Mercredi 19 septembre 2018 3 19 /09 /Sep /2018 01:00

Avertissement.

Dans ces "récits pornographiques", je décris des relations hétéro ou homosexuelles avec des inconnus et avec des éjaculations sans protection, dans la vagin, dans la bouche et dans le cul.


Je crois bon de préciser que ce que je décris n'est pas du vécu. Ce ne sont que des fantasmes.

Il est bien évident que je ne saurais conseiller ou inciter mes lecteurs à pratiquer de telles relations sexuelles non protégées avec des inconnus ou avec des partenaires douteux. 

 

Selon les O.N.G. et le Ministère de la santé, 36.000 personnes ignorent être porteuses du S.I.D.A en France, et on y dénombre 6.500 nouvelles contaminations chaque année.

 

       

Yolaine  me suit dans la cuisine et, pendant que je prépare des cafés, elle enchaîne:

- Tu sais, c'est Christine qui m'a ramenée …

- Ah bon ?

- Oui. Je lui ai demandé si elle voulait te parler, mais elle préférait pas … 

- Ah bon.

- Oui. Elle et moi, on a beaucoup parlé, cette nuit. Quand … quand ça a été fini, avec les mecs, on a mangé, tous ensemble … avec presque tous les mecs. Lionel et Caro avaient prévu pour tout le monde … Oui, donc, on a parlé, avec Christine. Elle voulait … elle voulait savoir … pour toi … ben oui, tu sais, parmi les mecs qui étaient là, il y en avait deux qui … qui t'avaient … qui t'avaient baisé …

- Ah oui, Francis …

- Oui, Francis, et un autre, aussi … je sais pas son nom. Tu penses, quand ils ont su que Christine et toi vous aviez été mariés, ça les a … ça les a fait marrer, quoi … ils avaient baisé le mari et la femme ! Et forcément, ils s'en sont vantés devant Christine … ils lui ont raconté quand … quand toi t'étais venu te faire sauter dans cet hôtel … alors elle m'a posé plein de questions … 

- Et tu lui as raconté …

- Ben oui. Tu sais, les autres lui avaient déjà dit l'essentiel … Lionel aussi … il lui a dit comment il a fait ta connaissance … et grâce à qui … Et puis, tu sais … d'après plusieurs types qui étaient là, apparemment, tu es connu dans les milieux … disons libertins … tu le savais ?

- Ben non … enfin … je sais qu'un certain nombre de mecs me connaissent … ceux qui m'ont … ceux qui m'ont déjà baisé …

- Oui, d'accord, mais pas seulement ceux-là … enfin … ceux qui ne te connaissent pas personnellement ne savent pas exactement que c'est toi, ni ton nom, mais ils ont entendu parler d'un mec qui se fait sauter par tout le monde … il y aurait même une vidéo de ta tournante qui circulerait … 

- Ah bon ?

- T'étais pas au courant ? Pour la vidéo ?

- Euh, non, mais ça m'étonne pas …

 

Oui, c'est sûrement l'autre, là, celui qui a fait le montage et qui a flouté ma tronche sur les vidéos … il a dû faire circuler le montage … ou alors ceux des participants à mon gangbang à qui il en a donné une copie. Il fallait s'y attendre. Et dans le fond, maintenant, je m'en fous … Yolaine poursuit:

- Bref, Christine avait entendu parler de toi mais sans savoir que c'était toi …

- Ah bon ?

- Oui … tu sais, des mecs qui se font sauter à la chaine, comme toi, ça court pas les rues, alors ça fait parler … surtout dans ce milieu … tu vois, les libertins, les partouzeurs …

- Bon. Et Christine, elle en dit quoi ?

- Bah … pas grand chose … enfin, à moi, elle a pas dit grand chose à ce sujet … ça l'a étonnée d'apprendre que c'était toi, le mec en question, mais elle a pas fait vraiment de commentaires … enfin, dans le genre approuver ou désapprouver, tu vois ? Elle a seulement demandé si tu faisais attention …

- Attention ?

- Oui, pour pas te choper une saloperie … 

- Et tu lui as dis quoi ?

- Ben … que tu faisais pas spécialement attention … c'est vrai, non ? Tu te fais baiser sans capote par n'importe qui sans te demander si les mecs pourraient pas avoir … le SIDA, par exemple …

- Et alors ?

- Elle dit que tu devrais consulter un spécialiste pour qu'il te donne ce qu'il faut .

- C'est-à-dire …

- Il y a un produit, d'après elle … elle m'a dit le nom, mais j'ai oublié … ça ferait disparaître presque entièrement le virus quand on l'a et …

- Le virus ?

- Oui, le virus du SIDA … et ça empêcherait qu'on le refile à quelqu'un d'autre … Et quand on l'a pas, ça empêcherait qu'on l'attrape, même en se faisant baiser par quelqu'un qui l'a …

- Ah bon ? Mais, comment elle est au courant de ça ?

- Ben … elle le prend, ce traitement … elle m'a pas dit clairement si elle l'a chopé, le SIDA, mais j'ai l'impression que oui … tu sais, à force de se faire baiser par tout le monde et n'importe qui comme toi, sans capote, ça serait pas étonnant qu'elle ait fini par tomber sur un mec malade … Enfin, de toute façon, comme ça, elle est sûre de pas l'attraper et elle est sûre de contaminer personne … Elle m'a conseillé d'aller voir le toubib qui lui a prescrit ce traitement et elle dit que tu devrais y aller aussi … il donne le traitement à ceux qui baisent comme vous, sans capote … moi, je vais aller le voir … j'ai ses coordonnées … je te les donnerai, si tu veux …

- D'accord. Et alors, vous avez parlé jusqu'à maintenant, avec elle ?

- Non. On a aussi dormi un peu. Lionel nous avait laissé une chambre …

- Bon … alors toi, t'es contente de ta soirée …

- De ma soirée et de ma nuit. Oh oui, je suis contente. Tu sais, ce que j'ai préféré, c'est quand les mecs m'ont prise à la chaîne sur une table … je rêvais de ça depuis que j'ai vu ton grand noir te prendre sur la table, dans ton jardin … et ensuite quand j'ai vu ta vidéo où tu te fais baiser à la chaîne sur un table dans cette ferme, là … 

- Ah oui, et donc, ils t'ont baisée sur une table ?

- Oui. Un d'eux m'avait fait installer sur le dos sur une table du restaurant, et il m'a prise comme ça … tu sais, toi aussi tu m'avais baisée comme ça, dans la sacristie … le mec, je le regardais pendant qu'il me fourrait … je … je voyais ses expressions pendant qu'il prenait du plaisir, avec ses grosses mains qui me serraient les hanches … c'était … oh la laaa ..

- Oui, je connais. Moi aussi j'aime beaucoup me faire baiser comme ça …

- Et tu sais, d'autres mecs se sont regroupés autour de nous, pour regarder … je sais pas, sept ou huit … ça aussi, c'était super … tous ces types qui nous regardaient pendant qu'il me baisait … et je me doutais bien que, quand celui-là aurait fini, certains d'entre eux voudraient prendre sa place et me baiser aussi comme ça … Il a joui, le mec ! Dans une capote, mais j'ai vu sa tête quand il a joui. Ça m'a fait un effet terrible ! Le voir fermer les yeux et serrer les dents et sentir qu'il déchargeait     dans … dans ma chatte … ouaaahhh ! Et quand il s'est retiré, il y a eu comme une bousculade pour prendre la suite … Oh la la, la sensation, quand on voit des types faire la queue pour te baiser ! 

- Ils t'ont tous baisée là ? Les sept ou huit ?

- Ouais. Je les ai regardés, les uns après les autres … tous différents … ils baisent tous chacun à sa façon … plus ou moins vite, ça a duré plus ou moins longtemps, certains ont été … tendres … certains m'ont caressée … certains m'ont masturbée … d'autres ont été plus … brutaux … y'en a qui me parlaient, pendant qu'ils me baisaient … y'en a qui m'ont traitée de salope, de pute, de chienne … même ça, ça m'a plu … putain, c'était bieeeeeeen !

