Mardi 12 février 2019 2 12 /02 /Fév /2019 01:00

Avertissement.

Dans ces "récits pornographiques", je décris des relations hétéro ou homosexuelles avec des inconnus et avec des éjaculations sans protection, dans le vagin, dans la bouche et dans le cul. Il est bien évident que je ne saurais conseiller ou inciter mes lecteurs à pratiquer de telles relations sexuelles non protégées avec des inconnus ou avec des partenaires douteux.  

Selon les O.N.G. et le Ministère de la santé, 36.000 personnes ignorent être porteuses du S.I.D.A en France, et on y dénombre 6.500 nouvelles contaminations chaque année.


De la même manière, je décris des actes zoophiles et je rappelle qu'il s'agit d'actes délictueux sanctionnés par la loi que je ne saurais approuver ou promouvoir.

 

Dans les deux cas, je crois bon de préciser que ce que je décris n'est pas du vécu. Ce ne sont que des fantasmes.


 

Samedi 16 décembre. 21h45


- Au fait, tu veux boire quelque chose ?

- Bah … pourquoi pas …

- Coca ? Jus de fruit ? Whisky ?

- Jus de fruit, alors.

- Bon. Je vais te chercher ça … c'est dans le frigo de la cuisine … Je te mets la vidéo suivante ?

- Si vous … si tu veux … mais tu sais, j'ai compris comment il faut faire.

- Ok. Ben vas-y, alors. Je reviens …


Ça y est ! Le capitaine de gendarmerie qui m'a interrogé ce matin à la brigade est là, dans ma chambre, depuis une bonne demie heure, et il a commencé à regarder les vidéos de mon gangbang chez Jean-Claude. Je me demande encore pourquoi il a voulu les voir. Il a prétendu que c'était à titre privé, mais j'ai encore un doute. Si ça se trouve, c'est en tant que gendarme qu'il a voulu vérifier si ce que je lui ai raconté ce matin est vrai … et pour m'amadouer, il a présenté ça comme une requête personnelle. 


Admettons. Mais je n'arrive pas à savoir si ça l'excite, de visionner mes vidéos de cul. Il ne manifeste rien … il pose des questions, mais à son comportement, je suis incapable de dire si ça lui plaît, si il bande, si ça lui donne des envies … peut-être qu'il n'ose pas … peut-être qu'il craint que je me serve de ça pour … je sais pas … en tirer un avantage …


Pourtant, j'essaie de le mettre à l'aise … ou plutôt, de le mettre dans l'ambiance … dans l'ambiance "sexe", et de lui faire comprendre qu'il n'a pas à se gêner. Pour commencer, j'ai mis le jean stretch hyper moulant que j'ai acheté ce matin … évidemment avec rien dessous, si ce n'est un cockring qui m'enserre le paquet sous les couilles et le met en évidence. Tout à l'heure, quand je lui ai ouvert la porte, j'ai bien vu que la bosse que fait mon paquet, moulé comme ça dans mon jean, ne lui a pas échappé, mais il n'a pas commenté. Ensuite, je me suis assis à sa droite, à la table où j'ai posé mon ordinateur … à côté de lui et tout près … tourné vers lui, de trois quarts, les jambes écartées, un pied sous sa chaise et l'autre sous la table, à quelques centimètres de ses pieds à lui … je suis vautré sur ma chaise, le bas ventre en avant, étalé sous ses yeux, avec mes couilles et ma bite dont on devine nettement les contours sous la toile de mon jean … et pour achever le tableau, comme le visionnage de mes vidéos me rappelle des sensations et m'excite, je bande … je bande et, à travers la toile de mon jean, je me tripote la queue sans vergogne juste sous ses yeux. Il l'a vu ! Il l'a vu, il a été surpris, mais il n'a pas détourné les yeux, il m'a regardé me malaxer le gland.


Maintenant, je vais nous chercher à boire dans la cuisine commune du gite. En me dirigeant vers la porte, je me dis qu'il va sûrement encore mater mes fesses moulées dans ce jean … il en a déjà eu un aperçu quand il est arrivé tout à l'heure … je lui ai tourné le dos le temps d'accrocher sa parka et quand je me suis retourné, il me matait … il est peut-être comme beaucoup de mecs qui sont fétichistes de la toile de jean, en particulier quand elle moule un beau cul … et mon cul, c'est ce qui les fait craquer, les mecs … alors, juste avant d'ouvrir la porte, je tourne brusquement la tête. Bingo ! La main sur la souris de l'ordi, il a en effet les yeux braqués sur mon cul … je me cambre, je me claque une fesse et je lui lance:

- Il est pas mal, hein ?


Il ne répond pas et détourne le regard. Je sors.


J'aimerais bien lui avoir donné envie de le toucher, mon cul … j'aimerais bien sentir ses mains sur mes fesses … j'aimerais bien qu'il glisse ses doigts tout au long de la couture centrale de mon jean, là, entre mes fesses, jusque sur ma rondelle … 


Quand je reviens, les yeux fixés sur l'écran de l'ordi, il ne tourne même pas la tête vers moi. Je pose les bouteilles sur la table … j'ai pris le jus d'orange, et deux gobelets … j'ai pris aussi le whisky … on ne sait jamais, il changera peut-être d'avis … je nous sers, et, en me rasseyant à côté de lui, je le fais sursauter en lui posant la main sur l'épaule:

- Alors, t'en es où ?


Il clique sur la souris pour arrêter la vidéo qu'il était en train de regarder, il prend le verre que je lui tends, jette un rapide coup d'œil à mon bas ventre, et il boit … puis il se tourne vers moi:

- Pendant que t'étais parti, j'ai regardé le … celui qui te … celui qui t'encule … j'ai regardé le moment où il sort son … sexe, et qu'il éjacule contre … 

- Ah oui, il éjacule contre ma rondelle …

- Oui, c'est ça. Et après, il remet son sexe … il remet son sexe … dans ton cul.

- Oui, et il finit de jouir DANS mon cul …

- Ah oui, c'est bien ça, alors … parce que … on voit … on voit son sexe … la base de son sexe qui … qui bouge … comme si …


Ben mon vieux, il l'a vraiment regardée et analysée, cette vidéo, pour avoir remarqué ce détail.


