Solo SeXe
Avertissement.
Dans ces "récits pornographiques", je décris des relations hétéro ou homosexuelles avec des inconnus et avec des éjaculations sans protection, dans la vagin, dans la bouche et dans le cul. Il est bien évident que je ne saurais conseiller ou inciter mes lecteurs à pratiquer de telles relations sexuelles non protégées avec des inconnus ou avec des partenaires douteux.
Selon les O.N.G. et le Ministère de la santé, 36.000 personnes ignorent être porteuses du S.I.D.A en France, et on y dénombre 6.500 nouvelles contaminations chaque année.
De la même manière, je décris des actes zoophiles et je rappelle qu'il s'agit d'actes délictueux sanctionnés par la loi que je ne saurais approuver ou promouvoir.
Dans les deux cas, je crois bon de préciser que ce que je décris n'est pas du vécu. Ce ne sont que des fantasmes.
Je suis absolument fasciné par les vidéos que Pierrot m'a envoyées. Scotché devant l'écran de mon ordinateur, dans le gite que je loue en Bretagne, je découvre mes ébats avec Gordo, le Mastiff de Pierrot, d'un point de vue extérieur, celui du témoin, celui du voyeur... et c'est ... ouaaaaahhhhh !
La BÊTE est littéralement en train de ... de me couvrir ! Son sexe, son énorme sexe est entièrement entré dans mon cul et il est gonflé ! C'est une saillie ... une VRAIE saillie, que le molosse m'administre ! Ce n'est pas un coup de bite vite fait bien fait, une simple histoire de baise ... non, le chien me fait ce qu'il a l'habitude de faire aux chiennes ... il me fait des petits !
C'est moi qui ai vécu ça, c'est moi qui ai senti la masse du bestiau sur mes reins, qui ai senti son vit s'introduire en moi, qui ai senti son knot enfler à l'intérieur de mon rectum, mais assister à la chose comme ça, à travers l'objectif du smartphone de Pierrot, c'est à la fois terriblement excitant et bouleversant ... La voix de Pierrot résonne:
- Rhôôô, putain ! Vous avez vu, Jean- Claude ? Ça y est, ils sont collés ! Rhôôô, puuutaiiiiiiiin !
Un silence, puis Jean-Claude:
- Attends, Marin, je vais glisser ça sous toi.
Il passe devant l'objectif de Pierrot, et me glisse un coussin sous le ventre. Imperturbable, l'éleveur continue de filmer.
- Tiens, Marin, tu veux aussi celui-là ?
Jean-Claude glisse un second pouf sous moi. Je croise mes bras dessus et j'y appuie ma joue.
- Hé, Jean-Claude ! Vous croyez que Gordo, il est en train … il est en train de le … de lui …
- … de lui juter dans le cul ? Ben oui, évidemment, que votre chien, il est en train de lui juter dans le cul !
- Rhôôô, putain ! Mes deux chiens ! Ils l'auront … ils l'auront baisé tous les deux !
Un mouvement brusque détourne l'objectif de Gordo et moi et j'entends la voix sourde de Jean-Claude:
- Fermez donc un peu votre gueule ! Vous voyez pas que Marin est en train de …
Et c'est la fin de cette vidéo. Je n'ai pas saisi pas la fin de la phrase de Jean-Claude … "Vous voyez pas que Marin est en train de … " …de quoi, exactement, selon Jean-Claude ? A part "de prendre son pied", je ne vois pas vraiment … On dirait que Jean-Claude a réalisé ce que le chien est en train de me faire et qu'il demande à Pierrot de nous foutre la paix pendant que la bête décharge sa semence dans mon ventre. Joignant le geste à la parole, il a dû pousser Pierrot ou le choper par le bras pour l'éloigner de nous et c'est ce qui a brusquement détourné l'objectif du smartphone … Dans l'écurie, je ne m'étais pas rendu compte de cette algarade. Il faut dire qu'à ce moment précis, j'étais totalement concentré sur ce que Gordo était en train de me faire !
Quand la vidéo suivante commence, Pierrot s'est reculé et il nous filme de loin. Putain, c'est terriblement troublant de me voir comme ça, à quatre pattes au milieu de cette écurie, jambes écartées, reins cambrés, et totalement abandonné à l'étreinte de ce molosse … et cette bête, tellement énorme, tellement … tellement chien … grimpée sur moi et qui est en train de me posséder, de me saillir … de me saillir en levrette !
Oh putain, la levrette ! Je ne sais pas combien de fois je me suis fait prendre en levrette par des mecs … j'adore ça, et pour des tas de raisons c'est sans doute ma position préférée ! Mais malgré le plaisir que j'ai pu prendre à me faire baiser comme ça par des mecs, je sais maintenant que ça n'a rien de comparable avec ce que m'a fait ce chien ! Ce qu'il m'a fait, c'est la VRAIE levrette … Chez les humains, la levrette est devenue un classique, que ce soit entre homme et femme ou seulement entre hommes, et on oublie un peu que l'expression vient justement de la manière dont les lévriers, et les chiens en général, s'accouplent ! D'ailleurs, pour cette position sexuelle, les anglo-saxons disent "doggy style", autrement dit "à la manière des chiens", autre formulation très parlante. Une position sexuelle devenue banale entre humains en général et pour moi en particulier … mais pour un homme, se faire prendre, VRAIMENT prendre en levrette par un chien, ça, c'est vraiment pas banal ! Moi, je me suis fait prendre par un chien velu et qui sentait le chien … par un chien qui me cramponnait et qui me griffait les flancs avec ses pattes avant … par un chien qui m'a rempli l'anus et qui s'est riveté dans mon rectum avec son knot ! Alors quand j'y pense, m'être fait prendre en levrette par ce molosse, c'est quand même un truc vraiment dingue ! Et en plus, pas uniquement par ce molosse … avant, il y avait eu les deux Dogues de Jean-Claude et le Cané corso de Pierrot !
