Mardi 12 juillet 2016 2 12 /07 /Juil /2016 01:00

Avertissement.

Dans ces "récits pornographiques", je décris des relations homosexuelles avec des inconnus et avec des éjaculations sans protection, dans la bouche et dans le cul.

Je crois bon de préciser que ce que je décris n'est pas du vécu. Ce ne sont que des fantasmes.

Il est bien évident que je ne saurais conseiller ou inciter mes lecteurs à pratiquer de telles relations sexuelles non protégées avec des inconnus ou avec des partenaires douteux.

 

Selon les O.N.G. et le Ministère de la santé, 36.000 personnes ignorent être porteuses du S.I.D.A en France, et on y dénombre 6.500 nouvelles contaminations chaque année.

 

Après le gangbang chez Jean-Claude … MON gangbang … je mets plus d'une journée pour redescendre.


Oui, "redescendre", c'est l'expression qui me vient naturellement à l'esprit. Ça n'a rien à voir avec la violence et le manque que doit ressentir un junky quand les effets de son shoot se dissipent. Moi, c'est très soft comme descente, et même plutôt agréable. 

 

Le soir même, il m'est impossible de passer brusquement de cette journée de baise frénétique à une vie "normale" … Ce gangbang est bel et bien terminé, mais je me ressens toujours comme cette espèce de femelle nymphomane que j'ai été tout au long de la journée, comme cette salope hystérique qui a offert son cul à une trentaine d'étalons en rut pour se faire baiser. D'ailleurs, je n'envisage à aucun moment de me changer en cours de route pour arriver chez moi habillé en mec. Toujours désinhibé et passablement excité, l'idée d'être surpris dans cette tenue par des connaissances me procure de délicieuses poussées d'adrénaline. En fait, seule mon arrivée dans ma rue pourrait être un peu "chaude" … Mais basta, on verra bien …


Et bingo ! En arrivant sur la cour commune que je partage avec deux voisines, l'une d'elles, Yolaine, est justement là, en train de décharger des courses de sa voiture. C'est elle qui m'a surpris en train de me faire baiser dans mon jardin par Gabriel, le colosse black. Très excitée par le spectacle que nous lui donnions, elle avait même fini par se caresser en nous regardant. Mais là, tout de suite, je dois décider très rapidement si je lui révèle ou pas, qu'en plus de m'être fait baiser par ce black, je me balade en travelo. En soi, lui révéler que je suis un trav me plairait bien – sans doute le plaisir de choquer une fois de plus cette catho coincée – mais cette fois, je cours le risque qu'elle parle. L'autre jour, avec Gabriel, compte tenu des circonstances inavouables de sa découverte, j'étais sûr qu'elle garderait le silence … mais là ? Là, tout ce qui pourrait la retenir de parler, c'est le caractère incroyable de cette nouvelle découverte … "incroyable "au sens propre: compte tenu de mon image et de ma réputation dans le village, personne ne pourrait la croire si elle racontait qu'elle m'a vu rentrer chez moi habillé en salope. Elle passerait non seulement pour une langue de vipère, mais surtout pour une mythomane.


En une fraction de seconde, ma décision est prise: je fais le pari qu'elle ne parlera pas et je me montre à elle dans cette tenue. Une nouvelle bouffée d'adrénaline me submerge …


Alors, je me range comme d'habitude, à quatre ou cinq mètres d'elle. Et alors que je coupe le moteur et que je détache ma ceinture, une idée folle s'impose à mon esprit: et si, en plus, je lui racontais à quoi j'ai passé ma journée … Je jette un coup d'œil vers elle: penchée dans le coffre de sa voiture, elle remplit un panier. Oh, putain, ça me plairait … lui dire que cette fois, ce n'est pas un grand black qui m'a baisé, mais une trentaine de mâles ! Est-ce qu'elle peut imaginer ça ? Rien chez elle n'évoque le sexe, encore moins la luxure. Son physique sans grâce ni féminité, n'inspire aucun désir. C'est le genre à n'avoir eu qu'un homme, son mari. Je ne suis même pas sûr qu'elle puisse envisager qu'une femme veuille se donner à plusieurs hommes en même temps … alors un homme ... et à une trentaine d'hommes … Il y a deux mois, me voir de ses propres yeux forniquer avec Gabriel a dû être une découverte absolue pour elle. Cela dit, je dois admettre que sa réaction, quand elle s'est ouvertement donné du plaisir en regardant mon beau black me ramoner, a été à l'opposé de ce que j'aurais pu imaginer de sa part. Alors, peut-être que ça lui plairait, ou du moins ça l'intéresserait, d'apprendre que je me suis fait sodomiser par l'équivalent de deux équipes de rugby. Et puis, autre avantage, ça verrouillerait l'histoire parce que, si elle était tentée de raconter ça à quelqu'un, ça paraîtrait encore plus incroyable que le travestissement … 


Ma réflexion n'a duré que deux ou trois secondes … c'est décidé, je me montre en travesti, et pour le gangbang, j'aviserai en fonction de sa réaction. Avant de descendre, je me contente de rabattre ma minijupe sur mes cuisses, et, de plus en plus submergé par l'adrénaline, j'ouvre ma portière. Toujours le nez dans le coffre de sa voiture, Yolaine se redresse, et là, en découvrant le spectacle, elle s'arrête net, les yeux ronds, la bouche ouverte, oubliant de déposer dans son panier la botte de poireaux qu'elle tient à la main. Je lui lance:

- Bonjour …

- …


Sidérée, elle en oublie de me répondre. Mon corsage bleu électrique, ma minijupe en jean à ras le bonbon, mes bas bleus assortis à mon corsage, et entre les deux, le haut de mes cuisses … elle est saisie ! Sa botte de poireaux en main, elle m'examine lentement de la tête aux pieds. Je la laisse m'inspecter. Oh, Yolaine ! Si tu savais, tel que tu me vois, je rentre de me faire baiser par une bande de mâles. J'attends la moindre réflexion de sa part sur ma tenue pour engager la conversation dans cette voie … mais rien, elle continue de regarder, finit par poser ses poireaux et retourne dans son coffre.


Au milieu de cette cour, la brise rafraîchit ce que mes étalons m'ont laissé comme souvenir dans le ventre, qui s'écoule encore de mon cul et qui me poisse les fesses. Je claque ma portière, j'ouvre celle du passager, à l'arrière, et je me penche pour récupérer mon baise-en-ville. J'espère qu'au moins, elle va tourner la tête et découvrir mon cul. Je sens ma jupe remonter sur mes fesses, et si de face, elle a dissimulé ma bite, dans cette position, la voisine peut avoir une vue directe sur mon cul et sur mes couilles, puisque je n'ai pas remis mon string ! Elle ne pourrait pas manquer non plus l'auréole humide dans le bas de ma jupe, au niveau de ma rondelle, et peut être apercevoir les traces luisantes qui me souillent encore le haut des cuisses ! Quand je me retourne, elle est toujours dans son coffre de voiture et y manipule nerveusement je ne sais quoi … Tu as vu, ou tu n'as pas vu ? Tatata ! Tu ne vas pas t'en tirer comme ça ! Je lui lance:

- Belle journée, vous ne trouvez pas ?


Elle ne réagit pas et fait semblant de ne pas avoir entendu. Je m'approche et j'insiste:

- Hein, Yolaine … on a eu une belle journée …


Elle ne peut pas faire semblant plus longtemps de ne rien avoir remarqué: elle se redresse lentement, me regarde par en dessous, la bouche pincée, et hoche la tête d'un air désapprobateur. Elle ne sait pas où poser les yeux:

- Bon jour … Oui … belle journée … 


Elle me fusille du regard. Allez, vas-y, demande-moi pourquoi la journée a été si belle pour moi, fais-moi une remarque désagréable sur ma tenue, ou ricane, je ne sais pas, mais ne me la joue pas "indifférente". Mais non, rien, elle empoigne son panier et s'engouffre dans sa maison. Merde ! Je tourne les talons, et, submergé d'adrénaline, je rentre chez moi, mes fesses, lubrifiées de semence, glissant l'une sur l'autre.  


