Vendredi 3 mai 5 03 /05 /Mai 01:00

Avertissement.

Dans ces "récits pornographiques", je décris des relations hétéro ou homosexuelles avec des inconnus et avec des éjaculations sans protection, dans le vagin, dans la bouche et dans le cul. Il est bien évident que je ne saurais conseiller ou inciter mes lecteurs à pratiquer de telles relations sexuelles non protégées avec des inconnus ou avec des partenaires douteux.  

Selon les O.N.G. et le Ministère de la santé, 36.000 personnes ignorent être porteuses du S.I.D.A en France, et on y dénombre 6.500 nouvelles contaminations chaque année.


De la même manière, je décris des actes zoophiles et je rappelle qu'il s'agit d'actes délictueux sanctionnés par la loi que je ne saurais approuver ou promouvoir.

 

Dans les deux cas, je crois bon de préciser que ce que je décris n'est pas du vécu. Ce ne sont que des fantasmes.


 

Mardi 19 décembre. 9h00


Ce matin, rendez-vous chez le notaire. La secrétaire qui me reçoit à l'accueil est particulièrement aimable et souriante. Elle me propose un café … il me semble reconnaître la voix de celle qui m'avait reçu très sèchement au téléphone. J'avais nettement eu l'impression de la déranger et de lui raconter des conneries, avec mon histoire de propriété oubliée dans la succession de mes parents. Je veux en avoir le cœur net, alors je lui demande si c'est elle que j'ai eu au téléphone la semaine dernière. En effet, c'est bien elle. A son comportement, j'ai l'impression d'être devenu quelqu'un de très important. Quand je lui demande lequel des deux notaires de l'étude va me recevoir, elle m'annonce que les deux vont me recevoir. Tiens donc !


En effet, dès qu'elle m'annonce, deux types, la quarantaine, m'ouvrent la porte d'un grand bureau. C'est les notaires, eux aussi très aimables … 


Pour faire court, il s'avère qu'en effet, l'étude a complètement oublié d'inclure cette propriété agricole de Plouménez dans la succession de mes parents. Pourtant, d'une part, c'est dans cette même étude que l'achat de cette propriété s'est fait, et d'autre part, pour la maison que mes parents louaient ici, le nécessaire a bien été fait. Les deux associés ne comprennent pas ce qui s'est passé et ils chargent un clerc qui travaillait chez le notaire à qui ils ont acheté leur office, et qui serait maintenant en retraite. Puis ils m'annoncent une bonne et une mauvaise nouvelles. Déjà, pour la mauvaise nouvelle, sur un ton un peu sec, ils me préviennent que je vais probablement avoir des problèmes avec le fisc à cause de la déclaration tardive de cette partie de la succession, et qu'en plus des frais normaux, il se pourrait que j'aie des pénalités de retard à payer. Ils me prennent un peu de haut, les deux corbeaux. Mais je leur fais comprendre que c'est à eux de régler ces problèmes au mieux de mes intérêts, l'étude en étant seule responsable, clerc ou pas clerc … et à eux de payer d'éventuelles pénalités … je leur laisse entendre que si ça devait mal se passer pour moi, ça se réglerait au tribunal. Du coup, ils en rabattent. Bien tenté.


La bonne nouvelle, c'est qu'ils auraient un acheteur pour cette propriété. Ah bon, déjà ? ! ? ! Ils disent qu'ils imaginent que je ne compte pas devenir cultivateur et que je ne compte pas non plus louer cette propriété à un agriculteur, compte tenu de la faible rentabilité de ce genre d'investissement. L'acheteur m'en offrirait 75.000 €uros, ce qui serait un prix très honnête pour des terres agricoles dans ce secteur et des bâtiments en mauvais état. Ils me font aussi valoir que, compte tenu du prix d'achat de la propriété par mes parents, l'équivalent de 5.000 euros, je ferais une grosse plus-value et donc une excellente opération. Il faudrait que je donne une réponse rapidement, l'acheteur étant aussi en pourparlers pour une autre affaire. Les deux corbeaux insistent pour que j'accepte cette offre qui, selon eux, pourrait ne plus se présenter à moi. Là, je sens un truc pas net. Ils veulent déjà me faire vendre quelque chose dont je ne suis pas encore vraiment propriétaire ! 


Alors je leur annonce que j'envisagerai de vendre ces terres seulement quand je serai en possession d'un acte de propriété. Que leur acheteur attende si il tient à acheter l'ensemble. Sinon, ça ne me dérange pas de garder les terres et les bâtiments pendant des années en attendant une autre opportunité. Ils me pressent un peu, mais face à ma détermination, ils comprennent qu'ils ne me feront pas céder. Ils tirent une drôle de gueule, les deux lascars. Je prends congé après avoir insisté pour qu'ils régularisent cette affaire au plus vite.


En sortant, j'appelle Cloarec, le cultivateur qui m'a guidé jusque sur "mes terres" … "mes terres" … ça me fait drôle de penser à ça … il n'y en a pas beaucoup, mais ce sont "mes terres ":

- Monsieur Cloarec ?

- Oui.

- Bonjour. Je suis votre voisin de Coat an Bleis … vous vous souvenez ?

- Oui, oui.

- Je vais revenir mercredi avec quelqu'un qui va peut-être défricher les terres autour des bâtiments. Ça vous dérange si je passe encore par chez vous ?

- Non, pas du tout. Vous vous souviendrez du chemin qu'on a pris ? On a vite fait de se perdre dans ce qu'il reste de bocage …

- Oui, je crois que je m'y retrouverai.

- Bon. Alors … vous avez pris une décision ? Vous gardez ? Vous vendez ?

- Je ne sais pas encore vraiment … la ferme et les terrains immédiatement autour, je les garderai sans doute … le reste, je ne sais pas … on m'a fait une offre pour me les acheter …

- Ah oui ? ! ? ! Déjà ? Ben faudra qu'on parle alors …


Il a paru sidéré en entendant qu'on m'avait fait une offre … et il a ricané.

- Pourquoi il faudra qu'on parle ?

- Je vous expliquerai mercredi …

- Très bien. A mercredi.

- Oui, au revoir.


Je retourne voir Gégé pour lui confirmer que je l'emmène demain à Plouménez. Je le trouve en train de décharger des sacs d'une petite carriole qu'il a remorquée avec sa mobylette:

- J'ai été chercher des affaires, puisque vous m'avez dit que je peux rester.

- Vous avez bien fait. Demain, on va à Plouménez … vous vous souvenez ?

- Oui, oui.

- A quelle heure je peux passer ?

- Quand vous voulez …

- Très bien … huit heures ?

- D'accord, huit heures …

- Dites … on pourrait se tutoyer …

- D'accord … pas de problème.


Mercredi 20 décembre. 8h00

Au moment de me préparer pour emmener Gégé à Plouménez, j'ai eu une subite envie de remettre le jean que je me suis acheté samedi et avec lequel je suis allé traîner, le soir, à Pors-an-Enez. J'ai un peu hésité … il fait quand même très "femme", ce jean … normal, C'EST un jean pour femme … il fait même assez "allumeuse", avec cette toile stretch qui me moule avec indécence les miches, les cuisses, et aussi le paquet, et cette couture centrale qui me rentre profond dans la raie … le Gégé et Cloarec, mon voisin cultivateur de Coat-an-Bleis ne pourront pas manquer de le remarquer et de me prendre pour un dépravé … mais bon, je me sens tellement bien dedans … et puis, ma séance avec Bernard a eu raison de mes inhibitions et, après tout, dépravé, débauché, c'est bien ce que je suis …

 

Alors je le mets, mon jean. Et la seule concession que je fais à la décence, c'est de mettre aussi un des strings que j'ai achetés lundi … il me maintient la bite et les couilles et empêche qu'elles tombent dans ma jambière comme l'autre soir … c'est quand même un peu plus discret. Après, j'hésite un peu … évidemment, je ne peux pas mettre ma doudoune de fille … je vais mettre mon sweat rouge … il est assez court et il descend légèrement en dessous de la ceinture … Un coup d'œil vers le miroir … ça va, il ne cache pas mon cul … Je vais aussi prendre mon blouson … je le mettrai ou pas, suivant la météo et les circonstances.


Quand j'arrive devant la maison, Gégé est déjà dehors, qui m'attend. Il monte tout de suite en voiture. Je l'observe pour voir s'il remarque mon jean. Mais non, il me serre la main, et c'est tout. C'est sans doute parce que je suis assis et qu'il ne peut pas voir mon cul ... mais tout de même, mes cuisses aussi sont vraiment très moulées ... bof, c'est pas grave. Moi, ce que je remarque, c'est qu'il ne pue plus, le Gégé. Maintenant qu'il a emménagé chez moi, il doit prendre une douche tous les jours. Il n'y a que ses vêtements qui ne sont pas de première jeunesse. Nous voilà partis.


On a à peine tourné au coin de la rue, qu'il me lance:

- Tiens, samedi soir, j'ai croisé le commandant de la brigade de gendarmerie.

- …


Il me prend au dépourvu, Gégé. Est-ce que je peux lui dire que je le sais ? Est-ce que je peux lui dire que c'est moi qu'il venait voir, le gendarme ? Est-ce que je peux lui dire pourquoi il venait me voir ? Comme je ne réponds pas, il enchaîne:

- Ouais, je l'ai rencontré devant l'entrée du gite où t'habites. Il venait te voir ?