Ce qui suit, sur cette vidéo, c'est une longue séquence silencieuse et pratiquement immobile. On voit seulement Gordo bouger de temps en temps pour garder son équilibre … à cheval sur mes fesses, ses pattes arrière ne touchant pas le sol, il oscille un peu de droite et de gauche et il doit régulièrement rectifier sa position … alors, forcément, à chaque fois, son … son énorme knot pivote un peu dans mon cul … je me rappelle la sensation de cette chose énorme qui tournait légèrement en moi … j'avais même la sensation que ce gros machin, en bougeant de cette manière, entraînait sa verge que je sentais aussi remuer au fond de mon ventre …
Je me rappelle aussi cet extraordinaire sentiment de bien être. Le rectum entièrement rempli par le bulbe érectile du chien, je me sentais comblé … au sens propre … je sentais le knot brûlant du molosse me dilater l'anus, et c'était une sensation délicieuse … partant de mon rectum, un embrasement irradiait tout mon corps … et je sentais aussi que rien ne pourrait nous décoller l'un de l'autre tant que Gordo n'aurait pas fini de confier sa semence à mon ventre … mais l'extraordinaire, c'est que cet emboîtement de son appareil génital dans mes entrailles ne me procurait pas seulement un intense plaisir anal … à la volupté physique s'ajoutait l'ivresse cérébrale de me trouver ainsi, on ne peut plus intimement collé, attaché, uni à ce chien par son énorme rivet de chair planté dans mon anus … exactement comme si j'étais, moi aussi, une bête, un animal … UNE CHIENNE ! Et ce qui amplifiait mon bonheur, c'était de savoir qu'au fond de moi, la nature était en train d'accomplir son office … le chien était en train de m'inséminer ! A l'extrémité de sa verge si étrange, si animale, jaillissaient de petits jets de sperme qui se répandaient dans mes muqueuses … à chaque jaillissement, je sentais tout son organe vibrer en moi … et même si j'étais anatomiquement, physiologiquement, tout autant un mâle que le molosse en train de me saillir, même si je n'étais pas de la même espèce que lui, même si c'est dans mon anus et pas dans mon vagin que le chien s'était installé, ça ne fait rien, à ce moment, le Mastiff était bel et bien en train de me faire une portée …
En dépit de son caractère impudique, pornographique et bestial, la scène que je contemple sur mon écran a quelque chose de … de paisible … La bête et moi, si étroitement collés l'un à l'autre, si intimement imbriqués l'un dans l'autre, nous sommes comme seuls au monde, et si nous paraissons simplement jouir de la situation, on devine que nous attendons tous les deux quelque chose … sereinement, tranquillement … en effet, même sur cet écran d'ordinateur, malgré notre quasi immobilité on sent qu'il se passe quelque chose … quelque chose d'invisible, quelque chose d'imperceptible … quelque chose que seuls la bête et moi nous savons, que seuls la bête et moi nous sentons, parce que ce quelque chose se passe à l'intérieur de moi, insoupçonnable pour les autres … à l'intérieur de moi, au plus profond, le molosse déverse son sperme … le molosse est en train de m'inséminer …
Gordo est en train de me féconder !
Et à contempler cette scène, l'émotion que j'avais ressentie quand j'étais sous le chien m'étreint à nouveau. Oui, je me suis fait grimper, saillir, couvrir et féconder par un chien !
Gordo mon mâle !
Gordo mon amant !
Gordo mon extraordinaire amant !
Je vais venir me donner encore à toi !
Pierrot a dû apercevoir les oscillations de son chien, alors il zoome sur son arrière train … Fin de cette vidéo.
Sur la vidéo suivante, Pierrot nous a filmés de côté, son chien et moi, et de très près.
- Hé ! Ça vous … euh … ça te fait quoi, que mon chien, il te …
C'est encore sa voix. Malgré la remarque de Jean-Claude il y a quelques minutes, ça a été plus fort que lui, il s'est rapproché et il n'a pas pu s'empêcher de venir m'interroger.
- …
- Hein, ça te fait quoi, que mon chien, il te baise ?
- Fous lui donc la paix ! Ça te plairait que quelqu'un te pose des questions pendant que tu te fais niquer ?
La voix de Jean-Claude, maintenant. L'objectif du smartphone de Pierrot se relève par dessus le dos du chien, et on découvre le fermier … il est adossé à la cloison d'une stalle et … il se masturbe ! Ouvertement ! Il a sorti sa grosse queue par sa braguette et il se masturbe en regardant dans notre direction ! Et non seulement il se masturbe en nous regardant , le chien et moi, mais … lui aussi est en train de nous filmer ! La bite dans une main et son appareil dans l'autre ! Il doit bien voir que Pierrot le filme, mais ça n'a pas l'air de le gêner le moins du monde … lui qui était tellement coincé ... tranquillement, posément, il continue de se masturber en nous regardant ! C'est de me voir me faire sauter par le Mastiff qui doit l'exciter comme ça ! Jean-Claude qui se branle en nous matant, le chien et moi, en train de forniquer ! La scène est assez hallucinante ! C'est sexe, sexe, sexe … no limit … J'adore !
Pas gêné, lui non plus, Pierrot va jusqu'à zoomer sur le bas ventre de Jean-Claude ! Il doit bien s'en rendre compte, le Jean-Claude, au moins deviner quelles manips l'autre est en train de faire sur son smartphone … mais il a l'air de s'en foutre … ou alors, il est trop concentré sur le spectacle que nous lui offrons, Gordo et moi. Putain, la grosse bite de Jean-Claude ! Sa grosse bite et ses grosses couilles ! Et de revoir comme ça la grosse bite et les grosses couilles de ce mec sur mon ordi … je ne sais pas, ça me … ça me trouble … j'en ai été … amoureux, de cette bite et de ces couilles … et je me rends compte que j'en ai toujours envie ! Oui, j'ai encore envie que ce mec me baise … j'ai encore envie de toucher son sexe … j'ai encore envie de lui caresser les couilles, de les embrasser … j'ai encore envie de sentir son gland s'enfoncer dans mon cul …
Et là, d'un seul coup, ça va très vite !
- Putain, il descend !
C'est encore Pierrot qui vient de s'exclamer. C'est le moment où son chien est descendu et a commencé à sortir de mon cul. Le maître a réagi, mais il a oublié d'arrêter son smartphone qui continue de filmer … alors l'image bouge dans tous les sens pendant qu'il se débat avec son chien … dans les mouvements incontrôlés de son appareil, on aperçoit vaguement Gordo qui se débat, et tout aussi rapidement la main de Pierrot qui le cramponne par le collier … et mon cul … mon cul avec ce gros truc rouge-violacé qui en dépasse … qui commence à en sortir … ça ne dure qu'une fraction de seconde, mais je reconnais bien le knot du chien qui commence à glisser hors de mon cul !
- Doucement, Gordo ! Doucement ! Merde, qu'est-ce qu'il veut faire ?
Encore quelques mouvements erratiques du smartphone dont l'objectif balaie toute la scène un coup dans un sens, un coup dans l'autre … et puis l'image se stabilise … on voit Gordo qui finit de descendre de mon dos … avec un drôle de bruit … comme un bruit de succion … ça doit être la bite du chien qui sort de mon cul qui fait ce bruit d'aspiration … et Pierrot cadre sur moi … sur mon cul … je suis toujours cambré, les cuisses écartées … et haletant … le molosse vient tout juste de sortir de moi … j'ai l'anus béant … tellement béant qu'on aperçoit le rose vif de l'intérieur de mon rectum … l'anus béant et luisant … luisant de semence, luisant de sperme, luisant de foutre !