- Et ils t'ont tous baisée … ils ont tous joui ?

- Oui … ça, c'était à la fin … Y'en a qui avaient déjà tiré un coup, mais ils ont recommencé … alors certains ont joui dans une capote, comme le premier … mais les autres … les autres, ils ont joui dans ma chatte … quatre, je crois … j'avais ... j'avais le sperme de quatre types ... dans mon ventre ! Ça fait un effet ... c'est ... ouaaaahhh !

- Je connais ... moi aussi, ça me fait ça ...

 

Elle semble réfléchir, puis:

- Tu sais … entre Christine, l'autre femme et moi, je suis sûr qu'ils ont tous joui deux fois, ces mecs … on était trois grosses salopes à la disposition de tous les types qui étaient là, et c'était … waouuuuuhhh ! Au début, je me suis demandé si je me laisserais baiser par tous ceux qui étaient là …  j'avais un peu peur que certains me plaisent pas, qu'ils soient moches, ou crades, ou … je sais pas … que certains me dégoûtent, tu vois ? Et puis, dès que ça a commencé, je m'en suis foutue … pourtant, dans le lot, y'en avait qu'étaient vraiment pas terribles … un obèse … deux plutôt vieux et un autre vraiment très moche … des mecs avec qui j'aurais pas envie de sortir … et ben, me faire baiser par ceux-là, c'était aussi bien qu'avec les autres … d'un seul coup, ce qui comptait pour moi, c'était qu'ils bandent pour moi, qu'ils aient envie de me sauter …

 

Oui, je connais ça. Moi aussi, au début, je fantasmais surtout sur les beaux mecs bien montés … et puis, petit à petit … Elle ne me laisse pas le temps de commenter. On dirait qu'elle a besoin de débriefer sa nuit et le flot continue:

- Je me suis sentie tellement … tellement … salope … non, en fait, je me suis sentie vraiment FEMELLE … oui, c'est plutôt ça, pas seulement femme … FEMELLE … comme une femelle, je sais pas … une femelle chien … une chienne, je veux dire … oui, c'est ça, une femelle ANIMALE … avec des MÂLES animaux … c'est la première fois que je ressens ça … l'envie … non, le BESOIN de baiser avec tous les mâles qui sont là, les laisser tous me prendre, comme ferait une chienne en chaleurs … et surtout, les laisser me baiser devant les autres … ça ne me gênait pas de me faire … de me faire baiser comme ça devant tout le monde … moi qui était tellement coincée, avant … je … tu sais, mon mari, il m'a jamais vue complètement à poil … je trouvais ça tellement … impudique, de me montrer nue, même devant lui … et là, que les autres, des hommes que je ne connais même pas, me regardent pendant que l'un d'eux me … me fourre, c'était encore plus excitant … comme si … comme si y'avait plus de … plus de barrières, plus de morale … seulement nos envies, nos pulsions … c'était bizarre, mais j'ai adoré ça … merci, Marin …

 

Elle s'est approchée, elle m'enlace et elle m'embrasse sur la joue. Et au lieu de s'écarter, elle reste collée à moi, ses bras toujours sur mes épaules. Je sens son souffle dans mon cou. Elle semble encore réfléchir un moment, puis, la voilà qui descend son bras droit le long de mon torse, puis de mon ventre, et elle glisse sa main dans mon pantalon de pyjama … elle a déjà ma bite entre ses doigts … mais je n'ai vraiment pas envie de ça, alors je la repousse:

- Non. Laisse-moi. J'ai pas la tête à ça …

 

Surprise, elle n'insiste pas et ôte sa main … mais elle me souffle à l'oreille:

- Bon, comme tu veux. Mais moi, maintenant, j'aime tellement ça, la bite ! Sans toi, si tu m'avais pas … si tu m'avais pas … forcée, la première fois … j'aurais pas connu ça … 

- Je t'ai forcée ?

- Oui … un peu quand même … tu te rappelles pas ?

 

Elle s'écarte un peu de moi, plante ses yeux dans les miens, et:

- Je te fais pas bander, apparemment … tu préfères que je te suce ?

- Non. Je t'ai dit, j'ai pas la tête à ça.

- Ah bon ! Bon. Dis, tu accepterais de la revoir, Christine ?

- Je … je sais pas … C'est elle qui t'a demandé de …

- Non, non … enfin, elle n'a pas demandé, mais j'ai senti qu'elle …  qu'elle en a envie … il me semble, du moins … En tout cas, nous, on va se revoir … Christine et moi, je veux dire … chez Lionel et Caro, déjà… une fois par mois … mais elle a parlé de m'emmener ailleurs …

- Au Huitième Ciel ?

- Au Huitième Ciel ? C'est quoi, ça ?

- C'est un club libertin qu'elle fréquentait à l'époque où ça s'est dégradé entre nous … Elle s'y est fait gangbanguer, comme tu dis.

- Un club libertin ? Peut-être … elle ne m'a pas dit. Bon, de toute façon, on en reparlera. Tu réfléchis et tu me diras … pour la revoir … elle m'a laissé ses coordonnées.

 

Elle semble encore réfléchir, et avec un grand sourire:

- Dis … tu imagines ? Si on allait tous les trois se faire baiser en même temps … hein ? Ça te dirait ?

- Je … je sais pas … enfin, avec Christine, ça m'étonnerait …

- Ah bon ? Pourquoi ? Puisque vous le faites chacun de votre côté, ça pourrait être bien de le faire ensemble … tu crois pas ?

- Non, je crois pas …

- Bon … on verra … Là, je vais aller prendre un bain et dormir … A plus …

- A plus.

 

Elle m'embrasse encore et s'en va.

 

Je me sens … je suis dans le même état qu'un lendemain de fiesta … comme si j'avais beaucoup picolé hier soir. Pourtant, je n'ai rien bu. Ça doit être à cause de la mauvaise nuit que je viens de passer. J'ai la tronche qui bourdonne, je sens que j'ai les yeux gonflés et j'ai à moitié envie de dégueuler. Je prends une douche en espérant que ça ira mieux, mais ça ne change pas grand chose et je traîne toute la matinée. Les souvenirs continuent de revenir, mais ce n'est plus le flot impétueux de cette nuit. 

 

Et avec les souvenirs en rapport avec Christine, des interrogations sur mon propre compte. Je me suis engagé sur le même chemin qu'elle … ou à peu de choses près … est-ce que je ne vais pas finir comme elle ? Usé, fatigué, décrépi, réduit à me faire grimper par … par … par tous les paumés qui voudront me sauter faute de mieux … Parce que, ce que j'ai vu de Christine hier soir, c'est bel et bien ça: elle qui était encore si sexy, si appétissante, si bandante il y a encore quelques années, maintenant, elle est pâle, fripée, flétrie, avec des poches sous les yeux, avec le cheveu terne, avec un regard de junky … Est-ce qu'elle ne se piquerait pas ? Et pas seulement à coups de shoots de sperme … 

 

Putain, d'un seul coup, une vague d'angoisse me submerge. Jusqu'ici, même si, incontestablement, je suis un peu devenu accro à la bite et au foutre, même si je suis devenu incapable de résister à la vue d'une queue, il me semble quand même que j'ai réussi à garder presque totalement la maîtrise de … de mon cul … je … c'est par choix que je me donne à des mecs … enfin, il me semble … et même quand des mecs m'ont … m'ont offert à d'autres mecs, c'était avec … d'une certaine manière, c'était avec mon consentement … oui, quand Denis m'a emmené dans ce bar, chez Jeannot, pour m'offrir aux types qui étaient là, je me doutais bien de ce qui m'attendait, il m'amenait là pour que ces types me baisent … et ça me plaisait, et j'en avais envie … et même quand Jacky a débarqué à la maison avec ses potes pour me sauter, j'ai préféré me laisser baiser plutôt que de subir les conséquences d'un refus … j'aurais très bien pu refuser de les laisser entrer chez moi et en assumer les conséquences, j'aurais très bien pu refuser de les laisser me prendre l'un après l'autre et laisser Jacky mettre ses menaces, son chantage à exécution … mais au fond, ça me flattait, j'étais fier que ce mec ait eu encore envie de me fourrer sa grosse bite dans le cul et qu'en plus, il m'offre aux potes qu'il avait amenés avec lui. 