- Oui, c'est les spasmes de l'éjaculation et son urètre qui se gonfle au passage du sperme …


Visiblement, ça le laisse pantois … comme s'il réalisait seulement maintenant que les mecs qui me baisent éjaculent effectivement dans mon cul. Pourtant, il me semble lui avoir déjà dit clairement. C'était peut-être resté abstrait pour lui. Il a fallu que je lui mette les points sur les "i" et les barres aux "t" en lui décrivant presque cliniquement ce qui se passe pour qu'il en saisisse les implications. Il me dévisage silencieusement pendant quatre ou cinq secondes, puis:

- Oui, alors … ces types, ils te … ils te … ces types, ils te … 


Il ne trouve pas ses mots. Je viens à son aide:

- Ils me répandent leur sperme dans le cul … VRAIMENT ! T'avais compris quoi ? Tu pensais qu'ils éjaculaient CONTRE ma rondelle, mais pas à l'intérieur ? Mais SI, ils jouissent DANS MON CUL. Ils préfèrent ça, les mecs, pouvoir jouir dans celui ou dans celle qu'ils baisent, plutôt que d'être obligés de se retirer. Et moi aussi, j'adore ça ! Tu préfères pas ça, toi, jouir dans celui … ou dans celle que tu baises, plutôt que te retirer et éjaculer dans le vide ?

- Ben … si, évidemment … 

- Ben alors, tu vois … tous les mecs sont pareil … je vais pas les frustrer en leur disant de sortir juste au moment de prendre leur pied … moi aussi, ça me frustrerait …

- Ah bon ?

- Oui. Pour moi, c'est … c'est excitant, mais en plus, je trouve ça … gratifiant …

- Gratifiant ? ! ? !

- Oui. Je saurais pas t'expliquer pourquoi, mais c'est gratifiant … et alors, le summum, quand ils sont plusieurs, comme ça, c'est quand ils me prennent à la chaîne et qu'ils tirent leur coup dans mon cul les uns après les autres … 

- Tu veux dire que …

- Oui … ils se succèdent dans mon cul déjà plein de sperme, et ils ajoutent leur dose …

- Tu veux dire … ils attendent pas que tu … 

- … que je me lave le cul pour prendre la suite ? Non. Tu sais, quand ça commence, ce genre de séance, l'excitation de tout le monde monte en flèche, hein … aussi bien ceux qui me baisent que ceux qui regardent … ça fait tomber toutes les réticences, toutes les inhibitions … alors, tremper leurs queues dans le foutre des autres, non seulement ça les dégoûte pas, mais l'idée d'être comme ça, cinq, six, dix, à me remplir le cul de sperme, ça les excite …


Les yeux ronds, il me dévisage en hochant la tête. Je lui souris. Après quelques secondes de cette observation, il se tourne vers l'écran de l'ordinateur, et:

- Et là … dans cette autre vidéo, c'est un gros type qui te …

- Ah oui, c'est le gros, qui est en train de me baiser …


Sur l'image fixe, on voit l'énorme poussah vautré sur moi … son cul adipeux entre mes cuisses et ses gros mollets entre mes jambes … plus haut, sous son énorme ventre qui tend le tissu du T-shirt qu'il n'a pas pris la peine d'enlever, on me devine, écrasé, aplati par cette masse … et encore plus haut, on aperçoit ma tête, la joue posée sur mes avant-bras croisés … C'est filmé de derrière et d'un peu au-dessus, et on aperçoit, autour de nous, presque à nous toucher, quelques types, assis ou à genoux sur le matelas, et qui nous regardent en se masturbant … et au-delà, des jambes et des pieds … plein de jambes et de pieds. Le gendarme m'observe, la main sur la souris … il hésite, puis:

- Il est vraiment énorme, ce type …


Je sens que c'est plus une question qu'une remarque. Ça doit l'étonner que je me fasse baiser par un mec comme ça … Alors, pour satisfaire sa curiosité:

- Oh oui … ÉNOOOOORME ! C'était la première fois que je me faisais baiser par un type aussi gros, mais j'ai adoré ça ... ça m'a étonné, mais c'était vraiment bien. Déjà, rien que de me faire aplatir comme ça, sous lui, je sais que c'est bizarre, mais ça m'a plu … mais en plus, sa bite … sa bite, elle aussi, elle est ÉNOOOORME ! 


A l'évocation de ce que le gros m'a fait, c'est plus fort que moi … comme un réflexe … je me vautre au fond de ma chaise, le ventre en avant, j'écarte de nouveau les cuisses, je m'empoigne la bite … et je la serre, je la pétris sans pudeur à travers la toile de mon jean.

- Vas-y, remets en route …


Curieusement, alors que jusqu'à présent, ce genre de manifestation de ma part semblait le gêner, cette fois, le capitaine Blanchard ne détourne pas le regard … au contraire, les yeux posés sur mon bas-ventre, il me regarde me tripoter en souriant … 


- Allez … vas-y, remets en route …


Il fait redémarrer la vidéo. On voit le gros me secouer à grands coups de boutoir … Si je ne quitte pas l'écran des yeux, le gendarme Blanchard, lui, n'arrête pas de tourner la tête alternativement vers la vidéo et vers moi … ça me plaît … tranquillement, il me regarde me tripoter.


- Vous vous … pardon … tu te … tu te fais … baiser par n'importe qui, en fait … je veux dire … que le mec soit beau ou pas, tu t'en fous … celui d'avant, par exemple, celui qui te baisait sur le dos … celui-là, on peut dire que c'était un beau mec … mince et tout … mais l'autre, là, le gros … on peut pas dire qu'il soit beau, hein … mais apparemment, tu t'en fous …

- Oui. MAINTENANT, je m'en fous … au début, j'avais envie de me faire seulement des beaux mecs .. ou du moins, des mecs corrects … Mais ça a changé … maintenant, je m'en fous … Et je ne regrette pas parce que celui-là, le gros, par exemple, il m'a fait jouir ! Avec sa grosse bite, ce mec m'a fait jouir du cul !