- Viens, mon chien … c'est bien … tu l'as bien baisé … Oh, la vache ! Vous avez vu sa bite, Jean-Claude, comme elle est grosse ? J'espère qu'il a pas mal à sa bite …
Pierrot braque maintenant son objectif sur le ventre de son chien … ou plutôt sur son sexe … tout l'appareil génital du molosse pendouille sous son ventre … Putain, l'engin ! J'avais ÇA dans le cul ? ! ? ! Et encore, si le chien a pu sortir de moi, c'est que son knot avait commencé de dégonfler. D'un aspect toujours aussi tuméfié et congestionné, son bulbe érectile et sa verge sont également luisants de sécrétions sexuelles … comme mon trou du cul ... et sa verge laisse encore écouler un filet de liqueur visqueuse et translucide sur le sol de l'écurie …
- Vire-le de là, ton chien, bordel … et va l'attacher !
Encore la voix de Jean-Claude ! Pierrot relève l'objectif de son smartphone et je découvre le fermier qui s'approche de moi, la bite toujours à la main … et dans l'autre main, son smartphone toujours braqué sur moi … on aperçoit la lumière de son écran … il filme … du pied, il me touche le mollet:
- Toi, tu bouges pas !
Pierrot s'est un peu reculé, mais il continue de filmer … Et c'est clair, même si il a été surpris de voir Jean-Claude s'approcher de moi la bite à la main, il a visiblement tout de suite compris ce qui allait se passer. C'est tellement évident … le fermier a l'intention de me baiser … alors Pierrot n'a pas voulu manquer d'immortaliser ça ! Cette scène est vraiment hallucinante ! Une fois encore, j'ai vécu la chose, j'en ai été l'acteur principal, passif et docile, mais assister à ça, de cette manière, du point de vue de Pierrot, du point de vue du voyeur, c'est … whaoouuuuuuuu ! On sent tellement que c'est un truc imprévu … même si, juste avant, il était en train de se branler, on ne s'attend absolument pas à la réaction de Jean-Claude … c'est tellement inopiné, déroutant … son smartphone toujours braqué sur moi, il s'escrime sur le bouton qui ferme son pantalon … il parvient à le défaire, et il commence à descendre son pantalon sur ses cuisses … et moi … moi, on me voit tourner la tête et regarder Jean-Claude qui se prépare à prendre la place du chien, qui se prépare à me baiser ! Il ne se donne même pas la peine de me demander mon avis … il veut me baiser, alors il va me baiser. Sans quitter des yeux le fermier qui s'agenouille entre mes mollets, on me voit m'installer confortablement sur mes coussins, on me voit écarter les cuisses et me cambrer davantage, une lueur de satisfaction dans le regard. A visionner cette vidéo, ça paraît évident ! Je ne suis pas seulement docile, soumis ... je suis demandeur, je veux cet autre coït, ce nouvel accouplement, cette sodomie ... chien, homme, je suis prêt à toutes les saillies !
Ce qui se passe dans cette écurie est tellement … tellement … je viens à peine de me faire couvrir par un molosse, et ce type va me prendre à son tour … il va disposer de moi … Et non seulement je ne proteste pas, mais visiblement, je suis ravi ! Comment qualifier ce qui est en train de se passer ? C'est impudique ? Obscène ? Dépravé ? Scandaleux ? Immoral ? C'est tout ça à la fois ! Et putain, c'est vraiment incroyable ! Cette vidéo a commencé il y a à peine … une minute ou une minute et demie, et dans le même plan-séquence, après la bestialité avec un animal, voici la luxure, la débauche avec un homme … Et c'est MOI qui ai fait ça … c'est MOI qui ai vécu ça ! Il n'y a pas à dire, le vivre, c'est une chose … on jouit de l'instant, on savoure les sensations … mais le voir, c'est autre chose … Je réalise quel point de vue, quelle opinion un spectateur, un témoin, peut avoir de moi. Comme ça, je me rends compte que je suis pas seulement une … une … une salope inter-espèces, je suis aussi et surtout une viande à bites … un vide-couilles … et pour Jean-Claude, à ce moment là, c'est sûr, je ne suis rien d'autre qu'un morceau de barbaque, un trou dans de la chair dans lequel il va se soulager … et ce qui est dingue, c'est que cette image de moi, elle me plaît ! J'AIME ÇA !
Pierrot s'est déplacé … il est maintenant à côté de nous, juste au niveau de mon cul … au niveau de mon cul et du ventre de Jean-Claude … son objectif va et vient deux ou trois fois entre ma tronche et la grosse bite de Jean-Claude, et il finit par se fixer sur ça … sur la grosse bite de Jean-Claude … la grosse bite de Jean-Claude qui commence à s'enfoncer dans mon cul ! Putain, Pierrot, t'es un bon ! C'est exactement ça qu'il fallait que tu filmes … le moment où la grosse queue de Jean-Claude s'introduit en moi ! Sur le moment, obnubilé par le coït qui se préparait, je n'avais même pas remarqué que Pierrot nous filmait ! Court traveling jusqu'à ma tête … les yeux mi-clos, la bouche entrouverte, je halète et je gémis sous l'effet de cette nouvelle pénétration …
- Ça te plaît, hein … t'es fier de toi, hein … saaaalope !
Jean-Claude qui m'insulte ! Retour de l'objectif de Pierrot sur Jean-Claude … de sa main libre, il me tient au niveau de l'angle de mon ventre et de ma cuisse, et son smartphone à lui est maintenant braqué sur ma tronche … il filme ma réaction à la pénétration de son membre … Pierrot fait comme lui et filme ma tronche … la tête rejetée en arrière, la nuque cassée et les yeux clos, je passe ma langue sur mes lèvres, et je hoche la tête … Oui, ça me plaît ! Oui, je suis fière de moi ! Oui, je suis une salope ! L'image est parlante, on voit que je savoure ce nouvel accouplement, on voit que je suis au septième ciel … j'aime tellement me faire baiser ! Pierrot se concentre à nouveau sur Jean-Claude.
Les dents serrées, Jean-Claude respire de plus en plus fort … le voilà avec le ventre contre mes fesses … et brusquement, il se met à haleter violemment et à grogner … c'est comme tout à l'heure avec le chien, ça se passe au fond de moi, on ne voit rien à l'image, mais c'est évident, Jean-Claude est en train de jouir, Jean-Claude est en train d'éjaculer lui aussi dans mon ventre ! J'ai arrêté de le regarder, j'ai tourné la tête et, moi aussi, reins cambrés, croupe tendue, je halète et je gémis … je me souviens … juste à ce moment-là, j'imaginais le gland de mon amant en train de cracher son sperme au fond de mes entrailles … et Jean-Claude se met à aller et venir en faisant claquer son ventre contre mon cul … à chaque pénétration, il pousse un "han !" … il me bourre le cul !
IL ME FÉCONDE ! ! !
- T'aime ça, de t'faire enculer, hein …
Le voilà qui m'interpelle. Après une demie seconde de surprise, je réponds:
- Oui.
- Les mecs, les chiens … tu t'fais sauter par tout le monde …
- Oui.
- T'aimes la bite, hein …
- Oui, j'aime la bite … j'aime LES bites … toutes les bites !
- T'es une grosse salope … mais t'es vraiment bonne …
Le smartphone braqué sur sa queue, il se marre:
- Putain, ça fait d'la mousse !
Immédiatement, Pierrot s'approche et, à son tour, il filme la mousse qui bouillonne sur la verge de Jean-Claude et tout autour de ma rondelle. Et sans avertissement, Jean-Claude s'extrait de mon cul. Fin de cette vidéo.
La vidéo suivante commence presque aussitôt après. Je n'ai pas bougé de sur mes poufs, et Pierrot, installé juste derrière moi, me filme le cul en gros plan … ma rondelle est déjà presque complètement refermée, mais ce qui intéresse l'éleveur, c'est ce qui s'écoule de ma fleur en faisant des petites bulles … oui, Pierrot filme avec complaisance le sperme que ses deux chiens et Jean-Claude m'ont envoyé dans le cul … et puis il promène l'objectif de son smartphone aux alentours de mon cul … du sperme, j'en ai plein les fesses, plein le périnée … jusqu'à l'intérieur des cuisses et sur les couilles !
- Oh putain, la dose que vous lui avez mis, Gordo et toi, Jean-Claude !
- Tu sais, tu peux aussi te l'faire …
- Hein ?
- Marin … tu peux te l'faire, si tu veux … tu peux le niquer …
Pierrot s'est relevé brusquement en entendant ce que Jean-Claude vient de lui dire. Fin de cette vidéo. C'est la dernière.
J'ai regardé tout ça fasciné. Putain, j'avais déjà beaucoup aimé être filmé pendant que je me faisais gangbanguer dans la ferme de Jean-Claude, mais là, pouvoir me regarder pendant que le Mastiff me possède ! C'est excitant et émouvant. Et, aussi bizarre que ça puisse paraître, ce qui me plaît aussi, c'est de penser que ces vidéos sont susceptibles d'être montrées à n'importe qui … quelque chose en moi me souffle pourtant que ça pourrait être dangereux, que ces vidéos pourraient tomber entre les mains de personnes mal intentionnées, que je pourrais être reconnu, poursuivi, condamné, mais je m'en fous … ou plutôt, je n'y crois pas … je me sens à l'abri, je ne sais pas exactement pourquoi. Mais surtout, je crois … je crois que si je suis amené à rencontrer des gens qui ont vu ces vidéos … non, c'est pas "si je suis amené à les rencontrer" … JE VAIS en rencontrer … JE VAIS rencontrer des gens qui auront vu ces vidéos … et oui, ceux que Pierrot veut inviter à venir me voir dans son élevage, ils auront vu ces vidéos … et bien, je crois que quand je leur serai présenté – " tu vois, c'est lui que tu as vu sur mes vidéos, c'est lui qui s'est fait grimper par mes chiens " – et bien, ce sera vraiment jouissif … une fierté …
Ce visionnage était tellement fort que je recommence depuis le début … en me tripotant … mais cette fois, je ne vais pas jusqu'au bout … arrivé à la séquence où Gordo me chevauche en équilibre instable sur mes fesses, je ne tiens plus … essoufflé, haletant, je jouis …
Il faut que j'appelle Pierrot pour le remercier. Je m'apprête à composer son numéro quand je vois l'heure sur mon téléphone … 1 heure 45 ! Je n'ai pas vu le temps passer. Le téléchargement des vidéos a été long … Internet manque de débit, dans le coin. Je ne peux quand même pas le déranger au milieu de la nuit pour ça. Ça ne fait rien je l'appellerai demain.
Jeudi 14 décembre. 10h00
Je n'ai pas beaucoup dormi. J'ai eu du mal à trouver le sommeil et je me suis réveillé plusieurs fois, la bite raide … des images de saillies bestiales m'ont obsédé toute la nuit.
Ce matin, je compte aller voir où en est Gégé dans les travaux que je lui ai demandés.
Quand j'arrive, la porte d'entrée est grande ouverte. Pas de Gégé. Si ce n'est l'air froid qui entre par cette porte, il fait bon dans la grande pièce. Les radiateurs sont chauds ! Putain, le chauffage central fonctionne, et il laisse la porte grande ouverte ! Bon, ici, le plafond a été repeint. Je parcours les autres pièces du rez-de-chaussée. Bureau et toilettes, plafonds repeints, dégagement en bas de l'escalier, plafond repeint. Cuisine … ah non. C'est vrai, ce n'est pas la même peinture que dans les autres pièces. Mais visiblement, ça a été lessivé. Il a pas mal bossé, le Gégé. Dans un coin de la cuisine, le petit réchaud de camping et la petite table que j'avais remarqués dans la cave … une casserole, une assiette sale et des couverts … une cagette avec des provisions ..
Je monte à l'étage. Personne dans les chambres. Quand j'ouvre la porte de la salle d'eau, il est là ! Il est là, complètement à poil … et mouillé. Apparemment, il sort de la douche et il est en train de s'essuyer les cheveux dans une serviette. Je ressors et je lui lance:
- Oh pardon ! Je ne savais pas que …
Je me sens tout con. Pourtant, j'en ai vu, des mecs à poil … et des bites ! Je me sens tout con … et troublé. Il me lance:
– C'est pas grave. Vous voulez quoi ?
– Je … je venais voir si ça allait … et où vous en étiez … et si vous n'aviez besoin de rien …
– Ah oui … faut que je vous dise … mais entrez … on va pas se parler comme ça d'une pièce à l'autre …
– Mais … vous êtes …
– A poil ? Ça me gêne pas … Ça vous gêne ?
– N… non.
– Alors entrez.