 

Oui, j'aime la bite, j'aime me faire baiser, mais au final, je ne me fais baiser que si je veux … et seulement par qui je veux … Et brutalement, en formulant ça, je réalise que c'est un peu ce que disent tous ceux qui sont addicts ne serait-ce qu'à la cigarette … "j'arrête quand je veux" …  en fait, même en étant conscients qu'ils nuisent à leur santé, la plupart sont incapables de s'arrêter … ben, on dirait bien que je suis pareil … merde !

 

Ouais, alors il faudrait tout de même que je fasse attention. Je ne veux pas finir comme Christine et je dois … je dois penser à moi, à ma santé, à mon avenir … il faudrait que je sois plus … prudent … plus sélectif, peut-être … que je réduise le nombre de mecs que je laisse me baiser, mais que je privilégie la qualité … Du coup, je me mets à passer en revue à la fois les mecs qui m'ont sauté et les circonstances … A quels mecs j'aurais peut-être dû dire non ? A quelles occasions j'ai manqué de discernement ? Les paumés à moitié clodos dans ce pavillon minable ? Non, je suis sûr que, jusque là, ces cinq types ne connaissaient pratiquement que la branlette, alors, à ma façon, j'ai fait œuvre charitable en les laissant me sauter … Mon gangbang géant dans la ferme de Jean-Claude ? Alors là, NON, sûrement pas ! Ça, c'était … justement, c'était tellement géant ! Qui peut avoir connu ça ? Etre l'objet … l'unique objet, l'unique jouet sexuel d'une trentaine de mâles en rut ! Des femmes bien salopes ont sans doute connu ce genre de séance, et encore, des hardeuses, des professionnelles du porno … mais des mecs, des non professionnels, comme moi … non, ça, c'était une occasion vraiment unique et il n'était pas envisageable que je la manque … En fait, tel que les choses se sont toujours passées avec les mecs, seuls ou en groupe, je ne vois pas vraiment ceux que j'aurais pu ou dû éviter …. 

 

Alors les chiens, peut-être … peut-être je n'aurais pas dû me faire … me faire saillir par des chiens … d'abord les deux dogues allemands de Jean-Claude … et ensuite le Cane Corso et le Masfiff de cet éleveur, de ce Pierrot … ces quatre molosses qui m'ont … oui, qui m'ont couverte ! Il n'y a pas de meilleure façon de le dire: ces chiens m'ont VRAIMENT COUVERTE ! Déjà, quand je pense à ce qui s'est passé entre ces chiens et moi, spontanément, c'est le féminin qui me vient pour parler de moi … le féminin et aussi cette expression … COUVERTE ! Parce qu'il n'y a pas d'autre mot … ces quatre molosses m'ont bel et bien COUVERTE ! "Couvrir", c'est une expression en principe réservée aux chiennes, mais c'est celle qui me paraît la plus appropriée. Tout simplement parce que, encore aujourd'hui, telles que les choses se sont passées, j'ai bel et bien été la femelle de ces quatre molosses … successivement la femelle des quatre, quand ils m'ont saillie.

 

Oh putain, chaque fois que je repense à ces accouplements, je suis submergé par des bouffées d'émotion ! Leur souvenir me bouleverse beaucoup plus celui de mes multiples coïts avec des hommes, dont certains, pourtant … Sur le coup, dans le feu de l'action, je n'avais pas saisi tout ce que ces coïts avec des animaux impliquaient. Je n'ai vraiment réalisé qu'un peu plus tard, en analysant, en cherchant à comprendre ce qui nous avait conduits à faire ça, les chiens et moi … Avec ces molosses, d'un certain point de vue, ça avait été à la fois tellement la même chose qu'avec des hommes, et en même temps tellement différent … tellement … bestial … tellement brut … pas brut dans le sens de violent, non, brut dans le sens de primaire, comme … comme une réaction instinctive et incoercible à un besoin primaire, à un besoin vital qui nous dépassait… ces chiens et moi, nous avons été confrontés, soumis à … à une nécessité impérieuse, irrépressible … pour les bêtes, la nécessité impérieuse de se reproduire … et pour moi, le besoin … le besoin irrépressible de me sentir perçue comme une femelle par ces mâles-là … me sentir perçue comme une femelle que ces mâles pouvaient saillir et féconder… oui, c'est ça, me sentir perçue par ces mâles-là comme une femelle, même si ils n'étaient pas de la même espèce que moi … j'avais besoin qu'en dépit de mon apparence, radicalement différente des femelles de leur race, ces chiens me voient quand même comme une femelle suffisamment plausible pour qu'ils la convoitent sexuellement. Pourquoi un tel besoin ? Je suis bien incapable de l'expliquer … ce besoin était là, c'est tout, obsédant, intense, irrésistible, au plus profond de moi … et si ces accouplements sont considérés comme "contre-nature" par la socité, moi, je les vois au contraire comme "naturels" ... parce que c'est la Nature qui nous a poussés à nous accoupler, les chiens et moi ... 

 

Pour certains mâles de mon espèce qui me sautent, à leur comportement, je sens sans ambiguïté que c'est quelqu'un du même sexe qu'eux qu'ils baisent, une tapette, une tarlouze, une tafiolle, et ça participe à leur plaisir …  avec d'autres hommes, il m'arrive de me sentir femelle … mais même si ceux-là me traitent effectivement comme une femelle, il subsiste toujours une espèce d'ambiguïté … ils restent conscients qu'ils se tapent un garçon … qu'en fait c'est une relation homosexuelle qu'ils ont avec moi, qu'ils l'assument ou non … et ça se sent toujours … plus ou moins. Les chiens, non. Les chiens ignorent l'homosexualité. Les chiens ne se tapent pas un garçon, ou un homme. Les chiens couvrent une femelle … toujours … Les chiens couvrent une femelle pour lui faire des petits … Pour les chiens, pas de vice, pas de débauche, pas de luxure … Seulement l'innocence … oui, c'est ça, les quatre molosses m'ont couverte en toute innocence !

 

Et bien moi aussi, d'une certaine manière, c'est en toute innocence que je me suis donnée à ces quatre molosses et que je me suis laissée saillir et féconder … quatre molosses … MES quatre molosses … mes quatre mâles … mes quatre … mes quatre amants … Oui, mes quatre extraordinaires amants ! Quatre mâles magnifiques … des mâles représentant les standards de leurs races respectives, si j'en crois leur éleveur … mais plus que ça, des mâles beaux et musclés, dégageant une telle impression de force, de puissance … quatre mâles énormes, et surtout dotés d'appareils génitaux énormes, même au repos ! Oh bien sûr, je sais pertinemment que pour la société, copuler avec des chiens, c'est une déviance, une perversion … je sais bien que se faire saillir par un animal c'est braver un interdit, c'est transgresser un tabou … mais au moment de nous accoupler, au moment de copuler avec ces animaux, je ne bravais pas la morale … pour moi, à cet instant, au moment où ces chiens montaient sur moi pour introduire leur sexe en érection dans ma vulve, il n'y avait pas de morale, il n'y avait que de l'instinct … je ne ressentais ni honte ni culpabilité … et je n'en ressens toujours pas, d'ailleurs … je ne ressentais qu'une nécessité. Oh, bien sûr, au moment de me faire saillir pour la toute première fois par Iago, le dogue de Jean-Claude, pendant un court instant, j'ai eu un peu peur que la taille de son sexe et surtout de son bulbe érectile ne dépasse les capacités de mon rectum … enfin, pas exactement peur, en fait … je savais que la pénétration de mon anus ne poserait pas de problème grâce à l'élasticité de mon sphincter, élasticité acquise au prix d'un ancien et très fréquent usage d'énormes godemichés … mais c'est le gonflement de son knot à l'intérieur de mon rectum qui me posait question … je n'avais pour référence que ce que j'avais lu à ce propos sur des sites spécialisés … 