- Comment ça …

- Ben … c'était tellement excitant, de sentir son gros … machin m'ouvrir le cul … m'ouvrir le cul et entrer et sortir … je le sentais glisser à la fois dans mon … dans mon anus, si tu veux … et aussi À L'INTÉRIEUR de moi, dans mon rectum … je le sentais aller et venir DANS moi ! C'était la première fois que je ressentais ça à ce point … Oui, c'est ça, il m'a tellement … il m'a tellement bien fourré, il m'a tellement bien limé, c'était tellement excitant que ça m'a provoqué … une sorte d'orgasme … sans éjaculer, si tu veux, mais un orgasme quand même …

- Ça se voit. Sur cette vidéo, ça se voit, que tu prends du plaisir … avec le brouhaha, on n'entend pas ce qui se dit, mais un moment, on dirait qu'un des … un des spectateurs … dit que le gros type te fait jouir et que tu gémis …

- Ben oui, c'est vrai … il m'a tellement rendu folle, avec sa grosse queue, qu'il m'a fait gémir … c'est pour ça … beau ou moche, athlétique ou obèse, ce qui compte, c'est que les mecs me baisent bien … même les petites bites, ça me va, du moment que le mec sait y faire …


En entendant "il m'a rendu folle", il a sourit. Il se reconcentre sur la vidéo. Ça commence vraiment à me tarauder. J'ai envie d'une bite … de plus en plus. Et cette situation, là, avec ce mec, tellement près de moi, à qui, à travers ces vidéos, je dévoile sans aucune retenue mon anatomie la plus intime … ce mec qui me regarde me livrer à des mâles de la manière la plus impudique, la plus dissolue, la plus obscène … dans des flashs, je me vois me glisser sous cette table, lui ouvrir sa braguette, au capitaine Blanchard, et lui tailler une pipe pendant qu'il mate mes vidéos de cul. J'adorerais ça ! J'adorerais le pomper jusqu'à ce que, parvenu au paroxysme de l'excitation par la combinaison de ce qu'il voit et de ce que je lui fais, il m'envoie sa purée au fond de la gorge ! Et avec mon excitation qui monte en flèche, mes inhibitions et le peu de pudeur qui me reste s'envolent. Alors je me décide:

- Dis, Michel … j'ai envie de te toucher …


Il sursaute et se tourne vers moi. Je bande de plus en plus et je me pétris la queue de plus en plus vigoureusement… le mouvement de mes doigts attire son regard, il baisse les yeux sur mon bas ventre … puis il les relève et me regarde avec des yeux ronds:

- Me toucher ?

- Oui … j'ai envie d'une bite … j'aimerais bien te toucher la bite … laisse-moi toucher ta bite …


Visiblement, il n'en revient pas. Que je manifeste d'une manière aussi directe et indécente mon addiction, ou bien que j'ose lui demander ça à lui ?

- Non, mais … ça va pas ?

- Ben quoi … ça m'excite de revoir ces vidéos … j'ai BESOIN d'une bite … alors, s'il te plaît, laisse-moi te toucher la bite … 

- Mais … t'es dingue ? Il est absolument pas … non, non, c'est hors de question ! D'abord, j'en ai pas envie …

- T'en as pas envie ? ! ? ! Ça t'excite pas de regarder ça ? Allez, s'il te plaît … je te touche la bite et c'est tout … rien d'autre … j'te promets … si t'as pas envie, je te branle pas, je te suce pas … je touche seulement ta bite …

- Ça suffit ! J't'ai dit … c'est non !

- Putain, mais c'est pas vrai ! Qu'est-ce que tu fous là, alors ? Si c'est comme capitaine de gendarmerie que t'es venu vérifier que je mentais pas … voilà, c'est fait, tu as vu ! Et si ça ne t'excite pas de regarder ce genre de vidéos de cul en tant que civil, je ne vois pas l'intérêt de te laisser regarder les suivantes …

- Héééé ! Du calme ! Puisque tu en parles, comme capitaine de gendarmerie, je te dirais que ce matin, tu t'es un peu vanté, hein …

- QUOI ? ! ? ! 

- Oui … tu as parlé d'une trentaine de types, qui t'auraient baisé dans ce gangbang … et là, je n'en ai vu que … disons trois … D'accord, il y a du monde autour de vous, mais rien ne prouve que les trente t'aient tous baisé …

- Ah, OK ! Mais ça change quoi ? Ce qui est sûr, ce que tu as pu vérifier, c'est que je me fais bien baiser par des mecs … exact ?

- Ben … oui, et alors …

- Alors ? Qu'ils soient trente ou seulement trois, peu importe … c'est pour ÇA … c'est parce que je me fais baiser par des mecs, que ce type, Jo, voulait me faire chanter … Et puis, pour te prouver qu'ils étaient bien trente, ce jour-là, je vais te montrer les photos qu'on a faites en fin de journée … 


Je lui prends la souris et, rageusement, je cherche les photos en question.

- Tiens, regarde … 


Je fais défiler la série … une douzaine de photos, en tout, dont neuf ou dix prises par je ne sais qui, et que j'avais reçues pas mal de temps après les vidéos. Sur les premières photos, on nous voit, ma trentaine de mâles et moi, devant l'espèce de scène en ballots de paille qu'ils avaient construite pour que je me fasse baiser à hauteur des yeux de ceux qui regardaient … nous sommes en train de nous mettre en place pour prendre la pose … c'est un peu la pagaille, mais en tout cas, non seulement les mecs ont presque tous la bite à l'air, mais on en voit distinctement certains me tripoter … puis il y a les trois dernières photos … je me souviens, c'est Jean-Claude qui les a faites, ces trois là … et là, on me voit, seulement vêtu de mon porte-jarretelles et de mes bas, allongé sur les bras de cinq types, eux aussi à poil ou la bite à l'air, qui me portent à hauteur de leurs poitrines. Je montre l'écran de l'ordi au gendarme::

- Tu n'as qu'à les compter, les mecs … alors, je sais, ça ne prouve pas qu'ils m'ont tous baisé, mais maintenant, je m'en fous, de te prouver quelque chose … t'en as vu assez … et si tu ne veux pas que je te touche la bite … tu te barres … j'ai pas de temps à perdre avec toi …


Je me lève et je me recule pour le laisser passer. Il hésite … il reste assis, à moitié tourné comme pour quitter sa chaise … il semble réfléchir. J'insiste:

- Allez, casse-toi …

- Tu as tort de le prendre comme ça …

- C'est ça …

- Tu sais, si je voulais …


Il laisse sa phrase en suspens … je sens une menace dans ces quelques mots.


- Si tu voulais, tu ferais quoi ? Hein ? Tu me ferais des emmerdes ? Il faudrait que je te fournisse un motif, pour ça … mais crois-moi, dans ce cas là, ce que je pourrais raconter à ta hiérarchie, ça l'intéresserait sûrement vachement …

- Il faudrait qu'elle te croie, ma hiérarchie …

- Je sais être convaincant … tu devrais être au courant, il me semble … allez, casse-toi …


Là, je sens qu'il commence à douter. Il se lève lentement, passe devant moi, va décrocher sa parka, l'enfile en me regardant … et il sort. Par réflexe, je donne un tour de clef … on ne sait jamais.


