Dès le milieu du repas, je n'avais plus vraiment d'inquiétude sur ce qui m'attendait dans l'après-midi.
Bien que les participants aient déjà tous tiré un coup ce matin, à l'exception de Jean-Claude et de son pote Alexis, le traiteur, j'étais rassuré: ils avaient tous l'intention de rester, et
cette tournante allait donc se poursuivre … Je suis désormais convaincu que, repus, et pour la plupart un peu pompettes, non seulement ils sont décidés à continuer cet après-midi, mais ils
seront tous plus ou moins en mesure de me baiser à nouveau et même de cracher leur sauce une deuxième fois … voire une troisième pour certains ! Et ceux qui ne pourront pas, à défaut de me
grimper, seront toujours là simplement en spectateurs.
Il faut dire que depuis que Philippe m'avait proposé ce gang bang, une idée me trottait dans la tête …
une double sodo … me faire saillir par deux mecs en même temps ! Ça ne m'est encore jamais arrivé, et j'en rêve: pris en sandwich entre deux mâles, grimpé, fourré et ramoné par leurs deux
queues en même temps … et surtout, des mâles qui jouissent tous les deux dans mon ventre ! Jusque là, j'avais attendu que ça vienne d'eux, en particulier de Philippe. Mais non, personne ne
semblait y avoir pensé, pas même lui. Pourtant, ils s'était montré beaucoup plus imaginatif et entreprenant lors de notre rencontre au bord du canal, et même très culotté et vicelard au bon
sens du terme. D'ailleurs, je n'y avais pas fait attention jusqu'ici, mais aujourd'hui, ce mec est beaucoup plus … passif … presque timide par moments … bizarre …
Depuis que j'avais goûté, tour à tour, aux deux énormes bites de Thierry et de Sam, l'idée d'une double
sodomie par ces deux-là me travaillait la tête … et pas que la tête ! Bref, si aucun d'eux n'avait eu l'idée ou le courage de me proposer – ou même de m'imposer – une double sodo, je me disais
que la perspective de fourrer leur queue dans mon cul en même temps qu'un autre mec les répugnait … d'autant que la plupart ne se connaissaient pas jusqu'à ce matin. Et puis, partager la même
salope, fourrer le même cul, faire patauger leur bite dans un fourreau déjà plein du foutre d'autres types … tout ça a contribué à faire tomber d'éventuelles réticences. Il ne restait plus qu'à
lancer l'idée de la double sodo.
Voilà, c'est fait. Les deux mâles les mieux membrés de l'assemblée ont accepté de me
fourrer ensemble ! Leurs deux énormes bites dans mon cul … toutes les deux ! Je n'osais pas y croire. Et, cerise sur le gâteau, je n'aurai pas droit à cette seule double sodo, mais à quatre
autres, avant … au moins quatre autres ! Franchement, je ne m'attendais quand même pas à avoir autant de candidats … dès que j'ai parlé de double sodomie, plusieurs volontaires se sont
immédiatement manifestés … plusieurs duos, devrais-je dire … quatre, donc, en plus de Sam et de Thierry ! Alors, maintenant, je sais que ça va être encore ma fête … et pas qu'un peu !
Qu'est-ce que je vais me prendre dans le cul ! J'attends donc avec impatience la reprise des hostilités.
Je viens donc de me relever de sur les cuisses du gros Thierry, et, toujours pas repus
de bites, je me demande comment je vais m'occuper en attendant que le gangbang reprenne. Je vais bien trouver une ou deux queues, ne serait ce qu'à tripoter.
Je rajuste mon porte-jarretelles et je lisse mes bas pendant que Thierry s'essuie la queue dans une serviette en papier, et je me dirige vers ma place à table. Il règne
ici le même joyeux bordel qu'à la fin de n'importe quel repas de fête: plats et bouteilles vides, verres renversés, assiettes sales, convives bavardant, dispersés autour des tables et jusque
sous les hangars, certains sirotant un verre de vin, certains fumant une cigarette, un pétard ou un cigare … Des cigares ! Ils ont sorti des cigares ! Je ne peux m'empêcher de me dire
qu'en général, on ne sort des cigares que pour les occasions exceptionnelles … Ça ressemble à n'importe quel repas de fête, à ceci près que tous ces mecs sont à poil ! Ou plutôt presque tous
ces mecs, puisque quelques uns ont gardé un T-shirt ou une chemise … A quelques mètres de Thierry, ils sont quatre qui ont tiré leurs chaises un peu en retrait des tables et qui discutent en
fumant. Ça forme comme un demi cercle. Il y a là Philippe, le petit blond bien monté (le seul à m'avoir baisé avec une capote), l'ours au torse velu et le grand qui m'a roulé des pelles en me
faisant l'amour.
Au passage, l'ours m'arrête en me posant la main sur le bras:
- Cigarette … cigare ?
- Non, merci …
- Ah, c'est vrai … tu préfères les pipes …
Ils se marrent. Avant que j'aie pu répondre, l'ours poursuis:
- Et même, tu avales la fumée …
- Voilà … ça, par contre, une pipe, je veux bien … si l'un d'entre vous, là, tout de
suite …
- Ah, putain ! T'en as jamais assez, hein …
Ils se consultent du regard, secouent la tête:
- Non, pas maintenant … si tu veux qu'on assure, tout à l'heure, pour tes doubles …
il faut nous laisser souffler un peu …
- OK. Comme vous voulez …
- Sérieux, hein … avec Gilles, on te la fera, ta double sodo …
- Ah, c'est Gilles, toi ?
- Oui.
- Toi, tu as déjà joui deux fois, ce matin … tu pourras encore ?
- T'inquiète pas … ça me fait pas peur …
- Bon … merci, alors … Et toi, c'est comment, ton nom ?