 

Avec lui, Iago, mon tout premier amant canin, notre accouplement n'a pas été complet, faute d'expérience de notre part à tous les deux. Si Iago a bel et bien réussi à me pénétrer et à éjaculer dans mon rectum, il n'a pas réussi à y introduire son bulbe érectile et à le laisser s'y gonfler … en revanche, avec son frère, Into, nous avons eu un rapport sexuel parfait … introduction de son vit dans mon anus … puis de son knot … gonflement de son knot dans mon rectum … et pas la moindre douleur lorsque, une fois son appareil génital complètement en moi, il a réussi à verrouiller notre accouplement, en nous rivetant littéralement l'un à l'autre … éjaculation du chien au fond de mon ventre … jusqu'au retournement du chien pour qu'on se retrouve, lui et moi cul contre cul … Seule subsistait alors l'incroyable sensation d'être … d'être remplie par ce sexe énorme qui vibrait en moi au rythme de son éjaculation ! Cet accouplement réussi avec Into m'a immédiatement rassurée … et m'a comblée, au propre comme au figuré … Et dans le fond, heureusement que celui-ci m'a couverte aussitôt après son frère, et parfaitement couverte, parce que si j'étais restée sur l'impression mitigée de la saillie de son frère, je n'aurais sans doute pas eu autant envie de recommencer …

 

Oui, juste après ce deuxième accouplement avec un dogue allemand, mes craintes s'étant envolées, je n'avais plus qu'une idée en tête … recommencer … mais à ce moment précis, je n'envisageais de pouvoir recommencer un jour qu'avec ces deux-là, les dogues de Jean-Claude, Iago et Into. Rien ne m'aurait permis d'imaginer que l'occasion de recommencer avec deux autres molosses pourrait se présenter à moi … Et pourtant, quatre semaines plus tard …

 

Quatre semaines plus tard, quand j'ai compris où Pierrot, l'éleveur, voulait vraiment en venir avec son chantage, au fond de moi, j'ai su instantanément que je ne laisserai pas passer l'occasion qu'il m'offrait … même en ignorant complètement à quoi pouvait bien ressembler le chien qu'il me destinait … ou plutôt, le chien A QUI il me destinait. Alors quel choc quand il a ouvert les portes arrière de son fourgon ! Ce mec avait amené chez Jean-Claude cinq de ses chiens … enfin, il M'AVAIT amené CINQ chiens … ce type était venu chez Jean-Claude avec cinq de ses chiens spécialement pour qu'ils sautent une … avant de me découvrir et de s'apercevoir que c'était un mec que les dogues de Jean-Claude avaient sauté, Pierrot croyait que ses molosses allaient se taper une femme ! Après le premier moment de surprise, il s'était rapidement repris et le fait que je sois un mec n'avait changé ses plans en rien … qu'à cela ne tienne, ses chiens sauteraient un mec ! Et si il avait amené cinq chiens, c'est bien parce qu'il comptait que tous les cinq en profitent. C'était évident, même s'il ne devait le reconnaître ouvertement qu'un peu plus tard … Je pense que l'idée que ses protégés se tapent un mec l'avait même peut-être un peu plus excité que si j'avais été une femme … 

 

Il avait donc amené cinq chiens, et quels chiens ! Le choc de la découverte de ces bestiaux, à l'arrière du fourgon … tout d'abord seulement d'énormes formes indistinctes dans la pénombre de leurs cages, mais dégageant une telle impression de force, de puissance ! Je me souviens qu'à ce moment, mon cœur s'était emballé et qu'un frisson m'avait parcouru de la tête aux pieds … pas de peur … mais d'excitation … des chiens pour me saillir ! Comme si … comme si j'étais faite pour ça, comme si c'était mon essence profonde, ma nature, qui se révélaient à moi … me faire couvrir par des chiens ! Et surtout, l'odeur ! Cette odeur qui m'avait assaillie à l'ouverture des portes ... puissante ... animale ... sauvage ! Une odeur de chiens, évidemment, mais pas seulement … une odeur … une odeur de sexe … oui, une odeur de mâles … plus que ça encore … une odeur de bêtes en rut ! Oh putain ! cette puissante exhalaison m'avait littéralement submergée, activant au plus profond de moi je ne sais quels récepteurs … quelles réactions chimiques, quelles stimulations hormonales cette odeur avait-elle déclenché ? Oui, des hormones s'étaient brutalement réveillées en moi … des hormones féminines, à n'en pas douter, qui avaient pris les commandes de tout mon être … ce n'était plus un désir lubrique, un désir humain, qui me poussait vers ces bêtes, c'était autre chose … quelque chose de beaucoup plus puissant, de beaucoup plus primitif … un instinct … une nécessité … une exigence vitale … IL FALLAIT QUE JE  M'ACCOUPLE AVEC CES MÂLES-LÀ !

 

 

A cet instant, s'il m'était resté le moindre doute, la moindre hésitation après mes premières expériences avec Iago et Into, la puissante exhalaison de testostérones des cinq molosses de Pierrot en aurait eu raison … Et puis Pierrot les avait tellement vantés, ses chiens, comme géniteurs exceptionnels ! Alors, eux aussi, c'était des occasions uniques ! Parce que, si se faire saillir par des chiens c'est un tabou absolu pour notre société, pour moi, c'était un fantasme absolu … j'en ressentais l'envie, ou plutôt le besoin depuis longtemps, sans même imaginer que ça puisse m'arriver un jour … et l'occasion s'est offerte à moi … deux fois ! Et pas avec n'importe quels chiens …  avec des molosses ! Des animaux qui, par leur taille et leur apparence sauvage, sont l'image même de la force physique et de la puissance virile. Quatre mâles ! Quatre mâles reproducteurs magnifiques ! Comment j'aurais pu laisser passer ça ? 

 

J'en suis encore bouleversé. Oui, j'ai désiré ardemment des chiens … physiquement, sexuellement … oui, j'ai eu une folle envie d'avoir un rapport charnel avec ces animaux, j'ai eu envie qu'ils me prennent comme une femelle, j'ai eu envie qu'ils me possèdent, j'ai eu envie qu'ils m'inséminent … qu'ils me fassent des petits. Et pour mon plus grand bonheur, eux aussi m'ont désirée … tous les quatre. Enfin, je ne sais pas si on peut parler de désir chez un chien. Est-ce qu'un chien est réceptif à ce que, chez les humains, on appelle de l'érotisme ? Je ne sais pas. On ne peut peut-être pas parler de désir pour un chien au sens où on l'entend pour les êtres humains, alors parlons d'instinct. 