" Il faudrait qu'elle te croie, ma hiérarchie …". Dans un sens, il a raison. J'ai été con, j'aurais dû m'arranger pour avoir une preuve de son passage ici. J'aurais peut-être dû le prendre discrètement en photo ou en vidéo avec mon smartphone … mais, dans un espace aussi restreint, comment faire ça sans qu'il s'en aperçoive ? C'est en m'apprêtant à jeter nos gobelets vides, que l'idée me vient … je vais garder le sien. Dessus, il y a ses empreintes et les miennes. Si un jour il me faisait vraiment des emmerdes, je le ressortirais. Et puis, je me dis que je pousse un peu … ça frise la parano … on n'est quand même pas dans un épisode des "Experts à Las Végas" … mais avec un mec tordu comme lui …  et puis, ce gobelet, c'est tout ce que j'ai pour me défendre en cas de besoin … alors, je retourne à la cuisine commune, je prends un sachet de congélation et j'emballe soigneusement ce gobelet. Je trouverai bien un endroit pour le mettre en sécurité. Pour le moment, frigo.


Bon, il n'est pas tard … ces vidéos m'ont bien excité, et lui, il m'a bien énervé … de toute façon, je ne pourrais pas dormir, alors inutile que j'aille au lit maintenant …


Et si … si j'allais traîner quelque part … tiens, justement, dans cette tenue, avec mon jean stretch … ça ne devrait pas être désagréable … me balader dans les rues avec ma bite et mes couilles bien moulées dans ce jean … et mon cul, aussi … voir si les gens me remarquent … voir si les MECS repèrent mon cul … Alors, Quimper ? Pors-an-Enez ? Quimper, c'est quarante à quarante cinq minutes … Pors-an-Enez, c'est seulement vingt-cinq … allez, Pors-an-Enez ! 


Ouais … montrer mon cul, mais si ça marche ... si un mec le repère, mon cul, et qu'il a envie de se le faire … ça serait con de l'empêcher sous prétexte que j'aurais le cul sale. Bon, tout à l'heure, je me suis déjà fait quelques lavements avant que ce connard de gendarme arrive, mais il vaut mieux que je recommence … deux précautions valent mieux qu'une. Direction la salle d'eau.


Voilà, c'est fait, mais si je veux qu'on nous remarque, moi et mon cul, il faut qu'on voie comment je suis sous le niveau de la ceinture … et là, à cette heure de la nuit, il va faire froid et je ne peux pas me balader simplement en sweat-shirt. Il faut que je mette quelque chose d'autre en haut … le problème, c'est que, dans le genre, je n'ai que mon blouson, et il est un peu long … je ne peux quand même pas mettre la doudoune que j'ai achetée cet après-midi … trop féminine pour aller avec ce jean, même si c'est un jean de nana … 


Voyons ce que ça donne avec mon blouson … je l'enfile et je me regarde dans le miroir de la salle d'eau. C'est quand même pas mal ! En fait, mon blouson me descend à peu près à mi-fesses … et peut-être même un peu plus haut que ça … ce qui fait qu'on voit le bas de mes fesses, bien moulées dans cette toile, et surtout, on voit bien que la couture me rentre bien profond dans la raie … plus bas, c'est encore plus net … mes cuisses et mes mollets sont parfaitement galbés par le tissu … je pense qu'au premier coup d'œil, quiconque me verra de dos imaginera que c'est un vrai cul de fille et des vraies jambes de fille … 


Et devant ? Ah ouais … fermé, mon blouson arrive juste au-dessus de mon paquet … si je le porte naturellement, comme il est un peu large, on aperçoit donc un peu ma bite et mes couilles moulées … mais si je le plaque contre moi, ou si je le laisse ouvert, là, on voit parfaitement ma bite et mes couilles … Vendu !


Avant de quitter ma chambre, je débranche mon disque dur externe et je le fourre dans ma poche … sans doute une nouvelle bouffée de paranoïa … mais je ne voudrais pas que l'autre connard profite de mon absence pour revenir fouiller les lieux … je ne sais pas comment il pourrait entrer, mais je préfère prendre trop de précautions plutôt que pas assez … En route.


Pors-an-Enez. Je me gare dans l'ombre, à l'entrée du port, pas loin des entrepôts et du dépôt de carburants pour les chalutiers. Des odeurs puissantes de poissons et de fuel m'assaillent les narines … les bruissements de la nuit se mêlent et s'entremêlent, tels des mirages auditifs … cris de goélands noctambules, clapotis le longs des quais, ronron des compresseurs de chambres froides, chuintements et murmures de toutes sortes … peut-être même des voix étouffées. Bien qu'on ne soit qu'à quelques dizaines de mètres des premiers cafés et restaurants du grand quai, ici, les réverbères sont déjà éteints. Là-bas, seules quelques enseignes sont encore allumées. Sur la route, j'ai pris ma décision … le premier mec qui me remarque, ou qui me fait une réflexion, ou qui me … je le chauffe et je lui propose de lui tailler une pipe … complètement envolées, mes réticences, mes questionnements … là, j'en peux plus … il me faut de la bite ! 


Je descends de voiture et j'enfile mon blouson. Putain, il fait froid ! J'hésite … je ferme mon blouson, ou je le laisse ouvert ? Je le laisse ouvert … on ne sait jamais, je pourrais rencontrer quelqu'un qui sort d'un troquet … autant que je sois "présentable" … et qu'il puisse voir tout de suite ma bite … En fait, le tout premier restau sur le quai a laissé ses néons allumés, mais il est fermé. Le café juste à côté est aussi fermé … le restau suivant est ouvert et il reste deux tablées de clients qui finissent de dîner sur la terrasse couverte. Inutile d'entrer là, ça ne fait que restau … je n'ai pas l'intention de manger et, de toute façon, à cette heure, ils ne me serviraient pas. Deux boutiques de je ne sais pas quoi … puis un café ! Mais au moment où je m'apprête à entrer, un client sort, accompagné du patron qui entreprend de baisser son rideau de fer:

- On ferme. Désolé.


Je poursuis ma route. Je croise deux couples de jeunes qui discutent en riant et ne font pas attention à moi. Enfin, un café-brasserie … ouvert … avec du monde à l'intérieur. J'entre. Personne ne semble remarquer mon arrivée, même pas le patron, derrière son comptoir. Tout le monde regarde un immense écran de télé, au fond de l'établissement … c'est une chaîne de sport et il y a un match de foot entre deux équipes anglaises. Je m'accoude au bar. Au bout d'une minute, le patron finit par remarquer ma présence:

- Bonsoir. Je vous sers quoi ?

- Bonsoir. Une bière.


