un accident à oublier rapidement, rien n'y fait, la revivre en pensée m'excite plus que le visionnage de ma propre débauche. Je bande. Elle, ses pulsions sexuelles l'ont irrésistiblement submergée, annihilant sa morale, sa fierté et sa pudeur et concentrant tout son être dans son entrejambe embrasé. Et moi, je me suis soumis aux signaux lubriques et indécents que tout son corps m'envoyait: la chaleur de son pubis sous ma main, le contact de mes doigts avec son fluide vaginal, le gonflement de son clitoris sous mon majeur, la vision de sa vulve béante, de ses lèvres luisantes … hhhmmmm, le souvenir de ma bouche embrassant, léchant, fouillant son entrejambe chaud et humide, et de ma langue lapant sa sève jusque dans son vagin brûlant … 

 

Curieusement, tout ça ne m'avait pas donné le moins du monde envie de la pénétrer, de m'accoupler avec elle. Non, seulement de lui bouffer la chatte ! Elle aussi, apparemment, n'avait eu en vie que de ça. 

 

Alors, je n'insiste pas avec les vidéos de Guy, et je les laisse se charger toutes seules sur mon ordi. Je les regarderai plus tard. Allongé sur mon canapé, je me contente de me tripoter en rêvassant à la chatte de Yolaine. C'est la première fois que je vois une femme mouiller d'excitation à ce point. Si les femmes peuvent simuler un orgasme, elles ne peuvent pas simuler le désir qui leur tenaille le ventre. 

 

Les émotions et les débordements sexuels de cette journée finissent par avoir raison de moi. Je m'endors.

 

Dimanche 1er octobre.

Il est déjà dix heures quand je me réveille. Dehors, il fait aussi beau qu'hier et je décide de prendre mon petit déjeuner au jardin. Il fait même étonnamment chaud pour un milieu de matinée à cette époque. J'ôte mon peignoir et je me laisse chauffer par les rayons du soleil à travers ma nuisette. C'est dans des instants comme ça que j'aimerais qu'il y ait un homme à la maison. Là, tout de suite, j'aimerais m'agenouiller devant lui, lui écarter les cuisses, et m'occuper de son sexe pendant qu'il boit son café: lui lécher la verge, lui peloter les couilles, et, une fois qu'il serait raide, prendre son gland dans ma bouche et lui tailler une pipe. A cette évocation, je me remets à bander. 

 

Mon petit déjeuner avalé, je retourne à mon ordinateur. Pendant la nuit, il a apparemment fini de charger les vidéos du "comptable". Je commence à les regarder. Oh putain ! Les mêmes scènes sont beaucoup plus bandantes en vidéo qu'en photo. Si je montre ça à Yolaine, je suis sûr qu'elle me demande de lui brouter encore le minou ! Je referme mon ordi, je remets mon peignoir et j'ouvre ma porte pour aller frapper à celle de la voisine. 

 

Stoooooop !!!!!!

 

Devant chez elle, la voiture de sa fille. Elle est là depuis quand ? Je ne l'ai pas entendue arriver. Si ça se trouve, hier soir, sa mère l'attendait vraiment ! Bon, j'irai lui proposer mes vidéos une autre fois. Je redémarre mon ordi et je reprends leur visionnage. En moins de dix minutes, des envies de bite se mettent à me tarauder. Et si j'appelais les étalons qui m'ont baisé hier. Sur les trente, j'en trouverais bien un disposé à me fourrer aujourd'hui. Bientôt onze heures. C'est raisonnable, il doivent tous être réveillés et levés, je peux me permettre de téléphoner. Je commence par Philippe:

- Philippe ?

- Ouais.

- C'est Marin.

- Ah ! Salut.

- J'ai encore envie.

- Hein ? ! ? ! 

 

Ce "hein ? ! ? ! ", ce n'est pas parce qu'il n'a pas compris, c'est un "hein" de stupéfaction.

- J'ai encore envie de me faire baiser.

- Rhôôôô ! Tu déconnes …

- Non. J'ai commencé à regarder les vidéos de Guy et ça m'a redonné envie. Il faut que je me fasse baiser ! Tu veux bien ?

- …

- Philippe ?

- Ouais.

- Alors, tu veux bien me baiser ?

- Ben, écoute, je … je peux pas, là. T'en as pas eu assez, hier ?

- Hier, c'était hier. Aujourd'hui, je voudrais qu'un mec me baise. 

- Moi, je peux pas. Il y a ma femme … déjà qu'hier j'étais pas là … Et puis, je dois me reposer, demain je bosse. Appelle les autres, tu as leurs numéros. 

- Et si ils ne veulent pas non plus ?

- Si ils ne veulent pas, repose-toi, ou branle-toi, ou va draguer … Désolé, hein.

- Je comprends.

- Bon. Tu m'excuses ? Faut que j'y aille.

- Ouais. Euh, attends un minute.

- Quoi.

- La liste que tu m'as donnée … la moitié des noms, je sais pas qui c'est.

- Et ?

- Et le connard avec qui je me suis frité pendant le repas … tu vois qui ? 

- Ouais, c'est Rudy.

- Ah, voilà. Lui, je veux plus avoir à faire avec lui.

- Ah OK ! Ben voilà, c'est Rudy. Bon, je te laisse.