D'un seul coup, une fois à la maison, j'ai un moment de vide, je ne sais pas trop quoi faire. Je n'ai pas envie de me changer, et surtout pas de prendre une douche … pas tout de suite. J'ai envie de garder sur moi, et surtout DANS moi, les restes de sperme que ces mâles ont répandu dans mon ventre. Ces fluides organiques qui me souillent les fesses, le périnée, le haut des cuisses et les couilles, sont la trace qui témoigne que ces mâles m'ont saillie comme une chienne en chaleurs. Je sens qu'il me reste aussi du sperme dans le rectum, qui s'écoule de temps à autre avec des bruits de bulles. Je suppose qu'il en reste aussi, piégé au fond de mon ventre. Les odeurs douceâtres et aigrelettes qui remontent d'entre mes cuisses attestent que cette semence est en train de se décomposer. Je sais bien que je ne pourrai pas garder indéfiniment cette liqueur sur moi et dans moi, mais j'éprouve un intense plaisir à me sentir encore rempli de ces éjaculats, manifestation de tant d'orgasmes masculins, de la jouissance de tant de bites. Et puis, ce qui me remplit ainsi, ce n'est pas n'importe quelle substance, c'est du foutre, produit de débauche, de stupre, et de lubricité, mais c'est aussi de la liqueur séminale, des spermatozoïdes, des cellules destinées à la reproduction ! Chaque fois qu'un de ces types a joui, il m'a aussi inséminé ses gênes, son patrimoine génétique, et au sens littéral, un peu de lui-même … Penser à ça me trouble.


Mon cul maculé par une toute autre substance, organique ou non, me procurerait incontestablement une impression désagréable, une sensation de gêne et d'inconfort, mais là, souillé par la semence des mes étalons, c'est voluptueux et jubilatoire ! Ce plaisir cérébral est alimenté par tous mes sens: l'ouïe, avec le bruit du sperme qui s'écoule de mon cul, avec un gargouillis dans ma raie à chacun de mes mouvements, l'odorat avec ces remugles aigrelets qui remontent d'entre mes jambes, la vue, quand je baisse les yeux sur ces traces luisantes en haut de mes cuisses, le goût, avec cette saveur acide et sucrée de mes doigts dans ma bouche après avoir patouillé dans mon fourreau, et enfin le toucher, avec cette sensation d'humidité entre mes fesses. Et ça, mes fesses qui glissent l'une sur l'autre à chacun de mes pas, lubrifiées par du sperme, c'est à la fois tellement inconvenant, obscène et dépravé, et pourtant tellement sensuel et agréable, que pour ressentir pleinement ce glissement visqueux, il me prend l'envie d'aller marcher dans mon jardin.


Pas un souffle d'air, il fait encore chaud. Je traverse la pelouse et je m'enfonce jusqu'au fond du terrain, ondulant du bassin, roulant du cul comme une pute au tapin. Hhhhmmmm … Je n'en reviens pas d'en être là, pas seulement de savourer cette sensation tactile entre mes fesses, parce que ce n'est somme toute qu'un effet secondaire de quelque chose de bien plus fort, d'une journée de débauche absolue, de dépravation totale, de lubricité bestiale … Je n'en reviens surtout pas de m'être livré si docilement et sans retenue aux désirs d'autant de types inconnus, de m'être comporté en nymphomane hystérique, jamais rassasiée de bites et de semence. Il y a encore quelques mois, j'aurais vu tout ça comme un avilissement, une souillure, mais aujourd'hui, aucune honte, aucun sentiment de culpabilité … bien au contraire, je n'éprouve que satisfaction et fierté … 


JE    L'AI   FAIT !!!!


Je me suis fait passer dessus par trente types ! Et j'ai ramené dans mon ventre la semence d'au moins une dizaine d'entre eux !


Je fais encore deux ou trois allers et retours entre le fond de mon jardin et ma maison, goûtant ce plaisir tactile du glissement de mes fesses dans le sperme, et puis, en passant devant une trouée dans ma haie, je sens le soleil me chauffer. Je m'arrête, je déboutonne mon corsage et je le laisse tomber au sol. Puis je fais glisser ma minijupe sur mes cuisses, sur mes mollets, et je l'envoie rejoindre le corsage. Hhhhmmmmm ! Dos au soleil, je rajuste mon porte-jarretelles, je lisse mes bas sur mes cuisses et je tends mon cul à la chaude caresse qui filtre à travers les arbres. Jambes écartées, reins cambrés, je m'empoigne les fesses et je m'ouvre pour laisser les rayons de l'astre s'insinuer jusqu'à ma rondelle. Après quelques minutes de ce délicieux bain de chaleur et de lumière, j'avise un transat qui me tend les bras, je le traîne jusqu'à une trouée de lumière entre les arbres, face au soleil, je m'y installe, jambes grandes ouvertes. Et tout en étalant sur mes cuisses et sur mon ventre le cocktail de semences qui finit de s'écouler de mon cul, je me masturbe en repensant à tous ces sexes d'hommes qui m'ont pénétré aujourd'hui. Comment trente types ont-ils pu avoir envie de s'accoupler, les uns après les autres, à un seul et même … à une seule et même … SALOPE ? Et surtout, comment moi, j'ai pu avoir envie de me faire passer dessus par tous ces types, et de me faire VRAIMENT tirer dans le cul par eux ? 


Le soleil commence à descendre derrière le rideau d'immenses peupliers déjà à moitié déplumés de leurs feuilles, qui bordent le pré mitoyen de mon jardin. Leur ombre ténue s'étend peu à peu sur moi, me privant de la caresse directe du soleil. Apaisé par cette masturbation, je me décide à monter à la salle d'eau. Je me fais couler un bain et je me plonge dans la baignoire. Sur mes cuisses et sur mes fesses, les traces de sperme sec redeviennent visqueuses et glissantes au contact de l'eau tiède. Quand je m'enfonce le pommeau de douche dans le cul, je sens l'eau sous pression s'insinuer jusque dans mes entrailles et me gonfler le ventre. Elle ressort en entraînant de longs filaments blanchâtres et des grumeaux qui tourbillonnent dans la baignoire … la semence de mes amants ! A mon grand regret, elle va finir dans les égouts, alors, je glisse au fond de la baignoire, jusqu'à avoir le menton au ras de la surface, je brasse doucement l'eau pour ramener ces vestiges de sperme vers moi, et j'ouvre la bouche. J'avale surtout de l'eau, mais je sens quand même quelques grumeaux caoutchouteux se coller sur ma langue.


Quand j'ouvre la bonde de la baignoire, je vois les ultimes restes de foutre de mes étalons disparaître en tourbillonnant. Tandis que je me sèche, une impression de vide me submerge à nouveau, ou plutôt, une impression de manque … un homme, un mâle, avec une bite et des couilles entre les jambes, pas forcément pour qu'il me baise, ou même qu'il me tripote, mais pour le sentir là, tout près, qui me regarde, pour être à sa disposition, pour sentir que, si l'envie lui prend, il peut poser ses mains sur moi, pour savoir qu'il peut me saisir par la nuque et me courber vers son sexe, pour savoir qu'à tout moment, il peut plaquer son ventre contre mes fesses et me prendre, debout contre ce lavabo ou contre une table. Alors, je décide de me préparer comme s'il y avait un homme dans la maison: un petit coup de rasoir sur le bas ventre, la bite et les couilles, même traitement dans la raie et autour de la rondelle, puis déodorant et crémage intégral. Enfin, je fouille dans ma lingerie et je choisis ma nuisette en voile noir et un minuscule string en dentelle de tulle rouge vif, tout juste suffisant pour contenir ma queue et mes couilles. Dans cette lingerie transparente et suggestive, je me sens allumeuse, putasse à souhait, de nouveau prête pour la baise.


Je redescends et j'entreprends de vider mon baise-en-ville. Je range lingerie et accessoires. Je retrouve la feuille que Philippe m'a donnée au moment de quitter la ferme. Il y a … quatre … huit, douze … vingt-trois, vingt-huit, vingt-neuf … trente prénoms, presque tous avec un numéro de téléphone, avec des adresses mail, certains avec des adresses postales. Trente prénoms ! Ça me fait tout drôle, d'autant qu'il y en a un paquet sur lesquels je suis incapable de mettre un visage. Philippe, Alexis, Angelo, Sam, Manoel, ça va, je sais qui c'est, Jérôme, Hamid, Thierry, Gilles aussi. Mais Rudy, Johann, Samuel, Florian, Sacha, Pierre-Yves … En fait, il y a la moitié de ces prénoms auxquels je ne peux pas associer un visage, ni même une bite ! Et pourtant, il n'y a pas à dire, ceux-là aussi, ils m'ont baisé !