Je commence à siroter mon verre. Il n'y a que des amateurs de foot, là-dedans, les yeux rivés sur cet écran et qui commentent et s'exclament comme s'ils étaient dans les gradins d'un stade ! Ils sont une bonne vingtaine, mais pas un d'entre eux ne fait attention à moi. Je regrette presque d'être entré là eu lieu d'aller voir plus loin … il y avait encore quelques néons éclairés vers l'autre bout du quai. Et puis, au bout d'un moment, la chaîne de télé arrête la diffusion du match pour passer un tunnel publicitaire. Aussitôt, la vingtaine de spectateurs se lève comme un seul homme … trois ou quatre se dirigent vers les toilettes en se marrant, et les autres rappliquent vers le comptoir, leur verre à la main, sans doute pour renouveler leurs consommations … 


Aaaaaahhh ! Enfin ! Je reste bien calé face au comptoir et j'attends … j'ai maintenant des types à ma droite et à ma gauche, groupés par trois ou quatre, ou plus … ils commentent, ils critiquent, ils refont la première mi-temps … comme le comptoir n'est pas très long, et que tout le monde ne peut pas tenir contre le zinc, ils se regroupent naturellement par paquets dans l'espace devant le comptoir … certains, à ma droite et à ma gauche, me frôlent en posant leur bock vide ou en prenant celui que vient de remplir le patron … mais derrière moi aussi, je sens des corps m'effleurer par mégarde en passant d'un groupe à l'autre ou en se penchant pour attraper un verre sur le zinc … 


J'ai tous mes sens en alerte … je sens la chaleur de tous ces corps qui sont brusquement venus m'entourer … je perçois même sur mes mains le léger souffle de leurs mouvements autour de moi … l'air de rien j'écoute leurs conversations entremêlées, guettant une éventuelle allusion qui me concernerait … tout ce que j'en tire, c'est que le match n'en est pas à la mi-temps, mais au milieu de la deuxième période … je sens leurs haleines, la plupart chargées de bière … des haleines auxquelles se mêlent des effluves d'eaux de toilette et des relents de transpiration … mais surtout, ces odeurs me confirment que c'est bien une vingtaine de mecs que j'ai maintenant autour de moi … une vingtaine de mâles ! Et moi, il n'y a pas à dire, l'odeur des mâles, ça m'affole … je ne sais pas ce qui me provoque ça, je ne sais pas quel récepteur olfactif me bouleverse les hormones … là, je ne peux pas dire que je perçois des effluves de testostérone, mais les odeurs de ces mecs me font quand même frissonner … et je me suis remis à bander … sans même avoir eu besoin de me tripoter la queue, je bande … et comme tout à l'heure, en présence de Michel Blanchard, pour faire un peu de place à ma queue qui enfle, me voilà obligé de soulever discrètement la toile de mon jean sous le zinc du bar. Oui, tout ça, c'est des mâles … des mâles qui ont un peu bu … des mâles qui sont venus ici se délasser après leur semaine de boulot … des mâles qui ont sans doute besoin de se défouler, d'évacuer les tensions, les frustrations accumulées au travail ou à la maison … pour le moment, ceux-là n'ont trouvé comme dérivatifs qu'un match de foot à la télé et un peu d'alcool dans ce bar … pourtant, les mecs, il existe un bien meilleur moyen pour évacuer son stress … tirer un coup ! Et si vous avez besoin de tirer un coup, je suis là ! Finalement, j'ai peut-être bien fait d'entrer ici.


Ce qu'il y a, c'est que je ne peux quand même pas leur dire qu'ils peuvent me baiser si ils en ont envie ! Je ne sais pas comment ils pourraient réagir. Je dois les laisser y venir d'eux-mêmes … ou du moins, je ne peux que m'efforcer de leur en donner l'idée. Putain, y'en a pas un qui va me mettre une main au cul, même discrètement ? Promis, le premier qui me glisse sa main entre les fesses, je me cambre et j'écarte les jambes ! Ici, je n'ose pas ôter mon blouson pour qu'ils le voient mieux, mon cul … ça, ça ne serait vraiment pas discret … ce serait même de la provocation … et ici, je ne le sens pas, de faire de la provoc comme ça. Bon, le seul truc que je peux faire … je regarde à droite, puis à gauche, et je me retourne … je me retourne et je m'adosse au comptoir, les deux pans de mon blouson bien écartés pour offrir, l'air de rien, mon bas ventre à leurs regards … mon paquet moulé comme ça dans ce jean de nana, et ma bite qui bande, c'est assez explicite, il me semble … voilà, il suffit maintenant que l'un d'eux m'examine un peu en détail et découvre ma tenue … Je les observe un à un … j'essaie d'imaginer ces mecs … ces mecs SUR moi, et ces mecs DANS moi … il me vient des images … quelques uns de ces types, là, une poignée d'entre eux … et moi … et moi, allongé sur le dos sur le capot de ma voiture, là-bas, dans l'ombre à côté des entrepôts ... allongé sur le dos, mon jean roulé en boule sous ma nuque, avec les jambes écartées, et un de ces mecs en train de se soulager entre mes cuisses … et autour de nous, les autres, quatre ou cinq, la bite à la main, qui regardent leur pote me baiser et qui attendent leur tour …


- Ça y est, ça reprend, les mecs !


Ça a fusé de je ne sais où … la séquence de pubs est terminée, et, comme une vague, tous les types qui m'entourent retournent s'asseoir devant l'écran de télé. La retransmission du match de foot a repris … je me retrouve seul, adossé au comptoir. Merde ! Je me tâte … je reste ou je me barre ? Me barrer pour aller où ? Je ne suis pas sûr que ce soit mieux ailleurs … ici, au moins, il y a une vingtaine de types … et puis, le match devrait finir dans un bon quart d'heure, alors ça va, je peux attendre jusque là … peut-être que tout à l'heure, quand le match sera terminé, ces types reviendront boire un verre au comptoir … je me déciderai peut-être à engager la conversation … 


Je me tourne vers le patron … les yeux sur l'écran, il ne fait pas plus attention à moi que les autres.


- S'il vous plaît … vous me remettez une bière ?