 

Terminé. Hier matin, il était plus prévenant quand il m'a pris contre cette table ! Bon. Alors, j'appelle Sam. Sa grosse bite. Merde, boîte vocale. Je laisse un message. 

 

Après … après, je prends la liste dans l'ordre. A une … deux … trois exceptions près, ce n'est que des numéros de portables. Le premier après Philippe, c'est Jean-Claude. Je passe, je sais que ce n'est pas la peine, il ne voudra pas. Ensuite, Alexis, le traiteur.

- Alexis ?

- Oui.

- C'est Marin.

- Marin ?

- Oui. Hier, je t'ai sucé … chez Jean-Claude.

- Ah oui. 

- Je peux venir te voir ?

- Quand ?

- Aujourd'hui.

- Ah non. Je travaille.

- Un dimanche ?

- Oui, je livre pour un anniversaire.

- Après. Cet après-midi.

- Non, non. Cet après-midi, j'ai encore du boulot. Ranger, nettoyer et après, dormir. Cette nuit, pour préparer ma commande pour aujourd'hui, je me suis couché à quatre heures et relevé à sept.

- Demain, tu bosses ?

- Non, le lundi, je bosse pas, mais je me repose le matin et l'après-midi, je range et je commence à préparer ma semaine pour la boutique. 

- Quand, alors ?

- Quand je serai libre, je t'appellerai.

- Sûr ?

- Oui, sûr !

 

Les trois suivants, Daniel, Christophe et Marc, je ne sais même pas qui c'est. Les deux premiers, c'est leur répondeur. Je ne laisse pas de message. Chez Marc, personne et même pas de répondeur ! Le suivant, c'est Kevin. Ah, lui, je sais qui c'est: c'est lui qui a voulu me "faire un petit" ! Lui, il va sûrement avoir envie de me baiser. J'appelle.

- Allô ?

 

C'est une voix féminine.

- Oui, bonjour. Je suis bien sur le téléphone de Kevin ?

- Oui. Vous lui voulez quoi ?

- Je pourrais lui parler ?

- Il est sous la douche. Vous êtes qui ?

- Je m'appelle Marin.

- KEVIIIIIIIINNN ! Y'a un certain Marin qui veut te parler !

 

Elle m'a fusillé l'oreille en braillant comme ça. J'entends, faiblement, une voix qui répond "j'arrive !". Cinq secondes de silence, puis:

- Marin ?

- Oui.

- Qu'est-ce tu veux ?

 

Il chuchote et il doit mettre sa main devant sa bouche pour étouffer le bruit de sa conversation.

- C'était qui ? C'est ta femme ? Tu es marié ?

- Nan. C'est ma mère. J'habite chez elle. Qu'est-ce tu veux ?

- Je voudrais que tu me fasses encore un petit. C'était bien. 

- …

- Kevin ?

- Ouais. Je … je peux pas. 

- Tu es occupé ?

- C'est pas ça. Je peux pas venir, j'ai pas de bagnole. 

- Si je viens te chercher …

- Nan, nan … une autre fois. Là, je peux pas.

- Tu m'appelles, alors.

- OK. On fait comme ça. Salut.

 

Maintenant, Denis. C'est qui, Denis ?

- Denis ?

- Oui.

- C'est Marin.

- Ah ouais, salut.

 

Ça y est, à sa voix, je le reconnais. C'est le mec un peu mou qui m'a proposé de venir vivre chez lui pour pouvoir me baiser quand il en a envie. Un peu mou, mais je suis sûr que je pourrais m'occuper souvent de sa queue. Il ne demande que ça. Il me semble même qu'il a suggéré de faire venir des potes à lui. Et il a l'air content que je l'appelle. Il enchaîne:

- Je croyais pas que tu m'appellerais.

- Ben tu vois. Tu te doutes pourquoi je t'appelle, non ?

- Euh … je sais pas. Tu veux qu'on se revoie … C'est ça ?

- Oui. Tu m'as demandé si je voulais venir habiter avec toi.

- Ah ouais. Et tu veux ?

- Je veux surtout que tu me baises. Alors oui, je viens chez toi quelques jours si tu me baises.

- Ah ben, OK. 

- Demain ?

- Euh … demain, non. Demain je bosse. Je bosse toute la semaine, en fait.

- Ça fait rien, je serais là quand tu rentres, et comme ça, je suis à ta disposition.

- Euh … faut que je réfléchisse.

- Et tu m'avais demandé si tu pourrais inviter des potes à toi. Tu te souviens ?

- Euh, ouais. Et tu serais toujours d'accord pour que j'en invite ?

- Je te l'ai dit.

- … et qu'ils te baisent aussi ?

- Ben oui. Au contraire, même. Plus il y en a, mieux c'est.

- Bon, ben … laisse-moi le temps de m'organiser. J'ai deux potes au boulot, je suis sûr que ça les intéresserait … et pis, dans mon immeuble, y'en a un, je suis sûr qu'il te baiserait aussi. Bon, laisse-moi un peu de temps et je te rappelle.

- Sûr, hein …

- Ouais, t'inquiète. Je te rappelle dans la semaine.

- OK. Je compte sur toi.

- Dans la semaine, je te dis.

- Bon. Salut.

- Ouais. Bye.