Ah d'accord ! Je ne savais pas qu'ils s'étaient vus juste là. Bon, de toute façon, Gégé, il sait que les gendarmes m'ont cherché, puisque c'est à lui qu'ils se sont adressés en premier. Et puis, dans un sens, c'est pas plus mal que Gégé soit au courant de cette visite … ça pourrait m'être utile, un jour, si ce connard de gendarme voulait me faire des ennuis. Gégé pourrait témoigner qu'il l'a vu me rendre visite en civil. Alors:

- Oui. Il venait me voir. Pourquoi ?

- Ah bon ? Mais … il était en civil …

- Oui. C'était une visite … disons … plus ou moins privée …

- Ah ouais ? ! ? ! Tu le reçois, ce mec … 

- Oui, je l'ai reçu …

- Et … ils te voulaient quoi, les gendarmes, l'autre jour … ils sont venus chez toi, là où je travaille … ils te cherchaient et ils m'ont dit de pas te prévenir …

- Oui, je sais, ils m'ont expliqué qu'ils t'ont vu … Ils voulaient me poser des questions sur un type qui a été arrêté devant chez moi, en Seine-et-Marne.

- Ah ouais … et là, le commandant … il venait encore te poser des questions sur lui ?

- Non, pas exactement. 

- Tu veux pas me dire ce qu'il te voulait… ça fait rien … Tu sais, t'as intérêt à te méfier de ce mec … c'est un bel enculé …

- Ah bon ?

- Ouais. Quand il est arrivé … il y a une paire d'années … il m'a fait chier … remarque, il a fait chier tout le monde … les vieux, les jeunes … même les commerçants … même les pêcheurs … les employés municipaux … tout le monde ! Ici, avant lui, c'était pépère … les gendarmes, ils faisaient pas de zèle, hein … certains sont originaires du coin, alors ils s'entendaient avec la population, ils arrondissaient les angles … un môme qui foutait le bordel avec son scooter, ils lui mettaient pas une amende, ils le ramenaient à ses parents … un pêcheur qui vendait ses crabes ou ses maquereaux comme ça, au bord du trottoir, ils l'emmerdaient pas … Mais lui, quand il est arrivé, il voulait qu'ils fassent du chiffre, ses gendarmes, pour être bien noté … et j'te fais des contrôles d'alcool au volant, et j'te fais des contrôles de vitesse, et j'te mets des amendes aux commerçants qu'étaient pas en règle sur le marché … bref, tout ce qu'il pouvait trouver … 

- Et toi, qu'est-ce qu'il t'a fait ?

- Moi ? Il a voulu me faire expulser de mon blockhaus … que soit disant je l'occupais illégalement … mais pas de pot, il est sur un terrain de la commune, mon blockhaus, et c'est le maire qui m'a autorisé à habiter là … il m'a aussi envoyé chez le juge je ne sais pas combien de fois, le capitaine … bon, OK, je roulais sans assurance … et des fois un peu bourré … et puis, des fois, la nuit, j'allais en mer vider les casiers à homards des pêcheurs, ou alors j'empruntais un peu de gas-oil dans des engins de chantier … mais après, Gwen, elle m'a trouvé du travail à droite à gauche, chez ses clients … et ben, même là, il m'a contrôlé je sais pas combien de fois sur mes chantiers … parce que je travaillais au black, évidemment, et il a fait chier ceux qui m'employaient … enfin … il arrêtait pas …

- Et il continue ?

- Naaaan ! Déjà les gendarmes qu'il avait sous ses ordres, ils en ont eu marre … parce que ça foutait le bordel avec la population et que c'était eux qui étaient en première ligne … alors ils ont fait discrètement remonter au commandant du département … et les maires aussi, ils se sont plaints … y'avait la queue tous les jours dans leur mairie pour râler contre lui … même le député, il en a eu marre … alors, le grand chef des gendarmes, il lui a dit d'arrêter de faire le cow-boy … et pour moi, le juge lui a dit de se calmer, qu'il valait mieux que je bosse au black plutôt que de faire des conneries … et maintenant, ça va mieux, mais faut quand même se méfier de lui, c'est toujours un enfoiré … si il peut coincer quelqu'un, il se gêne pas … Donc, fais gaffe …

- Remarque, je me suis rendu compte .. mais ça me confirme mon impression, ce que tu me dis …

- Mais alors … il venait te voir pour quoi, samedi soir, comme ça, en civil ?


Ça le démange vraiment, Gégé, de savoir. Au fond, j'ai bien envie de lui dire … mais je me demande si je peux lui faire confiance … je ne voudrais pas qu'il raconte ça à tout le monde … bon, allez, je vais lui distiller ça petit à petit, et je verrai bien comment il réagit:

- Disons qu'il voulait vérifier ce que je lui avais dit sur le type qui s'est fait arrêter devant chez moi … 

- Mais … pourquoi ce type s'est fait arrêter ? Et devant chez toi, en plus …

- Apparemment, il fait partie du grand banditisme, ou quelque chose comme ça … il n'a pas voulu me dire exactement, le capitaine … je suppose que c'est un braqueur ou un gros trafiquant, vu les effectifs de flics qui étaient après lui …

- Mais tu le connais, ce type ? Pourquoi il s'est fait arrêter DEVANT chez toi ?

- Non, je le connais pas … enfin, pas plus que ça, mais c'est quand même bien moi qu'il venait voir quand les flics l'ont arrêté … alors évidemment, ils ont voulu savoir comment et pourquoi on était en rapport, lui et moi …

- Et ? Il venait te braquer, ce mec ?

- Non, non … je suis pas non plus un gros trafiquant … non, il venait pour me soutirer de l'argent …

-  … te soutirer de l'argent … comme ça ? Pour rien ?

- Non, pas pour rien … il voulait me faire chanter.

- TE FAIRE CHANTER ? ! ? !


Gégé s'est tourné vers moi et il me regarde avec les yeux ronds. Apparemment, ça carbure à fond dans sa tête. Il réfléchit intensément:

- Il avait de quoi te faire chanter ?

- Plus ou moins.

- Toi aussi, t'as fait des conneries ?

- Non … pas des conneries …

- Ben alors …

- Ben … rien d'illégal, mais des choses que j'aime mieux pas que ça se sache … C'est ce que le capitaine était venu vérifier, l'autre soir, quand tu l'as croisé.

- Ah … je vois …


Je ne sais pas si il voit, mais pour le moment, je décide qu'il en sait assez. De toute façon, il a l'air de se contenter de ça, le Gégé. Je me demande bien ce qu'il imagine. Il reste silencieux pendant un long moment, puis, d'un seul coup, il se met à me raconter sa vie.


C'est Gwen, sa cousine, qui l'a sorti des emmerdements avec la justice. A l'époque, il était plus ou moins SDF … il n'allait jamais en taule pour très longtemps, mais il y retournait souvent. Et un jour, son juge d'application des peines était venu à l'agence de Gwen pour visiter une maison qu'il voulait acheter, et Gégé qui se trouvait en "permission" pour deux jours, était passé là par hasard. Gwen avait convaincu le JAP de le laisser sortir définitivement en s'engageant à lui trouver un toit et du travail. Gwen l'avait fait héberger par sa grand-mère à elle, qui avait de la place chez elle. Si j'ai bien compris les explications de Gégé, en fait, Gwen et lui sont "cousins" à la mode de Bretagne. Ça remonterait aux parents de leurs grands-parents respectifs. Il n'a pas pu rester chez la grand-mère de Gwen … c'était trop de contraintes pour lui … le respect des horaires … pas d'alcool, pas de copains … Il a trouvé ce blockhaus … il était muré et il a décidé de s'y installer. C'est Gwen qui a convaincu le maire de la commune de le laisser habiter là. Depuis, il travaille quand il n'a plus d'argent et il se tient à carreau … sauf le week-end, quand il va picoler à Pors-an-Enez avec ses potes de beuverie. 


- Tiens, d'ailleurs, je t'ai vu, samedi …

- Pardon ?

- Ouais … samedi soir … t'es venu à Pors-an-Enez … et je t'ai vu.

- Ah bon ? Tu m'as vu ? Je t'ai pas vu, moi …

- Je sais … t'as pas fait attention à nous … Avec mon pote, on était au début de la rue qui longe le quai … on était assis dans l'escalier qui monte à la rue au-dessus, et on était dans l'ombre, tu pouvais pas nous voir … mais nous, on t'a vu.

- C'était quand ? Quand je suis arrivé, ou quand je suis reparti ?

- Quand t'es arrivé. Tu t'étais garé un peu plus loin, et t'es parti vers l'autre bout du quai, vers les cafés …


Si il m'a vu, si il m'a reconnu, il a peut-être aussi remarqué ma tenue, malgré la pénombre … et si ça se trouve, avec son pote, ils étaient encore là quand je suis revenu et que … et que je suis allé traîner le cul à l'air sur les quais du port de pêche ! D'un coup, je me sens pâlir … et c'est con, mais pour un peu, je me mettrais à trembler. Gégé m'observe du coin de l'œil … il guette mes réactions. Comme je ne dis rien, il enchaîne:

- C'est mon pote qui t'a remarqué le premier … tu sais pourquoi ?

- Ben non.

- Moi, je roupillais à moitié, et quand il t'a vu, mon pote, il m'a secoué et il m'a dit " Gégé, t'as vu le cul qu'elle a, celle-là ?" … mon pote, il t'avait pris pour une gonzesse ! 


Il rigole. Le sang me reflue d'un seul dans les joues en un flot puissant … je dois être tout rouge. Ça me revient ! Quand je suis descendu de voiture, au milieu des bruits de la nuit, il m'a semblé percevoir comme des murmures … mais j'ai cru que c'était un effet de mon imagination. En fait, c'était Gégé et son pote ! Bizarrement, je me sens à la fois gêné que samedi soir il m'ait vu dans cette tenue et content qu'il ait vu mon cul dans ce jean et que son pote m'ait pris pour une "gonzesse".