- Manoel … avec un o … pas avec un u …
- OK, Manoel …
- Nous pareil, hein … on est OK pour te … pour te le faire à deux
…
Philippe ! Du menton, il me désigne, à côté de lui, le petit blond bien monté, celui qui
m'a baisé avec une capote ce matin. En signe de remerciement, je me penche et je passe mes doigts sur le ventre puis sur le sexe de Philippe et, m'adressant à son comparse:
- Tu mettras encore une capote ?
Il rit:
- On verra, on verra …
Je passe mon chemin. Devant moi, debout, un des potes de Philippe, celui qui a des ailes
tatouées sur le pubis, la main posée sur l'épaule d'un type à côté de lui, me désigne en se marrant leurs deux sexes:
- Et nous … ça te va ?
Le tatoué aux ailes … avec sa bite longue et fine … C'est le premier que j'ai sucé en
avalant, ce matin. Et l'autre, ça y est, je le reconnais: c'est lui qui, le premier, a dégainé son smartphone pour me filmer. Mais à ce moment là, il avait encore son pantalon. Pas mal, ce
mec … enfin, sa queue … imberbe et plutôt épaisse. Je prends leurs bites dans les mains. M'adressant au tatoué:
- Toi, je t'ai sucé, ce matin …
- Ouais … je t'ai juté dans la gueule, et t'as avalé …
- Oui …
- … et je t'ai aussi baisé …
- Ah bon ! Te vexes pas, mais je n'ai pas remarqué. Et … ça va aller ? Je veux dire
… tu pourras m'en mettre encore un coup ?
- No problem !
M'adressant à l'autre:
- et toi … tu m'as baisé ?
- Oui … sur le bar … dans les cacahuètes …
- Ah bon ? Je ne savais pas …
- Ben non … tu nous tournais le dos …
Ils rient. Je poursuis:
- Alors ? Vous allez me fourrer tous les deux en même temps ?
- Yes ! Mais avant, moi, je vais peut-être faire comme le gros, là … une petite
sieste …
- Ouais, moi aussi …
- Bon … A tout à l'heure, alors …
- A tout à l'heure …
En m'éloignant, je sens mes fesses glisser l'une contre l'autre, lubrifiées par le
sperme de Thierry, qui s'écoule de mon cul. Je contourne la rangée de tables et je retourne me vider et me laver une troisième fois au robinet et au tuyau d'arrosage. Puis je rejoins ma place
entre Jean-Claude et son copain Alexis. Le fermier a l'attitude du mec repu et un peu bourré: vautré, un bras replié sur le dossier de sa chaise, les jambes allongées sous la table, il a la
paupière lourde et l'œil qui vacille dans son orbite. Entre ses cuisses largement écartées, j'aperçois sa queue. Il ne bande pas vraiment, mais il n'est pas au repos non plus, loin s'en faut.
Lui aussi, en cette fin de repas bien arrosé, il est chaud du bas ventre. Il va peut-être se laisser aller … Mais, pour ne pas le braquer, je décide de le laisser tranquille … et même de
l'ignorer … dans cet état, il y viendra peut-être tout seul … Je lui tourne délibérément le dos. Alexis me regarde m'asseoir et demande:
- Ça va ?
- Ça va. Et toi ?
- Moi aussi.
- Tu voudras participer ?
- A quoi ?
- Tout à l'heure, on va me faire des doubles sodos … Ça te dit ?
- Des doubles sodos ? C'est … quoi ?
- Des doubles sodomies … pas des seaux où on met de l'eau … ils vont m'enculer deux
par deux, quoi …
- Ah oui ! Deux …en même temps ?
- Oui …
- Mais … c'est possible, ça ? Deux … ils vont … comment … je comprends pas … comment
vous faites ?
En me tournant vers lui pour répondre à ses questions, j'ai collé involontairement mon
genou contre le sien. Il n'a pas réagi. Je pose ma main sur sa cuisse. Il baisse les yeux, regarde ma main, ne bouge pas … me regarde … regarde derrière moi, sans doute son copain
Jean-Claude … me regarde à nouveau. Le voilà amadoué, je crois. Je lui explique:
- Et bien, un mec se couche sur le dos, je viens m'allonger sur lui, aussi sur le
dos, et il me fourre sa queue … et puis un deuxième mec vient sur nous … enfin, sur moi … et il me fourre aussi sa queue …
- Ah bon ? Mais … les deux … euh … les deux … ça peut … ça peut rentrer
?
Il me fait rire. Il est vraiment naïf. Je le sens tout gêné de se montrer à la fois
aussi curieux et aussi peu au courant de ces choses-là. Je caresse l'intérieur de sa cuisse:
- Oui, ça rentre … Avec des sexes de taille normale … de diamètre normal, je veux
dire, ça devrait rentrer sans problème … je me suis déjà introduit des … jouets plus gros que deux sexes …
- Ah bon ?
- Oui … ce qu'il y a, c'est que … j'ai demandé à Sam, tu sais, le costaud tatoué de
partout, et à Thierry, c'est le gros mec, là-bas … je leur ai demandé de m'enculer tous les deux en même temps …
- Ah bon ? Et alors ?
- Alors ? Tu as vu la taille de leurs bites ?
Machinalement, en le caressant, j'ai glissé ma main jusqu'à son entrejambe et j'effleure
ses couilles du bout des doigts. Il regarde ma main, et déglutit. Il réfléchit, puis;
- Oui … le tatoué, oui … j'ai remarqué sa … mais l'autre, non …
- Le gros ? Tu n'as pas remarqué ? A peu près aussi grosse, sa bite
…
- Ah bon ? Et vous … et tu crois … tu crois que ça va … rentrer ?
- J'espère. J'en rêve !