J'hésite une seconde, et je me décide. Mon intrusion n'a pas l'air de le déranger. Il continue de se sécher les cheveux avec sa serviette et il n'esquisse pas le moindre geste pour dissimuler son … son anatomie. C'est plus fort que moi, je ne peux pas m'empêcher de … de jeter un coup d'œil à son sexe ! Il est plutôt petit et son gland dépasse à peine d'une épaisse touffe de poils crépus. Je m'empresse de relever les yeux, mais je crois que mon coup d'œil ne lui a pas échappé. Il sourit, s'essuie rapidement le reste du corps et, en étalant sa serviette sur ses épaules, il demande:
- Vous avez vu ? J'ai déjà pas mal avancé.
- Oui.
Tout de même, il aurait pu … je sais pas … se nouer cette serviette autour de la taille … Bon, il est quand même beaucoup mieux comme ça, propre, que dans son accoutrement de clodo puant … il est même plutôt barraqué et musclé … je … si … il y a encore une dizaine de jours, ce mec là, je n'aurais pas hésité à … à le chauffer … et là, aujourd'hui encore, je … ça doit être d'avoir revu la grosse bite de Jean-Claude en vidéo qui m'a … qui a réveillé quelque chose en moi … mais, bizarrement, je suis gêné … Il se coiffe face au miroir …
- Ouais, j' voulais vous dire … je me suis installé ici. Ça vous dérange pas ?
- Ben … non. Vous avez bien fait …
Putain, maintenant il est de profil et je n'arrête pas de jeter de rapides coups d'œil à son gland …
- Ouais, c'est quand même plus confortable que mon blockhaus …
- Je me doute … mais … vous avez de quoi coucher ?
- De quoi coucher ?
Il s'est tourné vers moi et il me regarde, un sourire narquois sur la figure:
- Qu'est-ce que vous voulez dire par … "de quoi coucher " ?
Il se fout de ma gueule, il fait semblant de se méprendre sur ce que je lui demande, c'est évident. Je bafouille:
- Ben oui, vous ... vous avez un matelas ? Pour … pour dormir, quoi …
- Ah, pour dormir ? Je croyais que vous parliez de capotes … non, je déconne, j'avais compris … je vous charrie … ouais, j'ai ce qui faut … matelas et duvet, mais le duvet, je le mets pas, il fait chaud ici …
Du coup, je me sens tellement con que je n'ose pas lui faire une réflexion sur le chauffage qui marche et la porte ouverte. Et brusquement, il pivote et s'avance vers moi … je dois me retenir pour ne pas regarder à nouveau son sexe. Il me veut quoi ?
- Pardon, je voudrais …
D'un coup de menton, il désigne la porte derrière moi. Ah, c'est ça, il veut seulement sortir de la salle de bain et je lui bouche le passage. Je m'efface et nous passons dans la chambre. Là, il n'y a qu'un tas de tissus dans un coin. Il se penche, ramasse une combinaison de bricolage et se tourne vers moi:
- Ouais, c'est pas dans cette chambre que je couche …
C'est une impression, ou il a insisté sur le "je couche" ? Il poursuit:
- Ici, je repeins le plafond aujourd'hui … alors … Je fais aussi ma tambouille ici, j'ai trouvé un truc pour chauffer mes gamelles …
Tout en parlant, il a entrepris d'enfiler la combinaison de travail … à même la peau … ni sous-vêtements, ni … rien ! En enfilant les manches, il me regarde encore d'un air ironique … et il remonte le zip depuis son entrejambe jusque sous son menton … cette combinaison, c'est une espèce de toile non tissée assez fine et très transparente … à travers, on voit nettement qu'il est à poil, avec, au niveau du bas ventre, la tache sombre de sa touffe de poils pubiens, et dépassant de la touffe, son gland couleur chair … Devant mon air ahuri, il explique, un sourire aux lèvres:
- Ouais, je reste à poil, sous ce machin … autrement, j'ai trop chaud … j'espère que ça vous gêne pas, parce que moi, ça me gêne pas …
C'est plus fort que moi, des images défilent dans ma tête … redescendre le zip de sa combinaison … écarter les pans … m'agenouiller … effleurer ce gland du bout des doigts … approcher mon visage … poser mes lèvres sur ce gland … le prendre … le prendre dans ma bouche, le nez enfoui dans cette touffe de poils …
- De toute façon, à part vous, personne ne vient ici …
Il me sort de mes pensées. Je déglutis et je bafouille:
- Oui, oui, bien sûr … vous avez raison … vous faites ce que vous voulez … ça m'est égal … Bon, ben … je vais vous laisser …
- Ouais, et je m'y remets …
- A plus tard …
- Salut.
J'avais décidé qu'après cette visite, j'irais faire un tour à Plouménez pour voir à quoi ressemble la propriété que mes parents avaient achetée. Tout le long de la route, je n'ai pas arrêté de penser … à des bites … surtout celle de Jean-Claude, la grosse bite de Jean-Claude … et aussi à celle de Gégé, la petite bite de Gégé. Ça m'a fait bander … et tout en conduisant, j'ai ouvert ma braguette, j'ai sorti ma queue et je me suis tripoté. Il y avait bien longtemps que je ne m'étais pas adonné à cet exercice solitaire … au moins six mois … à vrai dire, je n'en avais plus besoin … c'est donc sans doute depuis que j'ai franchi le pas avec les mecs … Putain oui, ça ne fait que six mois que j'ai franchi le pas avec les mecs ! Oh la vache, il m'en est passé dessus, des mecs, en six mois ! Et des bites dans le cul …
Evidemment, trouver Plouménez ne pose aucun problème. En revanche, Coat an Bleis … le GPS de la voiture de location m'a bien indiqué que j'étais bientôt arrivé à destination, mais il n'y a rien, aucune maison, aucun bâtiment aux alentours … on dirait qu'aucune route, aucun chemin n'y conduit. Je me retrouve devant une sorte de talus de plus d'un mètre de haut, couvert d'herbes et de broussailles… au-delà du talus, il y a une double rangée d'arbres … le GPS positionne le lieu-dit là-bas, à … peut-être 500 ou 800 mètres, mais pas d'accès … je descends de voiture et je monte sur le talus … derrière, je devine comme une allée entre les deux rangées d'arbres … une allée envahie de ronces et d'herbes …
Sur la route où je suis garé, un gros tracteur bleu débouche … instantanément, je pense à la première fois que j'ai rencontré Jean-Claude, quand il nous avait surpris, Philippe et moi, au bord du canal, en train de …
Le conducteur du tracteur me regarde, ralentit et s'arrête. Il ouvre sa portière:
- Vous êtes perdu ?