- Moi, je t'ai reconnu tout de suite. D'ailleurs, on dirait que c'est ce jean là, que t'avais, samedi.


Ah tiens, mine de rien, en montant dans la voiture, il l'avait quand même remarqué, mon jean ! Samedi aussi, donc ... pourtant, ce soir là, j'avais mis mon blouson … il faut croire que mon cul dépassait suffisamment en dessous pour que son copain et lui le remarquent … tant mieux. Gégé, carrément tourné vers moi, est ouvertement en train de m'examiner … enfin, plutôt d'examiner ce qu'il peut voir de mon jean … je me demande bien ce qu'il en pense … ça lui plaît ? Il me trouve ridicule ? 


- Alors, comme ça, tu mets des jeans de gonzesse … c'est pour ça que le type qui s'est fait arrêter, il te faisait chanter ?

- Pour ça, mais pas QUE pour ça …

- Ah, OK , j'ai pigé ! T'es une tapette, quoi ! J'm'excuse, hein … je … je sais pas comment on dit ça autrement …

- T'excuses pas … ça me vexe pas … et  ça a le mérite d'être clair.

- Remarque, moi, j'm'en fous, hein … chacun fait ce qu'il veut avec son cul … 


Ah ben, au moins, c'est direct et concis ! Comme ça, je n'aurai pas besoin de lui expliquer.


- Et alors l'autre, le capitaine, là, samedi, il est venu vérifier quoi, chez toi ? Que t'es une tapette ?


Je n'en reviens pas, Gégé, sous ses airs frustres et son langage cru, est un fin observateur. Au point où on en est, inutile de finasser. Il s'est fait une conviction et quoi que je puisse lui dire, il la gardera. Et puis, il a raison. Alors:

- D'une certaine manière, oui.

- Et il a vérifié comment ? Il a voulu te sauter ?

- Non, non ! Je … je lui ai montré … des preuves …

- Ah bon … t'as des PREUVES !

- Oui.


Il hoche la tête d'un air entendu. 


- Dis donc, c'est pas la porte à côté, ton patelin …


J'ai l'impression que la conversation sur mon jean ,le capitaine et moi est terminée. Il ne me demande même pas quel genre de preuves je peux avoir. Il poursuit:

- Je m'étais dit que j'irais en mob, si je fais le travail que tu veux, mais c'est vachement loin, quand même …

- Ben oui, c'est loin.


Il redevient silencieux, plongé dans une intense réflexion.


Arrivés à Plouménez, je retrouve sans problème le sentier qui conduit à Coat-an-Bleis depuis chez Cloarec. Je gare la voiture au même endroit que l'autre jour et je descends. Le sentier en question a été débroussaillé … une machine a fauché tout ce qui poussait entre les deux talus. C'est sans doute l'œuvre du fermier. Quand Gégé descend à son tour, je remarque qu'il me regarde avec insistance. En fait, un petit sourire sur les lèvres, il examine mon jean. Un petit frisson de plaisir me parcourt de la tête aux pieds. Alors, comme il ne fait pas froid, je décide de ne pas enfiler mon blouson, je me contente de le porter négligemment sur l'épaule. Nous nous engageons dans le chemin. J'ouvre la marche et j'entends, derrière moi, les pas de Gégé qui écrase la végétation broyée … et ça me plaît beaucoup ! Oui, parce que le Gégé, il aurait très bien pu rester Á CÔTÉ de moi, le chemin est assez large pour que nous marchions tous les deux de front … mais non ... et je pense qu'il reste derrière pour mater mon cul … et sans en faire trop, j'avance en roulant légèrement des fesses … Ce n'est pas que j'ai envie de me faire ce mec, mais j'aime bien qu'on mate mon cul … hommes, femmes, jeunes, vieux … j'aime qu'on apprécie mes formes, et en particulier ma chute de reins et mes fesses … Bon, je ne dis pas … s'il lui prenait l'envie de me coller une main …


Quand nous arrivons à la ferme, Gégé contemple l'endroit d'un œil expert:

- Ah ouais ! Je voyais pas un truc aussi grand ! Y'a du boulot, hein …


Nous faisons le tour de la ferme et des alentours, et je lui explique au fur et à mesure ce que j'attends de lui: débroussailler la cour, arracher le lierre qui court sur les murs et les toitures, défricher le verger, tailler les pommiers, rouvrir l'allée qui dessert la ferme depuis la route, curer le puits, supprimer les roseaux qui ont envahi une marre que nous venons de découvrir derrière le hangar … Puis je lui fais visiter les différents bâtiments:

- Ici, il faudrait tout vider … mais je voudrais quand même garder cette table, ces bancs et ce buffet si ils sont pas trop bouffés aux vers… sinon, tu balances … de l'autre côté, pareil pour l'armoire et le bahut … je les garde aussi si ils sont en assez bon état … tout le reste, tu en fais ce que tu veux … tu brûles, tu jettes, tu donnes, tu vends … tu peux considérer que c'est à toi …


Nous ressortons de la maison quand le voisin, Cloarec, arrive. Je remarque qu'il tique en découvrant mon jean. Je fais les présentations:

- Voici Gégé, qui doit défricher et nettoyer tout ça … enfin, peut-être … tu vas le faire, finalement ?

- Ouais, mais il faudra que je m'installe ici. Je peux pas faire l'aller et retour sans arrêt, c'est trop loin.

- Ben oui, tu logeras dans la maison. On achètera ce qu'il faut pour que tu sois confortable. 


Cloarec intervient:

- Attendez. En attendant que la maison soit habitable, je peux amener un abri de chantier dans la cour, là. Vous savez, c'est un truc mobile. Une entreprise l'a laissé en dépôt chez moi et j'ai plus de nouvelles. C'est bien, hein, on peut y habiter, il y a une kitchenette, des toilettes, un coin douche, deux radiateurs … c'est comme un petit mobil home … je peux aussi amener une cuve pour stocker de l'eau … elle fait dans les mille litres … et je peux même tirer une ligne électrique en attendant qu'EdF rétablisse la ligne …

- Impeccable. C'est sympa. Merci. t'en dis quoi, Gégé ?

- Ben … OK. Faudra quand même amener ma mob … et ma remorque … y'a un commerce, dans le coin ?

- Ici, à Plouménez, seulement un café qui fait épicerie, pour le moment, mais y'a un supermarché dans la commune d'à côté … c'est à quoi … cinq kilomètres …

- Dites, monsieur Cloarec, ça vous intéresse, le vieux tracteur et les vieilles machines agricoles ?

- Euh … je sais pas … peut-être … je peux aller voir ? Je me rappelle plus ce qu'il y a …

- Oui, oui. Allez-y !


Il s'éloigne en direction du bâtiment où l'autre jour, nous avons trouvé une carriole à cheval et une charrue. Gégé lui emboîte le pas. Je retourne dans la maison pour explorer le grenier. Des brassées de je ne sais quoi sont accrochées à des fils qui pendent du plafond … enfin, plutôt qui pendent des voliges sur lesquelles sont fixées les ardoises de la toiture … on dirait … oui, des haricots … tout secs … autrement, il y a encore des meubles, un tas de sacs en toile de jute, des bocaux vides, des malles pleines de vieux vêtements, quelques livres … 


Je redescends et quand je sors, j'aperçois Cloarec et Gégé en discussion à l'autre bout de la cour … ils ont dû aller examiner ce qu'il y a sous le grand hangar … tous deux me regardent et le cultivateur, appuyé d'une main à l'angle d'un bâtiment, paraît expliquer ou demander quelque chose à Gégé qui hoche négativement la tête en riant … à leur façon de me regarder et à leurs expressions, j'ai l'impression que c'est de moi qu'ils sont en train de parler … de moi et peut-être de mon jean de gonzesse … et Gégé est peut-être en train d'expliquer à l'autre que je suis une tapette … bof, dans le fond, je m'en fous … et même … pris d'une soudaine inspiration, je m'approche du puits au milieu de la cour et, leur tournant délibérément le dos, je me penche au-dessus de la margelle comme pour regarder au fond … Allez-y, les mecs, regardez-le, mon cul ! Ça m'étonnerait bien qu'il ne vous fasse pas envie !


Je les entends rappliquer derrière moi en parlant. Cloarec:

- Bon, ben oui, je vais récupérer le tracteur et le reste…


Je me redresse et je leur fais face. Ils sont hilares, tous les deux. Le cultivateur poursuit:

- Quand j'aurais un peu de temps, je les remettrais en état. Ça va, j'ai de la place pour les stocker à l'abri … J'ai dit à votre ouvrier … si il a besoin de quelque chose, il n'aura qu'à me demander … pour transporter des choses, j'ai ce qu'il faut comme remorque …

- Bon, très bien.

- Je voulais vous dire aussi … j'ai prévenu le maire que vous veniez aujourd'hui … il aimerait bien vous rencontrer …

- Ben … OK. Je … je peux y aller maintenant ?

- Oui, oui. Il est à la mairie, il vous attend.

- Allons-y.

- Vous m'excusez deux minutes ? J'ai un coup de fil à passer, avant.

- Faites.


Il s'éloigne et je le vois parler dans son smartphone en me regardant et en dissimulant soigneusement sa bouche. Il a peur de quoi ? Que je lise sur ses lèvres ? Il revient:

- Vous m'emmenez ?

- Oui, bien sûr.


Nous regagnons ma voiture et nous nous dirigeons vers le bourg. Je me gare devant la mairie. Aussitôt descendu, Gégé se précipite vers le bar-épicerie de l'autre côté de la rue. 