- Mais … mais vous avez … enfin, tu as dit DES doubles sodomies …
- Oui … il n'y aura pas qu'eux deux … avant, il va y avoir trois … comment dire …
trois duos qui vont me faire ça aussi …
- Trois ?
- Oui … peut-être plus, si d'autres se décident … C'est pour ça que je te demande si
ça te dit …
- Oh non ! Non non non ! Je … je fais pas ça …
J'ai son sexe, tiède et mou, dans la main. Il jette un coup d'œil vers son pote
Jean-Claude. Je poursuis:
- Tu fais quoi, alors ?
- Moi, c'est … je fais … c'est plus …
- Plus classique ?
- Oui, c'est ça …
- Tu es marié ?
- Non, non …
- Et là, tu voudrais faire quelque chose ?
- Là … tout de suite ?
- Oui … tu as fini de manger, on dirait …
- Euh, oui, j'ai fini … je … je sais pas …
Il bande un peu et, les doigts délicatement serrés sur sa verge, je commence à les faire
aller et venir doucement entre son pubis et son gland:
- Dis moi ce que tu veux… je te fais tout ce que tu veux …
- Ben … ça … c'est bien …
- Tu veux que je te masturbe ?
Sa queue s'allonge, grossit entre mes doigts. Il déglutit encore.
J'insiste:
- Tu préfères pas que je te suce ? Ou tu me baises, si tu veux … je suis clean, je
viens de me laver …
- Je … je sais pas …
- Moi, je préférerais te sucer … ou alors que tu me baises …
Je me lève. Il hésite, me regarde, regarde Jean-Claude, comme pour lui demander la
permission. Jean-Claude:
- T'as envie, ou t'as pas envie ?
- Oui … j'ai envie …
- Alors vas-y !
Je me penche et je le prends par la main:
- Viens.
Il se lève. Je l'entraîne vers la réserve de fourrage et de paille. Jean-Claude, pour
installer le support de la "scène", a prélevé des rouleaux sur les différentes piles entassées sous le hangar, et ça forme maintenant comme des gradins qui s'étagent depuis la rangée
la plus proche de la cour jusque sous les bardages du toit. Sur la pile du fond, la plus haute, un type est grimpé, a étalé je ne sais quoi, un plaid ou un duvet, dont le bord pend le long
des rouleaux, et il s'est installé pour piquer un roupillon sur la paille, couché sur le ventre. Je ne vois pas qui c'est. Je ne vois de lui que sa nuque, son bras qui pend, et le haut de ses
fesses.
- Ici, ça te dit ?
Je montre le premier rouleau de paille à Alexis qui secoue énergiquement la
tête:
- Oh non ! Pas ici … Y'a trop … y'a trop de monde … je pourrais pas
…
Il ne s'est pas encore fait à l'idée de faire ça en public. Dommage, ça m'aurait bien
plu qu'il s'assoit sur un ballot de paille pour que je le suce ... comme Philippe la semaine dernière … ou alors qu'il me prenne en levrette debout contre un rouleau de fourrage … Dans quel
endroit discret l'emmener ? C'est Jean-Claude qui nous souffle la solution … ou plutôt qui nous siffle la solution. De sa place, il nous a suivis du regard, et il a compris la situation,
deviné la proposition indécente que je faisais à son pote, et vu celui-ci dire non. Alors, d'un sifflement à peine perceptible, il a attiré notre attention et d'un coup de menton, il nous
désigne le hangar voisin, celui des machines. J'ai compris. Alexis aussi … soulagé, il s'empresse dans cette direction.
Je me faufile à sa suite le long du tracteur bleu dans lequel Jean-Claude nous avait
surpris, Philippe et moi, au bord du canal. Derrière, calé contre le mur du fond du hangar, une de ces remorques qui servent à charrier les balles de paille ou de fourrage. Son plateau est
encore couvert de brindilles et une bonne odeur d'herbe sèche se mêle aux relents de gasoil, d'huile et de cambouis des machines. Alexis se retourne et me regarde, interrogatif. Je lui montre
le plateau:
- Grimpe là-dessus.
Il prend appui des mains sur le bord de la remorque, s'élance et se retrouve debout sur
l'engin. Il se retourne, fléchit les genoux et me tend la main, comme pour m'aider à monter. Qu'est-ce qu'il croit qu'on va faire, là-dessus ?
- Non, non, je ne monte pas … toi, tu t'assieds ici, au bord …
Il hésite pendant deux secondes … balaye du pied quelques brindilles, et s'assoit en
jetant un coup d'œil vers l'entrée du hangar. Personne en vue. Le voilà rassuré. Je m'avance et je lui écarte les genoux. Je retrouve son odeur de déodorant. Tremblant, le souffle court, il
ne sait pas quoi faire de ses mains. Je caresse l'intérieur de ses cuisses, depuis les genoux en remontant peu à peu vers son entrejambe. Ça a l'air de lui plaire: je vois son sexe gonfler et
commencer à se redresser. Je le prends dans une main et je pose mes lèvres sur sa cuisse droite que j'embrasse, également depuis son genou jusqu'à son entrejambe. Ça y est, sa queue est raide
dans ma main. Tout en commençant à le masturber, j'enfouis mon nez dans sa toison, à la base de sa verge. Je sors ma langue, je la plaque, à travers ses poils, sur son urètre – tiens, ses
poils sont soyeux et ce n'est même pas désagréable – et je commence à la remonter en direction de son gland, encore caché dans son prépuce … un long prépuce, tout blanc … comme toute sa bite
et son pubis, d'ailleurs … tout ça ne doit pas voir souvent le soleil ! La langue plaquée sous son gland, les lèvres entrouvertes, je lève les yeux vers lui. Regarde, mec: dans un
instant, ton sexe sera dans ma bouche. Tu sens ma langue, chaude et mouillée, posée sous ton gland ? C'est pareil dans ma bouche: chaud et mouillé. Je vais te décalotter avec mes lèvres, avec
ma langue. Ton gland, tout nu, va baigner dans cette tiédeur humide et douce. Il va aller et venir depuis mes lèvres jusqu'au fond de ma gorge jusqu'à ce que tu …
Sans avoir eu besoin de prononcer un mot, je sais qu'il a compris tout ça. Il attend,
souffle suspendu, bouche entrouverte, les yeux braqués sur moi. Je penche la tête, et j'enfourne le bout de son sexe. Hhmmmmm ! C'est doux, c'est chaud, c'est vivant … J'ai toujours
le même plaisir intense à prendre ça dans ma bouche, simplement à introduire un sexe d'homme entre mes lèvres, entre ma langue et mon palais … un sexe dur ou un sexe mou … décalotté ou caché
dans son prépuce … à chaque fois, une boule de chaleur explose dans mon ventre, et aussitôt naît en moi le besoin impérieux de donner du plaisir à ce sexe, de l'amener à la volupté suprême et
de sentir jaillir ou s'écouler sur ma langue et dans ma gorge cette liqueur du plaisir et de la vie …
Je tourne ma langue autour de son gland … trois fois, quatre fois … je le sens gonfler
encore, tendre son prépuce, commencer à en sortir … il entoure ma tête de ses avant-bras et appuie son torse sur le haut de mon crâne, penche sa tête vers moi … Je serre les lèvres et je
descends ma bouche vers la base de sa verge. En s'enfonçant dans ma gorge, son gland se décalotte …. Quand je le sens complètement nu, je remonte … Alexis halète au-dessus de
moi:
- Attends … arrête un peu … je … ça va trop vite …
Je m'immobilise et j'attends …
Un bruit, sur ma droite … comme un frôlement. La tête emprisonnée par Alexis, je ne peux
pas regarder ce qui se passe … Mais il se redresse et ôte ses bras … Sans sortir sa queue de ma bouche, je regarde du coin de l'œil. Se découpant comme en ombre chinoise sur la tache de
soleil qui inonde la cour, je reconnais la silhouette de Jean-Claude qui se glisse vers nous le long de son tracteur. L'index barrant sa bouche, il souffle:
- Chuuuuut !
A l'attention de qui ? Il doit bien se rendre compte qu'Alexis et moi ne pouvons pas
ignorer son arrivée ! Alors ce doit être pour que nous ne signalions pas son intrusion aux autres. Le voilà tout près de moi. Ah putain, il vient … il vient faire quoi ? Mon rythme cardiaque
s'accélère, un frisson me parcourt … C'est la mâme situation que la semaine dernière, quand il m'a coincé contre une balle de paille pendant que je suçais Philippe. Il veut recommencer, ou
cette fois il va enfin me baiser ? Sa main sur ma hanche … sur mes reins … Il est maintenant derrière moi … Alexis, surpris, s'est redressé, s'est penché un peu en arrière et s'appuie des
deux mains sur le plateau de la remorque … Je le sens presque inquiet. Il doit se demander ce que son pote vient faire là … Je sens, entre ma langue et mon palais que cette soudaine irruption
l'a refroidi: son sexe s'est brusquement dégonflé … Submergé par une vague d'excitation à l'idée de ce qui va m'arriver, coincé entre ces deux mecs, j'entoure de mes bras les fesses d'Alexis,
et je reprends ma fellation … vigoureusement.
Jean-Claude a posé ses mains sur ma taille et je m'attends à avoir sous peu sa queue …
sa grande queue entre les fesses … Oui, voilà ! Ooooh la laaaa, Jean-Claude ! Il avait l'air pompette, juste avant qu'Alexis et moi, on s'éclipse … alors j'espère qu'il est assez
éméché et désinhibé pour enfin se laisser aller à me saillir ! Il se penche un peu, et se colle à moi, qui suis courbé au-dessus des cuisses d'Alexis. Et je sens sa verge plaquée au fond de
ma raie … son gland juste à la naissance de mes fesses, presque sur mes reins … et ses boules, ses énormes boules qui frôlent le haut de mes cuisses … Tant bien que mal, j'écarte les jambes
pour qu'il s'installe au mieux entre mes cuisses. Je sens qu'Alexis a compris que son pote en a seulement après mon cul. Rassuré, il se détend, et sa queue reprend très rapidement du volume.
Ça y est, Jean-Claude entame un va et vient entre mes fesses. Il grogne en soufflant une haleine avinée. Peu importe, amuse-toi, prends ton plaisir, excite-toi … et baise-moi
!
Je crois que c'est la situation qui achève Alexis: Se faire sucer pendant que son pote
me coince en sandwich, c'est trop fort pour lui … Toujours appuyé d'une main derrière lui, sur le plateau de la remorque, il pose son autre main sur ma nuque et se met à haleter, puis à
gémir, et enfin à râler … et ça va très vite. Poussant des haaa ! haaaaa ! haaaaaaa … il jouit . Sa queue est secouée d'un seul spasme, et sa semence, très fluide, presque liquide et
acide, se répand d'un seul jet dans ma bouche … Il me pétrit délicatement la nuque, puis me lâche, et s'effondre sur le dos au milieu des brins de paille … Je finis de vider et de nettoyer sa
queue, et je me redresse un peu, appuyant mes mains sur la remorque, de part et d'autre du ventre d'Alexis. Jean-Claude, ses grosses pognes toujours sur ma taille continue son va et vient …
lentement … Oh, putain, cette queue ! Cette queue !
