Mardi 8 juillet 2014 2 08 /07 /Juil /2014 01:00

Vous connaissez sans doute cette rubrique, intitulée "Récits pornographiques",  dans laquelle je publie des textes sous le thème "Premières fois". Vous l'aurez compris, ça n'est pas du vécu: en fait, il s'agit de fantasmes, même si, parfois, une partie – une toute petite partie – est réelle (mon goût pour la lingerie féminine, le travestissement, les balades à poil dans la nature, l'exhibitionnisme…).

 

Mais, dans mon parcours sexuel, il y a quand même des vraies "premières fois", et je vais vous en livrer certaines, qui éclairent, qui expliquent en partie ma libido, mes envies, mes pratiques actuelles.

 

1519108128Il y a d'abord le rapport à la lingerie féminine. Quand j'étais gamin, ou plutôt pré-adolescent, je piquais des collants à ma mère et je les mettais. J'adorais le contact du nylon sur mes fesses, mes cuisses et mon sexe, et ça me faisait bander. Le plus souvent, je les mettais la nuit, pour dormir et le matin, au réveil, je me masturbais dans ces collants. Parfois, je les mettais en prenant ma douche. Mouillés, savonneux, c'était une autre volupté de me masturber comme ça.

 

 

 

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Et puis, avec l'adolescence, ça m'est passé et ce goût ne m'est revenu qu'il y a une vingtaine d'années, quand j'ai commencé à travailler chez des particuliers (surtout des particulières, d'ailleurs). Il y en avait une, que j'appelle Marie-Claire, absente de son domicile presque toute l'année (elle travaillait assez loin et ne rentrait que pour les vacances et les week-end), et chez qui, chaque semaine, j'entretenais le jardin et réalisais un tas de petits travaux dans la maison.

 

J'avais ses clefs, et j'ai tout de suite remarqué qu'après chaque week-end qu'elle avait passé dans sa maison, elle laissait traîner de la lingerie un peu partout. Et c'était de la lingerie assez sexy. J'ai tout de suite été tenté de tripoter cette lingerie, et je n'ai pas résisté longtemps à l'envie d'y mettre mes doigts ... puis mon nez ... puis ma langue ... puis mon sexe ... avant d'essayer nuisettes, porte-jarretelles, strings et petites culottes. J'ai adoré: non seulement le contact sensuel des matières sur mon corps, mais je trouvais en plus que ça me faisait un physique assez … bandant.

 

Instantané 1 (18-05-2014 16-22)Et j'ai pris l'habitude, dès que j'arrivais chez Marie-Claire, d'enfiler une de ses petites culottes ou un de ses strings sous mon pantalon ou mon short et de travailler comme ça. J'adorais la sensation des matières, dentelle, tulle, lycra, sur mon sexe, et surtout celle du string entre mes fesses, contre mon œillet. Le travail terminé, je jouais avec la lingerie de Marie-Claire, je me masturbais dans la petite culotte que j'avais portée, je la souillais, je la lavais et je la remettais en place.

 

J'y ai pris tellement goût que j'ai décidé de porter de la lingerie féminine aussi souvent que possible, aussi bien chez mes autres patronnes que dans la vie quotidienne (en faisant les courses, en me baladant, au cinéma …). La plupart de mes autres patronnes étant assez âgées et leur lingerie un peu … "mémère", je n'avais aucune envie de leur emprunter, et j'ai commencé à m'en acheter: nuisettes, porte-jarretelles (surtout), petites culottes et strings …

 

dddd 060bQuand même un peu complexé et honteux, j'ai effectué mes premiers achats par Internet, sur des sites de vente par correspondance. Et puis, j'ai osé me rendre dans une grande surface et choisir quelque chose au rayon lingerie. Là, ça a été une autre révélation: j'ai découvert le plaisir de fouiller toute cette lingerie, tâter les matières, étudier les formes, les couleurs, évaluer les tailles … tout ça au milieu de vendeuses et de clientes, la plupart indifférentes à ma présence, quelques unes au sourire complice (que pensent-elles: que je cherche quelque chose pour ma femme, ou devinent-elles que c'est pour moi ?), et certaines au regard franchement désapprobateur (Ce n'est pas la place d'un homme ! Quel vicieux !). Maintenant, quand je vois dans une vitrine une pièce de lingerie qui me plaît, je n'hésite plus à entrer dans la boutique. 