En effet, le maire m'attend, entouré de ses deux adjoints et de deux conseillers municipaux. Tous les cinq m'examinent de la tête aux pieds comme une bête curieuse. Ma tenue y est visiblement pour beaucoup. Ils ne doivent pas avoir l'habitude de rencontrer un mec qui porte des jeans de ce genre. Ils ont l'air contrarié. Une fois les présentations faites, le maire étale une grande carte sur ce qui doit être la table du conseil municipal, et il se lance dans des explications alambiquées. Je finis par comprendre que les terres et les constructions que j'ai héritées de mes parents, étant jusque il y a une semaine sans propriétaire connu, et n'ayant pas acquitté de taxes foncières pendant trois ans, la commune avait le droit d'en demander la propriété. La municipalité s'apprêtait d'ailleurs à entreprendre les démarches nécessaires … elle avait le projet d'y faire, entre autre, un ou plusieurs lotissements pour accueillir de nouveaux habitants. Mon apparition inattendue bouleverse évidemment ces projets. Cette propriété n'est plus "sans maître", selon la qualification officielle, mais elle dépend d'une succession qui n'a pas encore été dénouée. 


Naturellement, le maire et ses adjoints veulent connaître mes intentions. Quand je leur annonce que je compte vendre le plus gros des terres pour n'en garder qu'un peu autour de la ferme, ils paraissent soulagés. Evidemment, le prix de la vente de mes terres ne tombera pas dans le budget de la commune, mais, d'une manière ou d'une autre, elles pourront être proposées comme terrains à bâtir. Et là, je vais de surprise en surprise. En premier lieu, le maire, à plusieurs reprises, parle de mes vingt et un hectares … vingt et un hectares ? Quand j'ai parcouru l'acte d'achat de cette propriété par mes parents, je n'ai compté qu'une quinzaine d'hectares ! Je le fais remarquer au maire, alors il sort un gros registre où sont répertoriés les propriétaires fonciers de la commune et leurs possessions … au nom de mes parents, il y a une trentaine de parcelles, dont quelques unes dispersées aux quatre coins de la commune. La plus petite fait dans les deux cents mètres carrés et la plus grande presque six hectares. Aucun doute, moi, j'avais calculé tout ça de tête et je me suis embrouillé avec les hectares, les ares et les centiares … je me suis planté. 


Au passage, le maire m'explique que le plus gros de "mes terres" est de médiocre qualité, étant localisé sur le ménez, la colline dont la commune tire son nom. C'est une zone d'affleurements rocheux et de lande. Le sol est caillouteux, difficile à cultiver et peu productif. Un des conseillers présents est aussi propriétaire d'une parcelle de friche dans ce secteur. A part trois parcelles disséminées ailleurs dans la commune, toutes "mes terres" situées sur ce "ménez" forment un ensemble d'un seul tenant autour des bâtiments. L'autre heureuse surprise, c'est que la commune compte classer pratiquement tout le "ménez" en zone constructible. De cette façon, ce secteur sans intérêt agricole permettrait de réaliser les projets de la municipalité sans toucher aux bonnes terres cultivées. Selon le maire, ça ferait passer le prix du mètre carré de 25 centimes en tant que terre agricole à environ 70 €uros en tant que terrain à bâtir ! A cette annonce, tout le monde me regarde, guettant visiblement ma réaction. Comme je ne réagis pas, le maire me lance:

- Vous comprenez ce que ça veut dire ?

- Ben … non, pas vraiment …

- Si on met à part vos trois parcelles qui ne sont pas sur le "ménez" et qui resteront en terrain agricole, vous avez à peu près 18 hectares qui vont passer en terrain constructible. On a calculé: à 70 €uros le mètre carré, ça fait plus de 12 millions !

- 12 millions ?

- Oui, 12 millions d'€uros ! 


Brusquement, le sang me monte à la tête et se met à battre au niveau de mes tempes, en même temps que mes oreilles se mettent à bourdonner et qu'une violente bouffée de chaleur m'envahit. Je tressaille. 


- Asseyez-vous ! Asseyez-vous !


Le maire a vu que je n'étais pas loin de défaillir. C'est que, pour examiner le cadastre, nous étions tous restés debout autour le la table du conseil municipal où l'immense plan est étalé. In extremis, je tire une chaise et je m'assieds:

- 12 millions … vous êtes sûr ?

- Oui … c'est une estimation sur la base du prix actuel du terrain à bâtir sur la commune … et il faut tenir compte que vous aurez des droits de succession à payer, si elle n'est pas encore réglée … et des plus-values, évidemment … par ailleurs, il vaudrait mieux vendre par petites quantités, parce que si vous vendiez la totalité d'un seul coup, ça ferait énormément baisser les prix … et puis, 18 hectares … de toute façon, vous ne vendrez pas tout en terrain à bâtir, il faut aussi tenir compte des routes à construire pour desservir les lotissements et du reste … on vous expliquera.


Putain, je suis scié ! C'est une histoire de fous ! En achetant cette propriété une poignée de cerises, mes parents avaient eu le nez creux, comme on dit. Si le projet d'enfouissement d'ordures avait été réalisé, ils n'auraient touché qu'une indemnisation ridicule … mais là ! 


Nous décidons, avec le maire, ses adjoints et ses conseillers de nous revoir pour mettre les choses au point en collaboration. Nous échangeons numéros de téléphone et adresses-mail et, au moment de prendre congé, le maire me demande:

- Vous savez que votre notaire nous a contactés ?

- Non. Mon notaire ?

- Oui. Il voulait des renseignements sur votre propriété … la situation des parcelles, la qualité des sols, ce genre de choses … et aussi quels étaient les projets de la municipalité … visiblement, il était au courant de nos projets de lotissements …

- D'accord … et vous lui avez expliqué ce que vous venez de me dire …

- Oui.


Il m'observe, puis:

- Il ne vous a rien dit ? J'ai eu l'impression que vous n'étiez au courant de rien jusqu'à ce qu'on vous explique tout ça …

- Non, il ne m'a rien dit. Enfin … si ! Il m'a seulement dit qu'il avait un acheteur pour la totalité, et qu'il m'en proposait 75.000 €uros.


Il rit:

- 75.000 €uros ! Remarquez, c'est à peu près le prix de la terre agricole à cet endroit. Et il vous a fait une offre par écrit ?

- Non. 

- C'est dommage, la tentative d'escroquerie aurait été constituée.


Quand je regagne ma voiture, je suis à deux doigts d'oublier Gégé. C'est lui qui se manifeste en sortant en courant du bar-épicerie où il m'attendait. En s'asseyant, il demande:

- Alors, ça va ?

- Oui. Très bien.

- Ben tant mieux, mec !


Et il me claque la cuisse ! Il a dû siroter pas mal en m'attendant, il empeste la bière et son élocution, pour le peu qu'il a prononcé, est très approximative. 


En enclenchant la première, je me dis que, tout de même, les quelques bâtiments de cette ferme qui ne paient pas de mine viennent brusquement de changer de statut. Et moi aussi, du coup. Je suis potentiellement millionnaire ! MULTI-MILLIONNAIRE, même ! Et soudain, l'envie me prend d'aller revoir cette maison, cette crèche, ce hangar, cette remise, en ayant à l'esprit que tout ça vaut maintenant de l'or.


- T'as faim, Gégé ?

- Nan. Pourquoi ?

- Ça t'ennuie si on retourne voir la ferme ?

- Ben non. Qu'est-ce tu veux y faire ?

- Rien de spécial … la revoir, c'est tout.

- Alors, en avant … PATRON !


Il se marre. C'est sûr, il est légèrement bourré, le Gégé. 


Comme lors de notre premier passage, Gégé marche derrière moi dans le petit chemin. J'ai du mal à réaliser ce qui m'arrive ainsi que les implications de cette fortune inattendue. Enfin … ce n'est pas encore fait, il ne faut pas trop s'emballer. Mais tout de même … c'est vraiment … je me sens … énervé, fébrile, excité. Parvenus dans la cour, je refais le tour des bâtiments avec un œil comme neuf. Avec tout ce fric, je vais pouvoir aménager ça … je ne sais pas exactement comment, mais je sens que ça va être génial. Gégé me suit pas à pas et en silence. Peu à peu, mon excitation retombe … ou plutôt non, ce n'est plus exactement de l'excitation … je me sens … euphorique. Un moment, je fais demi-tour sur moi-même et je me retrouve face-à-face avec Gégé … et je me rends compte qu'il avait les yeux fixés sur mon cul. Surpris par ma volte-face, il me sourit avec un air con. Et là, je réalise que, depuis tout à l'heure, il me colle littéralement au train … ce n'est pas moi qu'il suit comme ça, c'est mon cul ! 

- Hé, tu mates mon cul, Gégé !


Sourire con ! Puis, sur un ton de défi:

- Ouais, je mate ton cul, PATRON !

 

Oh la la ! Il a de plus en plus de mal à articuler. L'alcool continue de se répandre dans ses veines et d'embrumer son cerveau.

- Il te plaît, mon cul ?

- Je dois dire … il est quand même pas mal, hein … c'est pas étonnant que mon pote, à Pors-an-Enez, il avait cru que c'était un cul de gonzesse … t'as un cul de gonzesse, patron ! Et un beau cul de gonzesse, ça c'est vrai !

- Merci, Gégé. Tu veux le toucher ?

- Quoi ! Ton cul ? Toucher ton cul ?

- Oui, mon cul. T'as envie de le toucher ? Tu peux, hein …


Il me dévisage en oscillant d'avant en arrière, puis il baisse les yeux vers mon bassin:

- Mais … non … je veux pas le toucher … je … je touche pas le cul d'un mec, moi ! 

- Pourquoi ? T'as peur ?