Je me redresse complètement, collant mon dos à son torse. Aussitôt, lâchant ma taille,
il m'enserre la poitrine de ses bras et pose son menton au creux de mon épaule. Maintenant, chaque fois qu'il glisse sa grosse massue vers le haut, je sens son gland, chaud et humide, qui
vient toucher le milieu de mes reins, tandis que sa grosse paire de couilles frôle le bas de mes fesses … comme pour se glisser aussi entre elles … Je colle ma joue à la sienne et je pose ma
main derrière sa nuque … Il grogne sourdement dans mon cou. A la recherche de l'accouplement, je me cambre autant que je peux … Tu le sens, Jean-Claude, comme je tends mon cul vers ta
bite ? Je te le donne, mon cul … Prends-le … prends-moi … Baise-moi, Jean-Claude ! Baise-moi !
- Attends … je m'en vais …
C'est Alexis qui essaie de se dégager. En bougeant et en parlant, ce con a rompu le
charme torride et voluptueux qui commençait à s'installer entre Jean-Claude et moi. J'ai beau me dire que, l'ayant perçu, il a cru bien faire en cherchant à s'éclipser pour ne pas nous gêner,
ça me fout en boule, parce que je sens que, cette fois, j'étais à deux doigts de me faire fourrer par le fermier étalon. Bordel, Alexis, il fallait rester … tu ne nous gênais pas
!
Je me décolle du bord de la remorque pour le laisser se relever. Jean-Claude desserre
son étreinte, se recule un peu, pose ses mains sur mes épaules et attends que son pote se remette sur ses pieds. On va recommencer, après … hein, Jean-Claude … on va pas s'arrêter là
… Je me réinstalle, mains à plat sur la remorque, jambes écartées, reins cambrés, mais, au lieu de se coller à moi, Jean-Claude me plaque une main sur chaque fesse:
- Viens plutôt par là !
Il se recule, et désignant de la main l'extrémité de la remorque, il me fait passer
devant lui. Je longe le chargeur avec lequel, ce matin, il a manipulé les ballots de paille, et il me fait signe de continuer. Je contourne la presse à paille et j'arrive dans un coin du
hangar où il y a une sorte d'atelier: au-dessus d'un établi, des outils sont soigneusement accrochés au mur, d'autres traînent un peu partout au sol, trois énormes pneus de tracteur, tout
neufs, sont empilés dans un coin, des pièces de machines sont disséminées un peu partout …. Tout ça dans une sorte d'espace clos, au milieu des machines et séparé de la cour par la
moissonneuse.
- C'est mon atelier … je l'ai planqué derrière la moissonneuse pour qu'on me pique
pas des outils … j'les connais pas, ces mecs …
Il a presque l'air de s'excuser.
- Viens là !
Il me montre, dans un coin de son … atelier, un fût métallique … un fût d'huile, si j'en
juge par le sigle peint sur son flanc.
- Appuie-toi là-dessus …
C'est on ne peut plus clair. Il veut continuer ici. Je me penche et je m'accoude,
agrippant le bord du couvercle à deux mains. Je me demande si ce fût est stable … ou plutôt s'il est plein ou vide, et dans quelle mesure on peut s'appuyer dessus en confiance. J'essaie de le
bouger … il est plein. Tant mieux. J'écarte les jambes, je me cambre et je tourne la tête vers mon … étalon. Etalon ? Non, pas étalon … du moins jusqu'ici. Boute-en-train serait plus
approprié. En termes d'élevage, le boute-en-train est un mâle chargé de chauffer une femelle en simulant un accouplement pour la rendre réceptive à un autre mâle à qui on la destine.
Mais le boute-en-train ne consomme pas … Il faudrait peut-être que je lui dise ça, pour qu'il se décide à me saillir ! Bon, quoi qu'il en soit, je veux voir sa grosse bite. Je
veux le voir approcher sa grosse bite de mon cul et me la carrer entre les fesses.
Ce fût est plus bas que le plateau de la remorque que nous venons de quitter. Il le
remarque et va fouiller sous le plateau de son établi. Il en sort une espèce de bloc de mousse carré, épais, et s'approche de moi. J'ai le regard irrésistiblement attiré par sa queue, qui
bande encore un peu, et par ses couilles qui pendent entre ses cuisses et qui ballottent d'un côté à l'autre au rythme de ses pas. Il me tend le bloc de mousse:
- Mets ça, si tu veux …
Dense et brûlée par endroits, la mousse beige est maculée d'huile et de cambouis. Je la
pose sur le fût et j'appuie un coude dessus. Je le regarde se placer derrière moi. Lui, c'est par mon cul que son regard est captivé. Il plaque une main sur mes reins etempoigne son sexe de
l'autre. De ma main libre, je m'empoigne une fesse et je l'écarte, comme une invitation à entrer … Mais non, il n'entre pas … serrant sa queue dans sa grosse pogne, il frotte vigoureusement son
gland dans ma raie, puis il plaque sa verge entre mes fesses, pose ses mains sur mes épaules et reprend son mouvement de va et vient. Tout à l'heure, contre la remorque, sa queue était plus
dure, plus raide, bien droite. Là, je la sens encore un peu molle … au point qu'elle épouse la courbure de ma raie. Mais peu à peu, ça vient … je la sens se raidir de nouveau au fur et à mesure
que grandit son plaisir. De mes épaules, ses mains passent à mes flancs , puis à ma taille, puis à mes hanches …
Vas-y, Jean-Claude, les mains sur les hanches … c'est la meilleure position pour
prendre une femelle en levrette … pour lui foutre des grands coups de bite … Je l'entends respirer par la bouche … Tu vas m'enculer, nom de dieu ? Baise-moi ! Je me retiens de lui
crier ça … je sais qu'il suffit d'un rien pour le braquer … il faut que je laisse y venir tout seul … Je me redresse, tenant tant bien que mal en équilibre, seulement appuyé du bas ventre et du
haut des cuisses contre le fût, et je plaque mes mains contre ses fesses à lui. Le torse de nouveau contre mon dos, il pose de nouveau son menton sur ma clavicule. Il souffle maintenant
bruyamment entre ses dents serrées. Son excitation est revenue et continue de monter … Cambré autant que je peux, j'empoigne alors mes deux fesses et je les écarte, je m'ouvre … Entre,
Jean-Claude, entre donc … Viens mettre ta queue au chaud dans mon cul … ton gland enfoui tout au fond de mon ventre … tu verras comme on est bien, là-dedans … c'est chaud, c'est doux,
c'est mouillé … tu pourras laisser ta queue y déverser toute cette semence qui pèse si lourd dans tes couilles … soulage-toi, Jean-Claude, soulage-toi !