- Un peu, oui. Je cherche un endroit qui s'appelle Coat an Bleis … mon GPS me dit que c'est par là, mais il n'y a pas de chemin, apparemment …
- Ah, Coat ar Bleis ?
Il a prononcé ça à la bretonne, pas à la parisienne, comme moi. Il descend de son engin et il poursuit:
- Oui, il a raison, votre GPS, c'est bien par là … mais il n'y a plus d'accès par ici. Le chemin d'entrée était là, juste entre les arbres, mais ça a été bouché à l'époque du dépôt d'ordures … et depuis, comme les gens qui avaient acheté ça sont morts, tout est retourné à la friche … Pourquoi vous cherchez cet endroit ?
- C'était mes parents qui avaient acheté. Et maintenant, c'est à moi.
- Ah bon ?
- Oui, mais en fait, je ne le savais même pas. Apparemment, le notaire a oublié de faire le nécessaire au moment de la succession. Je viens seulement de l'apprendre.
- Ah, je comprends … vous seriez le propriétaire, donc …
- Voilà.
- Ah oui … alors, faut que je vous dise … je suis votre voisin … mes terres touchent vos terres … et comme … comme on pensait qu'il n'y avait plus de propriétaire, je … je me suis permis … je me suis permis de défricher une de vos parcelles pour y mettre des bêtes …
- Ah bon ?
- Oui. Mais … si ça pose problème, je … on pourra s'arranger …
- Oui, on verra.
- Vous comptez pas exploiter …
- Ah non, je ne suis pas agriculteur. Et je ne sais même pas à quoi ça ressemble, cet endroit …
- Ben, par chez moi, vous pouvez accéder … vous n'avez qu'à me suivre …
Il remonte dans son engin, attend que je sois remonté en voiture, et il démarre. Nous parcourons cinq cent mètres sur la route, et il s'engage sur la gauche, dans un chemin entre deux talus … vingt mètres plus loin, des bâtiments … un maison d'habitation, des hangars, et d'autres bâtiments. Tout ça est récent et en bon état. On doit être chez ce type. Il gare son tracteur et il s'approche de ma portière:
- Je monte avec vous et je vous guide.
- Entendu.
Une fois assis à la place du passager, il me fait signe de m'avancer le long de ses hangars. Puis nous empruntons une série de chemins de terre entre des haies. Ça tourne pas mal … une fois à gauche, puis à droite, et encore à gauche … nous traversons un bosquet, nous longeons des prairies où paissent des vaches …
- Bon, vous pouvez vous arrêter là. Vous pourrez pas aller plus loin en voiture. Vous pouvez la laisser sur le chemin, il passe personne, ici … à part moi.
Nous descendons. Nous sommes devant une sorte de chemin creux plein d'herbes et de ronces. Il se tourne vers le pré qui se trouve de l'autre côté du chemin:
- Tenez, c'est cette parcelle qui est à vous … elle fait un peu plus d'un hectare …
- D'accord.
- Bon, pour aller jusqu'à vos bâtiments, il faut prendre ce chemin … il est retourné à la friche, mais c'est encore praticable.
Nous nous engageons dans les herbes et les ronces entre deux talus couverts de végétation. Il me précède et écrase avec ses bottes la végétation qui a colonisé le chemin. Il faut dire que je ne suis pas vraiment équipé pour ce genre de randonnée. Nous marchons comme ça dans l'herbe humide pendant … je ne sais pas combien de temps … ça me paraît long … au bout d'un moment, je me fais la réflexion: ce type qui marche devant moi, il ne m'inspire absolument rien … il y a une semaine ou deux, j'aurais essayé de deviner à quoi ressemblait sa queue … là, rien … Enfin, au-dessus de ce fouillis végétal, j'aperçois des toitures en ardoises et nous débouchons dans un espace un peu moins envahi de végétation.
- Voilà, on y est …
Plusieurs bâtiments en pierre et couverts d'ardoises forment une sorte de rectangle, presque entièrement fermé … par la disposition, ça me rappelle un peu la ferme de Jean-Claude … mais c'est moins grand, c'est plus ancien, et ici, la végétation a tout envahi … du lierre court sur les murs et jusque sur les toitures, des arbustes ont poussé au milieu de cette espèce de cour … il y a aussi des ronces, évidemment … devant les bâtiments en dur, j'aperçois le toit d'un hangar couvert de panneaux en ciment ondulé …
- Là, c'était l'habitation …
C'est une longère tout ce qu'il y a de traditionnel: murs en pierres, entourage des portes et des fenêtres en granit, portes et volets en bois, couverture en ardoises, une cheminée à chaque extrémité … deux des volets sont descellés et pendent lamentablement … la porte d'entrée est entrouverte …
Le voisin continue:
- Ben le reste, c'est du classique … c'est comme ça que toutes les fermes étaient dans la région … dans ce bâtiment, on rangeait la charrette et le char à banc … et les instruments de culture … là, c'était la crèche … enfin, l'étable … et au bout, l'écurie … tout ce que vous voyez derrière, c'est plus récent … juste après la guerre, sans doute … c'est un hangar où ils stockaient la paille et peut-être où ils rangeaient le tracteur, si ils en avaient un …
- Vous avez connu les propriétaires avant mes parents ?
- Non, non … moi, je suis là seulement depuis huit ans … mais on m'a parlé d'eux, dans le village … c'était déjà comme ça quand je me suis installé … tiens, là, vous avez aussi un puits …
J'ai une drôle de sensation … une espèce d'euphorie. L'endroit me plaît beaucoup … surtout cette cour fermée … comme chez Jean-Claude … J'imagine assez, une fois défriché et retapé, un endroit où je pourrais faire venir des mecs pour me … Il y a du travail pour tout débroussailler, nettoyer et remettre en état, mais, ça pourrait faire un endroit vraiment sympa. Nous avons contourné tant bien que mal ce qu'il appelle la crèche … derrière, il y a un haut taillis inextricable.
- Ça, c'est un verger de pommiers … on ne les voit même plus, sous les ronces, mais à une époque, des gens du bourg venaient encore se servir … c'est de la pomme à cidre … ils défrichaient comme ils pouvaient … mais ça fait bien cinq ou six ans que plus personne n'est venu. C'est vraiment malheureux …
Nous regagnons la … la "cour".
- Vous voulez regarder comment c'est à l'intérieur ?