- Nan, j'ai pas peur, mais j'suis pas un pédé !

- T'es pas un pédé ? Alors tu touches des culs de gonzesses …

- Par ... faitement.

- C'est quand, la dernière fois que t'as touché une gonzesse ?

- Ben … je sais plus …

- Tu sais plus ? A mon avis, ça doit faire un paquet de temps … 

- Et alors …

- Et alors ? Ça veut dire que tu fais que te branler … 


Il hausse les épaules d'un air vexé. C'est un aveu. Je le chope par le coude et je commence à l'entraîner en direction du puits, au milieu de la cour:

- Allez Gégé, viens avec moi.


Il fait mine de dégager son bras, mais sans conviction, et il me suit. Arrivé devant le puits, je le lâche et je m'accoude sur la margelle:

- Allez, Gégé, touche-moi le cul. Tu vois ? Comme ça, à travers mon jean. Ça sera pas mon cul que tu toucheras, ça sera mon jean. Et personne le saura, j'te promets. Tu verras, c'est vachement agréable … t'as qu'à te dire que c'est le cul d'une gonzesse …


La tête tournée vers lui, j'écarte un peu les jambes et je me cambre. Il jette de rapides coups d'œil sur mes fesses. Je le sens qui hésite … et d'un seul coup:

- Alors me regarde pas !


Pour lire la suite, cliquer ici: Gégé me tripote

Par Solosexe - Publié dans : Récits pornographiques
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Dimanche 28 avril 7 28 /04 /Avr 01:00

A mon avis, quand on aime le sexe, et en particulier le sexe anal, on peut trouver des opportunités n'importe où, y compris au bureau.

 

Démonstration: dans cette vidéo, je me fourre successivement une souris d'ordinateur (évidemment), une paire de lunettes, un étui à lunettes, des multiprises électriques, un tube en carton, un combiné de téléphone et un thermostat de radiateur !

 

Cul et bureau 002 

 

Comme quoi, on peut toujours joindre l'agréable à l'utile.

 

 

 

Une vidéo précédente en cliquant sur cette photo:

Cul et bureau

Par Solosexe - Publié dans : Plaisirs du cul
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Mardi 23 avril 2 23 /04 /Avr 01:00

Faire pipi, c'est un besoin naturel généralement très innocent.

 

En fait, tout dépend du contexte. Par exemple, quand une envie me prend alors que je suis en train de me tripoter et que je suis habillé en travesti, ou que je ne porte que de la lingerie féminine, ça prend une autre tournure. Et ça, que je pisse debout comme un garçon, ou bien assis ou accroupi comme une fille …

 

La pisseuse 

 

Je n'ai vraiment réalisé ça qu'en réunissant les différentes vidéos que j'ai tournées de moi en train de faire pipi alors que j'étais en fille. 

 

Une vraie pisseuse !

 

 

Par Solosexe - Publié dans : Plaisirs de la bite - Communauté : Homme en lingerie féminin
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Jeudi 18 avril 4 18 /04 /Avr 01:00

Voici une vidéo avec ma nuisette beige, mon parte-jarretelles et mes bas bruns.

 

Nuisette beige et bas bruns

 

En lingerie féminine, c'est une de mes tenues préférées. Déjà, cette nuisette est particulièrement sensuelle à porter. Très souple et extensible, donc très moulante, elle est aussi toute douce sous mes doigts et sur mon corps.

 

Et puis, grâce à la matière moulante dans laquelle elle est taillée, elle met en relief ... les reliefs ... ceux de mon anatomie, et ceux de la lingerie que je porte en-dessous. Regardez, on voit nettement la marque de mon porte-jerretelles, de sa ceinture, de ses attaches ... et on les devine aussi par transparence.

 

Un régal pour le corps, pour les mains et pour les yeux.

 

 

 

D'autres images de cette nuisette en cliquant sur ces photos:

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Par Solosexe - Publié dans : Lingerie féminine - Communauté : Homme en lingerie féminin
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Samedi 13 avril 6 13 /04 /Avr 01:00

Avertissement.

Dans ces "récits pornographiques", je décris des relations hétéro ou homosexuelles avec des inconnus et avec des éjaculations sans protection, dans le vagin, dans la bouche et dans le cul. Il est bien évident que je ne saurais conseiller ou inciter mes lecteurs à pratiquer de telles relations sexuelles non protégées avec des inconnus ou avec des partenaires douteux.  

Selon les O.N.G. et le Ministère de la santé, 36.000 personnes ignorent être porteuses du S.I.D.A en France, et on y dénombre 6.500 nouvelles contaminations chaque année.


De la même manière, je décris des actes zoophiles et je rappelle qu'il s'agit d'actes délictueux sanctionnés par la loi que je ne saurais approuver ou promouvoir.

 

Dans les deux cas, je crois bon de préciser que ce que je décris n'est pas du vécu. Ce ne sont que des fantasmes.


 

Dimanche 17 décembre. 

 

 

- Ça me fait drôle … de sentir ma bite dans ta bouche … Putain, JE ME SUIS FAIT SUCER PAR … PAR UN TRAVESTI !


Je viens tout juste de tailler une pipe à ce mec, il a joui dans ma gorge et maintenant, son doigt glissé entre mes lèvres et le long de sa verge, il est en train de vérifier tactilement que son sexe est bel et bien dans ma bouche ! 


Le mec en question, il s'appelle Bernard, et il y a à peine une heure que je l'ai rencontré. Nous sommes dans sa voiture, garée sur une aire de pique-nique le long d'une route, et donc, penché sur son ventre, la tête entre son abdomen et son volant, j'ai encore sa bite dans la bouche.


Il a tiré son coup, mais il ne débande pas … au contraire. Il n'en revient pas de s'être fait sucer pour la toute première fois par un mec, et ça l'excite. Et moi, il y avait tellement longtemps que je n'avais pas eu une queue dans la bouche que, moi aussi, j'ai joui au moment où il a éjaculé … comme ça, sans avoir besoin de me branler ni même de toucher ma bite.


Là, visiblement, il est tout content que je le garde au chaud entre ma langue et mon palais. Et moi, ça me plaît aussi beaucoup et j'ai bien envie de recommencer à le sucer. 


Comme j'ai la tête au-dessus de son bas-ventre, je dissimule sa bite à sa vue et ce n'est qu'à tâtons et du bout des doigts, comme un aveugle, qu'il constate la présence de sa queue dans ma bouche … mais je suis sûr que si il la voyait, sa bite qui dépasse de ma bouche, ça lui ferait encore plus d'effet.


Alors, en m'efforçant de ne pas laisser son sexe s'échapper d'entre mes lèvres, je commence à me retourner sur mon siège … pas facile, j'ai le cul contre la portière et mes jambes s'emmêlent dans la ceinture de sécurité … mais tant bien que mal et peu à peu, j'y arrive … les jambes repliées en chien de fusil contre le dossier de mon siège, me voilà étendu sur mon flanc droit … et face à lui … et sa queue toujours dans ma bouche, avec son gland qui doit me faire une grosse bosse sur la joue … je lève les yeux sur lui … il me regarde, la bouche grande ouverte, les yeux ronds comme des soucoupes, sa main gauche sur le haut de mon front, sa main droite sur mon cou …


- Oh, putain !


J'en étais sûr ! Il n'en revient pas … IL VOIT … IL VOIT SA BITE DANS MA BOUCHE ! Il ne débande toujours pas … cette vision l'excite et il se met à haleter. Tout en le masturbant doucement, je lui tète le gland … dans un même mouvement-réflexe, il se cambre et plaque sa nuque contre son appuie-tête … mais il ne me quitte pas des yeux:

- Oh putain ! C'est dingue ! Ouais, vas-y, suce-moi encore ! T'aimes vraiment ça, la bite, hein …


Je sors son gland et, le gardant plaqué contre mes lèvres, je l'asticote du bout de la langue … je ne sais pas ce qui lui fait le plus d'effet … SENTIR ce que je lui fais ou VOIR ce que je lui fais … les deux conjugués, je pense … toujours haletant, la tête un peu penchée sur le côté, il me regarde avec … avec une espèce de tendresse … je renfonce sa queue dans ma bouche et je recommence à le pomper … Je vais encore te faire jouir, mec ! Je vais encore te faire éjaculer ! Donne-moi encore ton sperme ! Cette fois, je n'ai pas envie de faire traîner les choses … je veux qu'il jouisse tout de suite !


Oh la laaaa ! LA BITE ! LA BITE ! LA BIIIIIIITE !


Et on se met tous les deux à gémir, nos excitations respectives s'alimentant l'une l'autre … ça va effectivement très vite ! C'est sûrement de me VOIR le sucer qui l'achève. Ça commence par un râle ... un long râle … en même temps qu'il décolle encore son dos de son dossier, sa bite se met à palpiter sur ma langue … et je reçois un premier jet brûlant dans la bouche … vite, je sors son gland et je le plaque contre mes dents … le deuxième jet s'étale sur ma lèvre supérieure et jusque dans mon nez … je renfourne sa queue dans ma bouche où elle crache un troisième jet … et un quatrième … je garde ce qu'il vient de cracher dans le creux de ma joue …


Voilà … il a fini … hhhhmmmmm, je savoure sa crème, je la fais aller et venir d'une joue à l'autre … il avait de la réserve, ce mec ! Il respire fort par la bouche en me regardant … je sens sa bite légèrement débander … je la sors et, de la langue, je repousse vers mes lèvres entrouvertes sa charge de sperme mêlée de salive … je trempe son gland dedans et, m'en servant comme d'un badigeon, je me barbouille ce mélange autour de la bouche, sur ma joue, sur mon menton … il approche sa main, hésite, puis il trempe ses doigts dans cette mixture, commence par me l'étaler un peu plus sur la figure … puis il en récupère le plus gros au bout de ses doigts et me les présente à lécher … hhhhmmmmm, j'adore ! Il me regarde lui sucer consciencieusement les doigts, et il me sourit:

- T'aimes la bite, mais t'aimes aussi vachement le sperme, hein …


Ce n'est pas une question … il constate seulement. Il a un sourire béat … je crois qu'il découvre des pratiques sexuelles hors normes pour lui, et ça le rend heureux. Il me caresse le haut du crâne:

- Après, tu me nettoieras bien la bite, hein …


Quand j'ai fini de lui débarbouiller les doigts, je me redresse, je m'agenouille sur mon siège et je me penche à nouveau sur son ventre. Cette fois, même si sa queue est encore un peu gonflée, il ne bande plus. De la langue je lui essuie consciencieusement la verge puis le gland. Quand c'est fait, délicatement, je lui remonte le prépuce sur son gland et je me redresse … il m'a regardé faire … il sourit:

- Tu sais vraiment y faire … t'es un vrai … un vrai …

- … une vraie salope … c'est ce que tu voulais dire ?