Oh putain ! Ça y est ! Il a ôté sa main droite de ma hanche, il recule un peu son
bassin, sort sa queue de ma raie, et je devine qu'il l'empoigne … son gland glisse entre mes fesses jusqu'à … Oh putain ! Son gland … son gland est contre ma fleur ! Il va me baiser! Je
retiens mon souffle, je m'écarte les fesses au maximum, je me campe solidement sur mes pieds dans l'attente de son assaut, je me cambre … Vas-y, entre ! Oh putain ! Il entre ! Son
gland … son gland est entré … pas beaucoup … pas profond … juste dans mon sphincter … Il ne bouge plus, souffle maintenant par le nez … Il hésite … je bouge imperceptiblement mon bassin, je
détends mon anus … Mais vas-y, bordel ! Entre, enfonce-toi !
- Vas-y, Jean-Claude, entre ! Baise-moi ! S'il te plaîîîîît … baise- moi …
Ça a été plus fort que moi, je n'ai pas pu me retenir … J'ai une furieuse envie de projeter mon bassin
vers l'arrière pour m'empaler sur son pieu … ce serait facile, puisqu'il est déjà un peu entré … j'empoigne les bords du tonneau et je commence à reculer … tout doucement … il le sent … il
hésite, recule aussi … mais pas trop, et laisse le bout de sa bite en moi … juste le bout de sa bite … je bouge encore un peu, comme pour l'avaler:
- Alleeeez ! Entre complètement… s'il te plaît … tu as commencé à entrer … continue … j'ai envie
que tu me baises … s'il te plaîîîîîît … baise-moi …
Il grogne je ne sais quoi … il bouge … il bouge sa queue … il ne l'enfonce pas … j'ai l'impression que
… oui, il est en train de … il est en train de remuer le bout de sa queue dans mon anus avec sa main … il frotte son gland de droite et de gauche contre les muscles de mon anus … il le tourne
… et il se met à haleter en secouant son gland de plus en plus convulsivement dans mon cul … Il va jouir ! Oh putain ! Entre et jouis dans moi ! Il gémit … un spasme … violent …
à l'entrée de mon anus, et presque aussitôt, une vague brûlante m'inonde le sphincter … je recule brusquement, espérant ingurgiter sa queue pour qu'il finisse de se vider en moi …
mais il recule aussi … plus que moi … sa queue sort … un jet de sperme s'étale sur le haut de ma cuisse droite … il remet aussitôt son gland dans mon anus … pas plus … juste à l'entrée … et
une nouvelle vague chaude m'inonde … inutile d'insister, il ne me fécondera pas le ventre … j'attends, immobile … il éjacule encore trois ou quatre fois à l'entrée de mon cul en grognant …
seulement à l'entrée de mon cul … et il se retire …
Je me courbe, je pose mon avant-bras gauche sur le bloc de mousse et j'appuie mon front dessus. De
l'autre main, je pars explorer ma fleur et le haut de mes cuisses. Ouaaahh ! La dose … la dose qu'il m'a mis ! Je l'entends s'éloigner vers son établi, puis revenir vers moi. Je me
redresse. Planté de l'autre côté du fût d'huile, il me tend une bobine orangée, de ce papier absorbant qui sert ordinairement à s'essuyer les mains dans les ateliers:
- Tiens, essuie-toi …
Toujours prévenant …
- Merci … pourquoi t'as pas voulu me … pourquoi t'as pas voulu me baiser ? T'étais au bord…
t'étais presque dedans … il suffisait d'aller un peu plus loin …
- Cherche pas … T'as essayé, hein ... J'm'en doutais …
- Mais c'est quoi la différence … entre là où t'a joui et … et au fond de mon cul …
- Cherche pas, j'te dis … c'est pas pareil … c'est tout …
- Bon … peut-être un jour, je comprendrais …
- Ouais … Tu t'essuie pas ?
C'est vrai, j'ai toujours le rouleau de papier dans la main. Je regarde Jean-Claude, je pose le
papier sur le fût, à côté du bloc de mousse, je plie un peu les genoux et je plonge ma main vers mon entrejambe … Il me regarde faire, impassible … jusqu'à ce que, ramenant ma main maculée
du sperme que j'ai récupéré sur ma cuisse et contre ma rondelle, je me mette à me lécher les doigts avec gourmandise… Les yeux ronds, il secoue la tête d'un air effaré:
- Toi, alors … c'est pas vrai, un mec comme toi …
- J'ai envie que tu me baises … t'as une queue … elle est tellement … je voudrais que tu la
mettes dans moi … que tu me …. elle est tellement …
- T'en as pas assez, des queues, avec les autres ?
- Non, j'en ai pas assez … c'est la tienne que je veux … et tes … tes couilles ! J'ai envie que
tu te les vides dans moi …
Il hausse les épaules, prend la bobine de papier et s'essuie le sexe:
- Bon, on y va ?
Il me montre un étroit passage entre le mur du hangar et sa moissonneuse, qui ramène vers la cour.
J'arrache vite fait une feuille de papier, je m'essuie rapidement et je m'engage vers la sortie.
- Attendez !
