Le dogging …

Dogging est un  mot construit comme jogging ou running, mais avec "dog" (chien) pour racine. Hors de tout contexte sexuel, c'est le terme anglo-saxon utilisé pour exprimer l'action de "promener son chien".

Mais le "dogging" est aussi une pratique sexuelle. Contrairement à ce que l'on pourrait croire, il n'est pas question de rapports avec un chien. Dans ce cas, on utiliserait plutôt les termes "zoophilie" ou "bestialité" (en anglais zoophilia et bestiality).

En fait, dans le domaine sexuel, à défaut d'une définition officielle, on trouve ici ou là diverses explications quant à l'origine de l'emploi de "dogging" pour qualifier certaines pratiques. On nous explique par exemple que ce serait venu du choix de certains couples exhibitionnistes de faire l'amour dans des lieux fréquentés par des hommes promenant leur chien.

Si ce n'était que cela, ça relèverait seulement de l'exhibitionnisme et du voyeurisme. On ajoute que, parfois, ces couples auraient permis aux voyeurs, promeneurs de chiens, d'éjaculer sur la femme après s'être masturbés. Dans ce cas, l'exhibitionnis-me/voyeurisme se doublerait de ce qu'on appelle le "bukkake".

Mais ces explications, si elles rappellent l'origine du terme, ne collent pas vraiment à ce que les vidéos se revendiquant du "dogging" nous montrent. D'abord parce que, ayant visionné pas mal de ces vidéos, je n'y ai jamais vu personne en train de promener son chien …

Parmi les vidéos qu'on trouve sur le Net, il existe plusieurs variantes de dogging, on peut même parler de plusieurs degrés.

Des variantes et des degrés, mais aussi des constantes: 

- Ainsi, très peu d'hommes se livrent à cette pratique et c'est presque l'apanage exclusif des femmes. 

- Le dogging se déroule toujours dans un lieu public plus ou moins discret (sur un parking en plein air, sur une plage ou dans des dunes en bordure de plage, dans des bois, etc.). 

- Il met en scène une femme et des étrangers (dans le sens d'inconnus, pas d'hommes d'une autre nationalité, même si ça peut aussi arriver. J'emploie le terme "étrangers" parce que c'est celui qui est généralement employé dans les vidéos en français - "stangers" en anglais).

Les variantes. 

- La femme qui se livre au dogging peut soit le faire seule, soit en présence ou à l'instigation de son compagnon. 

- Elle peut le pratiquer dans, à côté ou sur une voiture, ou ailleurs (sur une couverture, une table de pique-nique, ou directement au sol). 

- Les étrangers peuvent se trouver là spécialement pour ça, ou n'être que des rencontres de hasard. 

- Ça se passe souvent en plein jour, mais ça peut aussi se passer le soir ou en pleine nuit.

Les degrés. 

- Le dogging, dans sa version la plus soft, met en scène une femme qui se donne du plaisir en présence d'étrangers. Elle les excite et ils se contentent de regarder et éventuellement de se masturber.

- Dans une version moins soft, elle se laisse caresser les seins, les fesses et le sexe et peut aller jusqu'à se laisser couvrir de sperme quand ils éjaculent.

- Encore moins soft, elle peut masturber elle-même ces hommes ou leur faire une fellation. 

- Dans la version la plus hard, elle a des rapports sexuels complets avec les hommes présents, c'est-à-dire qu'elle les suce, qu'ils la baisent et la sodomisent, le tout éventuellement sans capote et avec des éjaculations internes …

Alors, puisque les hommes qui participent à un dogging ne promènent plus leurs chiens, quel rapport peut-on y voir avec le chien, "the dog"?

Au vu des vidéos disponibles, selon moi, le rapport de cette pratique avec les chiens est évident. Le maître d'une chienne qui veut qu'elle ait une portée, va la livrer à un chien mâle pour la faire "couvrir" (c'est l'expression consacrée). Lorsqu'une femme pratique le dogging à la demande ou à l'incitation de son compagnon, c'est aussi parce que celui-ci veut qu'elle ait des rapports sexuels plus ou moins poussés, plus ou moins complets, avec d'autres mâles. Evidemment pas pour qu'ils lui fassent une portée, ni même un petit ! Et si le compagnon assiste à la séance, c'est sans doute en partie pour assurer la sécurité de sa femme, mais surtout parce que ça l'excite de la voir se faire "couvrir" et saillir par d'autres mâles. L'homme amène sa femme au(x) mâle(s) pour la faire "couvrir", comme le maître amène sa chienne au chien pour la faire "couvrir".

Par ailleurs, il me semble que le terme dogging qualifie très bien le caractère bestial de cette pratique, dans la mesure où, au moins dans la forme, il est très comparable au comportement sexuel des chiens, en particulier des chiens en liberté.