- Ouais, enfin … c'est l'idée, mais je l'aurais pas dit comme ça.

- Tu peux le dire … JE SUIS une vraie salope … j'assume … et même, j'en suis fier.

- Bon, alors OK … t'es une vraie salope.

- Merci.

- Bon. On fait quoi, maintenant ?

- On va s'en aller ... mais avant, t'aurais pas des mouchoirs en papier ? 

- Oui, dans la boîte à gants. Pour quoi faire ?

- Pour m'essuyer la cuisse. Moi aussi, j'ai pris mon pied.


J'ouvre la boîte à gants et je sors un paquet de mouchoirs.

- T'as pris ton pied ? ! ? !

- Oui.


Je commence à m'essuyer l'intérieur de la cuisse. Ça a déjà un peu séché. Il me regarde faire et insiste:

- Mais … je t'ai pas vu te …

- … me masturber ? Ça n'a pas été nécessaire … j'ai joui quand tu as éjaculé dans ma bouche la première fois ..

- Ah bon ? Comme ça … tout seul ?

- Oui … tout seul …


Je balance le mouchoir par ma vitre et, toujours à genoux sur mon siège, je me penche encore une fois sur son ventre et je pose des baisers tout le long de sa verge … jusque sur ses couilles, avant de remonter et de finir par un baiser sur son gland. Ça le fait rire:

- Tu vois, ma femme, elle me fait même pas ce genre de chose.


Je me redresse:

- Quel genre de chose ?


Tout en se penchant pour attraper la ceinture de son caleçon et le remonter sur ses cuisses, il poursuit: 

- Ben ça … m'embrasser la bite …

- C'est sûrement parce qu'elle aime pas la bite. Elle te suce, quand même ? 


Maintenant, il remonte son jean, il soulève ses fesses de son siège et il finit de remettre caleçon et pantalon:

- Ouais, mais il faut vraiment que j'insiste … et de toute façon, elle suce pas aussi bien que toi.


Je me rassieds à ma place et:

- C'est pareil, elle aime pas la bite et elle te suce seulement par devoir ... pour pas que t'ailles voir ailleurs. Bon, on y va ?

- Ouais.


Il redresse son dossier, il ravance son siège, il boucle sa ceinture de sécurité, et, la main sur sa clef de contact, il demande:

- On va où ?

- Tu me ramènes à ma voiture … elle est garée sur le parking de la grande plage, pas loin de chez toi … tu sais, il y a un hôtel …

- Ah oui, je connais. OK. C'est parti.


Une fois que nous sommes sur la route, je tends le bras et je pose la main sur son paquet. Il me jette un coup d'œil:

- T'as déjà été dans le bois, en haut des dunes au-dessus de la plage ?

- Non. Il y a un bois en haut des dunes ?

- Ouais. Tu connais pas ?


Il a un petit sourire ironique. J'ai l'impression qu'il ne me croit pas.

- Ben non … je connais pas. Je ne suis pas d'ici, et je ne suis là que depuis quatre ou cinq jours. Pourquoi tu me demandes ça ? 

- Non, comme ça … c'est un bois où les … où les … où les homos de la région se retrouvent …

- Ben non, je n'en ai pas entendu parler. C'est où, exactement ?

- Au-dessus de la plage … tout en haut des dunes … y'a un bois … enfin, il paraît … j'y suis jamais allé … mais ça se sait dans la région … 


Il réfléchit quelques instants, puis il reprend:

- De toute façon, ça m'étonnerait qu'ils y viennent en ce moment … ça doit être plutôt l'été … T'habites pas dans le coin, alors …

- Non. Je suis seulement de passage. J'avais des affaires à régler.

- Tu repars quand ?

- Je sais pas encore … ça dépend pas de moi …

- On pourra peut-être se revoir, alors … avant que tu repartes …

- Tu veux me revoir ?

- Ben … oui.


En moi-même, je me dis que si on se revoit, cette fois, il faudra bien qu'il me baise. Je ne peux pas laisser passer l'occasion:

- Demain ?

- Ah non, demain c'est pas possible. C'est dimanche et je suis invité chez mon frangin …

- Avant … ou après …

- Ben non … j'y passe toute la journée … je dois l'aider à remettre le moteur de son quad en état …

- Alors le soir, chez toi … ta femme est pas là, tu m'as dit …

- Chez moi, j'aimerais mieux pas … à cause des voisins …

- Lundi, alors …

- Lundi, je bosse … samedi prochain … tu seras encore là, samedi ?

- Je ne sais pas … peut-être … t'as qu'à me donner ton téléphone, je t'appellerai.

- Ben … je t'ai dit, j'ai pas de portable

- T'as pas de ligne fixe, non plus ?

- Si, mais … j'aimerais mieux que tu m'appelles pas sur ma ligne fixe …

- T'inquiètes pas, si je tombe sur ta femme, je lui dirais pas que je t'ai taillé une pipe …


Il rit:

- T'es con … bon, OK. Tu notes ?


Je sors mon portable et j'enregistre son numéro. S'en suit un long silence, puis il demande:

- Si t'es pas d'ici, tu loges où ?

- Dans un gite. T'as qu'à venir … un soir de semaine, après le travail …

- C'est pareil, je peux pas … ma femme va m'appeler et si je suis pas à la maison, elle va se poser des questions …

- Alors, même quand elle est pas là, elle te tient en laisse …


Il hausse les épaules, fataliste. Nouveau silence, puis:

- C'est vrai ? Quand tu reviendras, tu m'appelleras ?

- Oui. Peut-être pas d'ici à ce que je reparte, mais de toute façon il faudra que je revienne … au printemps … ou cet été … je pense que je vais m'installer dans le coin … au moins en résidence secondaire …

- Ah OK.

- Mais … si je t'appelle, tu pourras te libérer facilement ? En semaine tu bosses, et le week-end, je suppose que ta femme est là …

- Ben, je … je sais pas …

- T'as pas … un hobby, un loisir, une occupation que tu pratiques seul ?

- Pour quoi faire ?

- Ben, pour pouvoir te barrer de chez toi sans que ta femme te colle … genre pêche à la ligne, club de pétanque, jogging …

- Ah d'accord … ben non. Je fais du modélisme … des maquettes … mais ça, c'est à la maison …

- Ouais … faudra que tu trouves quelque chose, alors …

- Ouais, je vais voir.


D'un seul coup, je suis pris d'une fringale … mon estomac fait des bruits. Je réalise qu'à part une tasse de café, ce matin avant de partir, je n'ai rien avalé depuis vingt quatre heures … il y a bien eu le verre que j'ai pris avec le gendarme hier soir et les deux bières dans ce café de Pors-an-Enez … ah oui, et les deux éjaculations de Bernard ... mais ça ne suffit pas pour couper la faim. Alors:

- Tu ne connais pas un commerce ouvert ce matin, où je pourrais acheter à manger ? J'ai une fringale …

- Si, il y a un supermarché pas loin … il est ouvert le dimanche matin.

- Emmène-moi.

- OK.


Si c'est un libre-service, c'est bon … je n'aurais pas besoin de parler à la caissière et je pourrais garder mon écharpe sur le nez pour dissimuler mon visage. Dix minutes plus tard, nous y sommes. Il y a une dizaine de voitures sur le parking. Je récupère mon écharpe, ma doudoune, je l'enfile et, la main sur la poignée, je demande à Bernard:

- Tu m'accompagnes ?

- Oh non. Il y a peut-être des gens qui me connaissent … si ils me voient avec toi …

- Comme tu veux. 


Je descends, je rajuste ma robe, je mets ma capuche sur ma tête, j'enroule mon écharpe autour de mon cou et de mon menton, et en avant … 


Un peu de monde dans le magasin … des petits groupes de deux ou trois personnes, assez âgées, pour la plupart, discutent, agglutinées entre les rayons … Je ne passe pas inaperçu … à cause de ma taille, hors norme pour une fille, je pense … mais des hommes, des vieux et des jeunes, une lueur lubrique dans les yeux, me reluquent aussi pour une autre raison … de toute évidence, c'est mes formes, et en particulier mon cul, qui attirent leurs regards … délicieuse sensation … j'adore ces regards libidineux qui me déshabillent, qui me caressent, qui s'insinuent virtuellement sous ma robe et sans doute en moi … j'aimerais tellement pouvoir leur montrer qui je suis vraiment, et leur faire savoir qu'ils peuvent toucher s'ils en ont envie … et pourquoi pas, qu'ils peuvent me trousser là, au milieu de ce magasin, les jambes écartées, le torse vautré au milieu de cet étal de fruits et de légumes, et me prendre devant les autres clients … Ça y est, me voilà parti dans un nouveau délire … un frisson me parcourt le bas-ventre et l'anus … je me demande si je ne commence pas à bander un peu .. mais je n'ose pas regarder si ma queue fait une bosse sous ma robe …  


A défaut de me faire sauter en public dans ce supermarché, déjà, rien que me balader comme ça, au milieu des clients et des employés, avec mon cul et ma bite à l'air sous ma robe, c'est waouuuhhhh ! D'un seul coup, j'entends toussoter avec insistance juste derrière moi. Je me retourne … c'est Bernard. Finalement, il s'est décidé à me rejoindre. Il me sourit:

- Tu trouves ce qu'il te faut ?

