Solo SeXe
Ah, la Bre tagne, ses dolmens, ses menhirs ! Je vous ai dit combien j'aime les vieilles pierres ?
Ah oui, c'est vrai, c'était ici (cliquer sur cette photo):
Ça doit être pour ça que la Bre tagne me plaît tellement: il y a des dolmens et des menhirs à chaque coin de rue … ou presque …
... surtout des menhirs …
... enfin, c'est surtout des menhirs que je remarque …
... pas tous les menhirs, mais certains menhirs …
Il m'arrive même de tomber en arrêt devant ces énormes pierres dressées dans la campagne bretonne (tout comme je me surprends parfois à rêvasser devant des cervelas ou des saucisses à l'étal d'un charcutier, ou devant les courgettes et les aubergines d'un rayon légumes … )
Je me demande bien pourquoi …
Non, je déconne, si je remarque surtout certains menhirs, c'est à cause de leur forme. Pour les archéologues il s'agit de symboles phalliques (en Orient, on parle de lingams). Je ne sais pas si les hommes préhistoriques qui les ont dressés les considéraient comme des symboles phalliques, c'est-à-dire comme des phallus énormes, voire gigantesques, mais il est certain que jadis, et il n'y a encore pas si longtemps, des rites de fécondité se pratiquaient encore autour, contre ou sur ces mégalithes.
Par exemple, c'est le cas d'un petit menhir près de la chapelle Saint Sam son en Pleu meur Bodou, sur lequel les femmes en mal d'enfant venaient se frotter le ventre; même chose pour l'énorme menhir de Keramp eulven en Ber rien, ou pour celui proche de la chapelle St Cado à Ploe mel et pour celui de Men toul à Moë lan sur Mer; sur le menhir de Ker loas en Plouar zel, hommes et femmes se frottaient le bas ventre après s'être dévêtus.
On pourrait égrener comme cela la longue liste des menhirs objets de rites de fertilité. Il se murmure aussi que, sous prétexte de recherche de fécondité, la fréquentation de ces menhirs donnait parfois lieu à des scènes de débauche sexuelle. Au point que l'Eglise devait parfois y mettre bon ordre et affublait d'une croix certaines de ces pierres dressées pour refroidir les ardeurs des … hardeurs de l'époque.
Ça prouve bien que nos ancêtres prenaient eux aussi ces pierres dressées pour d'énormes sexes ! Ma propre vision n'a donc rien de nouveau ni d'original, si ce n'est que je ne parlerais pas de symboles phalliques, mais plutôt d'olisbos, de dildos, de godemichets géants sur lesquels je fantasme de m'asseoir, de m'empaler … et pas pour la fécondité … pour le plaisir !
D'autant plus que, pour les avoir expérimentées à plusieurs reprises, je connais très bien les délicieuses sensations que procure la rugosité du granit !
Dans le même ordre d'idées, il y a aussi des roches naturelles aux noms si évocateurs de "pierre branlante" ou de "roche branlante". Mais, allez savoir pourquoi, elles me fascinent moins que les menhirs …
Alors, je vous propose de jeter un coup d'œil au petit montage évocateur qui suit, à base de photos anciennes.