 

 

Ensuite il y a le rapport au sexe en mode homo. Ça remonte aussi à loin, à peu près à la même époque que les collants de ma mère. Mon grand-père habitait juste à côté de mes parents, et, dans son jardin, il y avait une maisonnette en bois, datant de l'époque où le quartier n'était qu'un puzzle de petits jardins où des familles de parisiens venaient passer le dimanche. Sommairement meublée d'une table et deux chaises, d'une petite armoire et d'un lit, elle était sombre, froide, humide, un peu crade et il y régnait une odeur indéfinissable, faite de moisi, de poussière, de terre ...

 

Laissée par notre grand père à ma disposition et à celle de mes frère et sœur, nous y passions beaucoup de temps, parfois avec d'autres gamins, à jouer et à préparer des conneries à faire dans les environs. Mais en plus, quand j'étais seul, je m'y masturbais souvent en regardant les photos et dessins d'une revue "hot" des années 60 (ça devait s'appeler "Paris Hollywood"). C'est mon grand frère qui l'avait cachée là (évidemment pour faire la même chose que moi), et qu'il croyait à l'abri de mes explorations. Parmi la bande de copains qui fréquentaient l'endroit, il y en avait un en particulier, un peu plus âgé que moi, avec qui je passais beaucoup de temps dans ce jardin et cette maisonnette.

 

Un jour, où ce copain et moi savions être seuls et tranquilles pour un moment (mon frère et ma sœur étaient au lycée), mon copain me proposa un jeu plus vraiment de nos âges (lui dans les 15 ans et moi dans les 12-13 ans): faire semblant de dormir. Il s'allongea sur le lit, sous une couverture, et d'un signe, m'invita à faire comme lui. Immédiatement, je compris qu'il avait une idée derrière la tête. Malgré la différence d'âges, il ne me dominait pas, et rien ne m'obligeait à accepter. Mais son invitation me troublait, je pressentais quelque chose de … sensuel, et tout en ressentant une légère appréhension, je sentis mon bas ventre inondé d'envie. Alors, je l'ai rejoint sous la couverture. Au bout d'un moment, je l'ai senti s'agiter à côté de moi. Je ne savais pas trop ce qu'il faisait,  mais je sentais que ça se passait sous la ceinture. Il m'a demandé:

- tu sais ce que je fais?

- Non.

- Va voir … 

09Je me doutais vaguement de ce qui m'attendait, et pourtant, je me suis glissé sous cette couverture, vers son ventre ... Dans la pénombre, je me suis rendu compte qu'il avait baissé son pantalon et son slip, remonté son T-shirt sur son torse, qu'il avait la bite à l'air et qu'il bandait. Il ne m'a rien demandé, mais pour moi, il était évident que, s'il m'avait envoyé voir ce qui se passait sous cette couverture, c'était parce qu'il espérait quelque chose de ma part, caresse, branlette, pipe ... Et bien, j'ai eu immédiatement envie de prendre son sexe dans la bouche. Je me revois, la joue appuyée sur son ventre nu, saisir son sexe et le guider vers mes lèvres. Bien sûr, il s'est laissé faire et j'ai commencé à le sucer. Oh, ce souvenir … je vous dis pas ! C'est comme si c'était hier: il n'était pas décalotté et dans ma bouche, son prépuce était chaud, lisse, doux sous ma langue. J'ai commencé doucement à le décalotter avec mes lèvres, et je sentais son méat qui faisait un creux sous le bout de ma langue … Je me souviens que j'ai posé ma main sur ses couilles et que j'ai commencé à descendre ma langue tout le long de sa hampe, avant de le reprendre dans la bouche.