 

Ah, enfin ! Ce n'est pas pour tout de suite, mais il a vraiment l'air décidé, celui-ci. Je vais même peut-être pouvoir m'en taper plusieurs. Voyons si, d'ici là, j'en trouve un autre. Le suivant, c'est Alain. Je ne vois pas qui c'est. De toute façon, il ne répond pas et il n'est même pas sur répondeur.

Ah, Gérard. C'est le petit blond bien monté. Il m'a fait une double sodo avec Philippe. 

- Gérard ?

- Oui.

- Marin.

- Tiens, salut.

- Salut. Tu fais quelque chose, aujourd'hui ?

- Comment ça ? 

- Ben, si tu es libre, on pourrait se voir. J'aimerais bien que tu m'encules encore.

- Aujourd'hui ?

- Oui, aujourd'hui.

- Ha ha ha ha ! Hé, mec, là, c'est dimanche et je le passe en famille. Avec ma femme, on va manger chez mes beaux-parents. Une autre fois, hein. 

- Bon, je peux t'appeler quand ?

- Je … je sais pas. Moi, je t'appellerai.

- Sûr ?

- Ouais, sûr !

- Bon. Bon dimanche.

- Merci.

 

Ça commence à me soûler. Que des râteaux ! Le suivant, c'est Angelo, le type qui a des ailes tatouées sur le bas ventre. Lui, il devait me faire une double sodo avec "le comptable", mais il était trop excité et il a éjaculé avant d'avoir eu le temps de me pénétrer. Celui-ci est assez vulgaire, mais ce qui m'intéresse chez lui, c'est sa queue, pas ses bonnes manières.

- Ouais ?

- C'est Marin.

- Marin … la lopette ?

- Oui, Marin la lopette.

- Qu'est ce tu veux ?

- Me faire baiser.

- Encore ?

- Oui.

- Hé ! Hier, tu t'es fait baiser vingt fois … au moins !

 

" Vingt fois ! ". Au moins quarante fois, oui !

- J'ai encore envie.

- Ouais, ben … pas par moi.

- Pourquoi ?

- Parce que !

- T'as pas envie, ou tu peux pas ?

- Je … qu'est-ce tu … tu vas … non, mais …

 

Je ne sais pas ce qu'il a compris, mais visiblement, il est furax et il s'étrangle:

- Hé, connasse, va t'faire enculer !

 

Et il raccroche.

 

Manoel, maintenant. Ah, le beau macho velu comme un ours. Lui, il m'a dit qu'il avait besoin de tirer un coup tous les jours. Contrairement aux précédents, le simple fait de composer le numéro de celui-ci me provoque des espèces de petits frissons de plaisir dans la rondelle et la prostate.

- Manoel ?

- Oui.

- Marin … tu sais, hier, tu m'as …

- Oui, oui, je sais qui tu es.

- Tu voudrais bien encore me baiser ?

- Euuuuuh, oui.

- Aujourd'hui ?

- Ah ah ah ah ah aaaaah ! Aujourd'hui ?

 

Ça le fait marrer.

- Oui, aujourd'hui.

- Ça va pas être possible.

- Ah !

- Oui, aujourd'hui, je suis avec une copine. Mais, tu as encore envie ? Je veux dire … déjà ?

- Oui.

- Philippe, il t'a pas donné une liste ? Il a fait une espèce de liste, avec tous les mecs qui étaient là hier … il te l'a pas donnée ?

- Si, si.

- Appelles les autres … moi, aujourd'hui, je peux pas.

- Je les appelle, les autres. Ils ne peuvent pas non plus.

- Ça t'étonne ? C'est trop tôt. Tu nous a tous vidé les couilles … deux fois pour moi et sûrement pour quelques autres… peut-être même trois fois pour certains… Faut que tu attendes un peu. Laisse nous quelques jours. T'as pas un godemiché ?

- Si. 

- Ben, si tu as le feu au cul à ce point, tape-toi ton godemiché.

- Mouais, c'est pas pareil.

- Je sais bien, mais si c'est seulement d'un mec que tu as besoin, va faire le trottoir au bois. Comme ça, tu trouveras sûrement.

- J'y penserai. Bon, quand tu as besoin de tirer un coup, pense à moi.

- Sans problème.

- Salut.

- Salut.

 

Pfffff ! Il a peut-être raison. Les types qui m'ont baisé chez Jean-Claude ont besoin de se remettre. Alors, ce n'est peut-être pas la peine d'insister auprès de mes autres étalons d'hier. Ça me faire chier de devoir les appeler les uns après les autres. Et surtout de me ramasser râteau sur râteau. En tout cas, même si c'est pas demain ou dans les deux ou trois jours, je suis presque sûr que le Denis va organiser quelque chose d'ici à la fin de la semaine. En attendant, je pourrais peut-être trouver quelqu'un d'autre. Le premier à qui je pense, c'est Thomas. Thomas, c'est le premier mec que j'ai sucé et qui m'a baisé. Et ça, c'était … il y a à peine trois mois ! Putain, quel chemin parcouru depuis cette première pipe et cette première sodomie ! Et combien de mecs qui m'ont fourré leur bite dans la bouche ou dans le cul ! C'est aussi Thomas qui m'avait "offert" Gabriel, le grand black si bien monté. Curieusement, je n'avais encore jamais pensé à recontacter ce "premier coup". Il faut dire que depuis, les occasions et les mecs se sont succédés sans pratiquement aucun temps mort. Et pour je ne sais quelle raison, même si l'idée m'était venue, je n'aurais pas osé appeler ce mec. Mais là, je suis tellement en manque et j'ai un tel besoin de bite que …

- Allô, Thomas ?

- Oui.

- C'est Marin. Tu te souviens de moi ? On s'était vus, début juillet, il me semble, et tu avais passé deux jours chez moi.

- Ben oui, je me souviens. Evidemment. D'ailleurs, tu ne m'as pas raconté comment ça s'était passé avec Gabriel.

- Ah oui. Merde. Excuse-moi, je n'ai pas pensé à te rappeler. Et à te remercier. Désolé.

- Pas grave. Lui, il m'a fait un compte-rendu. D'après lui, tu étais TRÈS content.

- Oh oui. C'était … c'était vraiment TRÈS TRÈS bien. Je pense que vous deux, vous m'avez rendu … accro.

- Accro ?

- Oui, accro à la bite. 

- Ah bon ?

- Oui, je … je ne peux plus m'en passer.

- De ? De Gabriel ?

- Non, de la bite.

- Ah ouais ?

- Oui. D'ailleurs, je t'appelais pour ça … pour savoir si tu ne voudrais pas … euh … recommencer.

 

Il rit.

- Ah non. Désolé. Ne le prends pas mal, ça n'a rien à voir avec toi. C'est juste parce que depuis, je me suis remis en couple. J'ai rencontré quelqu'un en août, et maintenant, on vit ensemble.

- Ah bon.

- Et toi, tu n'as pas rencontré quelqu'un ?

 

Rencontré quelqu'un ? Oh que si, j'ai rencontré quelqu'un. J'en ai même rencontré quelques uns. Je pense que ce n'est pas de parties de culs à plusieurs qu'il parle, mais plutôt de vie de couple. Alors, sans doute pour les mêmes raisons qui ont fait que je n'avais pas osé le rappeler, je m'abstiens de lui raconter quelle salope nymphomane je suis devenu. Alors, j'élude:

- Non, je n'ai rencontré personne.

- Toujours trop timide pour faire le premier pas ?

- Ça doit être ça. 

- Pourtant, je suis sûr que, si tu voulais faire un effort, tu ferais des rencontres. Tu as un "je ne sais quoi" qui attire des mecs comme moi.

- Tu crois ?

- Oui. Excuse-moi de te dire ça, tu as quelque chose de …j'allais dire "quelque chose de féminin", mais c'est pas ça. C'est plus … animal ? Non, pas exactement. Aguichant ? Provoquant ? C'est pas ça non plus, puisque moi, tu ne m'as pas aguiché ou provoqué. C'est quelque chose entre animal et sensuel, qui fait que, quand on te rencontre, on se sent tout de suite attiré. Sexuellement, je veux dire. On a tout de suite envie de … de sexe avec toi. Tu vois ce que je veux dire ?

- Je crois, oui. D'ailleurs, on m'a déjà plus ou moins fait comprendre ça.

 

Tu parles, Charles ! Bon, mes routiers slovaques, c'est sûr, je les avais aguichés, provoqués. Les handballeurs blacks qui m'ont violé à l'hôtel aussi, d'une certaine manière. Mais Philippe, qui passe à côté de moi à vélo le long de ce canal, et qui me propose immédiatement sa queue, c'est exactement ce que m'explique Thomas. Et la bande de mecs qu'il réunit pour moi dans la ferme de Jean-Claude, eux aussi ont tout de suite eu envie de sexe avec moi. Certes, eux et moi étions là pour ça, mais je n'ai pas eu besoin de leur faire un numéro de strip-tease pour qu'ils aient envie de me sauter dessus. Thomas poursuit:

- Bon, fais un effort, va vers les autres. 

- Je vais y penser.

- Bon, je te laisse. Sans rancune, hein.

- Pas de problème. Salut.

- Salut.

 

Mais au fait, il y a aussi le black costaud qui m'avait baisé avec ses potes à l'hôtel ! Celui-là a une bite énorme, et vu qu'il m'avait laissé son numéro de téléphone, c'est qu'il avait envie de recommencer. Et puis, par son intermédiaire, je pourrais peut-être entrer en contact avec toute son équipe de handballeurs et me faire de nouveau passer dessus par toute leur bande. En partant, il m'avait laissé son numéro sur un petit bout de papier. J'en ai fait quoi ? Je fouille mon baise-en-ville. Rien. Merde, j'espère que je ne l'ai pas foutu en l'air. J'enfile mon peignoir et je sors dans la cour pour chercher dans ma voiture. Je suis à genoux sur le siège du passager, en train de fouiller ma boîte à gants, quand la porte de la voisine s'ouvre. Sa fille et un jeune type que je ne connais pas sortent. Ils me découvrent, encore en peignoir à presque midi, et me regardent, les yeux ronds. Je me redresse et:

- Bonjour.

 

Ils me sourient:

- Bonjour.

- Bonjour. 

 

Yolaine sort à son tour, me voit, fronce les sourcils et détourne la tête, faisant semblant de m'ignorer. La garce ! Alors, tandis qu'elle ferme sa porte, je lui lance:

- Bonjour, Yolaine ! Tu vas bien ?

 

Elle se tourne vers moi, me fusille du regard, hausse les épaules, mais ne me répond pas. Sa fille la regarde, me regarde, visiblement étonnée que j'aie tutoyé sa mère et qu'elle ne réponde pas à mon salut. A son tour, elle hausse les épaules avec une mimique à mon intention pour me signifier qu'elle ne comprend pas, et, sa mère s'étant engouffrée dans sa voiture, elle fait de même, ainsi que son copain. La fille démarre, manœuvre et la voiture s'éloigne. Quelle salope, la Yolaine ! Quand je pense qu'hier soir, elle écartait les cuisses pour que je lui bouffe la chatte ! 

 

Ah, tiens, dans le vide-poches de ma portière, voilà le papier avec le numéro de téléphone du costaud black. Aussitôt, je fonce chez moi et je reprends mon téléphone. Je ne sais même pas comment il s'appelle, mon black costaud:

- Allô !

- Ouais !

- Salut. Je ne sais pas si tu te souviens de moi … Tu m'as baisé, avec tes copains handballeurs, dans un hôtel à …

- Ouais, je vois qui tu es. Alors, tu vas bien, ma poule ?

 

Instantanément, en reconnaissant sa voix et cet accent antillais si particulier, un flot de souvenirs me submerge: ses cuisses musclées encadrant sa longue et grosse queue en érection au moment où, soulevant le bandeau que ses potes avaient mis sur mes yeux, il voulait me montrer avec quoi il allait me violer; sa superbe paire de couilles pendant dans ses bourses; sa touffe de poils noirs et crépus – je me souviens qu'à ce moment, bien qu'encore étreint de peur, quelque chose, tout au fond de moi, avait commencé à avoir envie de se faire pénétrer par ce magnifique organe reproducteur - ; la pression de ses mains sur mes hanches quand il s'est apprêté à me prendre en levrette ; ses caresses sur ma taille, mes hanches, mes reins et jusque sur mon ventre, une fois sa queue bien calée au fond de mes chairs … Et à cette évocation, comme une décharge d'envie, de désir, me saisit le bas ventre et l'anus.

 

- Ça va, merci. J'ai envie que tu me baises encore.

 

Il éclate de rire. Oui, je lui ai déclaré mon envie directement. Foin de dignité, après m'être comporté avec ses coéquipiers et lui comme une femelle en chaleurs dans cette chambre d'hôtel. J'insiste:

- Alors ? Tu voudrais bien encore me baiser ?

- Ben dis donc, tu n'es pas rancunier.

- Ben non. Pourquoi je serais rancunier ? J'ai aimé ce que vous m'avez fait.

- Oui, mais on t'a quand même un peu forcé.

- Ça aussi, j'ai aimé.

- Alors, ça t'a vraiment plu, ce qu'on t'a fait, ce jour là ?

- Oui, et je voudrais bien que vous recommenciez.

- Avec mes copains ?

- Avec tes copains, ou seulement avec toi. Mais avec tes copains si tu préfères et si ils en ont envie.

- Tu voudrais qu'on te … qu'on te baise encore … à cinq ou six … je sais plus combien on était …

- Oui. Vous étiez six au début et vous avez été en chercher deux autres après.

- Ah oui, c'est vrai. Alors huit mecs, ça te ferait pas peur …

- Non. Plus de huit, même, si … si d'autres sont intéressés.

- Ah bon. Tu sais, ce jour-là, à l'hôtel, on était … on est une équipe de handball, et …

- Je sais.

- Ah bon, tu sais ?

- Oui. Ils me l'ont dit, à la réception.

- Ils t'ont parlé de nous à la réception ?

- Oui, après votre départ, j'ai demandé qui vous étiez. On m'a dit que vous veniez de gagner une compétition.

- Ah bon, tu t'es renseigné ? Enfin, c'est normal. Bref, on était un peu partis en vrille … l'excitation de la victoire, le Champagne, quelques pétards … on savait plus vraiment ce qu'on faisait et on a un peu franchi la ligne jaune. Et on a presque tous regretté de t'avoir ...

- Pas moi.

- Ah bon ? Enfin, après, plusieurs d'entre nous ont eu peur que tu portes plainte. Tu avais de quoi, avec ce qu'on t'avait laissé.

- Ce que vous m'aviez laissé ?

- Oui, comme traces ADN, je veux dire … sur les liens … et … et nos spermes sur toi … et dans toi …

- Ah oui. Ben tu vois, je n'ai pas porté plainte. Au contraire, je voudrais que vous recommenciez.

- Ecoute, c'est marrant, parce qu'on s'était mis d'accord pour garder ça secret, mais un de nous en a parlé à d'autres membres du club, et ça s'est su. Et plusieurs de ceux qui étaient absents ce jour-là nous ont dit qu'ils regrettaient de ne pas avoir été là, et qu'ils auraient bien voulu participer … avec toi, hein, je veux dire … Ils auraient voulu qu'on te contacte, mais on n'avait pas pris tes coordonnées.

- Ah bon ? Alors ?

- Alors, je sais pas … comme tu me dis que tu voudrais recommencer … peut-être que je pourrais leur en parler. T'en dis quoi ?

- J'en dis D'ACCORD !

 

Il marque un temps. Puis:

- T'es d'accord ?