 

Mais instinct de quoi, exactement ? Quelle attirance, quelle envie, quelle pulsion a poussé chacun de ces molosses a vouloir s'accoupler avec moi, moi qui ne suis ni de leur espèce, ni une femelle ? Instinct de possession ou de domination ? Sans doute pas … selon moi, un animal ne s'accouple pas pour posséder ou pour dominer celle avec qui il veut copuler … Et surtout pas ces quatre là … avant, pendant et après nos ébats, ils sont demeurés docilement sous l'autorité de leurs maîtres qui assistaient à nos ébats … Donc, ni instinct de possession, ni instinct de domination … alors, quoi ? Qu'est-ce qui a pu pousser ces animaux à vouloir me saillir ? Selon moi, il ne reste qu'une hypothèse: ce qui les a poussés à me grimper, à me chevaucher, à me saillir, c'est nécessairement l'instinct de reproduction. Oui, l'instinct de reproduction ! Aussi fou que ça puisse paraître, en me couvrant, ces quatre molosses se sont soumis à l'impérieuse nécessité de se reproduire … chacun d'eux a voulu … me faire des petits … Je l'ai senti pendant qu'ils me montaient dessus, pendant qu'avec leur sexe ils s'efforçaient de trouver l'entrée de ma vulve … je l'ai senti quand, l'ayant trouvée, ils ont enfoncé en moi leur énorme vit qui commençait déjà à disperser leur semence … je l'ai senti quand ils se sont bloqués, bien calés contre moi, et qu'ils ont laissé leur bulbe érectile gonfler dans la tiédeur humide de mon anus afin de verrouiller notre coït et de garantir ma fécondation … j'ai senti tout cela plus ou moins confusément sur le moment, et, pour y avoir beaucoup réfléchi depuis, pour avoir analysé à froid ce qui s'était passé, je suis maintenant convaincu que ça ne peut être que ça … la force irrésistible qui a poussé ces quatre molosses à me saillir, c'est l'instinct de reproduction. 

 

Quant à moi, au moment de ce qu'on pourrait appeler les préliminaires, quand ces chiens ont commencé à me renifler, à me lécher, quand j'ai senti qu'ils commençaient à être sexuellement excités et qu'en dépit de mon apparence, ils avaient envie de me couvrir, rien n'aurait pu m'arrêter … ni morale, ni loi … ni souci de maintenir avec ces bêtes le rapport de domination qui régit en principe le rapport de l'homme avec l'animal. Au moment de nous accoupler, j'étais un animal comme eux, une bête tout autant qu'eux. Non, rien ni personne n'aurait pu m'arrêter … et pas seulement parce que, m'étant offerte à eux et les ayant excités, je ne me sentais pas le droit de les décevoir … rien ni personne n'aurait pu m'arrêter parce qu'un embrassement me dévorait le ventre … ces chiens, ces mâles, je les voulais … je les voulais en moi … je voulais sentir leur bulbe érectile grossir dans mon ventre et nous riveter l'un à l'autre le temps de ma fécondation … je voulais sentir leur membre vibrer au fond de moi pendant qu'ils déchargeaient leur semence dans mes muqueuses … je voulais être la femelle de ces molosses …

 

Morphologiquement, biologiquement, je ne suis pas de l'espèce canine et je ne suis pas une femelle. Mais voilà, à l'évidence, ces quatre chiens-là ont réagi à des stimuli émanant de moi, de mon corps, comme moi j'ai réagi aux exhalaisons qui émanaient d'eux … Mon apparence physique, peut-être … la vue de mes formes, de mes rondeurs, et en particulier celles de ma croupe, nue, ont pu leur inspirer le dessein de s'y accoupler. Mon comportement aussi, sans doute. M'agenouiller devant eux et leur présenter ma vulve, c'était les provoquer, c'était m'offrir à eux, c'était leur signifier que je voulais qu'ils me couvrent, que j'étais sexuellement réceptive … La chimie, les hormones ont fait le reste. Qui sait si, bien qu'étant en principe un mâle, je ne dégage pas les mêmes phéromones qu'une femelle … ou, tout au moins certaines effluves avertissant les autres mâles que je suis sexuellement disponible pour un coït avec eux. La réaction de certains mâles humains à ma seule présence m'a déjà amené à me poser cette question.

 

Pour ces chiens, en dépit de mon apparence humaine, j'étais bel et bien une chienne en chaleurs qui s'offrait à eux … et leur instinct leur commandait de me couvrir et de me faire des petits ! Et ils l'ont fait … ils m'ont fait des petits … tous les quatre … chacun leur tour … les deux dogues allemands de Jean-Claude, le Mastiff et le Cane corso de Pierrot ! Sensations uniques ! Et pas seulement en raison des dimensions hors normes des organes génitaux de ces molosses … non, sensations uniques surtout parce que je sentais que s'ils accomplissaient en toute innocence et en toute confiance leur fonction de mâles reproducteurs avec moi, c'est parce qu'ils voyaient en moi une femelle digne de recevoir leur semence et de porter leur descendance …  Et après coup, j'ai fini par réaliser qu'avec leur knot gonflé dans mon rectum, tandis qu'ils déchargeaient leur sperme au fond de mon ventre, la sensation de plénitude cérébrale que j'avais confusément ressentie sous leur étreinte mêlait en fait un sentiment de fierté et de reconnaissance pour ces mâles magnifiques qui avaient bien voulu m'honorer comme ils l'auraient fait de n'importe quelle femelle de leur race.

 

Voilà, j'ai été la femelle comblée de quatre molosses … Si ma rencontre inopinée avec Christine m'a amené à me poser des questions sur la poursuite de mes relations avec des hommes, me faire saillir par des chiens est tellement bouleversant que je sens que je ne pourrai pas renoncer à recommencer si l'occasion m'en est donnée. Tout bien considéré, je trouve ça beaucoup moins risqué qu'avec les hommes … Je ne désespère pas de me faire encore saillir par Iago et Into, les dogues de Jean-Claude … il finira bien par arrêter de me faire la gueule … peut-être quand lui-même aura de nouveau envie de me baiser … Iago et Into ont été ma première expérience sexuelle inter espèces … première expérience quelque peu improvisée, maladroite et précipitée … tous les trois, nous manquions d'expérience … mais une prochaine fois, nous ferons ça bien … maintenant que le plus dur est fait, maintenant qu'ils savent s'y prendre avec les femelles, ils me monteront tranquillement dessus, ils trouveront facilement l'entrée de ma vulve, quitte à ce que je guide leur sexe de la main, ils s'installeront et laisseront leur knot gonfler calmement dans mon rectum avant de délivrer au fond de mes entrailles leur charge de semence … d'abord l'un des deux dogues … puis l'autre … avant qu'à son tour, leur maître ne me reprenne et ne se soulage en moi  …

 

Et puis il y a Pierrot, le maître de Falco et de Gordo, l'éleveur … oui, l'éleveur ! Maintenant qu'il a vu deux de ses chiens me saillir, ce mec n'a plus qu'une envie, voir ses mâles recommencer … il me l'a dit assez ouvertement … ces deux-là ou d'autres … il n'élève pas que des Cané corso et des Mastiffs, il a aussi des dogues allemands comme ceux de Jean-Claude. Et bien sûr, il m'a proposé de me faire "visiter" son élevage … et je sais très bien ce que ça veut dire … si il veut que je vienne chez lui, c'est parce qu'il a l'intention de m'offrir à nouveau à ses mâles reproducteurs … les deux qui m'ont déjà couverte, et sans doute à TOUS ses mâles reproducteurs. Je n'arrête pas d'y penser et de me faire des films …  je m'imagine arriver chez lui, parcourir son … sa propriété, assailli par tous ses chiens qui viennent me renifler le cul et commencer à essayer de me grimper … je me vois finir par m'installer … je ne sais où et me faire … me faire couvrir successivement par tous les molosses mâles de son élevage … je ne sais même pas combien il en a, en tout, des chiens … j'aurais dû lui demander … et je ne sais pas non plus à quoi ressemble son élevage … dans mon fantasme, j'imagine un parc en pleine nature avec un enclos pour chacun de ses chiens … mais ça n'a peut-être rien à voir … et c'est frustrant de ne pas pouvoir fixer mes rêveries bestiales sur un lieu et sur des bêtes en particulier … 

 

En plus, il a dit qu'il connaissait d'autres éleveurs qui ont d'autres races de molosses … il a dit quelque chose comme " si ça vous intéresse, je connais des éleveurs qui élèvent d'autres races " … c'était  pas dit ouvertement, mais dans le contexte,  ça sous entendait clairement non seulement qu'il pouvait me mettre en relation, mais surtout me mettre en relation POUR que je me fasse aussi sauter par les chiens de ces autres éleveurs … Putain, si ça arrivait … si ça arrivait qu'il me présente à d'autres éleveurs pour … pour ça … putain, devenir le … la … une sorte de jouet sexuel pour … pour tous les … pour tous les mâles reproducteurs … les chiens mâles reproducteurs … de la même manière que je suis devenu une espèce de … de fille publique pour les mecs qui se refilent mes coordonnées … Putain, ça me plairait ! Me faire inviter par des éleveurs … passer d'un élevage à un autre … essayer … essayer toutes les races de clebs … me faire …

 

J'en suis là de mes rêveries et de mes réflexions quand un bruit étouffé de moteur et de pneus crissant sur les graviers de la cour attire mon attention … Je jette un coup d'œil par la fenêtre de la chambre, à l'étage. Dehors, il fait gris et froid. Normal, nous sommes le 10 décembre. C'est le début d'après-midi et on a l'impression que la nuit va bientôt tomber ! Une voiture, un break beige en mauvais état, vient de se garer de l'autre côté de la cour. Quatre types en descendent … et il y en a un que je reconnais immédiatement : Jo ! Jo, le type au look de gitan que Jacky avait amené ici, avec d'autres potes, il y a … il doit y avoir deux mois … Les types qui accompagnent Jo, je ne les connais pas, je ne les ai jamais vus … Je sais ce qu'ils viennent faire ici, tous les quatre … ils viennent me baiser ! Le Jo, ça lui avait plu, et il a envie de recommencer … et comme avait fait Jacky, il vient me sauter en amenant des potes ! Pas question ! L'autre fois, si Jo dénotait au milieu des copains de Jacky, avec son look de gitan, cette fois, ils sortent tous du même endroit … quatre manouches … mais des manouches qui sortent sans doute d'une réserve, parce qu'ils ne ressemblent pas aux manouches actuels, qui ont adopté les modes vestimentaires et les coiffures modernes et passent inaperçus au milieu des gadjos … non, mais de toute façon, il n'est pas question que ces mecs entrent ici. 

 

Je réalise qu'heureusement, bien qu'il fasse sombre, je n'ai pas encore allumé une seule lampe dans la maison … si je ne me montre pas, ils pourront croire que je ne suis pas là. Je me planque dans l'embrasure de la fenêtre. Voilà, le Jo est déjà à la porte d'entrée. Il frappe … je retiens ma respiration … réflexe idiot. Jo insiste et frappe de nouveau à la porte. Non, il n'y a rien à faire, je n'ai pas la moindre envie de me faire baiser par ces mecs … par ces mecs ou par d'autres d'ailleurs … Putain, il y a encore quelques jours, l'arrivée de ces mecs m'aurait excité … Les potes de Jo scrutent les fenêtres de la maison, lèvent le nez vers celles de l'étage … je les entends discuter … et soudain:

- MARIIIIIIIIIIN !!!!!! OUVRE, C'EST JOOOOOO !!!!!

 

Oh putain ! Il a reculé et se trouve maintenant à quelques mètres devant la maison. Il ne peut pas me voir, dans la pénombre de la chambre. Il sort un téléphone portable de sa poche et je le vois pianoter sur l'écran. Une demie seconde plus tard, c'est mon portable à moi qui se met à sonner dans le bureau. Heureusement, il y a longtemps que j'ai réglé le niveau de sa sonnerie au minimum. Il va tomber sur ma boîte vocale. Mais voilà le Jo qui revient au pied de la maison, le portable collé à l'oreille. Cette fois, il doit être devant le fenêtre du séjour, juste sous moi. Il tambourine à la fenêtre:

- OUVRE, BORDEL ! JE SAIS QUE T'ES LÀ !!!!

 

Puis j'entends vaguement des échanges avec les autres types … je saisis "salope" … "enculé" … "fiotte" … et "bagnole" …

- MAAAARIIIIIIIIN ! OUVRE NOUS ! T'ES LÀ …. Y'A TA BAGNOLE !

 

Putain, ils ne vont pas me lâcher ! Faut qu'ils se barrent. Il n'y a qu'un moyen pour les convaincre que je ne suis pas là. Discrètement, je file jusque dans le bureau et je ferme la porte. Je prends le combiné de ma ligne fixe et je compose le numéro de Yolaine. Ça sonne … trois fois … quatre fois … cinq fois … répondeur … Merde ! Elle doit dormir après sa nuit agitée. Je recommence … ça sonne encore … trois fois … quatre fois … cinq fois … répondeur … Merde ! Je recommence encore … il faut qu'elle réponde ! L'autre, en bas, s'est remis à tambouriner … il va finir par défoncer la fenêtre, ce con.  Ça sonne … trois fois … puis:

- Allô …

 

Au ton de sa voix, Yolaine est dans les vapes …

- C'est toi ? Qu'est-ce tu veux ?

- Oui, c'est moi. Il faut que tu m'aides …

- Qu'est-ce qui se passe ? C'est quoi, ce bordel, dehors ?

- Justement … c'est des mecs qui sont venus pour … pour me sauter, et j'ai pas envie … il faudrait que tu m'en débarrasses …

- Mais … co … comment …

- Je sais pas … dis leur que je suis pas là … 

- Bon … 

- Attends … dis-leur que tu sais pas où je suis, que tu peux pas me contacter et que tu sais pas quand je reviens …

- Bon, d'accord …

 

Je reste collé à mon combiné et je retourne me poster au coin de la fenêtre de ma chambre … elle n'a pas raccroché et je l'entends bouger dans sa maison … bruit d'une fenêtre qui s'ouvre …

- Hé ! Vous voulez quoi ?

 

Jo lève la tête … il s'approche de chez Yolaine:

- Il est pas là, Marin ?

 

C'est marrant, lui, je l'entends à travers la fenêtre de ma chambre, et elle à travers le combiné de mon téléphone:

- Ben non, il est pas là …

- Y'a sa bagnole …

- Oui … mais un taxi est venu le chercher …

 

Brave Yolaine, pas prise au dépourvu …

- Il est où ?

- Il est parti en province …

- Où ça ?

- Je sais pas … dans le Midi, je crois … je crois que sa mère habite dans le Midi …

- Il répond pas …

 

Il lui montre son portable.

- Ben, je peux pas vous dire … il a peut-être pas pris son portable … je sais pas …

- Vous avez un autre numéro, pour le joindre ?

- Non.

- Et il rentre quand ?

- Je sais pas, il ne m'a rien dit …

- Bon, vous pourrez lui dire que Jo, le pote à Jacky, il est venu le voir ?

- Euh, oui … Jo, le pote à Jacky …

- Ouais, il saura pourquoi …

- Bon, d'accord …

 

Je perçois encore des échanges entre Jo et ses copains et ils se dirigent vers leur voiture. Pffffff ! Dès que le break tourne au coin de la rue, j'entends la voix de Yolaine dans mon téléphone:

- T'as entendu ?

- Oui. Tu t'en es sortie comme une cheffe ! Merci.

- Pas de quoi. Ils avaient une drôle de gueule, ces mecs … le petit, là, sa tête me dit quelque chose …

- Il est déjà venu … il y a deux mois … avec d'autres …

- Ah oui, ça y est, je me souviens … une Mercédes …

- C'est ça … 

- Bon, dis, qu'est-ce que tu vas faire … je suis pas sûre qu'ils aient cru ce que je leur ai dit … à mon avis, ils vont revenir … 

- Je … je sais pas …

- Bon … tu m'as réveillée … je retourne au lit …

- Ouais … merci, hein …

- De rien. Bise.