- Si on peut entrer, pourquoi pas …
- Oh ben sûrement, la porte est ouverte … il a dû y avoir des visiteurs ... vous pensez …
En effet, il suffit de pousser la porte. Derrière, un couloir avec un carrelage en terre cuite. De chaque côté, une cloison en planches peintes et une porte au milieu de chaque cloison … au bout du couloir, l'amorce d'un escalier en bois. Nous poussons la porte de droite. C'est une … une pièce qui devait servir à la fois de chambre et de … de remise … grâce au volet descellé qui laisse passer la lumière, il fait suffisamment clair … il y a encore des meubles … un lit contre un des murs, une espèce de commode, une petite armoire, un fauteuil, une chaise et des étagères remplies de … de bocaux, de bouteilles, d'ustensiles de toutes sortes … C'est sale, poussiéreux, plein de toiles d'araignées, et ça pue … ça pue la maison inoccupée, à l'abandon.
- Personne a récupéré les meubles, apparemment …
L'autre pièce, de l'autre côté du couloir, est à l'avenant. Celle-ci devait servir de cuisine, de salle à manger et aussi de chambre … Elle est aussi encombrée de meubles et d'un tas de bazars … Il y a une cheminée au pignon … Malgré tout ce qui encombre cette pièce, elle semble assez grande. Nous ressortons. Le cultivateur essaye d'ouvrir la porte de la partie qui prolonge les deux pièces que nous venons de visiter. Elle est fermée et résiste. Il n'insiste pas. Nous traversons de nouveau la cour et nous poussons un des battants de la lourde porte du bâtiment censé abriter charrette et instruments de culture … en effet, il y a une carriole à cheval et une charrue … et aussi des caisses en bois, des outils à main … tout semble crasseux et bouffé aux vers.
- Ben mon vieux, c'est pas jeune, tout ça … dans le temps, c'est avec ça que les gens se déplaçaient … avant que tout le monde ait sa voiture …
Nous ressortons et nous contournons ce bâtiment. Plus loin, c'est le hangar couvert de tôle en ciment ondulé … en effet, même s'il est vétuste, il semble plus récent que le reste … dessous, il y a un monceau de … de paille, déjà colonisé par des ronces, et qui occupe la moitié de la surface, et à côté, un petit tracteur qui devait être rouge … ainsi qu'un véritable bric-à-brac de machines …
- Ah, ben dites donc … on n'en trouve plus beaucoup, des tracteurs comme ça ! Des collectionneurs en donneraient une petite fortune ! Et ça … c'est une moissonneuse … ils devaient la tirer avec le tracteur … mais avant, elle fonctionnait avec une paire de chevaux … ça se voit, elle a été adaptée … ça, c'est pour arracher les patates … et ça, c'est un semoir …
Il examine la charpente du hangar, tapote un des piliers, et:
- Il est pas en mauvais état … ça, c'est du chêne … et là-haut, on dirait du châtaignier … ça serait dommage de pas le garder, il peut encore être utile … il suffirait de remplacer la couverture …
Après avoir jeté un coup d'œil à l'intérieur du puits, nous repartons. Je ramène le cultivateur jusque chez lui. Il me propose de boire un verre. Tout en me servant une bolée de cidre, il demande:
- Bon, on fait quoi pour votre terrain où j'ai mis des bêtes ? Je suis prêt à vous l'acheter si vous êtes vendeur.
- Attendez. Je dois déjà régler cette affaire avec le notaire. On verra après. En attendant, vous pouvez y laisser vos bêtes.
- Bon, d'accord. Je peux vous contacter comment ?
- C'est moi qui vous contacterai. Donnez moi votre numéro de téléphone ...
- D'accord.
Il griffonne son nom ... Cloarec ... et un numéro sur un post-it et me le tend.
Je repars et je rentre au gite.
Au moment où je descends de voiture, mon téléphone se met à vibrer. C'est le numéro de Yolaine. Je décroche:
- Oui ?
- Coucou, c'est Yolaine. Ça va ?
- Ça va. Qu'est-ce qui se passe ?
- Dis, il viens d'y avoir du rodéo devant chez nous …
- Du rodéo ?
- Oui. Tu sais, le type qui était venu la semaine dernière et que tu ne voulais pas voir …
- Oui, le manouche …
- Voilà … et ben, il vient de se faire arrêter par les flics … dans notre cour …
- Ah bon ? ! ? !
- Ouais ! J'étais tout juste rentrée du travail et je le vois se pointer comme l'autre jour … mais seulement avec deux autres types, cette fois … ils se sont garés dans la cour, tranquillement, comme l'autre jour … ils sont descendus de voiture et ils sont allés jusqu'à ta porte … et d'un seul coup, il est arrivé quatre voitures qui se sont arrêtées juste à l'entrée de la cour … tu vois, pour … pour barrer l'entrée … et toute une bande de types sont descendus à fond des voitures … et ils ont braqué les trois manouches … avec des flingues, hein … Ça m'a foutu une de ces trouilles, j'te dis pas … on se serait cru au cinéma, sauf que c'était là, juste sous mes fenêtres … C'est seulement après que j'ai vu que ces mecs avaient un brassard … c'était des flics … Alors les trois, là, ils ont un peu résisté, mais les flics étaient trop nombreux, ils les ont plaqués au sol et ils leur ont mis les menottes …
- Et alors ?
- Ben, pendant que certains flics maîtrisaient les manouches, d'autres se sont pointés devant chez toi, le flingue à la main, et ils ont cogné à ta porte … j'ai cru qu'ils allaient la défoncer, alors j'ai mis le nez à la fenêtre et je leur ai dit que t'étais pas là …
- Et alors ?
- Ben, ils m'ont demandé de sortir et pendant qu'ils faisaient monter les manouches dans leurs voitures, ils m'ont posé des questions sur toi …
- Qu'est-ce qu'ils voulaient savoir ?
- Ben … qui tu étais … ce que tu fais dans la vie … où tu étais … ce genre de questions …
- Et qu'est-ce que tu leur as dit ?
- Ben ça … ton nom, ton métier, je leur ai dit que tu es en province pour régler des affaires personnelles … ils voulaient aussi savoir si j'avais déjà vu les manouches venir chez toi …
- Et tu leur as dit quoi ?
- Rien … que j'avais jamais vu ces types … je leur ai pas dit que l'un d'eux était déjà venu deux fois et pourquoi il était venu …
- Bon … et c'est tout ?
- Oui. Ils sont restés là une bonne heure … apparemment, ils interrogeaient les manouches dans les voitures … et ils téléphonaient … il est venu d'autres flics … enfin, des gendarmes, cette fois … deux voitures … et des civils … deux types en costume … ah oui, aussi, tout de suite après avoir arrêté les manouches, certains flics sont allés dans la ruelle en courant … je me demande si ils ne sont pas entrés chez toi, dans le jardin, en passant par le pré qui est derrière chez toi … voilà, c'est tout … ah non, ils m'ont aussi demandé si j'avais un numéro de téléphone où te joindre … je leur ai donné ton portable … j'aurais pas dû ?