On se retourne tous les deux. C'est Alexis qui débouche d'à côté de la presse à paille.
Jean-Claude:
- Qu'est-ce tu fous là ? T'étais pas parti ?
- …
- T'étais où ?
- Là … par là …
Il désigne vaguement le coin du hangar de la remorque. En levant les yeux, je découvre, dépassant
au-dessus de la presse à paille et du chargeur, les espèces d'échelles destinées à retenir les balles de fourrage au bout du plateau de la remorque. Jean-Claude les remarque aussi. Un petit
sourie aux lèvres, il demande à son pote:
- Tu nous a regardés ?
- Non, non …
- Allez … mens pas … t'étais grimpé sur les échelles de la remorque … tu nous as maté
…
Il ne demande pas, il affirme et s'engage le long de la moissonneuse en direction de la cour.
L'autre, embarrassé, l'air penaud, ne répond pas … Pendant que nous nous glissons en file indienne derrière Jean-Claude, je demande à Alexis:
- Au fait, je ne t'ai pas demandé … c'était bien ?
- De … de quoi ? De vous regarder ?
- Mais non … quand je t'ai sucé …
- Ah … Ah oui ! Ah oui, c'était bien … très bien … très très bien …
Nous débouchons sur la cour. Quelques convives encore à table nous voient, un peu étonnés, débouler
de sous le hangar. Jean-Claude, sans doute encore un peu gêné de se montrer à poil devant tous ces mecs, presse le pas vers sa place à table. Alors que je jette un coup d'œil sur les
rouleaux de paille où se sont installés une bonne demie douzaine de type pour la sieste, Alexis me touche le bras:
- Alors ? Jean-Claude … il t'a … je m'excuse … dans l'atelier, il t'a …
- Est-ce qu'il m'a baisé ?
- Oui, c'est ça … je m'excuse …
- Ne t'excuse pas … Non, il ne m'a pas baisé … il a seulement joui juste à l'entrée de mon cul
…
- Ah ? Ah bon ? Mais … comment … comment ça se fait ?
- Ben, quand on était contre la remorque, ça a failli … je suis sûr que si tu n'avais pas bougé
…
- Ah bon ? Je savais pas … je m'excuse …
Mâchoire pendante, il réfléchit intensément. Puis:
- C'est un copain … je peux lui parler … tu … tu veux que je lui parle ?
- Non, ne t'en mêle pas … il faut qu'il y vienne tout seul …
Il se racle la gorge:
- heeemmmm ! Moi, si tu veux … je … je veux bien te … je veux bien t'enfoncer … t'enfoncer ma
bite … pas maintenant, hein … mais une autre fois … et … et prendre mon pied … comme tu dis .. au fond …
- Oui … tu veux bien me baiser, quoi …
- Oui … voilà …
- Ben oui … si tu as envie de me baiser, tu me baiseras … même aujourd'hui, si tu veux
…
- Ah non non … pas aujourd'hui … il faudrait … il faudrait qu'on se revoie …
- Comme tu veux …
- Tu … tu me donnerais ton téléphone ?
- Si tu veux … Si je n'y pense pas, Philippe sait comment me joindre …
- Moi, c'est pas difficile à me trouver, j'habite ici … comme Jean-Claude … ma boutique
est sur la place … faudra seulement … faudra être discret … je …
- Mais … tu t'en vas ?
- Ben … faudrait que … j'ai encore plein de travail … c'était pas prévu que je reste … faut
ranger, nettoyer … Mais … je reviens après … je viens récupérer la vaisselle, les glacières … tout ça … dans la soirée … c'est prévu comme ça avec Philippe …
- Ah OK … alors, à tout à l'heure …
- Oui. A plus tard.
Il s'éloigne rapidement. Je le suis et je le vois récupérer ses vêtements … Un peu plus loin, le
vétéran, le type à la cinquantaine grisonnante, celui qui m'a pris sur le dos sur le bar, avant le repas. Il est en train de se balancer dans son fauteuil, un pied sur une chaise, un verre
de je ne sais quoi à la main.
- Ça va ?
- Ça va, merci.
- Alors ? Tu t'es encore fait baiser … là, derrière la moissonneuse ?
- Pas exactement ...
Il ôte son pied de la chaise et me la montre, pour m'inviter à m'asseoir.
- Comment ça, "pas exactement" ? Tu veux un coup de ça ? C'est du fort … c'est au proprio
…
Je m'assois.
- Non, merci, pas de fort …
- Alors ? Ils t'ont pas baisé, les deux, là ?
- Ben, lui, le traiteur, je l'ai sucé …
- A fond ?
- Oui, à fond ... il a joui …
- Dans ta bouche ?
- Oui.
- Et l'autre, le proprio ?
- Jean-Claude ? Lui, il s'est seulement frotté dans ma raie …
- Il t'a pas baisé ?
- Non. Il ne veut pas …
- Ah bon ? Il a pas joui, alors …
- Si, si … il a joui, mais pas en me baisant … il veut pas …
- C'est dommage pour toi … il a une des ces queues !
- Comme tu dis …
- Mais, dis donc … il n'y avait plus que ces deux-là, que tu n'avais pas … vidé … c'est pas ce
que tu disais, à table, avec Philippe ?
- Ah mais oui, tu as raison …
Je réalise que, cette fois, tous les mâles présents ont tiré un coup au moins une fois …
- Autrement dit, maintenant, on a tous tiré un coup …
- Ben oui …
- Combien on est, en tout, il a dit, Philippe ?
- Vingt neuf …
- Putaiinnn ! Vingt neuf ! T'as épongé vingt neuf mecs ! T'es quand même un drôle de mec … une
drôle de salope …
Il réfléchit, et:
- Et certains ont même tiré un coup … deux fois …
- Oui. Et toi, tu me baiseras encore ? J'ai bien aimé comme tu m'as pris sur la table, ce matin
…
- Hé ! MOI, je t'ai baisé deux fois !
- Ah bon ?
- Oui ... une première fois sur la pelouse ... sur le matelas ...
- Ah oui ? Je savais pas ...
- Ben non ... tu t'es pas rendu compte ... enfin, t'as pas vu que c'était moi ...
- Ah, c'est possible ... tu me baiseras encore ?
- On verra … peut-être … sans doute …
- Maintenant ?
- Non … pas maintenant … plus tard … alors, t'aimes ça, te faire prendre comme ça … en voyant le
mec qui te fourre ?
- Oui. Regarder un mec … un mâle … qui prend du plaisir avec sa queue dans mon ventre, j'adore !
Et au moment où je le vois jouir, au moment où il se lâche … pour moi, c'est vraiment le pied …
- Explique …
- Ben oui, à ce moment-là, le mec, c'est plus qu'une queue en train d'envoyer la purée … toutes
ses sensations ont convergé vers sa bite et tout le reste de son corps est comme anesthésié … même sa tête … il ne commande plus rien, le mec … c'est sa queue qui pilote … tu sens … ça lui
fait crisper ses mains sur tes hanches ou sur tes fesses, mais il ne s'en rend même pas compte … c'est comme un automatisme … et souvent, le mec te donne des coups de boutoir, à ce moment
là … mais c'est pareil, c'est seulement un réflexe … c'est sa queue qui veut aller le plus profond possible pour envoyer la sauce le plus loin possible et qui commande à son bassin d'aller
et venir comme ça « Bourre-le, bourre-le ! Envoie moi tout au fond de son cul ! » …
Il se marre:
- C'est imagé, mais t'as sûrement raison, y'a de ça … Et ça te fait jouir, ça ?
- Jouir … je ne dirais pas jouir … j'ai du plaisir physique à sentir un mâle en moi … à sentir
sa queue dans mon cul … mais c'est aussi beaucoup dans ma tête que ça se passe …
- C'est-à-dire …
- Je crois que ça me plaît à ce point … parce que, à ce moment-là, au moment où le mâle jouit,
au moment où il éjacule … ça va te paraître con, mais je sens que c'est l'instinct qui prend le dessus …
- L'instinct ?
- Oui … l'instinct animal … tu vois ? L'instinct de reproduction …
- Le mec qui te baise ? C'est pas par instinct de reproduction … il te baise pas pour se
reproduire … il va pas te faire un petit …
- Je sais bien … il y a tout ce qui précède … l'envie, l'excitation, les préliminaires, les
caresses, la masturbation, la pipe … tout ça … la fornication, quoi … là, le mâle est bien conscient que c'est un autre mec qu'il est en train de baiser, et que c'est uniquement pour le
sexe, pour le plaisir, pour l'érotisme, et pas pour me faire un petit … mais je crois qu'au moment où son orgasme se déclenche, ça bascule … je ne sais pas … ça déclenche d'un seul coup
en lui un déferlement massif d'hormones qui prennent les commandes … c'est les hormones qui se mettent à diriger ses glandes, ses muscles, et même son cerveau … ça met sa conscience en
veilleuse et c'est son animalité qui prend le dessus … oui, une espèce d'instinct de reproduction … indépendant de sa volonté … si tu veux, au moment où ça bascule, ses hormones forcent
sa queue et ses couilles à décharger sa semence malgré lui … pour féconder … pour engrosser … sa queue et ses couilles, elles ne savent pas que c'est dans un cul de mec qu'elles
déchargent … sa queue, elle est dans de la viande mouillée et tiède ... comme dans une chatte de femelle ... elle fait pas la différence ... alors quand c'est le moment, elle envoie
un message aux couilles « allez-y, envoyez la sauce ! » ... sa tête, au mâle, évidemment, elle le sait, que c'est un cul de mec, mais sa tête, elle est plus là, au moment où il jouit …
Enfin, peut-être que je me trompe, mais je le ressens comme ça …
Le yeux plissés, il me regarde en souriant:
- T'as peut-être raison … Je voyais pas les choses comme ça, mais t'as peut-être raison
…
- D'ailleurs moi aussi, cette espèce d'instinct de reproduction, je le ressens …
- Comment ça ?
- Oui … pendant tout le temps qu'un mâle me baise, je me sens … je me sens femelle, si tu veux
… mais femelle salope, si tu vois ce que je veux dire … mais quand il jouit, quand il m'injecte son sperme… alors là, en moi aussi, ça bascule … comme si ses spermatozoïdes, en entrant en
contact avec mes entrailles ... comme si ça me faisait produire des hormones femelles ... et là, je SUIS une femelle … et le mec EST un mâle … non seulement il m'insémine, mais il me féconde, il
m'engrosse … et le voir à ce moment-là ... le voir qui lâche prise, complètement ... c'est … waouhhhh ! je peux pas expliquer … il m'engrosse ... il me fait un petit ... j'adore ça !
Il me dévisage, scotché. Je reprends:
- mais j'aime aussi autrement … je veux dire, me faire prendre autrement … par derrière … debout
ou à quatre pattes … j'aime aussi me faire inséminer comme ça … mais dans cette position, le super pied, c'est quand des mecs, plein de mecs, défilent dans mon cul sans que je sache qui
c'est … aussi pour me féconder …
- Comme ce matin …
- Oui, comme ce matin …
- Mais dans ce cas, tu sauras pas qui c'est le père …
Il rit. Je me penche vers lui et, prenant son sexe dans la main:
- Alors, t'es sûr ? Pas maintenant ?
- Putain … t'arrêtes pas … Non, non, pas maintenant.
Je le lâche à regret et je me tourne vers le hangar de paille.
à suivre ...