 

Elle a peut-être raison, ils pourraient revenir … si ça se trouve, c'est Jacky qui les a envoyés, depuis sa cellule, pour garder un œil sur moi … Merde … je ne vais pas rester enfermé comme ça je ne sais combien de temps …

 

C'est au bout d'une vingtaine de minutes que la solution me vient. En fait, c'est Yolaine qui a eu l'idée … partir en province. Oui, pas dans le Midi, je n'y connais personne et je n'ai rien à y faire, contrairement à ce qu'elle leur a dit, mais en Bretagne. La Bretagne, je n'y connais pas grand monde, mais je peux avoir des choses à y faire … Là-bas, j'ai une maison … Je ne l'ai vue qu'une fois, il y a des années. A l'époque, elle appartenait encore à mes parents et ils la louaient à l'année à des locataires. J'étais passé dans le coin et j'étais allé voir à quoi elle ressemblait. A la mort de mes parents, j'ai hérité de cette maison et elle était toujours louée à des locataires. C'est une agence immobilière du coin qui s'occupe de l'encaissement des loyers et qui règle tous les problèmes de travaux, d'entretien, etc. 

 

Enfin, quand je dis qu'elle était toujours louée à des locataires … en principe ! Les derniers locataires, un officier de marine et sa famille, étaient partis au mois de juin pour cause de mutation, et depuis, la maison était inoccupée, l'agence immobilière ne trouvant pas d'autre locataire … Bon, je pourrais aller faire un séjour là-bas, ne serait-ce que pour voir à quoi ça ressemble maintenant … et rester le temps que les potes de Jacky se lassent … De toute façon, je peux m'absenter quelques semaines, il n'y a pas beaucoup de travail en ce moment, et dans le fond, je ne me sens aucune obligation vis-à-vis des gens qui m'emploient, au même titre qu'eux ne se sentent pas obligés de me faire travailler. Et puis s'ils ne sont pas contents, je trouverais sans problème de nouveaux patrons … Je me contenterai quand même de les prévenir, c'est tout.

 

Voilà, c'est décidé, dès demain je pars en Bretagne, au moins pour quelques temps …

 

Sitôt dit, sitôt en quête d'un endroit où loger. Il y a bien la maison, mais elle est vide … ni meubles ni électroménager. En quelques clics, je trouve un gite. A cette époque de l'année, ça ne manque pas. Ce qu'il y a, c'est que … comment je fais jusqu'à demain … je ne vais pas vivre dans le noir, mais si Jo et ses potes revenaient voir si je suis toujours absent … Yolaine a l'impression qu'il ne l'a pas crue … Je la rappelle, il faut qu'elle me dépanne … je pourrais rester chez elle jusqu'au moment de partir … Mais cette fois, elle a dû décrocher son téléphone, c'est toujours occupé … Tant pis, je tente le coup, je vais chez elle …

 

Je traverse presque en courant les quelques mètres qui séparent nos portes respectives. Ouf, elle n'a pas fermé la sienne à clef … j'entre … je monte à l'étage … sa chambre … après sa folle nuit, elle ronfle comme un sonneur …  En attendant qu'elle se réveille, je m'installe dans le petit salon sur le palier de l'étage, et je regarde la télé … Il est presque vingt heures quand elle émerge. A peine surprise de me trouver là. Je lui explique pourquoi et ce que je projette. Bien sûr, elle peut m'héberger jusqu'à demain matin. C'est quand je lui raconte que j'ai déjà réservé un gite en Bretagne et qu'il ne me restera qu'à faire le plein de carburant avant de prendre la route qu'elle réagit:

- Mais … tu ne vas pas y aller avec ta voiture … Je te rappelle que j'ai dit à ce type que tu es parti en taxi. Si il repasse et qu'il ne voit pas ta voiture …

- Ah oui, merde, t'as raison … Bon, c'est pas grave, je vais prendre le train. Tu pourrais me déposer à la gare ?

- Ça dépend à quelle heure. Je te rappelle que je travaille, demain …

- Ah oui. J'appellerai un taxi, alors …

 

Par Internet, je trouve sans difficulté un billet de TGV pour le lendemain. Il n'y a pas beaucoup de rames à cette époque de l'année, mais elles sont sans doute loin d'être remplies. C'est encore Yolaine qui me suggère de réserver une voiture de location sur place.

 

Lundi 11 décembre 2018. 18h30.

 

Me voilà au terminus de la ligne TGV. Finalement, Yolaine s'est débrouillée pour m'emmener à la gare du RER en fin de matinée. C'est curieux, une fois dans le train, j'ai eu une drôle de sensation … comme si … comme si je laissais mon passé récent derrière moi … comme si je changeais de vie … pourtant, je ne pars pas définitivement … je vais revenir … mais c'est comme si je me débarrassais de ... de choses désagréables … Et puis, comme un signe supplémentaire, une fois que le train a quitté la région parisienne, le ciel s'est dégagé … plus un nuage, mais soleil et ciel bleu … seuls les arbres dépourvus de feuilles rappellent qu'on est bientôt en hiver … et par endroits, dans la campagne, quelques traces de gelée … 

 

Et pour la première fois depuis longtemps, je ne regarde plus les hommes de la même manière … Que ce soit dans le RER qui m'a amené à la gare Montparnasse ou dans le TGV, je ne les vois plus que comme … des voyageurs ordinaires … oui, alors qu'avant, comme par réflexe, je ne pouvais pas m'empêcher de leur reluquer sans vergogne le bas ventre pour essayer de deviner la forme et la taille de leur sexe, maintenant, je … je ne leur jette plus qu'un rapide et discret coup d'œil général … je suis plus intéressé par leur look pour tenter d'imaginer ce qu'ils font dans la vie, que par ce qu'ils ont entre les jambes ! 

 

Je prends possession de la voiture de location et je file en direction du gite que j'ai réservé. Il fait étonnamment doux par rapport à la région parisienne. Le gite est assez spartiate, mais confortable. C'est surtout un point d'étape pour les randonneurs qui "font" le GR34. D'ailleurs, avec moi, il y a deux jeunes femmes, la vingtaine à tout casser, qui viennent d'arriver de la Pointe du Raz avec leurs énormes sacs à dos. Dans la salle à manger commune, nous partageons les pizzas que propose la gérante du gite.

 

Mardi 12 décembre. 10h30.

J'arrive devant l'agence immobilière en charge de la location de ma maison. La gérante m'attend. Elle s'appelle Gwen. Trente ou trente cinq ans, assez jolie, mais l'air sérieux, presque sévère, avec ses cheveux blonds tirés en arrière, son chignon, ses lunettes, et surtout son tailleur près du corps … joli petit cul, et jolies cuisses, d'ailleurs, dans sa jupe noire moulante. Jusqu'à présent, je n'avais eu affaire à elle que par mails. Je l'ai prévenue de mon arrivée par téléphone pendant que j'étais dans le train. Elle est désolée de ne pas avoir pu trouver un nouveau locataire. L'officier de marine qui louait la maison avec sa famille l'avait choisie parce qu'elle était à peu près à mi distance entre la base navale de Brest et celle de Lorient. Il effectuait des missions de plusieurs semaines, parfois plusieurs mois, tantôt sur des navires basés à Brest, tantôt sur des navires basés à Lorient. Il avait été muté à Toulon, et celui qui avait pris son poste avait préféré s'installer à Lorient. Et ici, trouver des locataires à l'année, c'était apparemment une galère. Il n'y a pas beaucoup de travail dans le coin et beaucoup de maisons inoccupées. Puisque ça risque de rester difficile de louer cette maison à l'année, la gérante … Gwen, me suggère de la louer comme résidence de vacances.