- Si, si … t'as bien fait …
- Ils t'ont appelé ?
- Non. Pas encore. Bon, c'est tout ?
- Oui.
- Ben, merci du renseignement … je te tiendrai au courant si il y a une suite …
- D'ac. Ça se passe bien, tes affaires ?
- Oui, très bien, je te raconterai.
- Allez, bye !
- Bye.
Alors, Jo a été arrêté ? Putain, sur quels mecs je suis tombé ? Déjà le Jacky, proxénète, qui se retrouve en taule, et maintenant, celui-là ! Tant mieux si il est aussi en taule, ce mec. Et vu le déploiement de forces qui sont intervenues, ce n'est sûrement pas parce qu'il n'a pas payé ses contraventions. Je ne sais pas ce qu'il a fait, mais il va sûrement passer un bon moment derrière les barreaux. Décidément … j'ai des relations vraiment pas fréquentables … enfin, ces deux-là me foutront la paix quelques temps … je me demande ce que je vais raconter aux flics si ils m'interrogent … et ce que ces mecs vont leur avoir dit à mon sujet. On verra
Bon, mais ici, il faut tuer le temps en attendant mon rendez-vous chez le notaire. Je ne veux pas déranger Gégé. Je ne voudrais pas avoir l'air de le surveiller … ou d'essayer de le mater à poil dans sa combinaison transparente. J'irai le voir demain en fin d'après-midi.
Vendredi 15 décembre. 09h00
Aujourd'hui, j'avais prévu d'aller traîner sur une plage, mais au moment de me mettre en route, nouveau coup de fil.
- Marin ?
- Oui.
- Salut ma chérie, c'est Francis …
- Francis ?
Je suis étonné, mais je sais très bien qui il est. C'est un des types qui m'ont baisé dans l'hôtel de Lionel et Carole. Ce qui me surprend, c'est qu'il me téléphone … et qu'il m'appelle "ma chérie". Il enchaîne:
- Oui, c'est moi. Alors, comment tu vas ? Qu'est-ce que tu deviens ?
- Ben … ça va … qu'est-ce que je deviens … rien de spécial …
- Allô ? Je t'entends pas … Allô ..
- Moi, je t'entends ... c'est peut-être l'endroit d'où je te parle … attends, je me déplace un peu …
- Allô-allô … allô … putain, j'entends rien …
Qu'est-ce qu'il fait ? Je ne comprends pas, moi je l'entends parfaitement …
- Francis ? Tu m'entends, maintenant ?
- Allô-allô … hé Marin, essaie de m'appeler depuis un autre téléphone … là, je t'entends pas … essaie avec une ligne fixe … à tout de suite !
Touuut ... touuut ... touuut ... touuut … Il a raccroché. Bon. Heureusement, la gérante des gites est dans son bureau. Je lui explique que mon portable ne passe pas et je lui demande si je peux téléphoner avec son fixe. Elle est d'accord et, par discrétion, elle sort et me laisse son bureau.
- Francis ?
- Ouais. Je t'entendais, hein, mais il fallait qu'on te parle sur une autre ligne que ton portable. Je te passe Lionel, il va t'expliquer.
Lionel, maintenant ? Le patron de l'hôtel … ils me veulent quoi, tous les deux ?
- Marin ?
- Oui.
- Salut, c'est Lionel. Bon, on a appris que Jo, le copain de Jacky, s'est fait arrêter chez toi hier soir …
- Oui, il ne s'est pas fait arrêter "chez moi", mais DEVANT CHEZ MOI. Je suis en province, mais je suis au courant, Yolaine m'a prévenu …
- Ah oui, Yolaine … bon, mais peu importe … il venait chez toi … alors tu vas intéresser les flics, ils voudront savoir pourquoi Jo, il venait chez toi … tu vas sûrement être sur écoute … si c'est pas déjà fait … et c'est pour ça qu'on t'appelle comme ça, avec Francis …
- Ben, je vois pas pourquoi je serais sur écoute, je suis pas impliqué dans leurs histoires, à Jo et à ses copains …
- On le sait, mais les flics, ils le savent pas … mais c'est pas pour ce que Jo et ses copains ont fait qu'on t'appelle … on t'appelle parce que … il faut que personne sache que Jo il t'a sauté et qu'il venait là pour recommencer … parce que je suppose que c'est pour ça qu'il venait chez toi …
- Ben … oui. Mais … pourquoi il faut pas que …
- Parce que, dans la communauté de Jo, c'est très mal vu, les hommes qui se tapent des … des mecs comme toi … question d'honneur …
- Mais vous … toi et Jacky, vous le savez …
- Oui, mais nous, on n'est pas manouches … bon, de toute façon, c'est pas la question … Ce qu'il faut, si les flics t'interrogent, c'est leur dire que Jo, il voulait te faire chanter …
- Me faire chanter ?
- Oui, qu'il menaçait de raconter ... je sais pas, dans ton village, là où tu bosses, ou à je ne sais qui, que tu te fais sauter par tout le monde … bon, enfin, tu arranges l'histoire à ta sauce, mais il faut que ça soit ça la version officielle … T'as compris ?
Putain, il est presque menaçant !
- Oui, j'ai compris. Mais … comment … comment vous êtes déjà au courant qu'il s'est fait arrêter ?
- Ça, c'est notre affaire. Et, évidemment, aux flics, tu ne leur parles pas de ce qui se passe dans mon hôtel … vu ?
- Ouais, vu.
- Bon. Tu nous appelles pas … si on a quelque chose à te dire, on te contactera …
- Et si moi je veux vous parler …
- Ben … t'auras qu'à passer par Yolaine … t'as confiance en elle ?
- Oui.
- Bon, ben voilà. C'est elle qui nous appelle, alors … elle sera pas sur écoute, elle.
- D'accord.
- Allez, bye !
- Salut.
Ça se met à carburer à fond sous mon crâne. Presque aussitôt, je pense à Pierrot. Si je suis vraiment sur écoute, il ne faudrait pas qu'il m'appelle et qu'il parle de mes ébats avec ses chiens. Puisque je suis dans le bureau de la gérante … j'entrouvre la porte … elle est à l'accueil en train de classer des prospectus:
- Dites … je peux passer un autre coup de fil ? Après, c'est tout …
- Bien sûr, allez-y ... autant que vous voulez, j'ai un forfait ... alors …
à suivre ...
C'est vrai ?
Tu as des chiens ?
bon si tu veus passer du fantasme au réel! je suis là !