- Plus ou moins …


En fait, tout à ma rêverie, je n'ai encore rien acheté. Lui, il a bien surmonté sa peur de rencontrer des gens qu'il connaît en ma compagnie, mais il n'arrête pas de regarder autour de nous avec un air inquiet. Saisi d'une soudaine inspiration, je lui prends le bras comme le ferait sa femme. Par réflexe, il tente de se dégager, mais je résiste. Mon pote, tu n'as qu'à assumer … Il cède, mais il baisse le nez, comme pour éviter le regard des autres clients … et nous voilà, déambulant, bras dessus, bras dessous, au milieu du magasin … je ne cherche pas vraiment ce dont j'ai besoin … nous flânons entre les rayons pour faire durer le plaisir …  et je guette les réactions des gens … beaucoup ne nous remarquent pas, mais certains nous fixent, un peu étonnés, un peu amusés … il faut dire, je fais presque une tête de plus que Bernard … ils doivent se dire que nous formons un drôle de couple … et puis, peu à peu, je sens Bernard se décontracter … il relève la tête … et lui aussi observe ceux que nous croisons … Mais … ma parole … il se redresse comme un coq ! 


- Hé, dis, t'as vu ? Eux aussi, ils te prennent pour une fille !


Ah, OK ! C'est ça ! Il ne voulait pas qu'on le voit avec un travelo … mais maintenant, on dirait qu'il se sent fier de traîner dans ce magasin au bras d'une " fille " qui attire comme ça les regards concupiscents des autres mâles …  il doit se dire qu'ils sont jaloux et qu'ils l'envient … il s'arrête, il approche de mon oreille, et me murmure:

- Ils ne se doutent sûrement pas que sous sa robe, la fille, elle a une bite !

- Et que tout à l'heure, la fille, elle t'a sucé la tienne, de bite …


Il est content de lui, le Bernard … moi aussi … cette situation, cette complicité avec ce mec, hhhhmmmm, j'aime ! 


A tourner entre les rayons, nous finissons par nous retrouver au bout du magasin, entre les eaux en bouteille et les jus de fruit … il n'y a personne … alors je stoppe Bernard, je lui fais face, je soulève le bas de ma robe et je lui lance:

- Tu veux la voir, ma bite ? Regarde !

- Rhôô ! T'es con ! Tu vas nous faire repérer !

- Mais non …


Je le fixe, les yeux dans les yeux et je plaque ma main sur son bas-ventre:

- Tu veux que je te suce ici ?

- T'es dingue, hein …


A moitié inquiet, à moitié amusé, il regarde, derrière moi, l'angle du rayon d'où quelqu'un peut surgir à tout moment … je lui pétris le paquet à travers la toile de son pantalon … et il se laisse faire …


- Allez, sors ta bite … je te suce …

- Non, non …


Il me chope par le coude, il me fait pivoter et il me pousse devant lui vers l'extrémité du rayon … au moment où nous nous apprêtons à en sortir, une petite grand-mère arrive, poussant son chariot de courses devant elle:

- Pardon, messieurs-dames … vous voulez être gentils et m'attraper un paquet d'eau gazeuse, là-haut ? Je suis trop petite, et ils mettent toujours ça tout en haut.


Bernard me lâche le coude, et fait demi-tour:

- Bien sûr, madame … laquelle vous voulez ?

- Celle-ci, là …


En une fraction de seconde, je comprends comment exploiter la situation … je me précipite, je bouscule Bernard et j'attrape un paquet de six bouteilles en haut du rayon … bien sûr, comme je lève les bras, ma robe remonte et je sens l'air frais me caresser les fesses … le pack de bouteilles dans la main, je soulève le rabat en toile du chariot de la grand-mère:

- Je vous le mets dedans ?

- S'il vous plaît … ah, vous avez de la chance d'être grande comme ça … merci, mademoiselle …


Et puis, avec un sourire malicieux:

- Si vous voulez écouter le conseil d'une grand-mère … vous devriez mettre une petite culotte, mademoiselle … avec ce froid, vous pourriez attraper un rhume … encore merci !


Et elle s'éloigne. Bernard:

- T'es con, hein … elle a vu ton cul !

- Non … tu crois ?


Et je me marre.


- Merde, tu l'as fait exprès ? Bon, allez, on se barre …

- Attends, j'ai pas fini mes courses …

- Ouais, ben arrête tes conneries … j'ai pas envie qu'on se fasse repérer …

- Cool, cool, mec … ça l'a fait rire, la grand-mère …


Il s'éloigne en bougonnant … Alors je prends quelques bricoles au rayon salades et sandwichs, au rayon charcuterie, au rayon viennoiseries, aux fruits, à la boulangerie et je me dirige vers une caisse. 


Quand je rejoins Bernard, il est déjà installé dans sa voiture, avec l'air renfrogné. Je pose mes courses sur la banquette arrière et je m'assieds:

- Allons-y.


Il démarre tandis que j'attache ma ceinture de sécurité et que je descends le zip de ma doudoune. Je l'observe. Il fait la gueule et il évite de me regarder. Alors je m'approche et je pose ma main sur son paquet, à l'angle de ses cuisses.


- Laisse-moi.


Mais il ne fait pas un geste pour repousser ma main. J'enfonce mes doigts entre ses cuisses serrées, et:

- Arrête de faire la gueule … c'est pas grave …

- Ouais … c'est facile pour toi, personne te connaît, ici … Imagine, si on était tombé sur un voisin à moi …

- Bon, OK … mais on n'est pas tombé sur un voisin à toi …

- Mmmmmm …


Il reste ombrageux comme ça pendant un moment, et puis, comme je bouge mes doigts avec difficulté contre ses couilles, il finit par écarter les cuisses et il sourit. Je détache ma ceinture de sécurité, je m'approche encore un peu de lui et j'entreprends de déboucler la ceinture qui retient son pantalon … il se laisse faire … j'ouvre sa braguette et je glisse ma main dans son caleçon … sa bite est toute recroquevillée, la tête en bas … délicatement, je la redresse et je rabats la ceinture de son caleçon jusque sous ses couilles … voilà, il se remet à bander … je le caresse un peu du bout des doigts … hhhhmmmm, ce long prépuce … 


- Je vais encore te sucer, Bernard …


Il me regarde et secoue la tête d'un air blasé:

- T'en as jamais assez, toi … 

- Non. Je suis en manque.

- Bon, vas-y, alors … mais je te préviens, cette fois, je pourrai sûrement pas jouir …

- T'as pas un copain, à qui je pourrais tailler une pipe ?

- Un copain ?

- Oui … quelqu'un qui aime bien se faire sucer … tu m'as parlé de ton frère, tout à l'heure …

- Ah non … sûrement pas mon frère !

- Ben quelqu'un d'autre, alors … tu m'emmènes à lui, et je le suce …

- Non, je connais personne à qui je pourrais t'emmener …

- Dommage.


Et il soulève son bras droit, comme pour me laisser la place de me pencher sur son ventre … je prends son sexe dans ma bouche … hhhhhmmm, c'est tellement bon ! Il pose sa main sur mon cou et il me caresse doucement … j'ai eu beau lui nettoyer la bite à fond tout à l'heure avec ma langue, elle sent encore un peu le sperme … c'est un régal, et je salive abondamment … je le suce longuement comme ça, avec son gland encore enveloppé dans son prépuce … ça m'excite de plus en plus et je le pompe de plus en plus fébrilement … et je finis par le décalotter … il bande fort et il est vraiment très raide … oh la la, j'espère que je vais quand même arriver à le faire jouir une troisième fois … je me branle tout en le suçant … 


- Faut que t'arrêtes, on est bientôt arrivés …

- … 

- T'entends ? On est bientôt à la plage.


Il clignote, il ralentit et je sens qu'il déporte sa voiture sur la droite … je ressens les chaos du bas côté …


- Allez, arrête, maintenant.


Il passe sa main sous mon menton et il me repousse. Je me relève. On est stationnés sur le bas côté, à mi pente de la route qui aboutit au parking où j'ai garé ma voiture. Je l'aperçois, d'ailleurs, derrière d'autres voitures. Il y a du monde, maintenant. D'autres voitures nous dépassent, qui descendent vers le parking. Bernard remballe sa bite et ses couilles, referme sa braguette et reboucle sa ceinture. Il me regarde en souriant:

- Finalement, je vais quand même essayer de me débrouiller pour venir chez toi un de ces soirs … ça te dérange pas ?

- Non … mais … et si ta femme t'appelle …

- Je m'arrangerai …

- Ben d'accord, OK. Je vais te donner mon numéro pour que tu m'appelles quand tu peux venir … t'as un papier et un crayon ?

- Ouais … stylo dans la boîte à gants … et doit bien y avoir un papier … 


Je fouille, je trouve un stylo et une facture de contrôle technique. Je note mon numéro dans un coin, et en remettant le tout en place:

- Tu m'appelles et je te dirai où il est, mon gite ..