Il me sert avant de retourner au match. Accoudé au comptoir, ignoré par tous ces mecs, pourquoi me gêner ? Je pose mes doigts sur ma bite et je commence à la caresser … hhhhmmmm, j'adore ! Je me parcours la verge du bout des doigts ... sensation terrible, à travers ce tissu tendu … je bande de plus en plus … c'est très excitant de faire ça, alors qu'il y a devant moi cette bande de types qui me tournent le dos, et le patron du bar derrière son comptoir … ils sont tous loin d'imaginer que je suis en train de me donner du plaisir … avant, avant que toute ma sexualité soit consacrée aux mecs, c'était le genre de chose que je faisais souvent, me tripoter en douce dans des lieux publics … entre deux rayons dans les commerces, sous la table dans les restaurants, sur un banc dans les jardins publics, dans les trains, dans les salles de spectacle … partout … et chaque fois que c'était possible, j'allais même jusqu'à jouir sur place et laisser un souvenir de mon passage … là, j'ai une furieuse envie de sortir ma bite pendant qu'ils sont tous hypnotisés par ce match … je saisis mon gland entre mon pouce et mon index et je le pétris … ça monte … ça monte … ça vient … sous mes doigts, je sens que la toile du jean commence à être mouillée … ma bite a commencé à baver d'excitation … je regarde … oui, ça fait une tache sombre au niveau de mon gland … rapidement, je sens que je suis au bord de l'éjaculation … alors j'arrête … je sais que si je jouis, si j'éjacule dans mon jean, mon excitation va retomber et je laisserai tomber l'idée de chauffer des mecs de ce troquet … je laisse retomber la pression.


Je finis de siroter lentement ma bière. Sur l'écran de la télé, un compteur égrène à l'envers le temps qui reste avant la fin du match … seulement quelques minutes. Les types qui regardent vont bientôt se lever et refluer vers le comptoir … il faut que je sois prêt … qu'est-ce que je fais ? J'attaque ouvertement ? J'ai quand même un peu peur de me faire jeter … peut-être même de me faire casser la gueule … Tout à l'heure, ils n'ont pas fait attention à moi si peu que ce soit … aucun d'entre eux … C'est bizarre, depuis quelques temps, en Seine-et-Marne, c'était comme si les mecs sentaient que je ne demandais qu'à me faire baiser et qu'ils pouvaient tenter leur chance … comme si … je sais pas … comme si il émanait de moi des effluves dont les effets leur tombaient directement dans le calcif en leur susurrant "tiens, voilà une femelle en chaleurs, tu peux lui proposer de la couvrir, elle acceptera". Mais ici, ça ne fonctionne pas … l'autre, là … le capitaine … non seulement il regardait des vidéos de cul qui auraient dû l'exciter, mais je lui ai envoyé des signaux assez explicites … et RIEN ! Et maintenant ces types, qui ne sont obnubilés que par un match de foot !


ATTENTION ! Le match est terminé ! Cette fois, ils ne se précipitent pas. A la pause précédente, ils savaient que le tunnel publicitaire leur laisserait assez peu de temps pour renouveler leur consommation, mais maintenant, ils ont tout leur temps …


- Bon, les gars ! Je voudrais bien fermer, maintenant !


C'est le patron qui les presse. Certains voudraient bien boire encore un verre, mais:

- Non, non, non ! Vous avez assez bu. Je veux pas avoir des ennuis si vous avez un accident. Rentrez chez vous !


Quelques types protestent mollement, mais je sens que c'est sans conviction, histoire d'emmerder un peu le patron. Ils commencent à enfiler leurs blousons et à progresser en direction de la sortie. Quelques uns, en passant devant moi, semblent découvrir ma présence et me font un signe de la tête, comme pour me dire à la fois bonjour et au revoir. Mais aucun ne semble remarquer ni mon jean moulant, ni ma bite et mes couilles pourtant bien visibles, ni la petite tache plus sombre et mouillée au niveau de mon gland. J'en laisse passer la moitié et, à mon tour, je sors.  


Ça discute et ça rigole en commentant le match. La plupart prennent la même direction que moi. Le quai est encore bien éclairé et j'espère que l'un d'entre eux finira quand même par remarquer mes formes, gainées, moulées dans ce jean … Certains, deux ou trois, plus pressés que les autres, marchent d'un bon pas devant moi et distancent le reste du groupe. Je règle mon pas sur le pas de certains qui sont sortis juste avant moi. Quelques autres, une fois dehors, se sont massés devant le bar et continuent de discuter sur place tandis qu'on entend le patron boucler son établissement. Et puis, ceux qui marchent à côté de moi, pris dans le feu de leurs conversations, ralentissent, s'arrêtent, redémarrent … je n'ai pas de raison de faire comme eux et je finis par prendre, à mon tour, un peu d'avance … mais au moins, comme ça, en marchant quelques mètres devant eux, j'ai peut-être plus de chances que l'un ou l'autre repère mon cul … je ne peux plus compter que sur ça …


Mais toujours rien … et, au son de leurs voix, je me rends compte que l'écart entre eux et moi ne fait qu'augmenter … Je ne vais quand même pas m'arrêter et leur proposer une pipe ! Putain, c'est foutu !


- Hé ! Toi, là-bas ! Attends nous un peu !


Ça vient de derrière, et, en même temps, le bruit d'une cavalcade résonne sur le bitume ! Aaaaah, enfin ! Je me retourne, le cœur battant … ils approchent en courant … ils sont trois … 


… et ils passent à côté de moi, toujours en courant, comme si je n'existais pas ! Ils poursuivent leur course et j'aperçois, sous la lumière du dernier réverbère éclairé, là-bas, au bout du quai, la silhouette d'un de ceux qui nous avait devancés et qui les attend …


- T'as ta bagnole ?

- …

- Tu peux nous emmener ?

- …


Ça y est, ils l'ont rejoint et le groupe disparaît dans l'ombre.


Voilà, je me retrouve comme un con … ce n'est pas ce soir que je me ferai baiser ! Pourtant … qu'est-ce que j'aimerais sentir une bite me rentrer dedans … sentir un mec prendre son plaisir dans mon cul … et sentir un mec larguer sa charge de semence au fond de mon ventre … 


Je monte dans la voiture et je reste là à me demander ce que je pourrais bien faire, maintenant … j'aurais dû me renseigner … dans le coin, il doit bien y avoir des lieux de drague pour les mecs … je détache le bouton de mon jean, je fais glisser son zip et, en me tortillant, je le descends sur mes cuisses … je suis raide ! Je recommence à me tripoter … au loin, j'aperçois le reste de la bande de mecs qui étaient restés à discuter devant le bar … ils sont cinq … ils se sont mis en route et ils viennent dans ma direction … ils doivent aussi être garés dans le coin … alors je descends mon jean encore plus bas … sous les genoux … si ça se trouve, en passant à côté de ma voiture, l'un d'eux va me repérer, avec la bite à l'air, en train de me branler … il va … il va se foutre de ma gueule … ou le dire à ses potes … peu importe, du moment que ça me donne un prétexte pour m'adresser à eux … je trouverai bien un moyen de leur faire comprendre que je suis "open" … J'entrouvre ma vitre … je les entends qui discutent et qui rient … Ça y est, ils entrent dans la zone obscure où je suis garé et ils se détachent en ombres chinoises sur le fond des lumières du quai … les voilà au niveau de l'avant de mon capot … et ils passent … sans un regard vers moi … j'aurais dû … j'aurais dû allumer le plafonnier ! Quel con !