 

Je me souviens qu'il a posé une main sur ma tête, et ça, cette main sur ma tête pendant que je le suçais, ça m'a bouleversé, et ce geste est resté pour moi d'une extrème puissance érotique, au point qu'il fait maintenant partie intégrante de mes rêves, de mes fantasmes de fellation. Bizarrement, je suis incapable de dire si, moi-même, je bandais, totalement concentré, absorbé par ce que je lui faisais. J'étais conscient qu'avec ce que j'étais en train de lui faire, il allait jouir, mais c'était si bon d'avoir son sexe dans la bouche, que je me sentais prêt à le sucer jusqu'à ce qu'il éjacule. Ça n'est pas allé jusque là. En fait, ça n'a duré que quelques dizaines de secondes, et nous avons été dérangés. La mère de mon copain était entrée dans le jardin et l'appelait. Panique. Rhabillage express. Sortie précipitée de la maisonnette, rouges, échevelés …

Avec lui, ça s'est arrêté là. Nous avons eu honte, nous avons complètement arrêté de nous voir pendant plusieurs années. Quand on s'est revus, le charme était rompu, nous étions tous deux passés en mode hétéro. Et ça me plaisait. D'autant que j'avais pas mal de succès avec les filles …

 

Il y a enfin le rapport à ce que j'appelle l'envie de "faire la femelle". Là encore ça remonte à loin, toujours au temps des collants de ma mère. Nous avions un gros chien. Ou plutôt, j'avais un gros chien, Youki (hé oui!). C'est moi qui avais insisté pour l'adopter et mes parents avaient accepté à condition que je m'en occupe. Et je m'en occupais: toilette, promenade, nourriture, soins … Des rapports tout à fait normaux, sans aucune arrière pensée. Et un jour, alors que je faisais je ne sais quoi, à genoux ou accroupi dans le garage, il m'a grimpé dessus et à cherché à me saillir, comme le font souvent les chiens sur la jambe des gens. Je l'ai chassé, mais ça m'a profondément marqué, étonné …

bc2fbbe7bebc2232834c351c656ee2a5Alors, à plusieurs reprises, j'ai voulu voir s'il recommencerait. Je me mettais à quatre pattes dans le garage, habillé, et j'attendais. Immanquablement, il venait, me reniflait et me grimpait. J'ai tenté cette expérience plusieurs fois, avant d'oser aller plus loin. Et cette fois, assuré d'être tranquille à la maison pour un bon bout de temps, j'ai enlevé mon short et mon slip et je me suis mis à quatre pattes au milieu du garage. Il est venu, m'a reniflé le cul, m'a léché deux ou trois fois (oh la la , quelle sensation !), et il m'a grimpé. J'ai encore le souvenir très net du contact de son vit humide contre mes fesses. Il cherchait mon œillet pour me pénétrer, mais il ne le trouvait pas. Je le sentais très "content" de ce qui se passait: il bandait comme s'il avait eu à faire à une chienne en chaleurs ! Il me tenait fermement, les pattes avant passées dans l'angle de mon aine et, en essayant furieusement de s'introduire en moi, il me labourait les cuisses. Mais qu'importe ! J'avais très envie de l'aider, mais je n'osais pas.

dog eating manEn fait, j'avais peur d'un truc idiot. Quelques mois auparavant, je l'avais vu couvrir une chienne dans la rue, et ils étaient restés collés cul à cul pendant de longues minutes. J'avais pu voir sa queue énorme, toute gonflée, turgescente, violacée, et dans ce garage, j'avais peur que, s'il me pénétrait, nous restions aussi collés, jusqu'à ce que quelqu'un nous surprenne. Ce jour-là, mon chien est resté frustré, et moi aussi. Je n'ai pas renouvelé l'expérience et j'ai longtemps eu honte de moi. Plus maintenant: j'assume cette envie de jeunesse, et aujourd'hui, je regrette que mon chien ne m'aie pas vraiment sailli. Quel bonheur ça aurait été de me faire prendre par mon chien !