- Ça te … ça te gêne pas, que je vienne te voir … vis-à-vis de gens qui te logent ?

- Non. C'est un gite, mais ça ressemble plus à un motel … tu sais, un peu comme ceux qu'on voit dans les films américains … l'entrée de chaque chambre est indépendante, et le soir, la gérante ferme son bureau et elle rentre chez elle … 

- Bon, très bien …

- Tu sais, si tu viens, je veux bien encore te tailler une pipe, mais j'aimerais bien que tu me baises, cette fois …

- Ah non ! Je t'ai dit … ça, je pourrais pas …

- Attends ! J'aurai le cul hyper clean … je me fais toujours plusieurs lavements … moi non plus, j'aime pas que les mecs trempent leur queue dans la merde … et même, si tu veux, tu pourras mettre une capote …

- Pfffffff ! Bon, on verra … mais je te promets rien …

- OK.

- Dis … tout à l'heure, tu parlais … tu m'as dit que … si je connaissais quelqu'un … tu serais prêt à le sucer …

- Oui.

- Ben … si je viens à ton gite … si … si j'amène quelqu'un … ça te … ça serait possible, que tu nous suces tous les deux ?

- OUI, OUI, OUI ! ! ! Tu connais quelqu'un ?

- Je … je suis pas sûr, mais peut-être … un collègue … il parle tout le temps de cul, et je crois qu'il baise avec des mecs ...

- Ben oui, alors ... viens avec ton collègue … 

- Mais … tu me dis oui, et tu le connais même pas …

- Toi non plus, je te connais pas … et je t'ai sucé, non ?

- Oui, c'est vrai.

- Bon, allez, descends jusqu'à ma voiture.


Il redémarre. Au moment où on arrive sur le parking, le break qui était garé juste à côté de ma voiture amorce une marche arrière pour s'en aller. Bernard attend qu'il s'éloigne, et il prend sa place, à droite de ma voiture. Je me retourne, je récupère mon écharpe et mes courses sur la banquette arrière et, avant de descendre, je fouille dans la poche de la doudoune, je sors mon string et je le tends à Bernard:

- Tiens … cadeau …


Il ouvre des yeux ronds:

- C'est à toi, ça ?

- Oui. Et maintenant, c'est à toi.


Il hésite, il prend ma petite culotte et me tend la main, visiblement pour que je la lui serre. Alors, je m'approche et je lui pose un baiser sur la joue. Et je descends. L'air frais sur mes fesses me rappelle que ma robe est remontée à l'angle de mes cuisses et de mon ventre … et j'ai le cul à l'air … Bernard, mi souriant, mi inquiet, vérifie aux alentours si quelqu'un peut me voir. Mais je suis entre nos deux voitures. J'ouvre ma portière, je balance mes effets sur le siège passager et je m'installe. Bernard manœuvre et s'éloigne pour faire demi-tour au bout du parking. Je fais comme lui et je prends la route de mon gite.


Hhhhhhmmmm, ça y est, je me suis de nouveau tapé une queue ! Et puis, c'est décidé, je rentre à mon gite dans cette tenue ... je ne me change pas. Ce matin, pour sortir, j'avais enfilé un pantalon par dessus ma robe et mon collant pour le cas où je rencontrerais la gérante ou un autre client, mais maintenant, je m'en fous … en principe, le dimanche, la gérante est dans son bureau jusqu'à midi, mais tant pis si elle me voit comme ça … à la limite, je me garerais à l'extrémité du parking … comme ça, je ne serai pas obligé de passer devant son bureau pour gagner ma chambre …


Dimanche 17 décembre. 18h30

Je viens tous juste de me réveiller. Quand je suis rentré, ce matin, vers les onze heures et demie, je n'ai rencontré personne devant le gite. J'avais tellement la dalle que j'ai mangé tout de suite … et je me suis allongé sur le lit, histoire de récupérer un peu, mais je me suis endormi … sans doute l'effet du grand air sur la plage et le sentier côtier, et aussi d'avoir sucé ce mec et d'avoir pris mon pied.


J'avais plus ou moins prévu de ressortir cet après-midi et d'aller traîner en ville, habillé en fille comme ce matin … Tant pis. Et puis là, il pleut. Pourtant, ce matin, il faisait plutôt beau …


Lundi 18 décembre. 9h00

Il pleut encore. Et il faut que je tue cette journée. 


Ça y est, la mécanique s'est vraiment remise en route … je suis de nouveau taraudé par des envies de queues. Mais avec ce temps, cette pluie et ce froid, c'est pas aujourd'hui que je vais pouvoir aller draguer des mâles. 


Lundi 18 décembre. 19h00

Je viens de rentrer et j'ai commencé à essayer mes emplettes du jour. 


Ce matin, je suis passé voir où en est Gégé de ses travaux de peinture. Il a quasiment fini. Il a entrepris de ranger et de nettoyer. Je lui ai dit qu'il pouvait rester dans la maison pour le moment, et qu'il y serait mieux que dans son blockhaus sans eau et sans électricité. Il n'a dit ni oui ni non, mais j'ai l'impression qu'il va rester.


Après, je suis retourné dans la zone commerciale. D'habitude, les boutiques sont fermées le lundi, mais comme nous sommes à quelques jours de Noël, elles étaient exceptionnellement ouvertes. J'avais envie de m'acheter un peu de lingerie. Si Bernard vient me voir au gite, il faut que je lui donne envie de me baiser. Ma robe, mon collant ouvert et ma doudoune, c'était très bien pour l'extérieur, mais je ne peux pas le recevoir comme ça dans ma chambre. J'ai de nouveau fouillé dans les rayons du magasin où samedi j'ai acheté ma robe et le reste … la connasse de vendeuse n'y était pas … dommage, ça m'aurait bien plu de lui mettre sous le nez des trucs encore plus " sexe " qu'une robe, un collant et un string.

 

Cette fois, j'ai trouvé trois nuisettes … une en voile de tulle noir transparent, très courte, avec une bordure en dentelle jaune au niveau de la poitrine – j'ai pratiquement la même chez moi, en Seine-et-Marne -, une en lycra beige, très douce au toucher et très moulante, et une rouge, également transparente, ouverte devant, avec des petits nœuds … j'ai aussi trouvé quelques strings, certains plus ou moins assortis à mes nuisettes, c'est-à-dire deux noirs et deux beiges, ainsi qu'un rose fluo – ceux-là, je les adore - et un rouge vif … et j'ai pris trois paires de bas … une paire de noirs, une paire de rouge vif et une paire de jaune moutarde … mais il n'y avait pas de porte-jarretelles qui me plaise ... Quand je suis passé à la caisse, la collègue de la connasse m'a reconnu, il me semble, mais elle n'a pas commenté, elle est restée impassible. Dans les autres commerces de la zone, je n'ai pas trouvé non plus de porte-jarretelles sympa. 


J'en ai trouvé un en ville, dans une boutique de lingerie … la commerçante est charmante ... elle a cru que j'achetais des cadeaux pour ma femme ! Oui, là aussi les commerces sont ouverts … j'ai pris un porte-jarretelles en dentelle noire et un en lycra rouge … Ça devrait le faire, avec Bernard … je sais l'effet que je fais aux mecs quand je leur mets mon cul sous le nez dans ce genre de tenue … j'ai un peu hésité, mais je suis aussi entré dans une parfumerie et je me suis offert un flacon d'Opium … ce parfum, je l'associe instinctivement au sexe … ça date de l'époque où j'ai commencé à fourrer mon nez - et ma bite - dans la lingerie de Marie-Claire, ma patronne … pratiquement toutes ses petites culottes, ses nuisettes, ses bas et sa lingerie en sont imprégnés, même après être passés au lave-linge … il doit y avoir je ne sais quoi là-dedans, qui agit comme des phéromones et qui me déclenche automatiquement des envies de sexe … à mon avis, ce n'est pas un hasard si la lingerie "hot" de Marie-Claire embaume ce parfum … elle doit en mettre quand elle baise … j'espère qu'il agira sur Bernard comme il agit sur moi … sur Bernard et sur son collègue, si il amène son collègue … 


Voilà, j'ai fini d'essayer ma lingerie. Putain, l'image que m'a renvoyé le miroir de la salle d'eau dans mes différentes tenues … si Bernard résiste à ça … même moi, mon image m'excite et me fait bander ! Déjà, simplement essayer de la lingerie neuve, ça m'a toujours excité. Là, je bande et ma queue a commencé à baver un peu de fluide. Le seul truc, c'est que toute cette lingerie sent le neuf … littéralement … non seulement les matières sont encore un peu raides, mais elles sentent vraiment le tissu neuf … Il y a un lave-linge dans la cuisine commune du gite. Alors, je commence par tremper le tout dans mon lavabo … nuisettes, bas, strings, porte-jarretelles … avec un peu de gel douche et quelques gouttes d'Opium … on verra bien ce que ça donne … puis je porte tout ça à la cuisine et je fais tourner une machine avec un programme court et pas trop de lessive … je reste à côté jusqu'au bout … il ne faudrait pas que quelqu'un d'autre vienne faire une lessive et tombe sur ma lingerie en ouvrant le tambour … quand c'est fini et que j'ouvre le hublot, je reconnais les effluves du parfum … ouaiiiiiiis, c'est exactement ce que je voulais … l'odeur est là, mais pas trop forte, pas trop puissante … j'adore ! Presque immédiatement, quand cette senteur atteint mes récepteurs olfactifs, une petite décharge électrique me parcourt le sexe … hhhmmmm !

 

 

 

Pour lire la suite, cliquer ici: Gégé à Plouménez

Par Solosexe - Publié dans : Récits pornographiques
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