Bon. Cette fois, c'est bel et bien terminé pour ce soir. Je reste comme ça quelques minutes, à me malaxer le gland. 


Et ça me prend d'un seul coup ! Maintenant, le quai est désert … alors je descends de la voiture, et, les fesses appuyées à la portière, j'ôte mes tennis et je finis d'ôter mon jean … je remets mes tennis et je me dirige vers les entrepôts, mon jean sous le bras … me voilà le cul et la bite à l'air … là-bas, au delà des hangars, il y a le port de pêche et ses bateaux amarrés le long des quais … sur le môle qui protège le grand bassin, des réverbères diffusent une lumière blafarde de place en place … Ouaaahhh, j'adore ! Il fait froid, mais c'est supportable et même plutôt agréable … Ça pue ! Ça pue le vieux poisson, ça pue le gas-oil, ça pue la crasse … et, de temps en temps, des odeurs d'algues et d'eau salée m'arrivent par bouffées … J'avance au milieu d'empilements de casiers à homards, de bacs de stockage de filets, de caisses de mareyeurs et d'engins de manutention. La plupart du temps dans l'ombre, je ne suis dans la lumière que sur quelques mètres quand je passe sous les réverbères … et ce sont ces moments là que je préfère … être dans la lumière avec le cul et la bite à l'air … je sais bien que le port est aussi désert que le reste, mais sait-on jamais … peut-être un noctambule m'apercevra-t-il …


Un panneau  marque l'entrée de la zone réservée aux professionnels … j'y vais quand même ... voilà, je commence à longer le quai où sont amarrés, sur ma droite, les chalutiers et les caséyeurs … à ma gauche, les entrepôts et la criée. Je me foutrais bien complètement à poil, mais il fait vraiment trop froid pour ça. Je me sens bien et de plus en plus excité … c'est ici que je vais me finir … la plupart des bateaux sont amarrés à des anneaux scellés dans le quai, mais, de distance en distance, il y a d'énormes bites d'amarrage … tout un symbole pour moi … à défaut d'avoir trouvé une vraie bite à me foutre dans le cul, je crois que c'est assis sur une de ces bites en métal que je vais me finir … Tiens, en voilà justement une, presque au bout de ce quai, face au grand bassin … une à laquelle aucun bateau n'est amarré … je m'assieds … putain, c'est froid … jambes écartées, je me masturbe  au son du petit clapot qui frappe le quai … ça va très vite, et, haletant, je lâche ma crème à mes pieds … puis je reste là un long moment … apaisé, calmé … et je me remets en route vers ma voiture, toujours le cul et la bite à l'air.


Je conduis cul nu … je n'ai pas remis mon jean pour rentrer … pas plus, d'ailleurs, une fois arrivé, pour regagner ma chambre … je fais le pari qu'à cette heure, je ne rencontrerai personne … 


Dix minutes plus tard, je suis au lit.


Dimanche 17 décembre. 9h00


Ça y est, je suis en route pour ma balade, habillé en trav.

Je n'ai pas beaucoup dormi, mais ça va. Toilette rapide mais complète … rasage intégral, crème hydratante, lavements … et j'ai mis mon collant ouvert et ma robe. Par dessus, j'ai enfilé un pantalon un peu large et mon blouson. Je ne peux quand même pas circuler en trav entre ma chambre et le parking du gite. J'ôte mon blouson avant de monter en voiture et j'ôterai le reste de mes vêtements masculins en route, ou une fois arrivé sur la plage où j'ai l'intention de me balader. Evidemment, j'ai aussi emmené ma doudoune et les autres accessoires. Il fait encore froid, mais il va faire beau. Le soleil ne va pas tarder à se lever.


Je vais sur la plage où j'ai rencontré un chien et son maître, l'autre jour. Elle est à une trentaine de kilomètres. Alors, une fois que je me suis un peu éloigné du gite, je m'engage dans un petit chemin qui dessert une ferme, je m'arrête et j'ôte mon pantalon. Me voilà seulement en robe et en collant … en collant ouvert ! Je n'ai même pas mis le string que je me suis acheté … je l'ai fourré dans une poche de la doudoune avec une poignée de capotes ... on ne sait jamais. Hhhhhmmmm, j'adore conduire comme ça ! Je redémarre … Une fois que je suis assis, ma robe, qui est déjà plutôt courte, remonte encore sur mes cuisses … juste au ras de ma bite … il suffit que je la retrousse un tout petit peu pour que j'aie tout le paquet à l'air ! C'est le pied … rouler comme ça dans la campagne … traverser les villages qui se réveillent … je commence à bander … je me tripote doucement … je pourrais faire des kilomètres et des kilomètres, comme ça.


Me voilà arrivé. Pas une voiture sur le petit parking juste au bord de la plage. J'en profite pour échanger mes chaussures avec mes ballerines et pour enfiler mes guêtres, Je descends de voiture et je prends ma doudoune, mon écharpe et mon bonnet sur le siège arrière. Pour le moment, je vais mettre la capuche de la doudoune et l'écharpe autour de mon cou … pour le bonnet, on verra plus tard … Me voilà équipé. En route.


La mer est basse. Elle s'est retirée très très loin. La plage, très plate, paraît immense. Apparemment, je suis seul. Comme l'autre jour, il y a quelques bandes de mouettes qui cherchent leur pitance au bord de l'eau. Hhhhmmmm, je sens la bise froide qui s'insinue sous le bas de ma robe … et ce froid exacerbe mes sensations … la bise, je la sens particulièrement bien là où l'intérieur de mes cuisse n'est pas couverte par mon collant ... et aussi sur mes fesses … et sur ma bite et mes couilles … ma queue pendouille un peu, mais comme je suis en semi érection, en redressant un peu la tête, elle soulève un peu le bas de ma robe … je sens aussi mes couilles … malgré ce froid qui devrait les faire remonter vers mon périnée, elles pendent aussi et ballottent entre mes cuisses au rythme de mes pas … j'adore cette sensation … de la main je soulève un peu le bas de ma robe, et je m'effleure le sexe … hhhhmmmm, ce que c'est bon ! J'ai maintenant le gland qui pointe le nez sous l'ourlet de ma robe … le froid vif me picote le prépuce et ajoute un peu à mon excitation … alors je bande de plus en plus, et maintenant, ma bite soulève carrément le bas de ma robe … j'adore ça ! J'ai vraiment bien fait de m'équiper comme ça, hier, dans ce magasin, et de venir ici ce matin.