J'ai déjà envie de recommencer ! J'ai déjà envie de me prendre de nouveau des bites dans le cul ! Ma masturbation a apaisé mon excitation physique, mais c'est quelque chose dans ma tête qui réclame encore du mâle ! Je voudrais sentir de nouveau un sexe en érection dans moi, sentir les va et vient d'un membre dans mes chairs, sentir qu'un homme se fait du bien, sa bite au chaud dans mon fourreau, le sentir faire monter inexorablement son plaisir, et surtout le sentir jouir, éjaculer, lâcher sa semence en moi … Dès demain, je les appelle. Plusieurs m'ont dit qu'ils voulaient me revoir, presque tous en fait. Et puis, si ils m'ont tous laissé leurs coordonnées, j'en trouverai bien un qui sera prêt à me baiser.


Je suis tiré de mes réflexions par le bruit de légers coups frappés à ma porte. Qui est-ce qui débarque chez moi comme ça, à l'improviste ? Aussi discrètement que possible, je jette un coup d'œil par la fenêtre du séjour. Là, devant ma porte, Yolaine ! Qu'est-ce qu'elle veut ? Ça ne peut être en rapport qu'avec l'exhibition que je lui ai offerte sur la cour. J'enfile mon peignoir, abandonné ce matin sur une chaise lors de mon départ pour mon gangbang. Je ne peux quand même pas la recevoir en nuisette transparente et en string, c'est une tenue encore plus indécente que celle que je lui ai montrée tout à l'heure. Je sais bien qu'elle m'a déjà vu complètement à poil il y a quelques temps, mais les circonstances ne sont pas les mêmes. Je lui ouvre:

- Oui ?


En me découvrant en peignoir, elle a un mouvement de recul. Pourtant, il est très ordinaire et très sage, et j'ai pris la peine de soigneusement le fermer. Elle m'examine, et semble réaliser qu'en effet, c'est une tenue décente, mais elle reste plantée devant la porte, et:

- Je … je m'excuse … je pourrais vous parler ?

- Euh … oui. Entrez.


Elle reste sur place, l'air renfrogné:

- Non, non … je … vous … tout à l'heure, vous vous êtes montré à moi dans … dans une tenue … euh …


Elle laisse sa phrase en suspens. Je l'encourage:

- … indécente ? Surprenante ? Oui . Et alors ?

- Ben oui. Pourquoi ? Pourquoi vous vous êtes montré à moi dans cette tenue ? On n'est pas intimes, vous et moi, on n'est même pas amis … et … vous vous exhibez … comme si .. je ne sais pas … vous ne vous demandez pas ce que je peux ressentir ? Vous ne vous demandez pas ce que ça peut me faire de … voir ce genre de chose ?

- Entrez …

- Non, non … je …

- Mais si, entrez … on ne va pas parler là, devant ma porte … vous n'avez rien à craindre … je vais seulement vous expliquer …


Elle hésite encore. J'insiste:

- Allez, entrez, je vous assure, je ne vais pas vous sauter dessus. Vous n'êtes pas mon genre. Vous le savez bien, d'ailleurs.


Elle ne peut dissimuler un sourire. Je m'efface devant elle et elle entre prudemment. 

- Venez, allons au jardin.


Je la précède. Elle hésite, et finit par me suivre. Quand je lui désigne un fauteuil, à côté de la table de jardin, elle a une réaction inattendue: elle saisit le siège et le dépose à bonne distance de la table, qu'elle regarde bizarrement. Ah, OK, je crois comprendre: c'est sur cette table qu'elle m'a surpris, allongé sur le dos, avec Gabriel entre les cuisses, en train de me fourrer ! Elle doit avoir peur qu'elle soit encore souillée ! Nous nous asseyons.

- Alors, je vous ai choquée, c'est ça ?

- Ben  oui …

- Pourtant, vous m'aviez déjà vu dans une tenue encore plus … indécente, et dans une  position on ne peut plus … comment dire … intime … 

- ...


Du menton, je lui désigne la table:

- Ça en crée de l'intimité, d'assister à une scène de ce genre, non ?


Elle jette un coup d'œil en coin à la table, comme si elle craignait d'y revoir cette scène torride avec Gabriel. Elle plante ses yeux dans les miens:

- Oui, mais, cette fois-là, je vous avais vu par accident. Alors que tout à l'heure, vous l'avez fait exprès ! Vous m'avez imposé cette … ce spectacle EXPRÈS !

- Par accident ? Dites, c'est pas par accident que vous étiez montée sur je ne sais quoi pour regarder chez moi ! D'accord, vous ne vous attendiez pas à voir ce que vous avez vu, mais ce n'est pas non plus par accident que vous êtes restée perchée pour regarder ce que mon grand black me faisait ! Ça, le regarder me … baiser, vous l'avez bien fait EXPRÈS, non ? Et ça n'avait pas l'air de vous choquer, c'est le moins qu'on puisse dire !


Elle pique un fard:

- Oui, mais … ça, d'accord, j'étais restée pour regarder, mais ça ne veut pas dire que ça ne m'avait pas choquée. 

- Ah bon ! Ça vous avait choquée, mais vous vous étiez quand même caressée en nous regardant ? C'est paradoxal …

- Oui, je sais, moi aussi, ça m'étonne d'avoir fait ça. J'ai … j'ai cédé … à mon instinct. Pour moi, c'était tellement loin de mon univers, de mon éducation, tous les deux, avec votre ami noir, vous aviez l'air tellement … heureux et … innocents, en tout cas pas gênés que je vous regarde. Alors, en même temps que ça me choquait, ça … a fait tomber une barrière en moi …


Innocents ! Je ne m'attendais certainement pas à avoir été vus avec Gabriel comme "innocents" !


Elle baisse le nez, se tortille sur son fauteuil. J'enchaîne:

- "Heureux et pas gênés", d'accord, mais "innocents", le terme me semble assez curieux. Cela dit, si vous nous avez perçus comme ça, tant mieux. Je peux vous demander quel effet ça vous avait fait, de nous regarder ? 

- Pardon ? Mais, ça ne … ça ne vous regarde pas !


Elle a l'air vraiment outrée que j'ose lui poser la question. Je poursuis:

- Ben, tout de même, il me semble que si, ça me regarde. C'est quand même en me regardant me faire sodomiser par mon grand black, que vous vous êtes donné du plaisir! Alors, qu'est-ce qui vous a excitée comme ça ? Son corps athlétique ? Son gros sexe ? Vous vous êtes imaginée à ma place, avec ce membre énorme en vous ? C'était quoi ?

- …


Silencieuse, elle me regarde en secouant la tête de droite à gauche, les yeux tout ronds. Je ne sais pas si elle est scandalisée ou sidérée que j'aie pu deviner ses pensées intimes. J'enchaîne:

- Si un jour on devient intimes, vous et moi, il faudra me le dire, ça m'intéresse. Bon, écoutez, pour tout à l'heure, dans la cour, c'est pourtant simple, je me suis dit que, l'autre fois, avec mon ami noir, vous aviez découvert sur moi et ma sexualité ce qu'il y a de plus intime, alors, qu'après ça, je me montre à vous en travesti, ça m'a paru plutôt bénin, secondaire … Vous voyez ce que je veux dire ?

- Oui, mais travesti, si on veut. Il y a travesti et travesti: vous n'étiez pas seulement habillé en femme, là, en plus, c'était plutôt …

- Vulgaire ?

- Oui, et même indécent … obscène. Vous vous en rendez compte ?

- Ah mais oui, bien sûr que je m'en rends compte ! C'était même voulu !

- Voulu ? ! ? ! Voulu pour quoi, pour me choquer ? C'est réussi !

- Mais non, je ne me suis pas habillé comme ça pour vous choquer. Je ne fais rien en fonction de ce que vous pourriez en penser. J'ai mis cette tenue en partant de là où j'ai passé la journée, et je n'ai pas pris la peine de me changer pour rentrer chez moi . Vous étiez là quand je suis arrivé, mais je ne pouvais pas le prévoir. Voilà, c'est tout, en ce qui vous concerne. Si j'étais habillé comme ça, ça n'était pas pour vous.

- Ah bon … pour qui, alors ?


Sa question a fusé, comme si elle avait jailli toute seule, par un réflexe indépendant de sa volonté. D'ailleurs, elle-même paraît sidérée de sa propre audace. Elle se mord la lèvre et:

- Je … m'excuse. Ça ne me regarde pas. Je ne sais pas pourquoi j'ai dit ça. Excusez-moi.