 

Comme nous en avions convenu, elle m'emmène voir la maison. Si ce n'est que le grand jardin semble ne pas avoir été entretenu depuis un moment, la maison en elle-même est mieux que dans mon souvenir. Gwen, tout en ouvrant la porte:

- Je vais appeler le jardinier. Il n'a pas dû venir depuis un moment. Pourtant, son contrat prévoit un passage par mois …

 

Elle ouvre toutes les fenêtres et toutes les persiennes. Ça fait un drôle d'effet, une maison complètement vide. Les peintures auraient besoin d'être rafraîchies. Tous les murs sont blancs, mais ils ont un peu jauni par endroits. A des traces plus claires, on devine l'emplacement des meubles et des cadres et tableaux qui étaient accrochés ici et là. Au rez de chaussée un grand séjour-salle à manger, une grande cuisine, un bureau, des toilettes et une salle d'eau, à l'étage trois chambres, une salle d'eau et des toilettes … un garage et une buanderie attenants à la maison. Curieusement, cette maison paraît plus grande vue de l'intérieur que de l'extérieur. Finalement, elle me plaît bien. Je me demande … je me demande si je ne vais pas la garder pour moi … comme résidence secondaire … ou pourquoi pas comme résidence principale … après tout, je pourrais aussi bien travailler ici …

 

Gwen:

- Vous voyez ? C'est dommage de ne pas trouver de locataire … elle est bien, cette maison.

- Oui. Je suis surpris. Je l'avais vue de l'extérieur il y a quelques années, à l'époque de mes parents, et elle ne m'avait pas paru si grande. 

- Alors, vous en penseriez quoi, de la louer comme résidence de vacances ? On trouverait facilement des locataires, vous savez … il y a de la demande … anglais, allemands, hollandais même …  on pourrait en tirer un bon prix. Ce qu'il y a, c'est qu'il faudrait la meubler et l'équiper … en électro-ménager, je veux dire …

- Je … je ne sais pas. En fait, maintenant que je l'ai vue, je me demande si je ne vais pas la garder pour moi ... comme résidence secondaire …

- Ah bon … mais … quand … les périodes où vous ne viendriez pas, vous pourriez la louer à des touristes …

- On verra … De toute façon, dans tous les cas, il faudrait refaire les peintures et la meubler … 

- Pour les peintures, je connais quelqu'un, si vous voulez … un cousin … mais il travaille au noir, c'est un marginal ... mais il est pas cher …

- Pourquoi pas … vous pouvez lui demander ?

- Ben, si vous voulez, si vous avez le temps, je vous emmène le voir … il n'a pas le téléphone …

- Je n'ai que ça à faire …

- Alors allons-y …

 

Nous fermons persiennes et fenêtres et nous voilà partis. En chemin, Gwen:

- Je vous préviens, il est spécial, le cousin … enfin, quand je dis cousin … en fait, c'est très éloigné, comme lien familial … je l'aide quand c'est possible … mais vous verrez, et si vous ne voulez pas l'employer, ce n'est pas grave, il ne se formalisera pas … En fait, il ne travaille que quand il n'a plus de sous … quand il en a assez pour tenir un mois, il arrête …  

 

Nous sommes maintenant tout près du littoral. Elle se gare en bordure d'un terrain couvert d'une maigre végétation … du sable, en fait … on entend le bruit des vagues et une odeur de goémon m'assaille les narines … Gwen ouvre le coffre de sa voiture et échange ses escarpins pour une paire de tennis … nous nous engageons sur le terrain et nous commençons à gravir une dune … Ça y est, on voit l'océan … une plage entre deux pointes rocheuses … nous nous dirigeons sur la droite où une touffe d'ajoncs, de genêts et de ronces dissimule une masse grise dont ne dépasse que le sommet … un blockhaus, probablement. En effet, c'est un vestige du mur de l'Atlantique… une trouée dans le fourré et une porte peinte d'une multitude de couleurs apparaît … elle n'est sans doute pas d'origine … c'est visiblement un bricolage … à côté de la porte, le long du mur du blockhaus, un banc fait de morceaux de palettes et une table assortie.

- Gégé ? ! ? ! C'est Gwen … T'es là ?

 

Elle tambourine à la porte qui, visiblement n'est pas fermée … pas la moindre serrure ou le moindre cadenas. Pas de réponse.

- Gégé ? ! ? ! Tu dors ? C'est Gwen !

 

Toujours pas de réponse. Je lui fais remarquer:

- La porte n'est pas fermée …

- Je sais … elle n'est jamais fermée, mais je n'entre pas … il ne vaut mieux pas … avec lui, on ne sait jamais comment il pourrait réagir ... ça ne fait rien … je reviendrai et je lui demanderai de vous contacter, soit au gite où vous êtes descendu, soit chez vous …

 

Au moment où nous faisons demi-tour …

- Qu'est-ce tu veux ? !

 

La voix vient de derrière le blockhaus, du côté de la plage, et un colosse hirsute, barbu apparaît. Gwen:

- Ah, salut, Gégé. Je voulais te voir …

- Salut. 

 

Ils s'embrassent … deux fois sur chaque joue. Non seulement il est hirsute et barbu, mais en plus, il est sale. Il porte une espèce de salopette bleue délavée, aux jambières roulées jusque au-dessous des genoux et couverte de traces de … de traces de … de crasse, sans doute … ce qu'on voit de ses mollets est à l'avenant, crasseux … comme ses bras, nus et sa tronche …. Ce type ne doit pas voir souvent le savon ... et il pue.

- Alors, qu'est-ce tu veux ?

- Je voulais te présenter monsieur, qui peut te donner du travail, si tu veux … des travaux de peinture …

 

Il me dévisage de la tête aux pieds:

- Mouais … il est pas d'ici, celui-là …

- Non, c'est un client de l'agence. Il aurait besoin de repeindre toute sa maison … l'intérieur … c'est dans tes cordes, ça …

- Ouais, c'est dans mes cordes, mais j'ai pas besoin de travailler, en ce moment …

- Oui, mais c'est un gros chantier, tu sais … ça te prendrait … je sais pas ... une quinzaine de jours … peut-être trois semaines … après, tu peux t'arrêter trois ou quatre mois … Ça me rendrait service, tu sais …

- Mouais … Faut que je voie la maison … 

- Bon, d'accord. Je t'explique où c'est.

 

Et la voilà partie dans des explications, rue par rue, avec des indications visuelles … "tu vois, la rue à Jean-Yves ?","avant la boulangerie", "au feu tricolore, sur ta gauche", "après la maison à la grille rouge" … et pour finir:

- Bon, tu peux venir quand ?

- Tout à l'heure …

- C'est-à-dire …

- Après midi …

- D'accord. Monsieur t'attendra devant la maison …

- D'accord.

 

Et nous partons. Une fois que nous nous sommes un peu éloignés, elle explique:

- Je ne lui ai pas donné l'adresse, il ne sait pas lire … enfin, il ne sait plus lire … alors je suis obligé de lui expliquer comme ça. Vous verrez, il est bourru, mais dans le fond, il est gentil…

 

Elle me ramène jusqu'à son agence et, au moment de nous quitter:

- Bon, il n'y a pas d'urgence, mais vous me direz rapidement si vous gardez la maison comme résidence secondaire ou si on continue de la louer ...

- Bah ... a priori, vous pouvez considérer que je la garde comme résidence secondaire. Si je change d'avis, je vous le dirais.

- D'accord. Alors entrez, je vais vous donner quelque chose.

 

Je la suis. Il n'y a pas à dire, elle a beau petit cul, la Gwen ! Elle fouille dans un rayonnage où sont suspendu des dossiers et me tend une chemise épaisse:

- Tenez. C'est votre dossier. Il y a le bail de location, les factures des entreprises qui ont travaillé sur votre maison ... chauffagiste, peintre pour le ravalement, électricien ...  le contrat du jardinier ... enfin, un tas de papiers ... je ne sais pas exatement, certains remontent à mon prédécesseur ...

- Merci.

- Dites, essayez d'être à votre maison assez tôt, cet après-midi. Gégé peut venir de bonne heure, comme il peut arriver en fin de journée. Pour lui, "après midi", ça va de midi à dix-huit ou dix-neuf heures … Et pour son tarif, vous voyez avec lui … Il n'est pas gourmand, alors je compte sur vous pour ne pas le rouler quand même …

 

à suivre.

 

Par Solosexe - Publié dans : Récits pornographiques
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