C'est curieux … avec ce froid et le contact de ma main, j'ai une conscience intense de mon sexe … je veux dire de mon appareil génital dans son ensemble, ma bite et mes couilles … et en même temps, ici, dans ces vêtements, je me sens vraiment ... fille ! Oui, FILLE ! Absolument FILLE, pleinement FILLE ! Sensation étrange et délicieuse. C'est sans doute dû à l'image de moi-même que j'ai vue dans le grand miroir de la salle d'eau de mon gite. L'ensemble des vêtements que je porte aujourd'hui me donne une silhouette qui ne me ressemble pas. Je suis conscient que, sans être massif, j'ai un physique qui trahit ma masculinité … ma taille, déjà, un mètre quatre vingt cinq … ma carrure d'épaules … l'épaisseur des attaches de mes membres, poignets, genoux, chevilles … la taille de mes mains et de mes pieds … bref, une multitude de détails qui font que, même intégralement habillé en femme, je peux difficilement faire illusion. Mais hier, dans ce magasin, sans avoir recherché cet effet, j'ai choisi des vêtements qui transforment ma silhouette, qui maquillent, qui voilent, justement, ces traits trop masculins, ou qui attirent l'attention sur ce que mon corps a de féminin … c'est d'abord cette doudoune, d'apparence gonflée et moelleuse, qui donne l'illusion que c'est elle qui me fait des épaules aussi larges … et sa ceinture élastique et resserrée qui affine ma taille … c'est aussi cette robe moulante qui met en valeur ma chute de reins, mes fesses et mes cuisses galbées … et ce sont ces guêtres qui dissimulent mes chevilles et semblent raccourcir mes pieds … au total, ça me fait une ligne qui paraît plus fine, ou plutôt une silhouette mieux proportionnée … Et avec tout cela, je n'ai même pas l'allure d'une femme de mon âge … je crois qu'on me donnerait seulement vingt ou vingt cinq ans … allez, trente ans maxi ...


Ah, putain, je rêve d'être né avec un physique androgyne … un physique androgyne, mais avec ce qui fait maintenant mes atouts, avec ce qui attire les mâles … mes hanches, mes reins, mon cul, mes cuisses … tout ce qui fait que les mâles ont envie de s'accoupler avec moi, d'introduire leur sexe à l'intérieur de moi ! Ah, si seulement, quand j'avais vingt ans, j'avais pris conscience à la fois de mon goût pour la bite et de l'attraction que j'exerçais déjà sur les mâles. Au lieu de ça, j'ai joué au mec … je me suis habillé en mec … j'ai accentué, souligné mes traits de mec, barbe, moustache, cheveux courts … 


En fait, dès mon adolescence, j'aurais dû prêter plus d'attention aux quelques signaux qui suggéraient que j'attirais les mâles … déjà, ce copain, un peu plus âgé que moi … il devait avoir seize ou dix-sept ans et moi douze ou treize ans, je ne sais plus exatement … il avait sûrement deviné, même avant moi, mon attirance pour la bite … il avait aussi senti que je serais certainement une "fille facile" et qu'il pouvait tenter sa chance … oui, déjà à l'époque ! Déjà à l'époque, quelque chose devait émaner de moi qui, non seulement avait sexuellement motivé ce copain, mais qui lui avait aussi soufflé que je ne le repousserais pas … sans doute le même quelque chose qui fait qu'aujourd'hui, beaucoup de mâles me devinent sexuellement accessible … et ce phénomène s'est considérablement exacerbé depuis que j'ai admis, dans ma tête, que j'aime la bite, depuis que j'ai fait mon "coming out" intérieur, en quelque sorte … En même temps que ça faisait tomber des réticences, des barrières psychologiques, ça m'a libéré des comportements masculins stéréotypés, d'attitudes, de gestuelles de mec, et ça a révélé au grand jour ma féminité …  et même ma "femellité".


Bref, un jour donc, le copain en question m'avait entraîné dans une sorte de jeu … le genre de jeu auquel s'adonnent les enfants que leur entrejambe commence à chatouiller … "on joue au papa et à la maman ?" … A cette époque, mon copain et moi, nous nous retrouvions régulièrement dans une sorte de maisonnette au fond du jardin de mon grand-père … là, nous nous livrions en toute innocence à des passe-temps d'adolescents. Cette espèce de bicoque était sommairement meublée, notamment d'un vieux sommier protégé de la poussière par un drap … Pourquoi je n'avais pas été surpris que, par jeu, mon copain décide de s'allonger sur ce sommier et de se couvrir avec ce drap ? Pourquoi je n'avais pas été surpris qu'il me demande de le rejoindre ? Jouer au papa et à la maman à nos âges ! N'importe quoi ! Mais je m'étais aussi allongé sur le dos à côté de lui, bien sagement, sous le drap, attendant de savoir ce qui allait se passer ensuite. Je n'avais pas plus été surpris de le sentir commencer à s'affairer sous le drap … à sa façon de s'agiter, je commençais à soupçonner ce qu'il était en train de faire … et rapidement, il m'avait demandé:

- Tu sais ce que je fais ?

- Non.

- Alors va voir …


Sans hésiter, le cœur battant, j'avais soulevé le drap, et je m'étais glissé vers ses hanches … dans la clarté qui filtrait à travers le drap, j'avais découvert son ventre … son ventre nu … si il s'était agité, il y a un instant, c'était pour descendre son pantalon et son slip sur ses genoux … sous mes yeux, à quelques centimètres de moi, son ventre nu et sa bite … sa bite en érection … sa bite que, de sa main gauche, il tenait un peu relevée au-dessus de son ventre … je savais que c'est cela que j'allais découvrir en me glissant sous ce drap … par contre, je n'étais pas tout à fait sûr de ce qu'il attendait de moi … c'était peut-être seulement de voir sa bite, pas plus ... mais si il avait envie de la même chose que moi, je savais que je le ferais … ça me faisait un peu peur, mais j'avais une folle envie de le faire … comment être sûr ... si je touchais sa bite et qu'il n'en avait pas envie ... j'avais peur, en prenant l'initiative, de rompre le charme ... et soudain, il posa sa main droite sur ma nuque et il poussa ma tête vers son sexe ! Ouf, lui aussi, il avait envie que je le suce !

 

à suivre ...


Par Solosexe - Publié dans : Récits pornographiques
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