- Oui.

- Mais … tu sais pas … tu sais pas quand, ni où … ni quels … ni quels mecs, ni combien … 

- Quels mecs et combien, je m'en fous. Quand et où, c'est toi qui vois. Je te fais confiance. Le plus tôt est le mieux.

- Bon … bon, ben, je m'en occupe, et je te tiens au courant.

- Vite, hein …

- Pardon ?

- Fais vite … 

- Ah ouais.

- Et … en attendant, tu voudrais pas … toi tout seul ?

 

De nouveau, il éclate de rire:

- Tu sais, j'ai pas trop le temps. Avec le boulot, le sport, ma copine …

- T'as une copine ?

- Oui, j'ai une copine. Mais ça fait rien, c'est pas ça qui m'empêche. Je suis bi et elle le sait. Ça lui plaît pas trop, mais elle ne veut pas me quitter pour ça. J'ai des arguments.

- Des arguments ?

- Ouais. Les mêmes qui t'ont poussé à m'appeler.

- Ah, je vois. Ta queue et tes couilles ?

- Voilà. Enfin, bon, je vais voir ce que je peux faire pour toi.

- Tu veux dire en plus de tes potes de handball ?

- Oui. Si je trouve un moment, je veux bien te voir tout seul.

- Pour me baiser ?

- Oui, pour te baiser.

- Et … et je pourrai te sucer, avant ?

- Oui, tu pourras me sucer.

- Ah merci. Je te donne mon numéro …

- Pas la peine, il s'est enregistré tout seul dans mon répertoire. J'te rappelle. C'est bon ?

- C'est bon.

- Alors salut.

- Salut.

 

Ah, putain, je bande et ma queue a déjà un peu bavé. Ce mec va encore me baiser. Merde, je ne sais toujours pas comment il s'appelle. Je n'ai pas pensé à lui demander. 

 

Et brusquement, par une espèce d'association d'idées, je me souviens de ce gros type crade, rencontré à côté d'un jardin public de L.F., peu de temps avant de me faire choper à l'hôtel par cette équipe de blacks en rut. Curieusement, ce mec, après l'avoir rencontré, tout en me remémorant son aspect négligé et peu ragoûtant, je ne sais quoi avait commencé à me titiller la tête de temps à autres … Venant de me constituer des souvenirs autrement agréables, je n'avais eu aucun mal à chasser le sien de mon esprit. Mais il revenait, sans raison, de loin en loin … Et peu à peu, les images de son sexe, tout pâle et quelconque, de sa toison rousse, de son ventre gras, s'étaient imposées de plus en plus fréquemment à mon esprit … Alors, c'est sans aucune réticence que je compose son numéro. Celui-ci, c'est sûr, il acceptera de me baiser rapidement:

- Allô ?

- Salut. Je ne sais pas si tu te souviens de moi. On s'est vus, il y a à peu près trois semaines, près du jardin public, là où tu habites … Tu sais, dans ma voiture … j'étais tout en rouge … en mini jupe …

 

Un silence et :

- Ah oui !

 

Je le sens étonné de mon appel.

- Tu avais envie de me revoir, non ?

- Ah oui ! Je …

- Tu veux me revoir ?

- Oui, oui, mais … vous … vous aviez dit … je croyais pas … pourquoi …

 

Ça le perturbe, je lui avais dit que sa queue ne me plaisait pas. Je le coupe :

- Pourquoi, pourquoi … Tu avais envie de me faire des choses, non ? Ou que moi, je t'en fasse …

- Oui, oui …

- Ça te dit toujours ?

- Ah ben … oui … Mais vous aviez dit que …

- Je sais ce que j'ai dit ! Cherche pas, mec ! Si ça te dit toujours, je viens.

- Ah … ben d'accord … quand …

- Ecoute: avant de te dire quand, je veux qu'on se mette d'accord sur comment.

- Euh … oui.

- Comment tu t'appelles ?

- Robert.

 

Ça va bien avec le personnage …

- Bon, voilà, Robert : je t'ai dit, je crois, que je n'aime pas les poils, alors, de préférence, j'aimerais que tu te rases.

- Vous voulez dire … la bite ?

- Oui, la bite, les couilles, tout le paquet, quoi.

- J'ai jamais fait ça.

- C'est pas compliqué, je me fais ça plusieurs fois par semaine. Quelqu'un t'a déjà sucé les couilles ? 

- Euh, non.

- Ça te plairait, que je te suce les couilles?

- Oui, oui !

- Bon, alors, si tu veux que je te suce les couilles, et la queue, évidemment, il faut que tu sois rasé !

- Bon, d'accord.

- Très bien. Deuxièmement, où tu veux qu'on fasse ça ?

- Euh, je sais pas, dans le parc où vous m'avez rencontré.

- Ecoute, je vais encore venir en trav, alors, me balader en trav dans le parc, je veux bien, mais si quelqu'un me voit comme ça, c'est sûr qu'on a les flics sur le dos avant cinq minutes.

- Ben alors, chez moi.

- Tu peux me recevoir ?

- Oui.

 

Il reste sans voix. 

- Je peux venir demain matin, si tu veux.

- Demain ? Euh … oui.

- OK. Donne moi l'adresse.

