Quand je travaillais chez Simone, ça me prenait de temps en temps. Il FALLAIT que je me foute à poil dans son jardin !

Le plus souvent, la raison me dictait de le faire plus ou moins à l'abri des regards, caché derrière un arbre ou un bâtiment, comme ici, derrière un hangar.

Mais parfois, une espèce de pulsion incoercible me poussait alors à faire ça dans des endroits où je savais pouvoir être vu, soit par des voisins, soir par quelque cultivateur dans son champ. 

Généralement, c'était simplement complètement à poil, ce qui m'aurait déjà valu une réputation de vicieux, d'exhibitionniste, si quelqu'un m'avait surpris comme ça.

Mais il m'arrivait aussi de le faire seulement "vêtu" d'un porte-jarretelles et de bas, ce qui m'aurait valu une réputation encore pire: grande folle, travelo, etc.

Mais il n'y avait rien à faire, c'était plus fort que moi: le plaisir de la grosse décharge d'adrénaline surpassait la crainte et la raison. Quand c'était fait, j'éprouvais une espèce de bien être, de volupté physique et mentale.

C'est dingue, la libido, non ?

Là, c'est au fond du jardin, mais bel et bien en vue des champs alentour.

Là, c'est au beau milieu du jardin, en vue non seulement du chemin de terre qui le longe, mais aussi de la rue devant la maison !