Je la sens prête à se lever et à filer. Mais elle vient de m'offrir l'opportunité que j'attendais pour lui parler de ma journée. Poussée d'adrénaline. Alors, je m'empresse:

- Ne vous excusez pas, c'est naturel, il n'y a pas de mal, et puis comme ça, vous verrez que ça n'est pas pour vous que j'étais habillé de cette façon.

- Non, mais je … ça vous regarde … je ne …


Elle est déjà presque debout. Merde, on y était quasiment, j'allais pouvoir lui raconter mon aventure. Avant qu'elle s'en aille vraiment, je lance:

- C'est pour des hommes ! Je m'étais habillé comme ça pour rencontrer des hommes. 


Appuyée des deux mains sur les accoudoirs de son fauteuil, elle reste en suspens: elle me regarde intensément, réfléchit … « … rencontrer des hommes ? » Apparemment, elle ne comprend pas qu'il est question de « rencontrer » sexuellement, mais ce que je lui dis l'intrigue quand même. Je l'aide:

- Allez, restez. Et asseyez-vous, je vous explique.


Elle hésite une seconde et, en se rasseyant:

- Je ne vous demande rien.

- Non, je comprends, mais ça ne me dérange pas de vous le dire. 


Me voilà au pied du mur, et je me sens tout con, je ne sais pas comment attaquer:

- Oui, aujourd'hui, je … j'ai passé la journée avec des hommes … beaucoup d'hommes …

- Beaucoup ?

- Oui, une trentaine.


Elle hausse les épaules dans une mimique qui veut dire « et alors … je ne vois pas le rapport ». Et en effet, visiblement, elle ne percute pas. Les mains à plat sur les cuisses, un peu penchée en avant, le visage inexpressif, elle attend la suite. Je poursuis:

- Et bien, ces hommes et moi, on n'a pas passé la journée à … bavarder, on a … ils m'ont … vous savez, comme mon ami noir, l'autre jour …

- Ils vous ont … 


C'est pas vrai ! Elle ne comprend toujours pas et attend la suite. Ça me paraît pourtant clair, mais, à son air, je vois bien que son esprit refuse de faire le rapprochement entre ce que m'a fait "mon ami noir l'autre jour", et des hommes avec qui j'ai passé la journée. Il faut que je précise:

- Et bien, ils m'ont … sodomisé … 


Cette fois, elle réagit, elle cligne des yeux:

- Ils … ils vous ont …

- … ils m'ont sodomisé … les trente, à tour de rôle.


Elle me dévisage, sourcils froncés, et se lève si brusquement qu'elle renverse son fauteuil:

- Non, mais vous … vous savez, vos … vos provocations, hein, vous me prenez vraiment pour une débile ! Vous n'avez rien trouvé d'autre, comme explication bidon ?

- Vous ne me croyez pas ? Pourtant, je vous assure que …

- Ça suffit ! Vous êtes … vous êtes … Sodomisé ! Trente ! Franchement …


Elle tourne les talons et s'engouffre dans la maison. Je me lève à mon tour et je la suis jusqu'à la porte d'entrée:

- Vous avez tort de ne pas me croire …


Mais ça ne sert à rien, elle est déjà dehors et s'empresse vers chez elle. Je la vois disparaître dans son entrée.


Quand je referme ma porte, j'entends, étouffée, sortant de mon baise-en-ville, la sonnerie de mon téléphone:

- Allo ?

- Salut, c'est Philippe.

- Ah, salut.

- Alors, ça va ?

- Oui, ça va.

- T'as pas trop mal au cul ?

- Non, pas du tout. 

- Ah bon ? Tant mieux. Alors, t'es content de ta journée ?

- Ah oui ! C'était top. Merci, hein …

- Merci à toi. Les potes aussi, étaient contents. Tu voudras recommencer ?

- Ouais ! Demain, même …

- Hé hé hé ! Tu sais, mine de rien, c'est du boulot à organiser. Et puis, on va entrer dans la mauvaise saison et on pourra sûrement pas le refaire à l'extérieur. Bon, hé, attends, j'ai pas beaucoup de temps. Je voulais juste te demander: tu as reçu les photos et les vidéos ?

- Non, je sais pas, j'ai pas regardé, j'ai pas encore ouvert mon ordi.

- Ben, regarde ta messagerie. Moi j'ai déjà reçu les photos de Guy dans mes mails, et il me dit que ses vidéos, elles sont sur son cloud … une partie, du moins, mais j'ai pas eu le temps de les visionner. Il a fait vite. L'autre, Jérôme, j'ai pas de nouvelles pour le moment. Alors, hein, regarde tes mails. Bon, faut que je te laisse, on m'attend. On s'appelle. Tchao !

- Tchao !


Il m'a littéralement expédié. Mais ça ne fait rien, je vais pouvoir regarder les photos et les vidéos. Je fonce à mon ordi et je l'allume. Oh putain, il n'a jamais été aussi long à démarrer. Je brûle d'impatience et d'envie de me connecter à ma boîte mail, mais je m'oblige à laisser le processus se dérouler tranquillement. Je sais que ça ne ferait pas gagner de temps et qu'au contraire, ça pourrait plus ou moins faire buguer la bécane. 


Enfin, au bout de très longues minutes, la petite musique habituelle retentit. Hop, messagerie. Parmi la trentaine de messages en attente, celui-ci, avec des pièces jointes. Clic ! C'est ça ! Pressé de découvrir les photos, je parcours le message en diagonale:

« Salut. Nin nin nin Philippe … Nin nin nin la plus grosse salope … Nin nin nin photos … Nin nin nin vidéos sur mon cloud … Nin nin nin lien … code d'accès … Nin nin nin Jérôme … Nin nin nin flouter …  »


J'abrège, je le relirais plus tard. J'ouvre les photos. Oh putain ! Je m'attendais seulement à celles qu'on a faites à la fin, sur le matelas, avec Sam et Thierry, et après, avec toute la troupe, mais il y en a plein d'autres. Je n'avais pas remarqué que "le comptable" faisait aussi des photos. Il y en a depuis mon arrivée le matin, on me voit avec des bites dans la bouche et dans le cul … et sur le matelas au milieu de la pelouse … sur le bar, aussi … à plat ventre, vautré dans les cacahuètes, avec tous ceux qui font la queue en attendant leur tour … Oh, la vache, le gros plan avec une queue à moitié rentrée dans mon cul ! Je fais défiler les photos, la souris dans une main, ma queue dans l'autre. Sur ces photos, je me fais vraiment l'effet d'être une grosse salope ! Toute la tablée, maintenant … et sous le hangar à fourrage … et là, avec les gamins qui mataient derrière le mur … là, je suce Grégory, le commis du traiteur … et sur la scène ! Ah la vache, tous ces mecs qui me passent dessus ! Là, on voit nettement des coulures blanchâtres qui me souillent le cul ! Voilà les dernières, avec toute la bande. Je clique sur "télécharger tout".


Et vite, je clique sur le lien vers le cloud de Guy. Hop, code d'accès … Oh, il n'y a que trois vidéos ! Voyons la première. Ah oui ! C'est quand Manoel me baise en cuiller ! Gros plan sur mon ventre … sur ma tronche … autour de Manoel et moi, les jambes des mecs qui regardent … les genoux du comptable, maintenant … et sa queue, dressée vers moi, raide … « suce-moi, salope ! »  son smartphone a bel et bien capté son ordre … je me penche vers sa queue …. et je la prends dans ma bouche ! Je l'entends pousser une exclamation, et presque aussitôt, il gémit: il doit être en train de jouir ! Juste à ce moment, sa queue doit être en train de cracher sa jute ! La vidéo bouge, se secoue et ma tronche sort du cadre deux ou trois fois, tellement les spasmes de son orgasme lui font perdre le contrôle ! Ça se stabilise, il doit finir d'éjaculer … je le pompe encore un peu … je sors sa queue de ma bouche, que j'ouvre en grand … ! Oh, putain ! J'ai du sperme plein sur la langue ! Je ferme et j'avale ! On me voit nettement déglutir ! J'ai l'impression de sentir encore son sperme, tiède, s'écouler dans ma gorge et glisser lentement dans mon œsophage. « Oh, la Vache ! » Son smartphone a aussi capté son exclamation de surprise … fin de la vidéo. Là, il s'était empressé de visionner la séquence. 


Pourquoi il n'y a que trois vidéos sur son cloud ? Je vais commencer à les télécharger. Et puis, à la réflexion, non. Je sais que c'est assez long, et là, j'ai brusquement une autre urgence: il FAUT que je montre ces photos à Yolaine. Mais elles ne sont pas encore toutes téléchargées. Je regarde l'index progresser lentement. Je l'appelle, la voisine, avant d'y aller ? Non, elle va me jeter. Ça y est, toutes les photos sont sur mon ordi. Je le débranche et en route. Je ne prends pas la peine de me changer, elle m'a déjà vu en peignoir. Je traverse la cour et je frappe à sa porte. Elle ouvre, me regarde, surprise. Je lui montre mon ordi:

- Je peux vous montrer la preuve de ce que je vous ai dit ... pour mon gangbang.

- La preuve?

- Oui, je viens de la recevoir. Vous verrez que c'était vrai … 


Agacée, intriguée, elle regarde mon ordi, me fait signe d'entrer dans son séjour, et me désigne sa grande table en chêne:

- Vous voulez vous mettre là ?


Je pose l'ordi sur la table:

- Je viens de recevoir ça par mail.

- Oui, bon …


Elle est agacée, mais surtout intriguée. Je la mets en garde:

- Je vous préviens, c'est très … hard.

- Hard ?

- Oui, c'est très cru … pornographique … comme avec mon ami noir, mais avec trente hommes … 


Ah, là, " comme avec mon ami noir, mais avec trente hommes ", ça lui parle. Troublée, elle bégaye:

- Je sais pas si …

- Je ne vous force pas à regarder, hein. Mais si vous voulez en avoir le cœur net …


Elle se sent piégée. Elle meurt d'envie de VOIR, mais ça lui fait un peu peur. Finalement, la curiosité l'emporte:

- Bon, montrez, alors.

- Vous devriez vous asseoir.


Elle tire un banc, l'enjambe et s'assoit. Debout à côté d'elle, un peu en retrait, je saisis la souris, je vais dans le dossier des photos, je choisis l'option diaporama et je lui tends la souris:

- Vous faites clic gauche pour faire défiler.


Elle hésite et prend précautionneusement la souris. La première photo, c'est peu après mon arrivée dans la ferme, encore avec ma minijupe, mon haut et mes bas rouges. A moitié masqué par les types qui m'entourent, on me voit de dos, mais on me reconnaît parfaitement, et surtout, on voit ma jupe relevée et une main posée sur ma fesse.Telle que la photo est cadrée, on ne voit que six ou sept types autour de moi. Je commente:

- Vous voyez ? C'est bien moi, là …


Elle ne répond pas, et clique. Photo suivante: toujours en grande partie masqué par les types qui m'entourent, on me voit quand même nettement, une main fourrée dans la braguette de l'un d'eux, penché vers son ventre, sa main à lui posée sur mon épaule. On ne voit pas son sexe, pas même mon cul ou mes cuisses, masqués par les autres types, mais la scène est explicite: je suis en train de tripoter la queue de ce mec à l'intérieur de son pantalon, et il m'appuie sur l'épaule pour que je le suce. Inutile de commenter. Yolaine a un petit mouvement d'épaules comme si elle frissonnait. Elle clique. Cette fois, c'est encore plus clair: courbé devant le mec, j'ai sa queue dans la bouche, et entre deux spectateurs, on aperçoit mon cul, et une main est en train de se glisser entre mes cuisses. Je précise ironiquement:

- C'est toujours moi … évidemment …


Yolaine clique nerveusement. La photo suivante ne reste sur l'écran qu'à peine une seconde, mais d'un seul coup d'œil, on embrasse et on comprend la scène instantanément. Prise en plongée, d'au-dessus de moi, elle me montre, à genoux au milieu d'un cercle de mecs, une bite dans la bouche et une dans chaque main … on aperçoit deux autres queues en érection, fermement empoignées par des types prêts à prendre la suite. Tout à l'heure chez moi, j'ai fait défiler rapidement ces photos sans les détailler, mais maintenant, les regarder de concert avec ma voisine … je suis submergé d'adrénaline et il commence à se passer quelque chose dans mon string ! Yolaine ne jette qu'un coup d'œil à cette photo et se détourne rapidement en cliquant nerveusement sur la souris, comme pour faire disparaître cette vision trop explicite, et elle repousse brutalement l'ordinateur:

- Bon … ça va, j'en ai assez vu …


Elle commence à se lever. J'insiste:

- Ah bon ? Mais non, continuez. Là, vous n'avez vu qu'une partie des participants, ils n'étaient pas encore tous arrivés. Et puis, franchement, je vous assure, le plus intéressant, c'est la suite. Là, si je peux me permettre, c'est seulement les amuse-bouche …


Elle a enjambé le banc et elle me fait face:

- Oui, ben, ce genre d'humour, vous pouvez vous le garder !

- Oh la la ! Détendez-vous, Yolaine ! Qu'est-ce qu'il y a ? Ça vous gêne de regarder la suite en ma présence ? Je m'éloigne et je vous laisse regarder tranquillement … 

- Non, non, c'est pas la peine, j'ai pas envie de voir ça !

- Dites, l'autre fois, avec Gabriel, mon ami noir … tout à l'heure, vous m'avez dit que nous voir tous les deux, ça vous avait choquée, mais en même temps, ça vous avait … je ne sais plus comment vous avez dit, mais ça voulait dire que ça avait décoincé quelque chose en vous … 


Elle me regarde, excédée, mais ne répond pas. J'insiste encore:

- Ces photos, elles vont peut être aussi vous décoincer. Regardez-les, elles sont sûrement choquantes pour vous, mais les regarder, ce n'est pas dangereux. Allez-y, j'attends dans votre jardin. Et laissez-vous aller.

- Non, certainement pas !


Excédée, elle tape du pied, mais sans lui demander son avis, je sors sur sa terrasse par la porte-fenêtre ouverte, et je m'assois dans sa balancelle. Yolaine, restée plantée au milieu de son séjour, me regarde, furax. Elle n'en revient pas que je lui fasse ça. Sa terrasse est dans l'ombre, mais le pavement et les murs de la maison renvoient la chaleur qu'ils ont accumulée dans la journée. Quittant la fraîcheur relative de la maison, j'ai soudain trop chaud dans mon peignoir en éponge. Alors, faisant semblant d'ignorer ma voisine, et pour bien lui montrer que je suis décidé à rester, je dénoue ma ceinture et j'écarte les pans de mon peignoir, dévoilant ma tenue affriolante, et je m'installe confortablement. Du coin de l'œil, je la vois qui me regarde, stupéfaite par ce qu'elle voit. Puis, elle se met à s'activer dans son coin cuisine. Je me balance nonchalamment. Notre petit manège dure comme ça un bon moment, moi qui attends sur sa terrasse, et elle qui fait semblant de vaquer à des occupations ménagères en me jetant des coups d'œil de temps à autres. C'est elle qui finit par céder: elle approche et me lance:

- Ma fille doit venir, ce soir, et je n'ai pas envie qu'elle tombe sur vous dans cette … dans cette tenue !

- Bon, alors regardez mes photos, et je m'en vais …


A mon avis, c'est du pipeau. Si sa fille devait vraiment venir, elle ne m'aurait pas du tout laissé entrer chez elle. Nouveau mouvement d'agacement, et elle fait demi tour … et retourne s'asseoir devant mon ordi. Yesss ! J'hésite un instant: j'attends ici qu'elle ait fini, ou j'y vais ? J'y vais ! Je me lève et je la rejoins. Le regard fixé sur l'écran, c'est comme si elle ne remarquait pas mon arrivée. Toutefois, quand je m'assieds sur le banc à sa gauche, elle tourne la tête vers moi et, cette fois, c'est lentement et méticuleusement qu'elle examine ma tenue entre les deux pans de mon peignoir ouvert. Je suis presque gêné de cet examen inquisiteur. D'un homme, je dirais qu'il me déshabille du regard ! Puis elle reprend le visionnage des photos. Elle a passé la séquence des pipes au milieu de la cour, tout de suite après mon arrivée, et sur la photo qu'elle regarde … Oh oui, là, c'est le premier mec qui m'a baisé. Je ne sais même pas comment il s'appelle, celui-ci, il me prend en levrette, debout contre une table. Le pantalon sous les fesses, le ventre collé contre mon cul, il se cramponne à l'angle de mes cuisses, et, tête rejetée en arrière, bouche grande ouverte, de toute évidence, il est en train de jouir. Et, alors que je m'attendais à ce qu'elle passe en revue toute la série rapidement pour se débarrasser au plus vite de moi et de cette corvée, je me rends compte qu'elle examine ce cliché méticuleusement. Oh putain ! Se faire baiser et sentir le mec prendre son pied dans mon cul, c'est une chose, mais le mec en question, je ne l'avais pas vu, au moment où il a joui … alors, là, LE VOIR, pile au moment où il éjacule, c'est … pfiouuuuu ! Ça ne se voit pas à l'image, mais moi, je sais ce qui se passe: juste à ce moment là, sa queue est en train de cracher son sperme au fond de mon cul. Du doigt, je montre ce mec à Yolaine:

- Là, celui-ci, il est en train de …

- Je vois ! Pas besoin d'explication …


Elle m'a sèchement coupé la parole. J'insiste:

- Ah non, vous ne voyez pas ! Il n'est pas seulement en train de me sodomiser: ça se passe aussi à l'intérieur, on ne le voit pas sur la photo, mais moi, je le sais, et pour cause, la photo est prise juste au moment où il jouit. Et il est en train de me … il éjacule, quoi …


Je m'attendais à une protestation outrée, mais non, elle marque un temps, comme si elle essayait d'imaginer ce qui se passe "à l'intérieur", puis elle clique. Photo suivante: je suis au même endroit et dans la même position, mais avec un autre type collé à mon cul, plusieurs autres mecs autour de nous, la queue à la main, dont Philippe. Apparemment, tel que je suis tourné, je parle à celui qui me baise, et il rit. Yolaine me demande:

- Celui-ci aussi, il vous … il est en train de …

- Là, il me sodomise, mais je ne crois pas qu'au moment de cette photo, il soit en train d'éjaculer . 

- Mais … il vous a … il a quand même …

- … joui ? Je ne sais plus, sans doute. De toute façon, ils m'ont tous … inséminé, au moins une fois.


Elle clique. Sur la photo suivante, je suis toujours debout contre la table, mais avec un troisième type. Putain, me voir me faire enculer par plusieurs types à la suite, ça me … c'est presque aussi fort que de l'avoir vécu, et surtout, regarder ces photos avec elle, témoin de ma débauche ! Je sens que je commence vraiment à bander et ma queue, coincée dans mon string minuscule, a du mal à s'épanouir. Je n'ose pas y glisser la main pour me mettre à l'aise. Elle clique. Cette fois, c'est Philippe qui me baise: les bras serrés autour de ma taille, son menton collé entre mes omoplates, il a les yeux fermés. Yolaine:

- Et celui-ci ? 

- Celui-ci, c'est Philippe. Là, je pense qu'il vient d'éjaculer. Philippe, c'est celui qui a organisé tout ça.

- Tout ça ?

- Oui, ce … rassemblement. C'est lui qui a recruté ces hommes. Ça s'appelle un gangbang. Vous connaissez ?

- Un gangbang ? Non, je ne connais pas. Ce Philippe, c'est un ami à vous, alors …

- Non, même pas, je ne le connais que depuis une quinzaine de jours.

- Ah bon ? Mais alors, ces hommes, qu'il a recruté, vous ne les connaissiez pas non plus ?

- Non. Encore moins. J'ai fait leur connaissance seulement ce matin … enfin, "fait leur connaissance" , si on peut appeler ça comme ça …

- Mais, quand vous êtes allé là-bas, vous saviez ce qui allait se passer, ou ils vous ont … obligé ? 

- Ah oui, je savais ce qui allait se passer. Philippe, je l'ai rencontré pour la première fois, il y a deux semaines, pendant une balade à vélo. On a tout de suite … sympathisé, si vous voyez ce que je veux dire, et, le jour même, il m'a proposé d'organiser un gangbang pour moi.


Tout en parlant, elle continue de faire défiler les photos. Son comportement m'étonne. Sa seule réaction, à la vue de tant de débauche, c'est, de temps à autre, un petit hochement de tête énigmatique. Pourtant, à mon avis, elle n'avait jamais vu autant de bites en érection, ni de scènes d'accouplements et de fornication. Je n'y tiens plus, ma queue qui essaie de se déplier et de sortir de mon string commence même à me faire mal. Alors, je préviens Yolaine:

- Excusez-moi, regarder ces photos, ça me … il faut que …


Et, joignant le geste à la parole, je soulève le bas de ma nuisette, je glisse ma main dans mon string, et je déplie ma bite. Pfiouuuuu, ça va mieux ! Vue la petitesse du bout de tissu, ma queue dépasse maintenant presque entièrement de ma petite culotte qui ne dissimule plus que mes couilles. A ma grande surprise, Yolaine a suivi mon geste des yeux, sans ciller, et elle regarde maintenant ostensiblement ma bite en érection à travers le voile noir de ma nuisette ! Bêtement, c'est moi qui suis gêné par son regard, et qui me sens obligé de me justifier:

- C'est plus fort que moi, ces photos, ça me … ça m'excite. 


Et je rabats un pan de mon peignoir sur mon ventre. Avant que j'aie eu le temps de rabattre l'autre pan, elle m'arrête:

- Non, pas la peine de vous cacher. Maintenant, ça y est, je vous ai vu, vous pouvez rester comme ça.


Elle me sidère. Les yeux toujours braqués sur mon bas ventre, elle n'est visiblement pas du tout gênée, ni par ma tenue de travelo, ni par la vue de ma queue en érection, ni par notre proximité sur ce banc. J'ai même l'impression qu'elle serait déçue que je cache ma bite. Est-ce que j'ose ? Au point où on en est, allez, j'ose:

- Et vous, ça vous fait aussi de l'effet, de regarder ces photos ? Ça vous choque ? Ça vous dégoûte ? Ça vous excite ? Ça vous laisse indifférente ?


Elle plante ses yeux dans les miens, me sourit et, sans un mot, elle revient à l'écran de l'ordi. Décidément elle m'étonne vraiment, la voisine. Qu'est-ce que ça veut dire, ce silence ? Jusqu'ici, elle ne s'est pas gênée pour me dire sans prendre de gants quand je la choquais. Maintenant, ce sont les photos que Guy a faites sur le matelas au milieu de la pelouse. Elle les examine toujours aussi attentivement et remarque:

- Là, ce sont encore d'autres hommes …

- Ben oui … je vous ai dit, il y en avait une trentaine …

- Mais, sur ces photos, c'est toujours vous avec, à chaque fois, un homme différent … 

- Hé oui, c'est ça, un gangbang … c'est une seule femme pour plusieurs hommes, ou un seul homme pour plusieurs autres hommes. Et là, c'était un seul homme, c'est-à-dire moi, pour une trentaine d'autres hommes …

- Vous dites "une femme pour plusieurs hommes". Alors, des femmes aussi, font ça ?

- Ben oui. C'est même plutôt des femmes, qui font ça. 

- Ah bon ? Mais vous, pourquoi vous l'avez fait ?

- J'en avais envie. Vous aviez bien vu, avec Gabriel, j'aime beaucoup me faire sodomiser. Plus exactement, j'aime beaucoup me faire BAISER, si vous voyez la nuance.

- Oui, je crois que je vois …

- Alors, quand Philippe m'a proposé de me faire BAISER  par une bande de copains à lui, je n'ai pas pu résister .


J'ai insisté lourdement sur le terme "BAISER". Pour moi, il vaut toutes les explications, et j'ai l'impression que pour Yolaine aussi. De clic en clic, elle passe en revue toute la série sur la pelouse. Arrivée à une photo où c'est Manoel qui me baise, elle la contemple longuement. Je lui fais remarquer:

- Il est beau, non ?

- …


Elle se contente de hocher la tête avec conviction. Oh oui, elle le trouve beau ! Je précise:

- Avec un physique comme ça, il peut tomber toutes les femmes qu'il veut … 

- Ah bon ? Il aime aussi les femmes ?

- Oui, il baise aussi bien les femmes que les hommes. Il est bi … bisexuel …


Et puis voilà une photo où, accroupi devant Sam le tatoué, je regarde son énorme queue, dressée presque à l'horizontale, m'apprêtant à la prendre dans ma bouche. Yolaine:

- Hou la ! Il est bizarre, celui-ci … il ferait peur …

- Oui, il est tatoué de partout. Et en effet, il fait peur, c'est une brute. Mais surtout, il a une énorme bite !

- Oui, je vois. Et, naturellement, il vous a aussi …

- ... baisé ? Oui.


Elle se tourne vers moi, et là, je réalise que, depuis un moment, par une espèce de réflexe inconscient, j'ai commencé à me pétrir le gland de la main gauche, à travers le voile de ma nuisette. Quand elle baisse les yeux sur mon bas ventre, je lâche ma queue, mais trop tard, mon geste ne lui a pas échappé. Elle me regarde, me sourit:

- Ne vous gênez pas …


A son ton, je suis incapable de dire si sa remarque est une réflexion acerbe, ou si, au contraire, elle m'incite à continuer de me tripoter. Alors, je décide de le prendre comme ça:

- Bon, alors, puisque ça ne vous dérange pas … C'est une espèce d'automatisme. Vous n'avez pas envie de faire pareil ? De VOUS faire pareil, évidemment …


Elle me regarde recommencer à me malaxer le gland, elle hausse les épaules et retourne à l'ordi. Toujours aussi posément, elle contemple des scènes de fornication de plus en plus débridée, en se contentant de hocher la tête de temps en temps. Plus ça va, plus j'ai l'impression que ce hochement est un mélange d'étonnement et d'admiration. Admiration pour quoi ? Pour la belle collection de bites qu'elle passe en revue ? Pour ma prestation ? Je ne sais pas. On en arrive bientôt à la séance sur le bar. Oh, la vache, c'est vraiment torride ! A plat ventre sur ce bar encombré de verres, de bouteilles et de biscuits à apéro renversés, la joue dans les cacahuètes, une jambe repliée sur la table, et un mec qui m'encule en me tenant par les hanches, et d'autres mecs qui font la queue, la bite à la main, de toute évidence en attendant leur tour ! Et ces gros plans sur leurs bites dans mon cul ! Oh, putain !

 

- Vous êtes des animaux ! Vous faites ça comme des animaux !


A la manière calme et posée dont elle vient de dire ça, une évidence s'impose à moi: c'était une simple constatation. Alors:

- Oui, il y a de ça.

- Et vous ne vous sentez pas dépravé, avili, de vous faire … sodomiser comme ça ?

- Avili, non, je ne me sens certainement pas avili. Dépravé, oui, débauché, immoral, si vous voulez, indécent et impudique, aussi … bestial, même … mais c'est tellement bon de se faire BAISER comme ça, sans retenue, sans morale, s'offrir à une bande de mâles qui se servent de moi pour se soulager … oui, s'accoupler comme des animaux, se laisser aller, lâcher prise, s'abandonner à leurs envies les plus lubriques, quelle volupté ! Vous vous rendez compte ? Susciter le désir de trente types ! Leur donner envie de copuler avec moi, les uns après les autres … c'est … 


Elle se remet à faire défiler lentement les photos. Soudain, un mouvement attire mon regard. Je n'y avais pas prêté attention, mais depuis un moment, elle avait négligemment posé son avant-bras gauche sur sa cuisse, sa main pendant mollement entre ses genoux. Et là, tout en continuant à manipuler la souris de la main droite, voilà qu'elle lève sa main gauche jusqu'à la ceinture de son bermuda, saisit le bouton qui boucle sa ceinture. C'est le geste de quelqu'un qui s'apprête à déboutonner son bermuda. Mais sa main reste en suspens, les doigts serrés sur ce bouton. Une fraction de seconde, j'ai cru qu'elle allait ouvrir son bermuda, glisser sa main à l'intérieur et, de nouveau, se donner du plaisir. Mais non, ça s'arrête là, comme un geste machinal. Je reporte mon regard sur l'écran de l'ordi, tout en continuant à me tripoter le gland. Encore trois ou quatre photos …


Et brusquement, elle détache son bouton d'un geste vif … si vif, qu'elle me heurte du coude. Mais j'ai vraiment l'impression que ce coup de coude n'est pas accidentel ! Je regarde ce qu'elle fait: elle descend lentement le zip de son bermuda, glisse sa main dedans, et enfonce ses doigts en direction de son entrejambe ! Oh, putain, cette séance de photos l'a excitée, et elle va se doigter ! J'entends encore le clic de la souris, mais je ne regarde plus l'écran, je regarde la bosse que fait sa main qui s'enfonce dans son bermuda, la bosse qui est maintenant sur son pubis, la bosse qui bouge, là, entre ses cuisses. Elle se penche un peu en arrière, oscille un peu du bassin, comme pour s'installer plus confortablement. Je n'ose rien dire, rien faire, de peur de rompre le charme, mais je bande de plus en plus. Oh, je ne bande pas à l'idée de la baiser, ou de me faire sucer par elle, non, ce qui m'excite, c'est qu'elle se doigte parce que me regarder me faire baiser l'excite, elle ! L'autre fois, quand elle nous avait surpris, avec Gabriel, j'avais compris qu'elle se caressait aux seuls mouvements de son épaule, mais je ne l'avais pas vue se doigter. Mais, là, voir sa main dans sa culotte, sa main qui … Waouhhh, c'est troublant ! Des images s'imposent à mon esprit, des images de sa chatte mouillée, de ses lèvres lubrifiées par l'excitation, de son clitoris gonflé. J'ai une furieuse envie de glisser ma main dans son bermuda, et de la doigter aussi ! Alors, à mon tour, je me lâche: je change de main et cette fois, je ne me contente plus de me pétrir le gland, je descends mon string sous mes couilles et je me masturbe vigoureusement de la main droite. Elle ne peut pas ne pas s'en rendre compte … le bruit de ma main qui froisse le voile de ma nuisette, mon coude droit qui heurte en rythme son coude gauche … Mais elle ne réagit pas, ne s'éloigne pas de moi. On est en train, tous les deux, de se masturber en regardant les photos de mon gangbang !


Maintenant, elle contemple une photo où, à genoux sur le matelas installé sur la "scène", la tête posée sur mes bras croisés sur le drap, je suis en train de me faire fourrer en levrette par Hamid, le beau marocain ! Elle commence à respirer bruyamment par la bouche. Je n'y tiens plus, je change de nouveau de main, et je pose doucement ma main droite entre ses cuisses, par dessus son bermuda. Elle sursaute, se tourne vers moi, me regarde et secoue la tête … « non ». J'insiste, je glisse mon majeur bien au milieu de ses cuisses, je sens son majeur sous le mien, sans doute enfoncé entre ses lèvres. Toujours tournée vers moi, elle ferme à moitié les paupières, et je vois ses yeux se révulser légèrement. Et elle reprend sa masturbation, bouche entrouverte. Elle cède, elle accepte mes doigts. Alors je m'aventure davantage, je remonte un peu ma main, et je commence à la glisser dans son bermuda. Elle a un halètement et déglutit bruyamment. J'enfonce encore un peu mes doigts. Elle se laisse faire. La ceinture de sa petite culotte … J'en étais sûr, c'est une petite culotte en coton. J'ai maintenant ma main sur la sienne, mes doigts sur les siens et je sens, sous ses doigts, une touffe de poils fins et doux. Elle ne doit pas s'épiler. Elle bouge doucement son majeur et je l'accompagne. Elle se tourne de nouveau vers l'écran de l'ordi, et elle se remet à cliquer. C'est une série de photos, toujours sur la "scène" où je me fais baiser à la chaîne par je ne sais combien de types. Plusieurs gros plans avec une bite enfoncée dans mon fourreau, et une paire de boules à l'entrée … et des dégoulinures de sperme sur mon périnée, mes couilles et le haut de mes cuisses … 


Yolaine reste longtemps sur chaque vue, se masturbant parfois un peu plus vigoureusement. Et soudain, je la sens qui retire doucement ses doigts de son entrejambe. Ne sachant trop que faire, je suis le mouvement, mais elle lâche la souris, et, de sa main droite, elle saisit mon poignet et le maintient sur son ventre, tandis qu'elle finit de sortir sa main gauche de sa petite culotte. Puis elle se tourne à nouveau vers moi, plante se yeux dans les miens, et, de sa main gauche, elle presse la mienne en direction de sa chatte ! Oh putain, elle veut que je la masturbe. Oh ben, pas de problème, je ne peux pas te refuser ça, Yolaine ! J'ai bien fait de venir ! Je glisse mes doigts sur son pubis. En effet, une touffe de poils assez épaisse. Mon majeur entre ses lèvres … hhhmmmm, elle est déjà toute mouillée … son clitoris, gonflé sous mon doigt … elle halète … je commence à bouger, alternant délicats va et vient et cercles rapides … elle finit de sortir sa main gauche de sa culotte … et vient la poser négligemment sur ma cuisse … Décidément, Yolaine, tu me sidères ! Ses halètements se font de plus en plus forts et je sens son ventre se contracter sous la paume de ma main … j'enfonce mon majeur dans son vagin … elle gémit … et pose sa main gauche sur ma bite ! Délicatement, elle me caresse la verge, le gland, les couilles. Puis elle me saisit la queue plus résolument, et commence à me masturber à son tour. Je sens qu'avoir ma bite en main accroît son excitation. Elle lâche la souris, se tourne vers moi, et glisse sa main droite dans sa culotte, sur ma main qui la masturbe. Les yeux fermés, elle gémit, et me secoue maladroitement la queue de la main gauche. Heureusement que j'ai déjà joui plusieurs fois aujourd'hui, parce que la situation est tellement excitante qu'autrement, je me serais déjà répandu. Il me prend même l'envie de lui bouffer la chatte et de la finir avec la langue … 