 

C'est une drôle de sensation. Me voilà prêt à me taper un mec moche, gros, pas très propre sur lui, avec une queue très quelconque. Pourtant, pas de doute, je ressens une certaine excitation d'aller soulager ce paumé. En fait, c'est surtout moi, que j'ai besoin de soulager, et une queue, c'est une queue. Donner du plaisir à une queue moche, d'une certaine manière, c'est pareil que donner du plaisir à une belle grosse queue. Tant mieux si le mec atteint la volupté, c'est même une condition sine qua non, mais ce qui compte vraiment pour moi, c'est l'aboutissement, l'orgasme, la jouissance de la queue, l'éjaculation de la semence … en moi. Je ne pense, en fait, qu'à cet ultime instant.

 

Lundi 2 octobre 

 

De bonne heure, je me prépare: rasage, lavements, toilette. Je décide de porter le haut moulant noir et la minijupe blanche à motifs noirs que j'ai achetés il y a quelques jours, avec, dessous, un simple mini string noir. D'une certaine manière, c'est assez sobre, mais très sexy. Le blanc de la mini jupe fait ressortir le bronzé de mes jambes. Côté accessoires, c'est aussi relativement sobre: rien d'autre qu'un tube de lubrifiant et un paquet de capotes, et je n'emmène que la tenue que je porte. Pas d'autre vêtement, pas d'autre lingerie… 

 

L'adresse qu'il m'a indiquée est dans un quartier miteux de L.F.: trottoirs défoncés, caniveaux plein d'herbe, tags sur les murs, etc. C'est un pavillon des années trente, au crépi grisâtre, éclaté par endroits, au milieu d'un jardin en friche et jonché d'épaves de toutes sortes, casiers à bouteilles, cageots, pièces de voiture, chaises en plastique déglinguées… Le portail métallique est comme la grille, rouillé. La peinture des volets s'écaille. Au moment où je m'apprête à sonner, Robert apparaît à la porte de la maison:

- Entrez … euh, entre, la sonnette marche pas.

 

Anxieux, il observe les alentours. Il doit avoir peur que les voisins voient entrer chez lui cette … créature en mini jupe. Il est encore en survêtement, mais propre cette fois, les cheveux moins gras, une paire de savates informes aux pieds.

 

Je le rejoins sur le perron et nous entrons dans un couloir. La première chose que je remarque, c'est l'odeur: ça sent la crasse, le graillon, la poubelle, la poussière et je ne sais quoi d'autre.

- Je … je ne pensais pas que tu …

- Tu as cru que je ne viendrais pas.

- Oui.

 

Je lui pose la main sur le bas ventre et j'effleure son sexe sous le tissu de son pantalon. 

- Ben tu vois, je suis là.

 

Il est comme saisi que j'entre si rapidement dans le vif du sujet. L'intérieur de la maison vaut l'extérieur: là où le papier peint n'est pas déchiré, il est défraîchi et sale. D'un geste, Robert m'invite à parcourir un long couloir sombre. Au bout, un escalier et deux portes. La première dessert un salon, et par la deuxième, j'ai le temps d'apercevoir une cuisine en désordre. Robert me fait entrer dans le salon-salle à manger. Le mobilier est d'un autre âge, le canapé, meuble apparemment le plus récent est assez crasseux. Ah non, il y a autre chose, qui semble neuf et qui trône face au canapé: un grand écran plat de télé ! Robert explique, Robert s'excuse:

- Je m'excuse, c'est la maison de ma mère.

- Ah ? C'est chez ta mère ? Mais, ça ne te gêne pas, de …, si ta mère est là ?

- Non, non, elle est morte ! Non, mais c'était sa maison.

 

Comme si ça justifiait son état de délabrement.

- Assis-toi sur la banquette.

 

Ah oui, la "banquette", pas le "canapé"  ! Elle doit donc dater de sa mère, la "banquette".

 

Je pose mon sac à dos au pied de la "banquette" et je m'assieds. Ma jupe remonte à l'angle de mes hanches, dévoilant mon string. Robert reste là, debout, bouche bée, bras ballants, les yeux rivés sur mon entrejambe. Il déglutit avec peine :

- Tu … tu veux quelque chose ?

- A boire ?

- Oui.

- Non merci . C'est toi que je veux.

 

Sa mâchoire tombe encore un peu, ses yeux s'écarquillent davantage. On ne lui a sans doute jamais dit un truc pareil !

- Bon, ben, moi, je vais prendre quelque chose.

 

Il fouille dans un buffet Henri II, en sort un verre et une bouteille de whisky, s'en sert une bonne rasade et en avale la moitié. Et le voilà de nouveau debout au milieu du salon, son verre à la main.

- Approche. 

 

Il hésite, se dandine d'un pied sur l'autre.

- Tu n'as plus envie ?

- Oh si !

- Alors, viens.

 

Il s'avance jusqu'à moi. J'attrape la ceinture de son pantalon, et je l'attire vers moi, entre mes pieds. Il avale son reste de whisky. Je passe de nouveau ma main sur son bas ventre. Je sens son sexe sous le tissu. A mon avis, il ne bande pas. Je me demande si … mais oui, il tremble ! Je lui prends son verre des mains et je le pose au pied de la "banquette". J'approche mon visage de son bas ventre et je pose ma bouche sur la bosse de tissu que fait son sexe, je la parcours des lèvres. Hhhhmmmm ! Là-dessous, il y a une queue ! Une queue très quelconque, mais une queue que je vais faire bander, que je vais tripoter, que je vais sucer, qui va me rentrer dans le cul et que je vais faire jouir et cracher sa semence ! J'écarte mon visage de son ventre:

- Ne t'inquiète pas, Robert, ça va aller. Je vais m'occuper de toi. Pense seulement à ton plaisir.