 

Outre le contact de son vit mouillé sur mes fesses, il m'est resté le souvenir très intense d'une sensation extrêmement forte, celle d'être ainsi, à quatre pattes, cambré, cuisses écartées, offert en attente de me faire pénétrer. Depuis cette époque, au plus profond de moi, est resté ancrée cette envie de me faire couvrir, de me faire saillir, vraiment, par un mâle …  n'importe quel mâle, homme ou animal... Oui, pour moi, les relations sexuelles inter-espèces n'ont rien de scandaleux, en particulier dans ce sens, quand un être humain, femme ou homme, se fait saillir par un animal. On ne peut pas forcer un mâle (chien, cheval ou autre) à une relation sexuelle avec un être humain: s'il bande et qu'il pénètre un homme ou une femme, c'est nécessairement parce qu'il en a envie. Depuis cette époque, bien que je ne sois jamais passé à l'acte, l'idée me trotte toujours dans la tête.

 

Et puis, il y a quelques années, je me suis mis à parcourir le Web à la recherche d'images et de vidéos de créatures féminines de rêve (babes, bimbos …) pour me masturber. Evidemment, je suis tombé sur des vidéos où elles se faisaient baiser. Au début, je me mettais dans la peau des mecs qui les baisaient, j'essayais d'imaginer leurs sensations, et c'était très excitant. Et un jour, allez savoir pourquoi, un déclic: cette fois je me suis mis dans la peau de la femme, et ça a été une révélation. Qu'est-ce que ça devait être agréable pour elle, de se faire pénétrer, ramoner, baiser comme ça ! A partir de ce moment-là, je n'ai plus regardé ces vidéos que du point de vue féminin. Beaucoup plus excitant! Alors, naturellement, je me suis mis à des pratiques anales. J'avais acheté un godemiché pour ma femme, mais elle n'avait pas aimé. Je l'ai donc essayé et ça a été une autre révélation: oui, c'est bon d'être pénétré, sodomisé, ramoné ...

 

Ayant par ailleurs commencé à me photographier et à me filmer au cours de mes séances sexuelles solitaires, j'adorais me regarder sur mon ordi et me masturber (le vrai narcissisme !). C'était à usage strictement personnel, mais peu à peu, tout cela a fini par aboutir à l'envie de créer un blog pour y publier ces photos et vidéos. Après de longues hésitations, il y a 3 ans, je l'ai fait, mais sans réelle conviction, un peu par défi envers moi-même: «tu oserais t'exhiber sur le web ? » Et là, à ma grande surprise, les réactions n'ont pas traîné. Principal motif d'étonnement: uniquement des compliments de mecs ! Peut-être une nana sur près de 1.200 commentaires en 3 ans. Au début, certains commentaires, que je trouve aujourd'hui élogieux et excitant, me gênaient quelque peu: des mecs avaient envie de mon cul, ils voulaient me baiser … Mais, enfin, je ne suis pas une femelle ! Et puis, j'y ai pris goût, et maintenant j'adore ça.

 

Ces commentaires, les envies, les fantasmes me concernant qu'ils dévoilent, ont cheminé en moi. Pour la très grosse majorité, c'est mon cul qui les intéresse pour des anulingus, des doigtages, des godages et évidemment, et surtout, des sodomies. Et c'est très bien comme ça, parce que, si ça ne me déplairait pas de masturber et de sucer des mecs, c'est surtout de me faire enculer, sodomiser, saillir, baiser, féconder que j'ai envie. A chaque commentaire de ce genre, je m'efforce d'imaginer ce que ce mâle pourrait me faire et ça m'excite. Au fond de moi naît peu à peu le fantasme de me faire prendre par un mec, à la fois pour ressentir ce que ressent une femme qui se fait pénétrer, et pour passer des objets inanimés à un sexe vivant, chaud, fiévreux, capable lui-même de plaisir et de jouissance … bref, j'ai envie de faire la femelle …

 

Voilà, des "premières fois" réelles, il m'en reste beaucoup à réaliser. Pour le moment, ce ne sont que des fantasmes …

Par Solosexe - Publié dans : Récits pornographiques
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