- J'ai envie de te le faire avec la langue …


Elle ouvre les yeux, les écarquille, me dévisage et, brusquement, elle lâche ma bite, empoigne ma main et la sort de son bermuda. La voilà debout, qui enjambe le banc, me tire par la main pour me faire me lever aussi. Elle veut me foutre à la porte, ou m'emmener dans sa chambre ? Je me lève, j'enjambe le banc à mon tour, et sans un mot, elle m'entraîne vers sa terrasse ! Tout en marchant précipitamment, elle commence à descendre maladroitement son bermuda sur ses cuisses. Nous voilà au pied de sa balancelle, elle lâche mon poignet, finit d'ôter son short et sa culotte, s'affale sur les coussins, écarte les jambes et tend les mains vers moi ! En effet, elle n'est pas le moins du monde épilée ! Sa touffe de poils ne remonte pas très haut sur son pubis, mais elle déborde sur ses aines, des poils fins et lisses, châtains. Jusque sur ses cuisses, il y a des poils. Visiblement, elle ne s'épile que les mollets, c'est-à-dire juste ce qu'elle montre, sous ses bermudas. Au milieu de sa touffe, je distingue le rose humide de ses petites lèvres. Hhhmmmm, je vais te bouffer la chatte ! Je vais bouffer la chatte à ma voisine ! Les circonstances sont presque plus surprenantes que le fait lui-même: elle, toujours si prude dans sa tenue comme dans son comportement, elle toujours si mal à l'aise devant des propos un peu lestes, elle toujours si sagement vêtue, ne montrant jamais d'autres parties de son corps que ses avant-bras et ses mollets, la voilà à moitié à poil dans son jardin ! La voilà qui veut se faire bouffer la chatte en extérieur ! De l'autre côté de ce mur, contre lequel se trouve sa balancelle, c'est la rue, une rue, il est vrai, qui aboutit dans les champs et où il ne passe pratiquement aucune circulation automobile, mais qui fait partie à la fois du circuit traditionnel de promenade des habitants du village et d'un chemin de grande randonnée … Alors, qu'elle veuille se faire bouffer la chatte ici, certes, cachée par ce mur, mais à deux ou trois mètres de passants éventuels, ça me sidère.


Et puis, elle si coincée, si distante et toujours si hautaine, si glaciale et condescendante, si peu "sexe" … je vais lui bouffer la moule ! Je suis déjà à genoux entre ses jambes, elle me regarde fiévreusement, regarde son entrejambe, glisse un peu plus son bassin vers moi, tend son ventre vers moi. Cette fois, elle est bel et bien décoincée, la voilà même lascive, impudique, indécente … elle a le feu au cul ! Dans son regard, je lis une urgence, une frénésie lubrique, ses yeux ne me disent pas « S'il vous plaît, voulez-vous me faire un cunnilingus ? », non, ils me disent « Vas-y, bouffe-moi la chatte ! ». Le visionnage de mes photos de cul l'a vraiment bien chauffée. Alors, une main sur chacun de ses genoux, je lui écarte davantage les jambes, je me penche, et je commence par poser mes lèvres à l'intérieur de ses cuisses. Elle sursaute en haletant, rejette sa tête en arrière et arque son bassin, ses deux mains plaquées sur ses aines, de part et d'autre de son sexe. Oh putain, elle est chaude ! Je lèche l'intérieur de ses cuisses en remontant vers sa chatte. Elle geint et agite fébrilement ses jambes et son bassin « Vas-y, suce-moi le clito ! Fourre-moi ta langue ! ». D'elle même, elle repousse fébrilement le rideau des poils qui masquent sa vulve, écarte ses lèvres pâles, et me dévoile son clitoris tendu et son vagin rose bonbon, béant et luisant de désir. Un flot de salive m'inonde la bouche.


Alors, l'urgence s'impose aussi à moi: finis les préliminaires, je m'avance, et je pose ma bouche sur ses lèvres. Elle sursaute et pousse une espèce de sourde exclamation, entre un gémissement et un cri à peine retenu, et me saisit la tête à deux mains. Hhhmmmmmm, comme les mecs quand je leur taille une pipe ! Je plaque mes mains à la place des siennes, de part et d'autre de son sexe, et, le nez dans sa touffe parfumée à l'amande, j'enfonce ma langue dans son vagin. C'est chaud, c'est doux, c'est tout mouillé. Elle gémit. Après quelques allers et retours de ma langue en elle, le goût à la fois suave et un peu acide de sa mouille m'envahit la bouche. Je prends son clitoris entre mes lèvres et je le presse délicatement, je le fais rouler et je le sens qui gonfle encore. Elle agite son bassin de plus en plus frénétiquement, elle croise ses mollets sur mon dos et serre convulsivement ses cuisses contre mes oreilles. Son excitation alimente la mienne. Les mains plaquées contre ses reins, je presse sa vulve contre ma figure. Elle gémit de plus en plus fort, et bien sûr, ce à quoi je m'attendais arrive : des voix, des pas dans le gravier de la rue, de l'autre côté du mur ! Elle les a aussi entendus. La tronche toujours enfouie dans son entrejambe, je la regarde: haletant la bouche béante, les yeux grands ouverts, elle écoute … à peine une seconde, et, en étouffant ses gémissements, elle se remet à me presser la tête contre sa chatte, encore plus fiévreusement, comme si cette intrusion sonore l'avait un peu plus excitée. En effet, sous mon front, contre mon nez, je sens son ventre se contracter: elle est au bord de l'orgasme … Soudain …

- Haa ! Haaaaa ! Haaaaaaa ! 


Et c'est un déchaînement de spasmes et de soubresauts ératiques, incontrôlés. Elle m'écrase la tête entre ses cuisses, me bourre le dos de coups de talons, se cramponne à des poignées de mes cheveux, tout en mêlant gémissements, râles et cris sans se préoccuper d'être entendue:

- Haaa ! Haaaaaa ! Haaaaaaaaa ! Hoooonnn ! Ooooh ! Ooooh ! Ooooooooooooh la laaaaaaaaa !


Enfin, elle s'écroule, pantelante, haletante, au fond de sa balancelle, dénoue ses jambes et repousse vigoureusement ma tête d'entre ses cuisses. Essoufflée comme après une longue course, son ventre se soulève au rythme de sa respiration. Toujours agenouillé entre ses jambes, je lui caresse les hanches et le ventre, et brusquement, elle s'assoit, bien droite, me regarde, inexpressive, et se lève. Elle ramasse sa culotte et son bermuda, et, les fesse à l'air, elle rentre dans sa maison. Je la suis. Elle jette ses vêtements sur un fauteuil, traverse son séjour jusqu'à sa cuisine, remplit un verre d'eau au robinet, se tourne vers moi et le boit, les fesses appuyées à son plan de travail. Puis:

- Vous en voulez un ?

- Non, merci …

- Bon, alors au revoir …


Et bien, pas très expansive, la voisine. Je ne m'attendais pas à des effusions sentimentales, mais quand même. Je ne peux m'empêcher de rire:

- C'était bien ? Ça vous a fait du bien ?


Elle ne répond pas, me regarde, l'air indifférent, plantée dans sa cuisine, la foufoune à l'air. Je referme mon peignoir, je récupère mon ordi et je me dirige vers la porte. Juste avant de sortir, je me retourne:

- Vous n'avez pas fini de regarder mes photos. Quand ça vous dit, vous savez où me trouver.

 

Je sors.

 


Par Solosexe - Publié dans : Récits pornographiques
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