- …

- Tu as envie de quoi ? 

- …

- Tu veux que je te suce ?

 

Il hoche la tête.

- Alors, je vais te sucer. Après, si tu veux, tu me baiseras. Ça te dit, de me baiser ?

 

Il hoche de nouveau la tête. Je saisis la ceinture de son pantalon de survêtement et je la descends, lentement, sur ses cuisses. Dessous, il porte un caleçon qui sent le neuf. Il a dû l'acheter pour me recevoir.  Je descends aussi le caleçon. Son ventre rebondi apparaît, tout pâle, puis son pubis, rasé, et enfin, sa queue. Elle est toute petite, plus petite que l'autre jour, près du jardin public. Elle est ratatinée et, à cet instant, sa verge ne doit pas mesurer trois centimètres. Il a peur. Je la caresse :

- C'est bien, tu t'es rasé.

- Ce matin …

- Hhhmmmm, tu sens bon la mousse.

 

Je m'approche encore, et je prends son gland dans la bouche. Des lèvres, je fais quelques courts va et vient le long de sa verge. Je le sors de ma bouche, je le décalotte et je passe ma langue tout autour de son gland. Ça y est, sa queue commence à grossir et à s'allonger. Je sens ses jambes trembler.

- Allez, viens, assieds-toi.

 

Il se pose à côté de moi. Je me lève, je me penche sur lui et j'entreprends de lui ôter son pantalon.

- Aide moi.

 

Il soulève son bassin, je finis de le déculotter et je jette son pantalon et son caleçon sur le canapé. Il est pétrifié. Je lui écarte les jambes, et je m'agenouille entre ses cuisses. Il respire bruyamment par la bouche. Je joue un peu avec son sexe, puis je le plaque d'une main sur son ventre, et je m'approche de son entrejambe. Je n'y avais pas fait attention l'autre jour, mais il a des couilles étonnamment grosses par rapport à sa queue ! Je me dis que je vais peut-être avoir du mal à les lui sucer. Mais si elles contiennent du sperme en proportion … hhmmmm ! Je les dégage d'entre ses cuisses, je tire doucement dessus, et je passe ma langue sur les deux. Enfin, j'ouvre la bouche en grand et j'en gobe une sans trop de mal. C'est tout chaud, et sous ma langue, je sens son testicule qui bouge à l'intérieur de sa bourse. Très agréable. Dans ma main, je sens sa bite gonfler. J'ouvre davantage la bouche et, tant bien que mal, j'essaie de gober son autre couille. Bien que la peau de ses bourses soit très souple et extensible, je ne parviens pas à prendre les deux dans ma bouche. Je me contente d'intervertir et je fais rouler un moment sa grosse olive sous ma langue. Cette fois, il bande vraiment. Je sors sa prune de ma bouche :

- Tu vois, je t'avais dit que je te sucerais les couilles. Tu aimes ça ?

- Ouiihhhhhh !

 

C'était un murmure. 

- Moi aussi, ça me plaît de te sucer les couilles. Dis donc, qu'est-ce qu'elle sont grosses ! J'aime les mecs qui ont des grosses couilles comme toi ! Ce sont des mâles, des vrais mâles, et j'aime les mâles ! Je vais te les vider, tes couilles, je vais te faire cracher tout ce qu'il y a dedans !

 

Il me regarde, les yeux ronds.

- Je te suce, maintenant ?

- Ouiihhhhhh !

 

Un nouveau murmure. Alors je le prends doucement dans la bouche et je commence une lente fellation. J'ai envie que ça dure, j'ai envie qu'il en ait pour son plaisir.

 

Mais soudain, il se raidit, repousse brusquement ma tête et, le ventre tendu comme un arc, il jouit en haletant. Sa queue répand un flot de sperme sur son ventre, sur le haut de ses cuisses, et ça ruisselle jusque sur le canapé ! Impressionnant ! Enfin, essoufflé, il s'écroule dans le fond de la banquette :

- Ah, je m'excuse, j'ai pas pu …

- Mais, ne t'excuses pas. Ce n'était pas pour mon plaisir à moi, que je te faisais ça, c'était pour le tien. Alors du moment que ça t'a plu … Ça t'a plu ?

- Oh oui ! Mais j'aurais voulu …

- Tu aurais voulu quoi ?

- Tenir plus longtemps … pour pouvoir …

- … pour pouvoir me baiser après. C'est ça ?

- Ouiihhhhhh !

- Tu me baiseras. Tu vas reprendre tes esprits, et quand ça ira mieux, cette fois, tu me baiseras.

- Ah ? Tu ne pars pas ?

- Non, pas tout de suite. 

- Ah bon.

- Tu te sens capable de tirer un autre coup ? 

- Je … je sais pas.

- Mais si, tu vas voir, je vais t'aider.

 

à suivre ...

Par Solosexe - Publié dans : Récits pornographiques
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