Au passage, un point de vocabulaire: pour moi, qualifier un comportement de bestial n'est pas péjoratif et ne comporte aucun jugement moral. Pour moi, ce terme exprime la nature instinctive, animale, d'un comportement, et le fait qu'un être obéisse à ses seules pulsions, en l'occurrence sexuelles .

On voit donc parfois une bande de trois ou quatre chiens, parfois plus, poursuivre une chienne vraisemblablement en chaleurs.

Attirés et excités par les phéromones qu'elle exhale, ils lui reniflent et lui lèchent la vulve, et cherchent tous à la couvrir. Etant en chaleurs, elle se laisse faire et on voit parfois un des mâles arriver à ses fins et la saillir. En général, une fois les deux animaux accouplés, le mâle se retourne, et ils restent collés, cul contre cul, jusqu'à ce que la contraction de la vulve de la chienne, qui retient le mâle en elle, se relâche et qu'elle le libère. C'est qu'elle a été fécondée. Contrairement à une idée assez répandue, la chienne ne repousse pas alors, systématiquement, les autres mâles qui cherchent aussi à la couvrir. Elle peut se laisser saillir par un autre chien, voire successivement par plusieurs. 

Pour moi, la femme qui pratique le dogging se comporte comme cette chienne, et les hommes qui s'accouplent avec elle se comportent comme ces chiens, en faisant abstraction de toute morale, en transgressant les interdits de notre société et en n'obéissant qu'à leurs instincts. Non pas instinct de reproduction (encore que, je me demande si elle n'intervient pas en partie, de manière inconsciente), mais instinct de plaisir sensuel, instinct de jouissance physique (et sans doute aussi de jouissance cérébrale), instinct de fornication …

En outre, elle et eux sont comparables à la chienne et aux chiens en ce que, plutôt que de se livrer à cette débauche sexuelle dans l'intimité et la discrétion d'un lieu privé, comme le voudraient les convenances et la décence, ils se livrent à cette pratique en public, tels des animaux dépourvus de morale et de pudeur.

Et bien cette pratique me plaît beaucoup, en particulier quand la femme a des relations sexuelles complètes et non protégées avec ces inconnus (relations vaginales, anales et buccales) et qu'ils éjaculent en elle (bien évidemment à considérer que ni elle ni eux ne courent alors le risque d'une contamination quelconque). Il est évident qu'aux yeux de certains, cette pratique est dégradante, avilissante, scandaleuse. Pas pour moi, à condition que la femme se livre volontairement à ces mâles étrangers. Je trouve même ça très excitant, non seulement à voir pratiquer, mais à imaginer le pratiquer moi-même. Pas en tant que mâle parmi d'autres qui se ferait masturber ou sucer par une femme ou qui copulerait avec elle … 

Non, ce qui me fait fantasmer dans cette pratique, c'est la version la plus hard du dogging, c'est-à-dire jouer le rôle de la femme (ou plutôt de la femelle), et m'offrir à des mâles inconnus pour me faire "couvrir" (l'expression "couvrir" et ce qu'elle signifie me plaisent beaucoup). Le cadre de mon fantasme pourrait aussi être un parking, une plage, ou un bois, mais aussi un jardin public, une rue, la terrasse d'un café, etc. pour me soumettre aux envies de fellation et de sodomie (violence, pratiques scatologiques et humiliation exceptées), de tous ceux qui passeraient par là, beaux, moches, gros, petits, grands, maigres … et les laisser soulager leurs envies sur moi ou en moi, tous, les uns après les autres. 

Pour résumer, trois aspects essentiels me font fantasmer, dans le dogging:

1. Il faudrait que ça se passe dans un lieu public, et si possible en public. Donc, pas de maison ou d'appartement privé, pas de club, pas de jardin, de parc ou de bois clos ou privé.

2. Il faudrait que ça se passe vraiment avec des inconnus, des vraies rencontres de hasard, des types qui me seraient totalement étrangers. Donc pas de gang bang ou de rendez-vous organisé ni de soirée qui dégénère.  

3. Il faudrait que les mecs soit nombreux et pas seulement deux ou trois.

Voici une image qui, pour moi, symbolise parfaitement le dogging: une femme offerte et consentante est prise en levrette par un mâle sur le capot d'une voiture; elle ne connait pas celui qui est en train de la baiser; courbée sur ce capot, elle n'a même pas vu qui venait se plaquer contre elle et la pénétrer; autour d'eux, d'autres mâles regardent en se tripotant et s'apprêtent à la prendre à leur tour quand le premier aura terminé; elle se laissera baiser comme ça par tous ceux qui en auront envie ...

En cliquant sur la photo ci-dessus, vous pouvez visionner un album entièrement consacré au dogging.

Oui, je sais ! Je n'ose pas passer à l'acte avec un seul mec, alors ce n'est pas pour me faire prendre par une bande d'inconnus … Mais, un fantasme c'est un fantasme, et on n'a pas à se fixer de limites, dans un fantasme …

Voici quelques vidéos de dogging: